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Gérard Cousin Prod présente
La Lune Rouge

HRP: Merci beaucoup Ralphaez de m'avoir donner l'opportunité de produire un si beau film. Et merci d'avoir accepter de collaboré avec moi: Tout ne fut pas facile dans cette collaboration mais elle fut super de bout en bout!  

J'aurais juste aimer qu'elle dure plus longtemps...  

 

 

L'Amour. Le sentiment qui a bouleversé et bouleversera encore les Hommes à travers les millénaires. Si on savait combien de fois l'Histoire de l'Humanité a été chamboulée, uniquement par amour. C'est le sentiment de l'incohérence, de l'intérêt propre. Plus rien ne compte lorsqu'on est amoureux que l'Amour. Tant de belles choses accomplies par amours, mais aussi de monstruosités. Aimer ses parents, ses frères et soeurs, ses enfants, ses amis, ses proches, des inconnus... Tout est possible. L'Amour est universel car il est le motif de la vie. Rendu indispensable face à la folie des Hommes et à l'injustice de ce Monde. Pour la plupart des gens, mourir sans amour c'est mourir sans avoir vécu. C'est pourquoi ce qui va suivre n'a au fond rien à voir avec l'Amour, mais avec les Hommes, avec ce que nous sommes tous : amoureux des autres, car aimer, c'est espérer crier si fort nos sentiments, qu'ils resteront graver dans l'éternité comme un héritage indélébile.  

 

 

Il fait toujours froid le soir sur les docks. Martin termine de monter sa fermeture éclair. Il allume une cigarette et marche le long de la berge. Les usines désaffectées sont nombreuses. Des feux qui grimpent vers le ciel comme pour tenter de caresser les étoiles, servent de chauffage aux plus misérables. Une scène devenue banale. Martin coupe par une petite ruelle pour rejoindre la ville. Là, il s'arrête dans un bar. Antidépresseur bien connu des désargentés, l'alcool coule à flot.  

Martin sirote sa pinte à l'écart du conflit qui vient d'éclater quelques tables plus loin. Là aussi, un grand classique. Une femme s'assoit à côté de lui. Elle lui propose de tuer sa solitude. Sûrement une fille de la rue qui vend ses faveurs pour passer une nuit au chaud. Pourquoi pas, elle n'est pas moche. Martin l'amène à son appartement quelques rues plus loin. Il lui donne un peu de pain, alors elle le suce. Après, ils prennent une douche. Elle le regarde, l'interroge sur ses tatouages et ses cicatrices. Il lui explique que ses tatouages sont des psaumes, en latin. Les cicatrices sont monnaies courantes dans ce quartier. Elle le sait, elle s'est déjà fait violer. Il n'y a plus de tendresse depuis bien longtemps ici. Alors il la pousse sur le lit et elle écarte les cuisses. Une fois son dû payé elle pourra dormir un peu. Deux âmes perdues qui se confondent sous la lune rouge.  

 

*  

 

Laura jette la photo dans la cheminée. Deux mois qu'il la trompe. Elle regarde par la fenêtre et se demande pourquoi la lune semble si rouge ce soir. On croit savoir où on va, on est confiant, et quand tout semble sourire, la vie décide de frapper, comme pour vous punir d'avoir baissé la garde, d'avoir cru que le bonheur n'avait aucun prix. Elle se met à pleurer. Elle imagine les mains de celui qu'elle a aimé sur le corps d'une autre femme. Que va-t-elle faire maintenant, seule, dans ce grand appartement qui semble si vide ? Comment peut-on tout reconstruire lorsqu'on a tout perdu ?  

 

*  

 

Une gerbe de sang vole dans les airs. Simon tombe à terre. Tous ses petits camarades rigolent. C'est assez fréquent que Mike et sa bande lui flanque une bonne raclée, sans raison. Pourtant, ces gars-là ont plus de vingt ans, et lui n'en a que quinze. Mais Mike est le frère de Dwaine, et Dwaine n'aime pas Simon. Alors régulièrement, ils viennent lui cogner dessus.  

Sur le chemin du retour Simon connaît déjà la réaction de sa mère qui voudra l'emmener voir la police. Mais Simon a peur, peur que cela soit pire. Il n'a pas d'amis, et la police ne pourra pas toujours le protéger. Alors comme d'habitude elle cédera et ils iront à l'hôpital voir la gentille infirmière, Laura. Elle le soignera en attendant la prochaine fois. La vie est un cycle.  

 

*  

 

À son réveil, Martin est seul dans son lit. La fille est partie. Sûrement qu'elle n'avait pas envie de remettre ça le matin. Martin enfile un tee-shirt. Il commence dans trente minutes. Il enfile son blouson et part au travail. Personne ne peut se permettre d'arriver en retard. Pas plus que de se plaindre sur les conditions de travail à l'usine. Il faut porter, poser, inlassablement. La vie est un cycle.  

 

*  

 

Simon demande à Laura pourquoi elle a l'air si triste. Elle lui sourit et lui assure que tout va bien. Son travail, elle n'a plus que ça. Son altruisme, récompensé par la pire des trahisons. Mais ça ne marche pas comme ça, elle le sait. Elle doit se reprendre. Il faut convaincre Simon d'accepter de porter plainte. Un jour ou l'autre, tout cela finira mal.  

 

*  

 

Peter hurle de douleur, mais personne ne bouge. Ils savent que s'ils l'aident, le patron va les virer. Les normes de sécurité ne sont pas respectées et le grand manitou n'a pas envie de voir une quelconque commission venir fouiner. Alors si un employé se blesse, même mortellement, qu'il crève. Quand on vit comme un chien, on meurt comme un chien.  

Martin relève Peter sous les yeux ébahis de ses collègues. Rien à foutre, pas envie de devenir ce genre d'homme. À la simple force de ses bras, Martin hisse Peter sur son dos et quitte le hangar. Il hèle un taxi. Vite, le temps presse...  

 

*  

 

Thibault est appelé d'urgence au bloc. Apparemment, le patient est dans un sale état. L'intervention s'annonce délicate. Heureusement, il est l'un des chirurgiens les plus brillants de l'hôpital.  

 

*  

 

Martin patiente dans la petite salle d'attente. À côté de lui, la mère de Simon attend elle aussi. Lorsque Laura vient chercher la femme, Martin ne peut s'empêcher de contempler cette beauté. Elle semble si douce, si tendre, si innocente. Loin de la brutalité et du désespoir qu'ils l'ont entouré toute sa vie. Il écoute l'infirmière expliquer que le jeune garçon doit rester en observation cette nuit. À ces mots, la mère s'effondre, culpabilisant de ne pas réussir à protéger son propre enfant. Martin n'a jamais vu ça. Des gens qui s'aiment si fort, qui se rassurent, qui s'écoutent.  

 

*  

 

Thibault regarde Martin et lui parle calmement. L'état de Peter est stabilisé mais il va rester plusieurs jours en réanimation. Le médecin n'est pas vraiment surpris lorsque l'ouvrier lui indique que Peter n'a pas de famille. Malheureusement, seule cette dernière est autorisée à voir un patient.  

 

*  

 

Simon voit Martin assis dans le couloir. Il s'assoit à côté de lui.  

_ Vous ne rentrez pas chez vous, demande le jeune garçon.  

_ Non, répond Martin froidement.  

_ Vous n'avez pas envie de parler ?  

_ Je ne suis pas doué pour ça. Là où je vis, on ne parle pas beaucoup.  

_ C'est pas grave. Il sont chouettes vos tatouages.  

_ Merci. Qu'est-ce que tu veux ?  

_ Juste discuter. Oublier que je suis un minable.  

_ Un minable ? Pourquoi serais-tu un minable ?  

_ Je me fais frapper devant tout le monde. Je n'ai ni le cran de me défendre, ni celui de porter plainte. Je suis humilié devant celle que j'aime. Et pour couronner le tout, je n'ai pas d'amis. Bref, un looser. Vous voudriez qu'on soit ami ?  

À ce moment Laura sort d'une chambre et demande à Simon de bien vouloir regagner la sienne. Avant d'avoir franchi la porte il entend : « Il s'appelle comment le gars qui t'embête ? », « Mike » répond Simon en entrant dans sa chambre.  

 

*  

 

Thibault tente d'expliquer à Laura qu'il a commis une erreur, une simple erreur. C'est elle qu'il aime, pas cette autre fille. En tant que jeune chirurgien il a beaucoup de succès et il s'est égaré. Il ne recommencera plus. Mais Laura n'est pas sûr de pouvoir lui pardonner.  

 

*  

 

Le lendemain il y a un groupe de jeunes hommes devant la chambre à Simon. Mike et sa bande sont venus s'assurer qu'il ne l'ouvrirait pas. « Nous sommes des amis de Simon » prétend Mike devant Laura. Martin, qui était à côté demande au jeune homme son nom. Simon lui a dit qu'il n'avait pas d'amis. Le dernier a à peine le temps de répondre que Martin lui envoie une droite en pleine face. « Quelqu'un d'autre veut tenter sa chance » demande Martin en regardant la bande. « Si l'un d'entre vous touche encore à Simon, je le massacre ».  

Laura aide le jeune homme à se relever demandant en même temps à Martin s'il est fou. Tout le monde est fou.  

 

L'Amour est une chose bien étrange. Un sentiment qui vous saisit lorsque vous ne vous y attendez pas. L'Amour est une histoire que nous écrivons tous. Et quelque part, dans un hôpital, des destins se croisent. L'Amour se cache partout, pour peu qu'on regarde bien.  

 

*  

 

Tiphaine entre dans la chambre de Simon. Il est surpris. Lui qui éprouve un sentiment si fort pour cette fille ne s'attendait pas à la voir ici. Elle lui explique qu'elle est désolée. Qu'elle trouve que le frère de Dwaine est allé trop loin. Elle lui raconte qu'il s'est fait casser le nez par un type à l'hôpital. Un homme qui l'a défendu. Elle vient prendre de ses nouvelles, et pour lui, c'est un moment merveilleux.  

 

*  

 

_ C'était ta copine, demande Martin.  

_ Oui. C'est vous qui avez frappé Mike pour me défendre, interroge Simon à son tour.  

_ Je l'ai pas vraiment frappé. Disons que mon poing s'est cogné sur son visage.  

_ Vous risquez d'avoir de gros ennuis. Pourquoi avoir fait ça ?  

_ J'en sais rien. Tu m'as dit qu'on était potes. C'est ce que font les potes non ?  

À ces mots, Simon se mit à sourire. Peut-être que tout peut toujours changer finalement.  

 

*  

 

La nuit est tombée. Pour la deuxième fois Martin s'apprête à dormir sur un fauteuil d'hôpital. C'est alors qu'il voit Laura s'approcher. Elle lui explique qu'elle est obligée de signaler l'incident de ce matin.  

_ Faites-le, dit Martin.  

_ Ce n'est pas contre vous, et je comprends pourquoi vous l'avez fait, tente de se justifier Laura.  

_ Pas la peine d'y passer quinze jours.  

_ Vous avez sauvé la vie de votre ami en l'emmenant ici. Pourtant je sais que certains patrons...  

_ Vous ne savez rien, la coupa Martin. De toute façon il est mort. Sans boulot on ne tiendra pas longtemps. Mais comment savez-vous pour Peter ?  

_ Le chirurgien qui le soigne est mon ancien fiancé.  

_ « Ancien » ?  

_ C'est compliqué.  

_ Ces histoires le sont toujours.  

_ Vous êtes seul visiblement.  

_ Nous le sommes tous.  

_ Sûrement. Mais parfois les choses changent. Tout va si vite en ce moment.  

_ C'est sûr, c'est comme si le monde était en train de changer. Et pourtant il est toujours le même.  

_ Peut-être que c'est nous, qui sommes en train de changer...  

 

Sous le reflet de la lune, les étoiles déversent une fine couche d'or au dessus de nos têtes. Cette poussière vient mourir sur nos coeurs. Et n'importe où, n'importe quand, l'Amour peut naître...  

 

 

Cast:  

Laura: Zoé Mears  

Martin: Rhiam Finch  

Simon: Charles Ponthieux  

Thibault: Dick Revolutionnary  

Peter: Charles L. Brown  

La mère de Simon: Mandy Constantinescu  

Mike: Alan Evans  

Tiphaine: Carrie Green  

Dwaine: Merlyn Môneurot  

La prostituée: Cristina Rasmuson-Elias  

Le narrateur: Nolan Andrews  

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Dernier film écrit par Ralphaez, "La Lune Rouge" était, selon lui, la suite "morale" de son film "Mais des poèmes ça suffit pas" sortit en 2012 à GM au sein de sa production AtPenumbra Production. Réalisé par Mandy Glau, on trouve au générique de cette superproduction Zoé Mears, Rhiam Finch, Charles Ponthieux, Mandy Constantinescu, Carrie Green, Alan Evans, Cristina Rasmuson-Elias, Merlyn Môneurot, Charles L. Brown, Dick Revolutionnary sans oublier Nolan Andrews qui est le narrateur. La musique est l'oeuvre de Diane Gerrard! "La Lune Rouge", le nouveau film sentimental de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (3 commentaires)
une superproduction sentimentale (fresque humaniste) de Mandy Glau

Rhiam Finch

Zoé Mears

Charles Ponthieux

Mandy Constantinescu
Avec la participation exceptionnelle de Merlyn Môneurot, Carrie Green, Alan Evans, Charles L. Brown, Dick Revolutionnary, Nolan Andrews, Cristina Rasmuson
Musique par Diane Gerrard
Sorti le 20 mai 2034 (Semaine 1533)
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