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Guards Brothers présente
Game of Genius

Bonjour.  

Nous te souhaitons la bienvenue dans le Game of Genius. Cette émission de téléréalité d’un nouveau genre verra s’affronter seize jeunes surdoués de tous horizons dans un jeu mortel dont seul ressortira vainqueur le plus astucieux, le plus intelligent, le plus rusé.  

D’ici cinq minutes, tu vas te retrouver dans une salle dans laquelle tu auras accès à un revolver, une trousse de premier secours, une miche de pain et une bouteille d’eau. Ton objectif sera de survivre - d’être le dernier des seize encore en vie. Tu dois y arriver par tous les moyens. Il n’y a aucune règle.  

Nous te souhaitons bonne chance.  

 

Il faisait noir dans la pièce dans laquelle Ethan se trouvait désormais. Il y avait surement encore plus de toiles d’araignées que celle sur laquelle il était allongé. Il se releva péniblement. Il portait encore son uniforme scolaire - même si il était assez jeune, il avait deux ans d’avance et était déjà sur les listes d’une école supérieure. Il essuya les traces de poussières qui entachaient sa chemise blanche. Ainsi donc je participe à une téléréalité. Pas impossible, mais pas nécessairement certain non plus. Si il s’agissait d’un quelconque programme ils ne l’auraient sans doute pas dit de toute façon. Qu’importe. La voix parlait d’une bouteille d’eau, j’ai sacrément soif. Ethan regarda autour de lui un instant et son regard s’arrêta sur un sac à dos dans un autre coin de la pièce. Il n’avait jusqu’alors pas eut le temps d’admirer les yeux mais avait déjà une idée plus approfondie de l’endroit : la pièce n’était pas éclairée et était vierge de tout objet de quelque nature qu’il soit, si l’on excepte le sac et les toiles d’araignées. Elle recueillait cependant une vague lumière de la porte qui se trouvait sur un pan de mur. A première vu, les murs étaient en briques - britanniques à première vue. Soi ils s’amusent avec moi, soi je n’ai pas quitté le sol de ma patrie. C’est déjà ça. Je commence à les cerner. Il y avait aussi les autres concurrents. Quinze autres. Quinze autres jeunes surdoués. Je suis donc un surdoué parmi d’autres ? Première erreur de leur part : les véritables surdoué joueront avec leur système au lieu de se battre comme ils le souhaitent.  

Il s’accroupit près du sac à dos. A l’intérieur un revolver - un Colt Python, l’arme de Hutch - un bout de pain, une bouteille d’eau, quelques pansements et de quoi se désinfecter. Si ils semblent pas prêt à nous refiler plein de matos, ils ne sont pas radins : un Colt Python ça coûte un bras de nous jours. Le sac peut être utile. Mais je garde le flingue à portée de main. Ethan boit sa bouteille d’eau aussitôt et n’en laisse que les deux tiers. Il la remet dans le sac à dos et réfléchit un instant avant de pousser la porte : Même si je fuis l’envisageable combat à mort qui peut se produire, il y a surement des contraintes. Le terrain, quel qu’il soit, doit avoir ses limites, et ça m’étonnerait que je puisse attendre tranquillement que tout se passe. Attendre au moins qu’il n’en reste que la moitié, l’autre moitié crèvera de faim dans la semaine qui vient, et ensuite je m’occuperai de ce qui reste. Tout dépend en tout cas du terrain… M’étonnerait que ça soit une bête île, trop déjà vu.  

Ethan pousse la porte. Un couloir. Les murs ne sont pas en briques. Aucun. L’ensemble ressemble étrangement à un hôpital désaffecté. Des couloirs vides, aucune lumière à part des vieilles diodes bleutées accrochées au-dessus des portes. Ethan fait quelque pas dans le couloir. Soi l’hôpital est très grand, soi je vais rencontrer un concurrent d’ici peu si je m’avance trop. Autant me cacher, mais en gardant une échappatoire. Donc pas question de revenir dans la salle de briques. Peut-être derrière les autres portes. Ethan pousse la première porte à sa droite. Elle est ouverte.  

Devant les yeux d’Ethan s’étend alors une vaste pièce, bien plus grande que celle en briques. Elle est sombre, et les sources de lumière ne proviennent que d’une sorte de lampe fissurée pendant au plafond. Elle est allumée… Est-ce que ça a une signification ?. Le reste est presque vide. Deux tables se placent au centre de la pièce. Pas des tables d’hôpital. Des tables toute simples - elles reflètent une part de la lumière émise par la lampe. Elles reflètent aussi le visage d’Ethan. Il s’avance dans la pièce et ne voit aucune autre porte. Cette pièce n’est pas une bonne idée visiblement. Même en me barricadant avec ces tables je ne me protègent pas je ne me protège pas d’un possible enfoncement de cette protection. Non, pas cette salle. Il sort de la pièce et referme la porte. Il y a trop de portes. En prendre une au hasard relativement éloignée de la pièce en briques ne serait pas une mauvaise idée. Ethan s’avance alors de quelques pas et pousse une porte se situant à bien vingt mètres de la pièce en briques.  

Il poussa la porte à sa droite. La pièce était aussi vaste que la précédente - mais radicalement différente. Les tables au centre avaient été substituées par un aquarium, dans lesquelles nageaient trois poissons, en compagnie du cadavre de l’un d’entre eux. C’était tout. Il n’y avait rien d’autre. La pièce était exactement la même, aucune autre porte que celle qui lui avait permis d’entrer. Non, si c’est ce que je pense… Il sortit de cette salle sans prendre la peine de refermer la porte et ouvrit celle d’en face. La salle était encore une fois identique, avec en son centre, une bouteille en verre vide.  

« Une énigme… » murmura Ethan pour lui. Une énigme ou un leurre. Mais vu comme les « organisateurs » de tout ceci s’étaient amusés avec lui depuis le début, il s’agit sans doute d’une énigme. Ou du moins d’un jeu.  

Fallait-il résoudre cette énigme ou l’ignorer et penser avant tout à la survie ? Il est évident que la survie dans ce bâtiment et la résolution de l’énigme doivent être intimement liés. Que faire… Je ne vais pas m’amuser à regarder dans toutes les pièces une par une. Les organisateurs doivent s’en douter. Si ils m’ont choisi pour mes compétences, ils doivent se douter que je suis tout sauf quelqu’un de persévérant. Un surdoué quasi muet et complètement asocial qui n’a jamais ouvert un bouquin de cours de sa vie. Il y a donc deux possibilités : soi ils pensent que je vais le faire quand même pour leur prouver que je suis plus intelligent qu’eux - et dans ce cas là l’énigme ne mènera à rien du tout, ou alors ils se doutent que mon orgueil fera que je voudrai remporter ce jeu par d’autres moyens - et dans ce cas un autre ira résoudre cette énigme et gagnera.  

Ethan sortit de la pièce à la bouteille et se posa sur le mur du couloir. Il réfléchissait. Il faisait toujours ça quand il fallait réfléchir. Trouver une idée. Trouver une idée. Et vite. Tuer les poissons. Ou du moins les garder dans la bouteille, ça permettra d‘avoir à manger… Puis c‘est le but, non ? Survivre - pas de tuer tous les autres. Là n‘empêchant pas l‘autre. Ethan prit la bouteille et après l’avoir remplie d’eau, mis les poissons à l’intérieur. Peut-être y aura-t-il d’autres éléments utiles à ma survie dans les autres pièces. Ils ne s‘attendent pas à ça. Que j‘utilisent leurs pions pour survivre de cette façon. C‘est trop simple, trop imprévisible la manière dont je vais m‘en servir.  

Et alors, soudain, un coup de feu. Un coup de feu qui résonna dans tout le bâtiment. Un coup de feu qui fit trembler les murs. Surement devait-il être très loin. Ethan n’en avait perçu que d’infimes vibrations, le coup devait donc provenir d’assez loin - et le silence du lieu faisait qu’il l’avait entendu facilement. De toute façon, cela prouvait une chose : les concurrents étaient assez proche pour être déjà en contact. Ou alors ce coup de feu n’était pas destiné à un autre concurrent.  

Il se posta devant la porte adjacente à celle de la salle de l’aquarium et la poussa.  

Non, ce n’était pas possible.  

Il n’en croyait pas ses yeux. Devant lui, sur le sol, au centre de la pièce, un homme rampait vers lui. Il était ensanglanté de toute part. Il portait des habits sales, tâchés de sang, de ses cheveux blonds dégoulinait du sang. Il commença à geindre. Il allait ameuter tous les autres, si ils étaient aussi proche que Ethan le croyait. Un coup de feu aurait le même effet. Il s’approcha de l’homme. On lui avait coupé la langue. Intelligent. Ethan mit ses mains autour du coup de l’homme qui agonisait. Il lui bloqua les bras et l’étrangla. Il n’avait jamais fait ça. Ce n’est pas si difficile en fin de compte. Une fois l’homme mort, il se remit de bout et entreprit de le fouiller. Evidemment, il n’y avait strictement rien dans ses poches.  

Porte suivante. Encore une autre. Durant bien dix minutes, Ethan ne fit que passer d’une salle à l’autre, trouvant tant d’éléments plus inutiles les uns que les autres : une cafetière cassée, des boulons, une planche de bois... D’intéressant il ne trouva qu’un couteau de cuisine émoussé - même émoussé il pouvait s’avérer dangereux donc autant le conserver.  

Il décida d’abandonner cette recherche infructueuse. Rien ne servait de fouiller toutes ces salles. Il en était venu à une seule conclusion : son plan de se cacher en attendant la fin était une grossière erreur. Il était désormais préférable de passer une technique d’avantage offensive - sans pour autant recherche les autres concurrents. Peut-être que l’ensemble du bâtiment n’était pas comme ça ? Il n’était pas allé plus loin que la salle de l’aquarium. Il se mit alors à marcher, sans surveiller ses arrières. C’était un cul de sac, si ennemi il devait y avoir, il arriverait par devant.  

Il marcha de longues minutes avant de trouver quelque chose d’intriguant. Il s’arrêta devant une porte entrebâillée. Que fallait-il faire ? La pousser entièrement et prendre le risque d’un piège - l’ennemi pourrait arriver par derrière ou lui tirer dessus dès qu’il osera entrer. Il avait bien sur imaginé l’hypothèse qu’un adversaire se cache dans une salle - mais les portes faisaient un bruit suffisant pour que leur ouverture soit repérée à près de cinquante mètre avec la résonnance du bâtiment. C’est alors qu’il remarqua la tâche de sang sur la poignée. Qu’est-ce que cela signifiait-il ? Il prit son couteau émoussé et s’en servit pour pousser la porte, dégainant son arme pour prévenir quelconque danger.  

Il n’y avait rien. Ni dans la pièce, et encore moins arrivant par derrière. Non, il n’y avait personne dans cette pièce et ça n’étonnait pas Ethan. Celui ou ce qui est sortit de cette pièce est partit pour de bon. Etonnant qu’on ne retrouve aucune trace de sang sur le sol. Cependant n’importe quelle poignée tâchée de sang sera signe que la Main ensanglantée y est entrée - ou s’y cache.  

Il reprit son chemin. Inspectant au passage les poignées de portes et prêtant plus attention à ce qui se profile derrière lui. Allait-il marcher encore longtemps comme ça ? Pas une seule intersection, et si il avait crut comprendre la géographie du bâtiment par le fait que la pièce de briques se trouvait au fond de son couloir, il aurait déjà dut tomber sur une intersection - ou alors le bâtiment était sacrément grand. Ce qui était désormais certain, c’est qu’il ne s’agissait sans doute pas d’une énigme au sens propre. Tous ce qui était présent dans les salles avait un sens et cela n’excluait pas une sorte de devinette, mais il était humainement impossible de regarder dans toutes les salles. A moins que…  

« Toi, n’avance plus. » lança une voix.  

Les pensées d’Ethan avait fait qu’il s’était détaché de son environnement - il n’avait pas entendu la porte s’ouvrir derrière lui. Il se retourna doucement et tomba sur un garçon. A peu près de son âge. Il s’exprimait en anglais, mais avec un accent américain. Un casting international, Organisateurs. Vais-je devoir subir la barrière de la langue ou êtes vous resté dans le monde anglophone ? A moins que vous ayez prêté attention à prendre de jeunes bilingues. Difficile de dire si le jeune homme respectait les règles du jeu : il n’avait ni l’air d’un génie, ni de réfléchir à toute vitesse. Il tenait son Python et le pointait sur Ethan. Il ne portait pas une uniforme comme Ethan mais un jean et un t-shirt représentant le symbole de la paix. Mais le plus important et le plus significatif, c‘était son regard. Il fixait Ethan sans haine mais avec crainte. Avec peur. Il panique. Cette tâche panique. Ethan lui sourit.  

« Je ne veux pas te tuer. L’arme que je porte, je ne m’en suis pas servi et je ne compte pas m’en servir. Surtout pas contre toi. Comment t’appelles-tu ? » dit-il amicalement.  

Le garçon renforça son étreinte sur le Python et continua de le pointer sur Ethan.« Bluffe pas. Je suis pas con, tu sais. Je sais quand quelqu’un ment. Dès que j’aurais le dos tourné tu ne t’embêteras pas pour me ficher une balle dans le dos ? »  

Oui, c’est un parfait idiot. Comment peut-on être aussi stupide et avoir été sélectionné pour cette compétition ? Une honte, messieurs les Organisateurs. Si c’est pour me testé, vous avez raté votre coup. Je ne suis pas si bête.  

« Alors tues-moi, et n’en parlons plus. En tout cas pour toi le répits ne sera pas très long. Sitôt mon corps caché dans l’une des salles tu te feras tuer par un autre. Seuls, nous sommes comme les autres. A deux, nous avons un avantage. Pour les questions autres comme Mais si il ne reste que nous deux ? - ce sera au plus rapide d’entre nous. Quoi qu’il en soit, en me laissant vivre et t’accompagner, tu auras nettement plus de chance de l’emporter. N’est-il pas ? »  

Si il est aussi con que je le pense. Il ne tirera pas tout de suite. Il va attendre, comme si j’allais lui en dire d’avantage. Et peut-être me tirera-t-il dans la jambe. Un mal pour un bien. J’avais prévu de sortir de ces jeux sans aucune égratignure et ça m’embêterait qu’un petit crétin m’écorche mais si c’est nécessaire, alors…  

« Tu ne me fais pas peur, tu ne me fera pas changer d’avis. Je vais te loger cette balle dans ta tête où tu iras rejoindre la pute de fille que j’ai déjà descendue. »  

Oui, bien sur. Je ne te ferais pas l’affront de te demander de me la décrire mais j’ai une meilleure idée. Ethan se mit à genoux sur le sol et se mit à supplier le garçon. Il essayait à tout prix de cacher ce maudit rictus mais qu’importe, le garçon sera assez déstabilisé par son action qu’il en oubliera tous les autres détails.  

« Epargne moi, je t’en pris ! Et je t’aiderai ! Je te le jure ! Pour ma sœur, ma sœur décédée ! Ces jeux, je les fait pour lui faire honneur, et être tué sans avoir put montrer ma valeur je ne pourrais pas ! Tu pourras me tuer au moment venu, je n’ai plus rien de toute façon ! Elle était tout pour moi ! Si tu es quelqu’un de bien, épargne-moi maintenant où je te jure que tu t’en voudras toute ta vie ! »  

Il avait réussi à lâcher une larme lui-même. La première depuis longtemps. Ma sœur est parfaitement en vie et je ne l’aime pas. Une pimbêche qui regarde le Big Brother, rien de plus. Le garçon tremblait encore plus. Il regardait Ethan sur le sol, à genoux, face contre terre. Là il va me dire de me relever.  

« Relève toi. » dit le jeune homme d’une voix la plus assurée qu’il put.  

C’est gagné. Cet imbécile est fini. Ethan se releva. Le garçon tremblait légèrement. Pas d’excitation, pas de peur, ça doit être nerveux.  

« Regarde moi dans les yeux ! » lança-t-il. Ethan s’exécuta. « Jure-moi que tu ne me feras aucun coup dans le dos, jure-le ! » Ethan regarda fixement le garçon dans les yeux pendant quelques secondes avant de dire dans un souffle :  

« Je le jure. » Le garçon garda son arme pointée sur Ethan quelques instants encore. Il la baissa peu à peu mais la gardait toujours dans les mains. Il n’est pas encore convaincu. Il ne me prendra la vie que si je l’agresse. Il n’a aucun motif pour me tuer et il s’en voudrait. Quel imbécile… « Tu t’y connais en armes blanches, dis-moi ? Regarde-ce que j’ai récupéré. » Ethan fouilla dans son sac sous l’œil suspicieux du garçon et en sortit le couteau à lame émoussée. « Je me demande si il peut servir à quelque chose. Tiens, jette un coup d’œil. » Ethan lança la lame au garçon qui l’attrapa à la volée. Il n’a plus qu’une seule main sur son Python. Il n’a jamais dut toucher une arme de ce type de sa vie. Ethan se releva. C’est maintenant ou jamais. En un instant, il avait dégainé son arme et aplatit le garçon sur le mur, le revolver pointé droit sur la tempe du garçon. « C’est vraiment trop simple. » dit Ethan avait d’appuyer sur la détente.  

Le sang gicla sur le mur. Celui-ci était désormais tapissé de sang. Ethan avait remarqué que le garçon avait essayé de lui tirer dessus. Il savait qu’il était fini. Heureusement que j’ai bloqué son bras sinon j’étais fini. Autant laissé le corps tel quel, ça tâcherait mon uniforme et ça ferait perdre du temps. Le coup a du résonné très loin et d‘autres doivent être déjà à ma recherche. Son flingue, et son sac, c‘est tout. Ethan récupéra l’arme et le sac du jeune avant de reprendre sa marche. C’était vraiment trop simple.  

Si tous ses concurrents sont de cet acabit, Ethan n’aura finalement aucun mal à les tuer un par un. Maintenant il faut fuir, avant que d’autres ne viennent et ne voit en Ethan un danger potentiel, n’éprouvant aucune pitié pour la vie humaine. Ils seront peut-être tellement bêtes que je pourrait leur faire avaler que ce sont eux-mêmes qui ont tué ce pauvre garçon.  

Ce n’est même plus un jeu si la partie est jouée d’avance.  

 

Sam Pewann : Ethan  

Lenny Slepers : Vex  

Ezra Monet : La jeune fille blonde  

Victoria Troughton : Lena

Scénario : (2 commentaires)
une série B thriller de Hugo Anderson

Sam Pewann

Ezra Monet

Lenny Slepers

Victoria Troughton
Sorti le 31 octobre 2026 (Semaine 1139)
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