CONCOURS DES CANINES D'OR  

Film Comique, de Jean Delorge  

Avec Dylan Lee ( Ian Trevino), Kaylee Cobb (J.J), Daniel Rye ( Karl Fassenberg), April De Villa ( Sabrina Sbrizzi).  

Durée - 1h40.  

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« Les jeunes filles de nos jours sont complètement barrées.  

Je veux dire, Depuis l’immense phénomène « Toilettes », Vampire/Loups garous et la mode, les romances entre monstres de toutes espèces, le monde semble avoir complètement et définitivement perdu tout sens commun.  

C’est vrai quoi, aujourd’hui, je n’ai qu’à choisir une fille, marcher auprès d’elle, dévoiler mes canines et elle sera toute contre moi à me susurrer presque amoureusement de la mordre !  

Il m’est même arrivé d’entendre un « je sais ce que vous êtes » au moment fatidique, je veux dire… Cocotte, cela crève les yeux, et ne laisse pas tellement d’options n’est ce pas ?  

Le fait est qu’elles pensent toutes qu’en me laissant les attaquer, je tomberai éventuellement amoureux, me marierai avec elle, que nous irons grimper dans les arbres tout en faisant scintiller nos corps au soleil et bla bla bla mais je veux dire, cela est très difficile à faire quand on a bouffé les pissenlits par la racine depuis un moment.  

Donc, il est important pour moi de mettre les choses au point, je ne scintille pas au soleil, je me tartine plutôt de crème solaire extra forte pour supporter ces putain d’U.V que le sang de mes victimes ne parvient même plus à me faire supporter ! Putain de planète en danger j’vous dit !  

Bon nous avons quand même deux trois aptitudes intéressantes faut pas croire MAIS, je ne suis PAS Ussain Bolt, je ne lis pas dans l’esprit des femmes ni de quiconque d’ailleurs, je n’hésite pas à tuer si j’en ai la moindre occasion et plus que tout, je ne tomberai probablement… non en fait je ne tomberai CERTAINEMENT JAMAIS amoureux.  

Je ne dis pas que je n’éprouve jamais certains élans… disons des sortes de… vous savez… les besoins naturels d’ordre physique impliquant une activité sexuelle pressante, et il m’arrive de me laisser aller parfois de ci de là mais à la fin, ma faim l’emporte toujours… Je veux dire vous savez ce qu’on dit… La faim justifie la fin.  

Il n’y a pas tellement de vampires dans le coin … faut pas croire mais ce n’est pas facile de chasser avec des milliers de personnes aux alentours, pressés et occupés 24/7. La plupart de ceux de notre espèce préfère les endroits plus calmes, au plus près de la nature, la ou il y a des plaines, des arbres, bref le grand air… Ils évoluent souvent en Europe vous savez… la nostalgie des racines toussa… Mais moi mon truc c’est de me balader de coin en coins, je veux dire, quand on a à proprement parler tout le temps du monde, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire si l’on ne veut pas juste être là à regarder passer le temps… La plupart des Buveurs de sang, les plus âgés, ont eu le temps d’amasser une fortune par des moyens variés comme si de rien n’était.  

J’ai moi-même le plaisir d’être le détenteur d’un patrimoine non négligeable, mais vous savez ce n’est pas vraiment mon truc… Attribuez le à mon jeune âge… jeune âge… enfin pas comparativement a un humain… Je ne vous dirai pas mon âge, quelle importance ? Je pense juste que je n’ai jamais su quitter la mentalité de jeune imbécile de 20 ans, j’ai du changer légèrement avec l’évolution de l’humanité et oui… vous pouvez le constater j'ai su conserver ma belle gueule!  

J’ai toujours préféré profiter du présent sans me soucier des conséquences de mes choix. J’accepte totalement qui je suis… J’aime chasser, choisir mes victimes, les déguster, oh vous savez, c’est comme vous… parfois vous prenez un sandwich et parfois vous avez envie d’un repas complet et d’un bon dessert…  

Mais je ressens depuis un moment un sentiment étrange, vous savez... cette impression d'inachevé, cette frustration latente quand à cette existence sans but et sans fin...  

C’est pourquoi j’ai décidé m’installer à New York pour me lancer dans une carrière dont je rêve depuis vraiment VRAIMENT longtemps. Oh j’entend déjà la question qui vous brûle les lèvres… En réalité, J'aurai voulu être un... Non en fait JE SUIS UN ARTISTE !!! J’ai toujours rêvé de jouer dans une comédie musicale à Broadway ! C’est absurde n’est ce pas ? Ne vous moquez pas ...  

Mais je cause, je cause… Et vous refroidissez … hmmm alors que le sang de psy, c’est tellement meilleur tout chaud… mmmmm... mmmmmm... sssssssssip... Aaaaah... Je voudrais pas dire Doc, mais vous venez de me faire un bien fou...»  

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Ian Trévino est un vampire de près de 400 années dont le rêve le plus cher est de tenir la tête d’affiche dans une comédie musicale a Broadway.  

Alors qu’il s’installe a New York pour courir les castings, tout en se créant une personnalité de jeune premier, il est appelé a auditionner pour le premier rôle d’une romance New Yorkaise à la West Side Story.  

L’audition est un succès, il est pris, il sera bel et bien une tête d’affiche, et cela sans même usée de ses pouvoirs de suggestion !  

En sortant du théâtre, Ian décide de célébrer sa réussite en prenant en chasse une jeune femme a la peau dorée, qui attire son regard, et dont les battements de cœurs se mêlent agréablement au carillon d’un rire insouciant… trop insouciant.  

Alors qu’il s’apprête à l’attirer à l’écart dans le but de lui planter ses canines dans le cou, il est interpellé par sa directrice de casting qui lui présente sa partenaire de scène, la seconde tête d’affiche, April De Villa, la jeune femme à la peau dorée, et au rire en carillon, qu’il s’apprêtait à manger. Ian sent ses canines le démanger de frustration. A la difficulté de se faire passer pour un acteur, et celle de mener a bien son rêve de mener une comédie musicale à succès, s’ajoute celui de résister à l’urgence de sa nature de Vampire, NE PAS MANGER LA FILLE.  

Il se rend alors compte que les choses ne seront pas aussi faciles que prévues d’autant qu’April de Villa , une espèce de groupie Emo, semble lui porter un intérêt romantique exacerbé qu’il ne peut repousser car élément déterminant du succès de sa comédie musicale. Pris au piège entre la présence collante d’April et l’envie de la manger, Ian commence doucement à perdre pied et s'attaque inévitablement à une maquilleuse, ce qui expose sa nature à la curiosité d'April qui loin de le fuir, le colle davantage.  

Apres quelques jours d’une diète forcée, décidé à assouvir sa soif et retrouver un peu d’aplomb, Ian prend en chasse un jeune promeneur, seulement alors qu’il s’apprête a lui sauter dessus, il est pris de cours par un autre vampire auquel il s’attaque de dépit et de colère. Il découvre alors que le vampire qu’il vient de mettre à terre n’est autre de J.J son ex fiancée, une humaine qu’il avait transformée en Vampire avant de la quitter.  

Jacinthe Jarek (Kaylee Kobb), est un vampire d’une centaine d’années enfermée dans la peau d’une jeune adolescente de 18 ans, qui éprouve pour Ian une passion brûlante, masquée en une haine féroce et s’est jurée de lui pourrir la vie par tous les moyens. La dernière fois qu’elle avait perdu sa trace remontait à une dizaine d’année et c’est un sourire narquois qu’elle lui adresse, comme un avant goût des pires intentions qu’elle puisse avoir.  

Affamé, presque à bout de force entre les répétitions de chant, de chorégraphie, des cours de claquette et d'expression corporelle,et a deux doigts de perdre le contrôle et de faire un massacre au théâtre, Ian découvre avec horreur que J.J a usé de ses pouvoirs de suggestion pour obtenir un rôle dans la comédie musicale et le menace de se débarrasser d’April pour occuper le premier rôle s’il ne se remet pas avec elle.  

Alors que son rêve vire peu à peu au cauchemar, et qu’il pense avoir touché le fond entre son envie féroce de manger April qu'il doit également protéger des menaces de J.J et les assauts de cette dernière, prête a tout pour regagner ses faveurs, Ian reçoit une étrange carte adressée à April annonçant l’arrivée en ville de Karl Fassenberg un redoutable chasseur de Vampires…  

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Pour le concours des canines d'Or, c'est une comédie légère et hors des clichés habituels que les productions Mandown proposent. Dirigé par le jeune réalisateur Jean Delorge, Dylan Lee campe ici un Vampire hors des clichés habituels, proche de la crise de nerfs, entre une partenaire de scene qu'il reve de manger, interprétee par la belle Sabrina Sbrizi, contre une vampire d'ex d'une férocité mesquine interprétée par Kaylee Cobb sous la menace d'un excentrique chasseur de vampire ici campé par Daniel Rye qui partage une nouvelle fois l'affiche avec Dylan Lee.  

Le scénario est signé Liev liewinski sur une musique d'Anton Miller qui réalise ici une partie de son rêve en signant quelques chansons interprétées tout au long du film qui chatouille la frontière du comique et du musical.