Co-produit par Libellule Production et WB Entertainment, merci pour la relecture ainsi que pour l'affiche.  

Ecrit par: Akashi Nodoka  

Weston Hatcher/Ethan Scott/Shadow Eagle  

Anastasia Quinlan/ La Vipére  

Lucas Segal/ Josh  

Stefanie Cosmic/ Mary Stevens  

Robbie Knight/ Great Fire  

Nadia Broughton/ Fille de Great Fire  

Le personnage d'Alice n’a pas été caste.  

Des clichés, rien que des clichés et uniquement des clichés, voilà la seule raison pour laquelle le jeune reporter Ethan Scott s'était encore fourré dans une pareille situation, dans l'espoir d'obtenir le scoop qui lancerait sa carrière. Pendu par une jambe, le visage tuméfié par les nombreux coups de poing qu'il avait reçus, le jeune homme regardait le femme assise sur son transat, sirotant un cocktail comme si elle était à la plage. Son visage lisse était comme figé, ce qui lui donnait un air plutôt dérangeant, qui lui avait valu son surnom : la Poupée.  

Soudain le jeune homme sentit les liens qui le maintenaient lâcher, et il percuta violemment le sol en bois. Un gros gorille s'approcha de lui, un flingue dans la main gauche. Ethan ferma les yeux pendant quelques secondes, persuadé qu'il vivait là ses derniers instants, puis comme rien ne venait, il les réouvrit et aperçut une autre personne qui se tenait dans l'obscurité de cet entrepôt qui servait à l'un des barrons de la drogue de la région, un homme dont il ne se rappelait plus son nom exact, un nom à coucher dehors.  

Lui qui était venu à la recherche d'un scoop et de photos choc ne retrouvait même plus le nom de l'homme qu'il espérait coincer et sur qui il voulait faire un article, un comble ! Quel idiot il était ! Y penser le fit sourire, ce qui lui fit extrêmement mal. L'homme choisit ce moment pour avancer, et le jeune reporter aperçut alors qu'il avait en main... une tronçonneuse ! Ce mec était fou ! Quelques instants plus tôt, Ethan craignait de mourir, à présent son destin lui semblait encore bien pire !  

Lui n'était qu'un jeune étudiant, ayant trouvé ce petit job pour payer ses études, pourquoi avait-il été fourrer sa tête dans cette entrepôt ? Pour quelle raison avait-il été prendre ces risques incensés ?  

Alors qu'il tremblait à l'idée de ce qui allait lui arriver à présent, une vitre se brisa soudain, répandant des bouts de verre partout. Une petite bouteille en plastique roula jusqu'au transat sur lequel se trouvait la Poupée, avant de répandre un nuage de fumé asphyxiant. La police ! Par un heureux hasard de circonstance elle allait lui permettre de s'en sortir. Mais c'était sans conter sur la détermination de l'homme à la tronçonneuse, déterminé à le tuer. Le jeune homme se leva avec difficulté, évitant de justesse un coup de tronçonneuse malheureux qui l'aurait privé de sa virilité. En évitant le coup suivant, il garda la tête sur les épaules.  

A ce moment là, une armada de policiers entra avec fracas dans le batiment, tirant à vu sur tous ceux qui se trouvaient là. Profitant de la confusion, Ethan s'approcha en boitant d'un vieux baril en fer criblé de balles dans lequel il se cacha, espérant ainsi échapper aux tirs. Après quelques minutes de bruit assourdissant, les tirs cessèrent enfin. Ethan hésita un moment avant de sortir de sa cachette, mais lorsqu'il comprit que les voix qu'il entendait étaient celles des flics, il se leva en gardant les mains dérriére la tête. Une femme s'avança vers lui en le tenant en joug. Malgré le casque qu'elle portait sur la tête, Ethan crut reconnaître son visage. Il lui était familier, et à en juger par la tête que faisait la flic, elle aussi semblait l'avoir reconnu. Pourtant à cet instant, Ethan était incapable de retrouver de qui il s'agissait.  

Le bureau était vide, seul un vigile venait d'ouvrir la porte pour voir si tout allait bien. Ben faisait son travail comme tous les soirs. La tour Wallen était sa forteresse et ses vingt-cinq étages étaient jugés imprenables. C'était ce slogan publicitaire qui avait réussis à vendre les métres carrée de la tour alors que la crise battait son plein. Tout y était robotisé de l'enlévement des déchéts au Vigibot, ces robots tueur construit par NT Company, la même compagnie qui avait batti la tour dix ans auparavant. Il ne se passait pas grand chose, ici. Du haut de ses soixante-cinq ans, Ben ne pensait qu'à une chose en ouvrant son catalogue : un voyage au Seychelles.  

Soudain, l'homme sentit une douleur intense à la poitrine, et s'éffondra au sol. Du sang se répandit sur le carrelage gris, une ombre se faufila à travers un conduit de ventilation. Deux heures plus tard, Eric Wallen se tenait sur place, furieux. Qui avait pu entrer sans que le mécanisme d'autodéfense de la tour ne s'active. C 'était insené ! Et surtout, si le bruit courait que la Tour Wallen avait été ainsi infiltrée, le Conseil d'Administration allait lui retomber dessus ! Après le fiasco de la Biotech, ce nouvel échec leur donnerait une raison de le démettre de ses fonctions, ce qu'Eric Wallen n'arrivait pas à accepter. Mais le Président du Conseil d'Administration avait déjà été prévenu. Il lui était donc impossible de se débarasser de ce corps et de masquer toute cette affaire comme il l'aurait souhaité. Il allait devoir affronter ses responsabilités.  

La porte s’ouvrit sur le mini appartement d'Ethan qui posa négligemment sa serviette sur son bureau avant de s’effondrer sur son lit, écrasant le matelas de tout son poids. Revoir Mary Stevens, son amour secret de lycée, l'avait troublé plus qu'il ne voulait se l'avouer. Depuis toutes ces années, il pensait être passé à autre chose, et jamais il n'avait pensé la recroiser loisqu'il avait quitté Silver City, sa ville natale dans le Montana, pour venir ici.  

A cette pensé Ethan poussa un grand soupir. Sa mère avait tout fait pour le dissuader de rejoindre la grande ville, lui disant que celle-ci était dangereuse et peuplée de mauvaises personnes. Aujourd'hui, il était bien forcé d'avouer qu'elle n'avait pas tout à fait tord, mais à l'époque sa priorité avait été de mettre de la distance entre lui et son père, avec qui toute communication était devenue impossible. Leurs prises de tête à répétition l'avaient convaincu de partir, au grand damn de sa mère. Secouant la tête pour enlever ces souvenirs de son esprit, il se leva pour aller boire quelque chose lorsqu'on frappa à sa porte. Il s'immobilisa quelques secondes, se demandant qui pouvait ainsi venir chez lui à cette heure, puis il s'approcha de la porte. Ne voyant rien à travers le judas, il ouvrit la porte brutalement, mais ne trouva personne sur la palier. A ce moment là, il entendit un petit « clic » puis l’étage explosa.  

Sa respiration était stabilisée mais le plus dur restait à faire pour le Dr Hartman, un éminent Docteur qui avait déjà sauvé de nombreuses vies alors que tout espoir était perdu. L'homme était devenue une véritable légende ! On racontait même qu'il était parvenu à faire revenir des personnes à la vie. A travers la vitre de la chambre de confinement, Tom Scott regardait son fils, et le médecin qui l'opérait. Le vieil homme respirait la confiance en soi, il tenait fermement de sa main droite sa canne en or massif incrusté de pierre présieuse. A ses côtés, habillée d'un simple pull gris et d'un vieu jean bleu, Jen Scott retenait ses larmes.  

Les parents d'Ethan étaient si dissemblables qu'on aurait dit qu'ils n'auraient jamais du ce rencontrer. Elle dirigeait un petit centre vétérinaire à Silver City et accumulait les heures de travail, alors que lui était un richer héritier, le plus riche du pays. Mais lorsqu'il était entré dans la boutique de la jeune femme, alors qu'une tempéte de neige bloquait tous les déplacements, ce fut le coup de foudre immédiat entre les deux êtres. Jen ne connaissait pas sa famille ni son statu, elle le considérait toujours comme quelqu'un de normal dont-elle était tombée amoreuse à cause de ses magnifiques yeux bleu gris. Lui voulait la protéger, lui donner une vie meilleure et rester toute sa vie avec elle coûte que coûte.  

Sa famille n'aurait pas approuvé son choix, si bien que Tom attendit la mort de son père pour présenter à sa mère celle qu'il aimait... et son petit fils encore seulement agé de trois mois, dont-elle tomba follement amoureuse dès le premier regard. Mais voilà que son fils était à présent entre la vie et la mort. Depuis des mois, Tom avait de depensé plus d'un milliard de dollars en recherche et développement dans son département médecine appliquée. Jamais il n'aurait pensé utiliser son propre fils comme cobbaye. Mais à présent, il n'avait plus le choix. La seule chance de survie d'Ethan était le Dr Hartman. Prenant sa femme dans ses bras, Tom Scott retint ses larmes tandis que Jen éclatait en sanglots. Il se devait d'être fort pour eux deux.  

Deux semaines ont passé depuis l'évènement de l'entrepôt. La police était comme toujours surchargée de travail, Mary ne comprenait pas encore le rapprochement entre cette famille du Delaware qui n'avait presque rien et la Tour Wallen. C'était un bourbier, cette enquête ne menait nulle part. A chaque fois le ravisseur ne laissait aucune trace rien seulement une sorte de pendentif avec une vipére en son centre. Cette "Vipère" semblait vouloir s'amuser avec la Police, mais Mary était déterminée à coincer ce criminel.  

Elle fut sortie de sa torpeur par le journal du soir qui était diffuser à la télévision, le présentateur donnait les infos essentielles de la journée comme le casse spectaculaire de la National Bank of America à Evilton à six cent kilomètres. Au même moment Johnatan entra dans le bureau pour prévenir Mary que Stevenson voulait voir tout le monde dans la salle de debrief tout de suite.  

Elle se leva et prit son petit manteau, il faisait toujours un froid de canard dans cette salle qui n'avait aucune fenêtre, elle était pourtant très conviviale, enfin pour un informaticien, des dizaines d'ordinateurs ainsi que plusieurs téléviseurs donnaient en temps réel des images des différents points chauds de la ville.  

Stevenson était un être à part, de par sa carrure et ses décorations, cet homme de quarante sept ans était le chef incontesté de la Police Central de Chicago. Deux heures plus tard, Mary posa son sac à main sur son lit avant de ce déshabiller pour aller prendre une douche, qui lui ferait le plus grand bien après cette dure journée. Pendant qu'elle s'y trouvait, quelqu'un s'infiltra dans son appartement. La buée envahissait toute la salle de bain, quand elle entendit un bruit suspect. Mary sortit alors sans faire de bruit de sa douche, tout en laissant l'eau couler pour ne pas alerter l'intrus. Sa chambre était calme, elle prit soin de ne pas faire de bruit quand elle prit son arme de service et commença à marcher sur la pointe des pieds.  

Entendant un bruit derrière elle, elle se retourna en pointant son arme vers l'origine du bruit, et aperçut un homme assis sur le rebord de son balcon, vêtu d'un costume gris et marron avec un symbole sur le poitrine, celui d'un aigle. Face à elle, l'homme ne semblait pas inquiété par cette arme pointée sur lui, mais la jeune femme ne fut pas inquiète non plus. Cet homme ne semblait pas lui vouloir de mal. La jeune femme baissa son arme, mais la garda malgré tout en main, par sécurité. L'homme commença alors à parler. Il avait des informations sur un groupe de fanatiques d'Histoire. La jeune femme était décontenancée. Qui était cet homme en costume et surtout pourquoi lui disait-il tous ça ? Elle l'écouta sans dire un mot, et à peine eut-il terminé, il se laissa tomber dans le vide depuis le balcon.  

Bondissant sur le balcon, Mary observa la silhouette de l'homme s'évanouir dans l'obscurité.  

Depuis la nuit de l'explosion, son mal de crane était récurent et il ne voyait plus à deux mètre sans ses lunettes. Pris d'un nouveau mal de crâne, Ethan trébucha sur une pile de journaux sous les yeux de Rodd Wintrop son patron. Terrassé par la douleur, il avança jusqu'à son bureau, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour mériter cette souffrance telle qu'il en arrivait à regretter ce doux souvenir de l'époque où il était le souffre douleur d'une bande de gars qui s'amusait à lui plonger régulièrement la tête dans les toilettes du JFK High School.  

Ayant posé la tête sur son bureau dans l'espoir que la douleur cesse, il fut tiré de sa méditation par Josh, son collègue de boulot, dragueur invétéré et surtout actuellement le plus beau mec de l'étage. Celui-ci venait de recevoir une info en or de son indic : le lieu du prochain casse de la Vipère. Il tenait à lui en faire part avant l'arrivée de la police, car si cette source s'avérait vraie, peut-être pourrait-il prendre en photo le criminel en plein acte, de quoi faire la première page du journal le lendemain.  

Voyant la sale tête d'Ethan, Josh lui demanda en rigolant ce qu'il avait fait la veille. En y réfléchissant de plus près, Ethan s'aperçut qu'il n'en savait rien lui-même. Il s'était réveillé à côté de son lit, qui n'avait pas été défait, et n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé. Alors qu'il tentait de se rappeler de sa nuit passée, Mary arriva près de Josh, prête à entendre ce qu'il avait à lui révéler à propos de la Vipère. Ethan regarda alors son ami s'éloigner vers son bureau avec la jeune femme.  

Assis dans le métro qui venait de passer la Tour Wallen, trônant au centre du Loop de Chicago, Ethan regardait un homme assis devant lui qui lisait le journal sur lequel la Vipère avait cédé la première page à un homme étrange qui rodait en ville et marchait sur les plates-bandes de la police en arrêtant de manière peu orthodoxe les criminels de la ville. Arrivé devant son appartement il découvrit que sa baie vitré était ouverte et que les meubles étaient renversés. Soudain un flash douloureux lui fit revivre une scène violente. Ethan tomba au sol pris de convulsion, le jeune homme hurlait à la mort. Un autre flash tout aussi puissant lui fit revenir la mémoire. Il était dans une salle d'opération, autour de lui plusieurs chirurgiens s'affairaient à leur tâche puis le noir complet.  

Parti se rafraîchir le visage dans sa salle de bain, Ethan releva la tête et fixa son reflet dans le miroir, se demandant à lui-même ce qui lui arrivait. Soudain, son reflet se mit à lui parler. Le jeune homme perdit alors connaissance et s'écroula sur le carrelage.  

L'homme en costume marchait sur le toit d'un building. De la haut il pouvait voir à des centaines de mètres autour de lui. Au loin, la Tour Wallen surplombait la ville de toute sa hauteur. Observant la ville silencieusement, il entendit soudain un bruit derrière lui et se retourna, découvrant celle que l'on nommait la Vipére, dans son costume moulant. "Qui es-tu ?" lui demanda la Vipère. "Shadow Eagle", répondit simplement l'autre homme. La Vipère lança alors son prévenir les hostilités en projetant une de ses fléchettes empoisonnées à son interlocuteur.  

Cet homme, dont on parlait comme d'un nouveau justicier combattant le crime, risquait de compromettre les plans de la criminelle, et celle-ci avait décidé de se débarasser de lui au plus vite, avant qu'il ne prenne trop d'assurance. Ayant échappé à l'attaque de son adversaire, Shadow Eagle attrappa son fouet électrique, prêt à répliquer, mais Vipère avait déjà pris la fuite. Shadow Eagle se lança à sa poursuite, mais elle courait bien trop vite pour lui. Rapidement, il abandonna sa course, sachant qu'il ne pourrait jamais la rattrapper.  

Revenant sur les lieux de leur affrontement, Shadow Eagle trouva à terre un papier qu'il ramassa, et sur lequel était marqués quelques mots : « Je ne suis pas ta principale ennemie ».  

Dans un viel appartement, Drake Johnson regardait sa fille dormir avant de fermer la porte de la petite chambre pour retrouver dans le salon Kate et Brad qui regardaient une carte de la ville. Il fallait frapper fort. Les immeubles étaient aujourd'hui farbiqués avec des matériaux peu inflammables, mais Drake avait conçu une nouvelle bombe, la B02Y, capable de réduire en cendre le meilleur béton ignifugé. Le grand incendie allait redevenir une réalité et ce grâce à lui.  

Depuis deux heures, Shadow Eagle tournait en rond sans vraiment savoir comment interprêter ce message laissé par la Vipère. Soudain, une voix dans sa tête lui proposa de l'aider. Était-il entrain de devenir fou ?  

Le réveil fut difficile pour Ethan qui avait étrangement faim, même très faim. Il s'assit sur une chaise, et découvrit un petit dossier bleu et rouge posé sur la table, signé « Vipère ». Ouvrant celui-ci, il découvrir de nombreux documents parlant du grand incendie de Chicago, sans comprendre le lien avec lui.  

Que c'était-il passé la nuit précédente ? Encore une fois, il n'en avait pas le moindre souvenir. Mais lors qu'il alluma sa télévision, qui montrait un combat entre un homme en collant moulant et une femme en noir, Ethan crut revoir une scène qui lui était étrangement familière. Secoua la tête essayant de chasser de sa tête l'image de cette femme, il commençait à comprendre ce qui se passait.  

Le métro était comme d'habitude bondé, une petite fille jouait avec sa poupée à coté de sa mère qui lisait le journal quand les lumières vacillèrent soudain. Quelques minutes plus tard, un bruit strident envahiit le wagon avant que les passagers soient projetés aux sol. Ethan regarda la petite fille pleurer dans les bras de sa mère qui était visiblement inconsciente.  

La chaleur montait au fil des minutes qui passaient. Ethan essayait tant bien que mal de rassurer la jeune fille qui n'arrêtait pas de pleurait, près du corps de sa mère morte depuis quelques minutes. Des bruits de pas se firent entendre, tandis que la chaleur qui montait toujours. La porte du wagon semblait se déformer sous la chaleur. Un homme entra dedans et regardait autour de lui les passagers effrayés.  

« N'ayez pas peur, citoyens de Chicago. Vous serez les privilégiés d'une nouvelle ére qui s'annonce pour votre ville ». Soudain, l'homme fut projeté à travers le wagon. Ethan le regarda se relever, son visage avait changé. Courant à travers le wagon, le jeune homme frappa The Great Fire et le projeta sur les voies du métro. L'homme sonné claqua des doigts et pris feu instantanément, il format une boule de feu qu'il envoya en direction du jeune héros qui évita de justesse son attaque. The Great Fire termina sa course dans le wagon qui prit alors feu. Ethan entendit les hurlements des passagers qui, à l'intérieure de leur cerceuil de métal, connaissait une des fins les plus attroces qu'on puisse connaître.  

The Great Fire s'enfuit alors, laissant son adversaire face à un choix : le poursuivre, ou sauver les passagers du métro. Ethan fit rapidement son choix, et déclencha manuellement la sécurité incendie qui ne s'était pas déclenchée.  

L'hôpital Grand Central venait d'ingurgiter les nombreux rescapés du métro. Allongé sur son lit, Ethan était brulé au deuxième degrés. A ses cotés la petite fille à la poupée lui tenait la main, ne sachant pas près de qui d'autre rester. Une infirmière lui demanda si tout allait bien ce qu'elle répondit par l'affirmative. L’infirmière lui demanda son prénom, et la jeune fille lui répondit : Alice.  

Ethan se réveilla tout groggy de sa mésaventure. La télévision était allumée et répétait en boucle qu'un fou furieux annonçait qu'il allait faire sauter tout bonnement l'hôpital Grand Central à la tombée de la nuit. La petite fille n'était plus là et il se leva pour aller chercher quelque chose à manger. Il tomba alors nez à nez avec Mary qui venait rendre visite à un criminel. Il parlèrent pendant quelques minutes tout en allant vers la cafeteria quand ils tombèrent sur Great Fire, debout au milieu du couloir, et qui tenait la jeune fille entre ses bras. Mary braqua son revolver vers l'homme, tandis qu'Ethan prit la fuite par un couloir latéral.  

Puis d'un coup, tandis que Mary demandait au criminel de relâcher la petite fille, la porte d'une chambre explosa et quelque chose percuta Great Fire, le propulsant à travers le couloir, et libérant par la même occasion la jeune Alice. Shadow Eagle confia la petite fille à Mary qui, comprenant qu'elle ne pouvait rien face à Great Fire avec une seule arme à feu, essayait d'évacuer tout le monde avant que le combat final ne commence.  

Sur un immeuble à l'Ouest de l'hôpital, Vipère entendit les cris à l'intérieur du bâtiment, et comprit que le combat entre Great Fire et Shadow Eagle avait commencé.  

« Pauvre, pauvre, Ethan Scott, tirailler entre deux ! Ne t’inquiète pas beau gosse tu sera parfait dans ma collection.... ! »