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Baker Films Production présente
Une vengeance nommée Auschwitz

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Janvier 1944, Auschwitz-Birkenau.  

 

Il pleuvait depuis quelques heures maintenant, le nouvel arrivage du "bétail" ne va pas tarder.  

Le train arrive, la locomotive crache la fumée et ralentit.  

La porte des wagons s'ouvrent : les déportés semblent perdus, ils sont terrorisés.  

Depuis plus de trois jours ils sont enfermés dans le wagon, les nazis crient des ordres que les déportés ne comprennent pas en tenant leurs chiens en laisse, ces derniers aboient férocement, eux aussi semblent haïr les juifs ... ceux qui peuvent encore faire un effort sautent sur le quai d'arrivage, les autres sont mordus par les chiens et jetés dehors par les nazis.  

Ceux qui restent dans les wagons sont ceux qui ne peuvent plus bouger ... ceux qui sont morts depuis plusieurs heures, certains morts de fatigue, d'autres morts de faim ou de soif.  

La première chose que ces hommes portant l'étoile jaune remarquent ce sont les SS postés tous les deux mètres, mitraillette en main près à faire feu. Un officier SS se met devant eux, matraque en mains, "Hommes à gauche ! Femmes à droites !", le nazi déclare ces quatres mots dits d'un ton détendu, indifférent et sans aucune émotion ... Karl Draüber (Charles Ponthieux) sent la main de son père qui prend fortement la sienne tandis qu'il voit sa mère et ses deux sœurs s'éloigner vers la droite, l'une âgée de 12 ans et l'autre de 16 ans.  

 

Alors que le groupe avance dans un silence de mort, un coup de feu vient le briser ... en se retournant pour voir ce qui s'est passé Karl voir un SS qui range son Mauser, il vient d'abattre un vieillard sans état d'âme. "En rang par cinq !", les officiers SS semblent nerveux, un tumulte a lieu, la seule chose qui vient à l'esprit de Karl c'est de rester avec son père.  

Un détenu (Kelvin Pitbull) s'adresse à Karl, "Quel âge as-tu gamin ?, la voix du détenu est calme, elle semble rassurante ... "16 ans" déclare-t-il doucement en regardant attentivement le détenu, son crâne était rasé, il semblait plutôt bien portant, Karl se dit que peut-être que ce n'est pas si terrible que ça ici, le jeune homme est tiré de ses pensées par l'inconnu, "Non, 18 !", Karl ne comprend pas, "Mais non je vous ...", il n'a pas le temps de terminé sa phrase qu'il est coupé par le détenu, "Ecoute ce que MOI je te dis espèce d'idiot. Tu as 18." déclare-t-il avant de regarder le père de Karl et de poser la même question, son père déclare seulement 50, le détenu le regarde tout en déclarant doucement, "Non 40. 18 et 40 ans."  

 

La silencieuse marche a reprit, les déportés marchent jusqu'à un carrefour, au centre se tenait le docteur Mengele (Vivian Gold) vêtu d'un uniforme bien coupé et de bottes parfaitement cirées ainsi qu'une cravache qu'il tient comme une baguette d'un chef d'orchestre qu'il balance sans trêve, tantôt à droite, tantôt à gauche. Il semble élégant ... "Bien ! Messieurs je vous demande de bien vouloir nous excusé pour ce manque de confort mais nous devons faire vite. Ne vous inquiétez pas pour vos femmes, n'étant pas des rustres nous leur offrons une douche où ils pourront se refaire une beauté. Vous allez donc avancez vers moi un à un !", rapidement Karl arrive devant lui, "Ton âge ?" demande le SS d'un ton qui se veut paternel, rassurant ... "18." répond instinctivement Karl d'une voix tremblante, "Bien portant ?", Karl n'ose regarder fixement Mengele mais il répond simplement oui, le médecin SS continue son questionnement tranquillement, "Ton métier ?", Karl relève les yeux, Dire que je suis étudiant ?, il regarde la cravache de Mengele avant de s'entendre dire "Maçon". Cette conversation n'a pas duré plus que quelques secondes mais pour le jeune allemand juif ça lui a semblé être une éternité, Mengele fit balancer sa baguette vers la gauche, rapidement Karl se mit à penser uniquement à son père, serait-il avec lui ? Si il partirait vers la droite Karl le rattraperait ! Mais très vite son père le rejoint, la peur se dissipe quelque peu, il sera avec son père. Alors que les détenus de gauche attendent ils observent une scène qui marquera chacun d'entre eux jusqu'à leur mort, un jeune garçon se met à courir vers son père qui se dirige vers la droite, les SS tentent de les séparés mais sans succès, Joseph Mengele se dirige donc doucement vers le père et son fils qu'il fouette de sa cravache sans s'arrêté, très vite le fils lâche son emprise sous l'effet de la douleur, une douleur qui disparaît instantanément après une détonation.  

 

 

1950, Bavière  

 

Joseph Mengele se prélasse confortablement dans son fauteuil tout en écoutant du Wagner. 5 ans que le Reich a perdu la guerre ... 5 ans que les membres du NSDAP sont recherchés et jugés, ça n'inquiète pas Joseph, personne ne le dénoncera, il n'a rien fait sauf faire avancer la médecine ! On devrait le félicité pour ça !  

Alors que le morceau de Wagner se termine sa femme fait irruption dans le salon, "On parle de toi à Nuremberg ! Ton chauffeur et tes collègues révèlent des détails accablants sur ton passé de médecin Joseph", cette annonce pétrifie l'ancien médecin d'Auschwitz, il pensait pouvoir vivre tranquille, après 5 ans sans être inquiété il y avait de quoi y penser sérieusement. Joseph se lève de son fauteuil sans rien dire, il est venu le temps de partir.  

 

 

Janvier 1962, Nuremberg  

 

Karl Brauder (Alec Lederman) attend son prochain patient, devenu un brillant médecin ce dernier est le seul membre de sa famille a être revenu d'Auschwitz ... jamais il n'oubliera ce qu'il a vécu là-bas, jamais il n'oubliera le visage de Mengele.  

Alors qu'il sort de son bureau afin de voir sa secrétaire au sujet d'une consultation, le médecin juif semble reconnaître un visage dans la salle d'attente, un visage qu'il n'a pas vu depuis près de 17 ans, peu avant la libération du camp.  

Karl se veut rassurant, "C'est mon esprit qui me joue des tours voilà tout." mais lorsqu'il reçoit ce patient (Jeff Collins) dans son bureau c'est le choc, tout lui revient ! Auschwitz, Mengele, ses collaborateurs ... et ce type en était un, c'est un visage que l'on n'oublie pas ! Il était à l'hôpital ce jour là quand il faisait l'une de ses visites aux blocs d'enfants, l'Ange de la Mort avait tracer une ligne sur le mur et ceux arrivaient en dessous de cette ligne étaient gazés ...  

Une rage folle ainsi qu'une colère noire monte à l'intérieur de Karl, il tremble, il veut poser des questions sur l'endroit où se planque l'ancien médecin SS mais il ne peut pas, pas maintenant en tout cas. Finalement Karl se ressaisit et se lève doucement, "Aimez-vous Wagner Mr Hübbner ?", le patient de Karl semble quelque peu gêné par cette question de plus Karl le fixe intensément sans cligner des yeux ce qui met Hübbner encore plus mal à l'aise, ce dernier tente de fuir son regard mais sans succès, "Oui." répond le nazi dans un ton hésitant. Karl met alors un disque de Wagner, "J'aime ce compositeur. Il a fait des oeuvres si ... vivantes !", Hübbner est de plus en plus gêné, ne répondant pas au jeune médecin, la consultation se poursuit, "A demain 7H Mr Hübbner !" déclare Karl avant de refermer doucement la porte de son cabinet, c'était son dernier patient. Karl se rue littéralement sur une bouteille d'alcool planquée dans son bureau, il l'ouvre rapidement et verse son contenu dans un verre en cristal, un verre ayant appartenu à sa mère, Karl tremble de colère, "Ce porc !" hurle-t-il dans le bureau avant de se servir un autre verre.  

 

Il fait encore nuit quand Hübbner arrive au cabinet du docteur Draüber, il ouvre la porte doucement puis entre, la secrétaire n'est pas là ce qui lui semble bizarre, cependant le docteur Draüber et l'a pour l'accueillir ... il le fait s'installé dans son bureau puis pose une simple question, "Où est-il ?", Hübbner ne sait pas de quoi lui parle le médecin, sous l'insistance de ce dernier il fini par répondre, "Mais qui bordel ?!" avant de recevoir un violent coup de poing en pleine face qui lui fait perdre connaissance.  

Lorsque Hübbner reprend connaissance il est attaché à une chaise, une lumière au dessus de lui, il ne sait pas où il se trouve mais il sait que ce n'est pas le bureau du docteur Draüber, ce dernier apparaît en face de lui, "Je repose ma question Hübbner : Où EST-IL ?!", l'ancien SS ne sait pas ce que lui veut ce malade, "Relâchez moi abruti !", Karl se retourne et prend un corps de seringue sur une table d'hôpital à roulette, "Je sais qu'il étudiait ardemment le noma, une maladie qui provoque de graves mutilations faciales est causée principalement par le manque d'hygiène, la malnutrition ainsi que les maladies infectieuses qui induisent une baisse des défenses immunitaire et facilitent l'installation et le développement du Cancrus Oris, du noma pour que vous compreniez.", Hübbner est terrorisé, il sait maintenant de qui il parle, Mengele ... tout en fixant son interlocuteur il déclare "Qui êtes vous ?", Karl est exaspéré par cette perte de temps, "Un survivant. Dans ce corps de seringue se trouve une forme de stomatite gangrèneuse foudroyante qui se développe dans la bouche et ravage atrocement le visage en détruisant, à la fois, les tissus mous et osseux de la face. Le noma.", Karl enfonce l'aiguille dans le cou de Hübbner et envoie le contenu du corps de seringue dans le corps de l'ancien nazi, ce dernier hurle aussi fort qu'il peut, il pleure, se débat même mais il est solidement attaché à la chaise ... "Dans ce corps de seringue se trouve "l'antidote", si on peut appeler ça comme ça, il combattra le noma et en viendra à bout, je vous le donnerai uniquement si vous me dîtes où se trouve Mengele !", et là c'est le jackpot ! Karl en apprend bien plus qu'il ne l'aurait espéré, finalement Hübbner lâche "Paraguay".  

Ravi, Karl met sa veste et se dirige vers un escalier en sifflotant du Wagner, Hübbner hurle qu'il lui avait promis de lui donner "l'antidote" au noma et de le relâché, il se débat fortement, Karl se retourne et observe attentivement l'ancien nazi, il s'approche de lui et le fixe avant de déclarer "Et bien j'ai menti." puis en sifflotant à nouveau du Wagner en partant.  

 

 

Juillet 1962, Asunción, Paraguay.  

 

Karl ne cesse de traquer Mengele depuis maintenant 7 mois.  

Il a fait la rencontre de Estelle Durant (Alessandra Bosselli), une ancienne déportée tout comme lui qui traque les criminels nazis pour le compte de Israël. Au fil du temps les deux traqueurs de nazis ont tissé des liens qui ont vu naître une relation amoureuse et très complice entre eux.  

Selon des sources sûres Mengele se trouverait à Asunción, la capitale du Paraguay. Si cette information s'avère exacte elle permettra la capture d'un criminel de guerre et d'assouvir la vengeance de Karl, il attend Estelle pour qu'elle lui annonce qu'il est dans cette foutue ville.  

L'Amérique du Sud est le paradis des nazis, Karl et Estelle veulent que ce paradis se transforment en enfer ! Même si ils doivent passé leur vie à traquer ces monstres ils le feront, en mémoire de tous ceux qui sont morts de leur faute.  

Estelle revient à la voiture garée devant un hôtel du centre-ville où Karl l'attend avec impatience, "Il a quitté la ville." déclare-t-elle grandement déçue. La rage et la colère bouillonnent à l'intérieur de Karl, ce dernier se met à crier et à frapper le volant dans un hystérie folle, "J'aurais sa peau ! Même si je dois passer ma vie à le traqué !"  

 

 

Décembre 1963, Milan, Italie.  

 

Mengele se tient devant son fils qu'il sert fortement contre lui pour lui dire au revoir, il n'en peut plus de fuir, d'être loin de sa famille et ce encore à cause de cette vermine juive. Ces sales juifs tiennent à prendre leur revanche alors ? Qu'ils aillent au diable, grand nombre d'entre eux ont été tués comme des rats dans les camps, jamais ils n'auront tous les anciens membre du parti ! Jamais ils ne l'auront !  

 

Estelle et Karl arrivent dans le hall de l'hôtel milanais, ils présentent une photo de Mengele à l'hôtelier (Paul Birdnam), ce dernier le reconnaît pour la grande joie de Karl de sa petite amie. Mais cette joie est de courte durée car Mengele a quitter l'hôtel il y a quelques minutes, "Par où ?" hurle Karl en prenant l'italien par le col, "Gauche" balbutie-t-il en regardant l'allemand droit dans les yeux ... Karl se met à courir vers l'extérieur, il agrippe chaque passant, il sait qu'il n'est pas loin mais il n'arrive pas à le retrouver. Quand le médecin revient au hall de l'hôtel Estelle lui déclare qu'il a signé Dr Gregor Gregory, une des nombreuses identités dont use Mengele.  

 

 

Janvier 1964, São Paulo, Brésil  

 

Mengele se tient debout contre un bar, une femme l'accoste, elle se nomme Manuela (Jessica Cowens, c'est une fille assez riche vivant non loin de São Paulo, ce qui l'intéresse ce sont les hommes matures et celui qu'elle vient d'accoster est tout à fait son genre. Il a l'air élégant, sympathique, quelqu'un de fréquentable en gros, quelqu'un de bien.  

Alors qu'ils font plus amples connaissances l'ancien médecin du camp d'Auschwitz sent qu'il peut finir sa vie tranquillement dans cette ville, loin de ces traqueurs de nazis.  

 

Estelle marche dans les rues de la ville brésilienne. Les services secrets d'Israël ont indiqué deux pistes "potables" pour retrouver le criminel de guerre nazi qu'elle et Karl traquent depuis bientôt deux ans maintenant.  

Karl est parti pour l'Argentine, lorsque le pays était gouverné par Juan Domingo Perón grand nombre de nazis avaient trouvé refuge dans le pays, Mengele y compris qui avait d'excellentes relations avec la police du président déchu. L'ancien déporté en quête de vengeance n'a pas pu s'empêché de prendre le premier avion en direction de l'Argentine, Estelle a donc décoller pour le Brésil, seule.  

La française entre dans un bar, elle s'installe à une table. Quel meilleur endroit pour commencer des recherches ? Le monde qui se croise dans un bar peut largement laisser espérer Estelle de bien débuter ses recherches sur Mengele.  

Alors qu'elle parle avec la serveuse, la belle juive croit reconnaître l'homme qu'elle et son fiancé recherche, elle le fixe intensément car n'étant pas sûre mais Mengele l'a repère. Ce dernier sort par la porte de derrière, rapidement il se retrouve dans une intense foule, il zigzague entre les passants, il faut qu'il prenne rapidement de la distance entre cette fille et lui. Estelle de son côté est également sortie du bar, elle poursuit Mengele, elle sent que c'est lui, elle le sait ! Pourquoi s'enfuirait-il ? Estelle bouscule les passants, ne faisant pas attention à leurs remarques car étant concentrée uniquement sur sa proie, il faut qu'elle l'arrête afin qu'il paye pour ses crimes !  

Mengele tourne dans une étroite ruelle, il marche rapidement.  

Estelle tourne également dans l'étroite ruelle mais à sa stupéfaction Mengele n'y est pas ! Elle se met alors à marcher rapidement, limite courir, afin d'essayer de rattraper le criminel de guerre. Elle arrive pratiquement au bout de la ruelle qui donne sur une petite cour, soudain une forte douleur se fait sentir en bas du ventre, elle met ses mains à l'endroit où provient la douleur, du sang coule abondamment.  

Mengele tient fermement le manche de son couteau, sur ce manche est représenté une croix gammée, célèbre emblème de l'empire nazi, un couteau offert par Himmler lui même ! L'ancien médecin d'Auschwitz ne laissera rien ni personne l'emmener devant ces soit-disant juges de la paix, il a déjà tué et recommencera si il le doit pour ne pas aller en prison.  

 

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Boost Films Production & Pitbull Production  

vous ont présenté  

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UNE VENGEANCE NOMMEE AUSCHWITZ  

 

Un film écrit par Kelvin Pitbull  

 

Réalisation : Cristina Jurmann  

Musique composée par Shannon Harris  

 

Casting :  

Karl Draüber : Alec Lederman.  

Estelle Durant : Alessandra Bosselli.  

Joseph Mengele : Vivien Gold.  

Manuela : Jessica Cowens.  

Karl Draüber jeune : Charles Ponthieux.  

Hübbner : Jeff Collins  

 

Un détenu juif : Kelvin Pitbull.  

L'hôtelier milanais : Paul Birdnam.  

 

Scénario : (2 commentaires)
une série A historique (Drame / Thriller) de Cristina Jurmann

Alec Lederman

Alessandra Bosselli

Vivian Gold

Jessica Cowens
Avec la participation exceptionnelle de Jeff Collins, Charles Ponthieux
Musique par Shannon Harris
Sorti le 08 juillet 2028 (Semaine 1227)
Entrées : 24 510 247
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