Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Baker Films Production présente
Souldier

- 1954, Diên Biên Phu -  

 

Après la défaite significative du bataillon français situé au centre de résistance "Béatrice", les Viet Minh, dirigés par le général Giap donne l’assaut au deuxième centre de résistance "Gabrielle" et ce, de la même manière … en force et avec persuasion via les tirs d’artillerie impressionnant laissant de marbre le régiment de tirailleurs, ainsi que des vagues successives d’infanterie mais l’opposition fait rage cette fois-ci.  

Parmi eux, le légionnaire Paul Badlin, débarqué de la Normandie et plus précisément de Sainte-Mère-Eglise, assiste à une guerre sanglante et doit faire force de courage pour repousser les fantassins Viet Minh.  

Les pluies diluviennes, le sol boueux dans les champs de rizière en autre … le terrain, tropical, est clairement difficilement praticable et pour faire face à l’ennemi qui a cet atout de connaissance du terrain, Paul se trouve comme les légionnaires de son bataillon et toutes les troupes, obligeait de tailler dans le vif, tirer dans le tas.  

La fureur des assaillants est accablante … certains d’entre eux n’hésitant même pas à se faire sauter pour mieux avancer vers leur objectif. Les conditions de combat sont affreuses mais les forces françaises tiennent le choc, durement, grâce aux tirailleurs.  

Le camp retranché "Gabrielle" est clairement entamé et Paul Baldin ainsi que son régiment, prostrés sur leur position de défense administrent des tirs nourris sous les bombardements ciblés des Viets Minh.  

 

 

Paul tire encore et toujours sur les assaillants de la ville lorsque qu'une explosion a lieue derrière lui, ces explosions autour de lui sont terribles, détruisant les bâtiments servant de lieu de commandement aux officiers. Alors que lui et Samir sont obligés de se mettre à l'abris lors de la pluie d'obus venant des orgues de Staline, le jeune algérien reçoit une balle au niveau de l'abdomen, c'est un choc pour Paul qui s'est lié d'une profonde amitié envers Samir. Le vieux soldat français faisant parti du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient a rencontré Samir Farek lorsqu'il est arrivé en ville il y a près de 3 mois maintenant, les deux hommes se sont tout de suite bien entendus.  

Paul met le jeune soldat algérien sur son dos et l’emmène de suite et aussi rapidement qu’il le peut au centre médical du camp retranché "Gabrielle", entrant dans un bunker PC médical il croise y Hélène et Nicolas, l'un des médecins du camp qui lui demande de les suivre afin de mettre Samir dans une chambre pour le soigné, bien entendu vu les blessés sont en nombre conséquent et tous les médecins sont occupés mais Antoine prend en charge Samir, ce dernier est un soldat apprécié et l'un des rares que l'on peut sauver.  

 

Les obus ne cessent de tomber sur la ville, les troupes françaises, algériennes et vietnamiennes ne lâchent pas, défendant Diên Biên Phu et la piste d'atterrissage datant de la seconde guerre mondiale, construite par les japonais, permet ainsi l'approvisionnement en vivres et en munitions des troupes.  

Alors que les jours passent, il y a une accalmie, des "Turcos" passent devant la chambre où Samir se remet de sa blessure … sans Hélène il serait bel et bien mort. Samir regarde fixement Paul et lucide, il lui demande de parler un peu plus de lui car finalement il ne connait que très peu de choses voir rien sur son ami français alors qu'il a failli mourir. Tout en continuant de nettoyer son arme, Paul se met à raconter sa jeunesse à Samir mais également son passé de prêtre. Troublé, Samir lui pose alors une question qui fait ressasser des souvenirs douloureux à l'égard du français, "Texte Comment c'était durant l'occupation ? Qu'as-tu fait durant cette période ?". Paul se met à regarder le jeune algérien d'un air sombre.  

 

 

- Février 1943, Sainte-Mere-Eglise -  

 

Paul vient de terminer la messe du dimanche matin qui réunit pratiquement la totalité des habitants du village dont Bertrand, un jeune du village que Paul a vu naître et grandir. Dans l'église il y a également des soldats allemands et des officiers allemands, pas de nazi cependant, ça n'étonne pas Paul, ces hommes sont des ordures que même Dieu renierait, lui qui est pourtant si tolérant et aimant de sa création. La première fois que Paul a vu des soldats et officiers allemands entrer dans son église il a su qu'une entente serait très certainement possible entre l'occupant et les habitants malgré que les SS aient pris la mairie comme Kommandantur.  

Alors qu'il regarde ses paroissiens qui quittent l'église peu après les allemands, une jeune femme vient vers lui, c'est Jessica, elle aussi Paul l'a vu naître et grandir, à 40 ans Paul a déjà vu l'ancienne génération et la nouvelle du village, au grand étonnement du prêtre la jeune femme lui demande de pouvoir se confesser à lui. Une demande qu'il accepte sans sourciller.  

 

En rentrant chez lui, Paul repense à ce que lui a dit Jessica dans la journée, " Je fais parti de la Résistance et je voulais confesser l'attentat que l'on prépare ce soir contre la Kommandantur '. Il n'espère pas que l'opération puisse réussir mais qu'il n’arrive rien à la jeune fille ainsi qu'aux autres membres de la Résistance. Avant d'aller se coucher Paul adresse une prière à Jessica, prière qui ne sera pas entendue. Le lendemain en se rendant à son église Paul apprend par un officier allemand l'arrestation de terroristes ayant voulu faire sauter la Kommandantur, elle a été torturée toute la nuit … En apprenant cette nouvelle c'est comme si le cœur du prêtre avait fait un bon dans sa cage thoracique. Paul se précipite à la Kommandantur, faisant croire qu'il souhaite accorder une confession au membre de la Résistance retenue prisonnière, d'abord le SS refuse mais lorsque Paul lui soumet la fausse volonté de celui-ci de le faire parler via la confession et de lui en faire part ensuite le Nazi se montre alors très intéressé et autorise Paul à aller voir la terroriste.  

 

Jessica était allongée sur de la paille dans la cave sombre et humide de la Kommandantur.  

Une table avec une bassine remplie d'eau ainsi qu'une chaise où des liens étaient suspendus sur le dossier faisait face à Paul, il ne veut pas imaginer ce que les SS font subir aux hommes et aux femmes lors des interrogatoires.  

Alors qu'il s'approche de la jeune femme, Paul détourne le regarde, des entailles ont été faits sur son corps, la plante des pieds à été brûlée ainsi que la pomme des mains, ses ongles ont étaient arrachés ... la souffrance que ressent Paul en regardant Jessica est horrible, pour la jeune femme elle est insoutenable.  

Alors qu'il se met à genoux et caresse les cheveux de la jeune résistante en lui souriant alors que des larmes coulent le long des joues il l'entend murmurer … Jessica tente de lui dire quelque chose, en rapprochant sa tête de la bouche de la jeune villageoise Paul entend, " Pitié ... veux ... partir ." suivi d'un faible sanglot avant de poursuivre tant bien que mal " Veux ... pas ... parler. Pas ... trahir ."  

Paul c'est ce qu'il doit faire, il doit libérer l’âme de Jessica, de cette souffrance qui l'habite, l'empêcher de subir encore plus de torture ... La jeune fille et en souffrance et il la sait mourante à plus ou moins long terme. Les poings serrés, la mâchoire serrée, Paul expira longuement puis appliqua sa main contre le front de la jeune fille en parlant en latin.  

Dans un silence intemporel, au bout d'un petit instant, un frémissement eut lieu en Jessica, qui la détendit visiblement, la libérant manifestement d’une douleur et d’une vie trop lourde à supporter. Le prêtre aussi est en souffrance, les sourcils froncés il invoque spirituellement la libération de l’âme de cette personne meurtrie puis inspire profondément, hoquetant silencieusement. Le corps est apaisé, elle peut s’en aller … des particules de chaleur partirent à cet instant dans un rayon de soleil sous les yeux de Paul … Une vie s’en était allée et Paul avait fait son devoir intérieur. Sanglotant doucement, Paul passe une main devant le visage de celle qu'il a vu grandir durant ces 20 années afin de lui faire fermer les yeux.  

En sortant de la cave Paul annonce le décès de la jeune femme, se moquant du sort de celle qu'il considérait comme une terroriste. Le SS demande à Paul si elle a eu le temps de se confesser, celui-ci lui répond qu'elle n'avait plus la force de parler, hors de lui le SS lui met une violente claque qui laisse Paul de marbre au grand étonnement du Nazi. Sans porter un seul regard à son agresseur ainsi qu'aux autres SS présents dans le hall, Paul sort du bâtiment.  

 

 

- 1954, Diên Biên Phu -  

 

Les jours passent et semblent être les mêmes, les Viets n'attaquent plus, ayant subit un grand nombre de pertes le général Giap est très certainement entrain de concocter un nouveau plan d'attaque selon Paul.  

Des opérations sont montées tous les jours pour assurer la liaison terrestre avec le point d'appui "Isabelle", situé au Sud du centre de résistance principal. Mais ces opérations sont très dangereuses, Paul a dû y prendre part pour veiller sur Samir qui s'est porté volontaire. Alors qu'ils ne sont pas loin du camp ils subissent une embuscade tendue par des éléments du Viet Minh infiltrés, les balles sifflent aux oreilles des soldats de l'union française. Paul et Samir sont séparés l'un de l'autre, tandis que l'ancien prêtre tente de repartir vers le "Gabrielle", ordre donné à chaque soldat qui serait séparé de l'unité avec laquelle il participe à l'opération, un jeune soldat ennemi se dresse devant lui ! Par pur réflexe le français tire en premier, touchant mortellement son ennemi. Tandis qu'il passe devant le cadavre du jeune Viet, celui-ci l'attrape par le bas de son uniforme et s'adresse à Paul en anglais, répétant toujours deux mots, " Mercy départ " qui veulent dire pitié et partir. Dans l’urgence du moment, malgré tout, l'ancien prêtre sent bien la souffrance qui émane du jeune Viet mais depuis qu'il est en Indochine il ne sait plus quoi penser sur sa foi, son don, le seigneur ... longtemps avant il l'aurait fait quitter ce monde sans hésitation afin de lui préserver les souffrances d'une mort longue mais maintenant tout à changé, il a côtoyé la mort de trop nombreuses fois. Le cœur lourd, le visage fermé, Paul fait le nécessaire pour se remettre en route mais le jeune Viet resserre son emprise répétant " Mercy " … une longue expiration se fit entendre, des larmes coulent le long des joues du français qui ne voulait plus se servir de son don.  

 

- - -  

 

Ce projet est le fruit d’une collaboration avec la société Pitbull Production que nous remercions beaucoup pour ce travail de qualité. Chapeau bas Monsieur Kelvin ^^  

 

D’après une idée de Paul Birdnam et Sam Thomson  

 

Scénario : Kelvin Pitbull  

 

Réalisation : Edward & Maynard Bradford  

 

Casting :  

 

Nolan Andrews dans le role de Paul Badlin  

Finn N. Howard dans le rôle de Hélène  

Israël Alijah dans le rôle de Samir Farek  

Jessica Nicotero dans le rôle de Jessica  

 

Yannis Lassek dans le rôle de Nicolas, médecin du village  

Karl Hedges dans le rôle de Bertrand  

 

Scénario : (1 commentaire)
une série A historique (Fantastique, Drame) de Adélaide Doyle

Nolan Andrews

Finn N. Howard

Israël Alijah

Jessica Nicotero
Avec la participation exceptionnelle de Yannis Lassek, Karl Hedges
Musique par Shannon Harris
Sorti le 13 août 2027 (Semaine 1180)
Entrées : 19 850 881
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=19894