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Gérard Cousin Prod présente
Le Fantôme de Paris 2

J'ai longtemps espéré que tout cela ne fut qu'un mauvais rêve, que ma lutte contre les "Apaches" n'ait jamais eu lieu, que la confrontation avec Raoul de Chagny qui a conduit à la mort de Christine ne fut qu'un cauchemar et qu'en vérité je n'étais jamais revenu de la guerre...  

Que ce n'était que les dernières pensées d'un mourant dans la boue des tranchées...  

On dit que l'on revoit sa vie défiler devant nos yeux lorsqu'on est au seuil de la mort. Moi, c'est le fantasme de ma vengeance que j'aurais imaginé...  

Malheureusement, tout ceci s' était bel et bien produit. Mon visage défiguré couvert du sang de ce traitre, mes larmes se mélant à son sang alors que j'étreignais une dernière fois le corps sans vie de ma bien-aimée Christine, mon seul amour, ma seule raison de vivre...  

Finalement, cette guerre contre les "boches", la "Der des Ders", m'avait tout pris: Mon honneur, mon visage, mon rang, ma famille, ma bien-aimée et même mon Ame...  

Cette maudite guerre m'avait tout pris et j'espérais qu'il n'y en aurait plus d'autre...  

Je me trompais...  

 

-Paris, 1942- Erik (Avi Elias) ouvre les yeux: Il a encore rêvé de Christine...  

Il se lève avec difficulté de ce qui lui sert de lit. La nausée l'étreint comme à chaque réveil. Il fait les quelques pas qui le séparent de son cabinet de travail puis s'asseoit dans son fauteuil abimé par l'humidité...  

Abimé comme tout ce qui se trouve ici d'ailleurs! Dans les profondeurs de l'opéra, l'humidité est telle que ses automates rouillent, que ses livres pourrissent et que son corps est désormais pétrit de rhumatisme. Et comme si cela ne sufisait pas, les douleurs qu'il ressent à l'estomac le font de plus en plus souffrir. Erik "tient" grace à l'alcool, à ses souvenirs et à la musique qu'il compose, dernier "luxe" qu'il s'accorde. Souvenir de l'époque où il était un fringuant jeune homme, aimé de la plus merveilleuse des femmes. Mais c'est loin tout ça! Aujourd'hui il n'est plus qu'un "handicapé" défiguré et dont l'abus d'absinthe a rendu les mains peu sures...  

Lui, le petit "génie" des automates est bien incapable d'en remettre un "d'aplomb". Raison pour laquelle, il les laisse "rouiller". Il s'en servait pour "s'entrainer" lorsqu'il se prenait pour le le "protecteur" d'une ville entière! Une époque où toutes les nuits, il arpentait les ruelles sombres de Paris, où il rendait une justice à la fois sanglante et expéditive, une époque où il "pendait" les cadavres des voyous sur la Tour Eiffel...  

Dans les années qui suivirent la mort tragique de Christine, Erik continuait de faire le "justicier", celui que les gens appelaient "le Fantôme de Paris". Puis certains jours, il décidait de ne pas sortir...  

Puis après, ce fut des semaines entières où Erik ne s'adonnait plus à ce "passe-temps", préférant noyer son chagrin dans l'alcool plutot que dans le sang...  

Au final, voila presque quinze ans que Erik reste "cloitré" dans ces sous-sols, entouré de rats, d'eau croupie et de murs moisis. Grace à sa fidèle amie la comtesse Carmilla Artoff dit "Domino", on lui livre régulièrement des vivres, de l'absinthe, des livres et parfois des journaux...  

Mais il ne les lit pas, n'ayant absolument aucun intéret pour ce qui se passe "dehors". En vérité, Erik n'attend qu'une chose: Etre délivré de cette vie! Il attend la mort comme un jeune marié attend son épouse. Bien sur, il a déjà pensé mettre fin à ses jours...  

Mais il n'en a jamais eu le courage...  

Sur la table de son cabinet de travail, il compose des mélodies macabres ou écrit ses "mémoires" selon l'inspiration...  

Ou plutot, il écrit pour repenser à ces moments de joie, à ces moments de bonheur furtifs et désormais perdus à jamais. Il y raconte aussi la vérité sur ce qui est arrivé à ses hommes durant la guerre...  

Erik n'est pas idiot: Il sait que personne ne lira jamais ce qu'il écrit! Et lorsqu'il sera mort, son cadavre en putréfaction, les pages moisies, pourries et gorgées d'humidité seront elles aussi détruites...  

Mais cela occupe ses journées dans ces bas-fonds.  

 

Erik est inquiet: Depuis presque une semaine, aucune vivre, aucun paquet n'a été déposé à l'endroit habituel. Angoissé, ses douleurs à l'estomac se font encore plus violentes qu'à l'habitude: Et s'il était arrivé quelque chose à Domino? A cette simple idée, il entre en rage: Cette jeune femme est son seul "lien" au reste du monde, il l'aime comme une soeur et aurait dû être là pour la protéger plutot que de vivre caché, loin du monde et de ses dangers...  

Au bout de dix jours sans nouvelle de Domino, il décide de sortir et d'aller la voir! Il doit en avoir le coeur net! Le froid dehors est glacial alors que des flocons de neige tombent mollement au sol. Erik, masque sur le visage et enroulé dans sa longue cape, a le souffle court, n'ayant plus l'habitude de marcher si longtemps. Le monde semble avoir changé, Paris a changé...  

Et étrangement, pas en bien: Il n'y a personne dans les rues! Erik presse le pas pour atteindre la demeure de son amie. Soudain, il entend des bruits de bottes sur les pavés non-loin de lui! Il se faufile dans un recoin, dans les ténèbres de la nuit. A son grand étonnement, il voit des soldats qui patrouillent! Il est encore plus surpris lorsque qu'il les entend parler: Ils parlent Allemand...  

Le coeur d'Erik bat la chamade en les entendant: Que s'est-il passé? Pourquoi des "boches" en uniforme patrouillent au coeur de Paris? A ce moment précis, Erik n'a plus qu'une envie: Celle d'ouvrir la gorge de ces porcs et de savourer leurs morts...  

Mais son corps en piteux état le rappelle à l'ordre: Dans son état, c'est à peine s'il pourrait s'approcher d'eux avant de se faire tuer! Tel un rat, dans l'ombre, et avec difficulté, il parcourt les rues jusqu'à l'hotel particulier de Domino. La vue de ces soldats l'angoisse encore plus: Il ne comprend rien à la situation mais a peur pour son amie...  

Il passe par l'une des portes-fenetres en brisant la vitre et s'introduit dans la demeure de son amie. Tout est éteint, vide, poussièreux, loin du "faste" dont Erik a le souvenir. Il marche dans les couloirs de l'hotel-particulier lorsqu'il est interpelé par une voix:  

-"Qui etes-vous? Et que faites-vous chez moi?"  

Erik connait cette voix...  

Il se retourne et fait face à une femme au visage fatigué, qui ne semble qu'être l'ombre de ce qu'elle fut...  

En voyant Erik, Domino (Jessica Aronoski) ne peut s'empecher de se jeter dans ses bras.  

-"Erik... Tu es bien la dernière personne que j'aurais imaginé voir..."  

Dans une pièce, faiblement éclairée, Domino explique à Erik la situation: La défaite, l'occupation...  

Tout en l'écoutant, Erik ne peux s'empecher de trouver son amie "vieille", défraichie, assez différente de celle de ses souvenirs...  

Comme si elle lisait dans son esprit, elle répond:  

-"Sans ton masque je suis sure que toi aussi, tu as pris un sacré coup de vieux!" Erik esquisse un sourire, le premier depuis longtemps...  

-"Ne t'inquiète pas: Je vais prendre des dispositions et tu auras tes vivres comme avant, Erik..."  

L'homme masqué se lève, fait quelques pas, ne pouvant s'empecher de penser à ces "boches" ici à Paris! Tout ce qu'il a perdu lors de la "Der des Der" n'a servi à rien! Tous les jeunes qui ont versé leur sang non-plus...  

Comme si elle savait ce que Erik a en tête, Domino s'approche de lui et l'enlace de ses bras:  

-"Erik, arrête de ressaser le passé, de vivre dans le passé..."  

L'homme la regarde et lui réplique:  

-"Le passé et mes souvenirs, c'est tout ce qu'il me reste..."  

 

Dans son refuge sous-terrain, Erik n'arrive plus à rien faire: Il ne peut s'empêcher de penser à ce qui se passe dehors! Ces porcs de "boches"! Ses prises régulières d'absinthe n'aident pas à le calmer...  

Il vérifie ses lames retractiles, vérifie les mécanismes, les graisse et décide de sortir...  

Alors que le soleil se lève sur ce qui fut la capitale Française, quatre corps de soldats Allemands sont pendus à la Tour Eiffel...  

 

Dans son bureau, Otto von Stülpnagel (Klaus Keith), le gouverneur militaire de Paris, écoute ses subordonnés lui faire le point sur la situation actuelle. Et notament sur le meurtre de soldats Allemands retrouvés pendus à la Tour Eiffel...  

Von Stülpnagel s'allume un cigare et demande:  

-"L'oeuvre de résistants?"  

Devant l'air géné de ses subordonnés, il demande ce qu'il y a... L'un d'eux s'approche:  

-"Ce serait l'oeuvre d'un "fantôme"..."  

Von Stülpnagel reste sans réaction avant de partir dans un franc éclat de rire! Qui s'arrête aussitot lorsqu'il frappe avec violence son bureau!  

-"Vous voulez me faire croire à un conte pour enfants?"  

L'un de ses subordonnés s'approche avec un dossier issu des archives de la préfecture. Il y a une vingtaine d'années des meurtres de voyous ont commencé à avoir lieu dont les corps ornaient, au matin, l'arche de la Tour Eiffel. Invisible, insaisissable, les rares personnes a avoir vu ce "fantôme" le décrivèrent portant un masque blanc, drapé dans une cape et utilisant des lames accrochées à ses bras. Rapidement tout Paris parla de cette personne rendant la "justice" à sa manière, les histoires furent grossies, amplifiées...  

-"Certains affirmèrent que ce fantôme a éliminé un jour une centaines d'Apaches sans qu'aucun d'entre eux ne puissent le blesser ni même le toucher..."  

Von Stülpnagel se lêve et pointe son cigare vers l'un de ses subordonnés:  

-"C'est ce que je dis: Un conte pour enfants! Les Français ont une tendance à la mythomanie et à l'exagération! Ce "fantôme" ne devait être que d'autres voyous, se massacrant entre eux et pour marquer les esprits, ils pendaient leurs adversaires vaincus à cette tour!"  

Il s'arrête, tire sur son cigare et déclare:  

-"Ces maudits terroristes ont décidé d'utiliser ce "mythe" contre nous, pour nous faire "peur"!"  

Il fait quelques pas et dit:  

-"Arretez vingt personnes et faites les fusiller en représailles.."  

Sans dire un mot, ses subordonnés hochent la tête et quittent le bureau du gouverneur. Ce dernier, tout en fumant, regarde Paris en contrebas.  

 

Hannah (Zoé Mears) court, le bruit de ses pas résonnant dans les rues désertes. D'autres bruits, ceux des bottes des soldats à ses trousses. Elle est bléssée, elle est épuisée et n'a plus aucune échappatoire...  

Elle s'arrête, comme si elle acceptait son funeste destin...  

-"Es ist das!" hurle l'un des Boches. Hannah s'appuie contre le mur, trop épuisée pour tenter de fuir alors que les soldats s'approchent. Des applaudissements résonnent dans la rue, pour le plus grand étonnement des soldats et de la malheureuse fugitive...  

Erik se tient là.  

-"Bravo! Je vois que vous etes des jeunes gens très courageux!  

5 contre une fille!"  

Ils pointent leurs armes vers cet étrange personnage masqué. Mais avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir, Erikest déjà sur eux, les lames rétractiles s'enfoncent dans la gorge des deux premiers, le Fantôme, malgré ses articulations et ses rhumatismes, attrape le fusil de l'un des morts, tire une rafale et en abat deux autres! Quand au dernier, il tombe au sol et supplie qu'on l'épargne, qu'il a une famille...  

Erik lui attrape les cheveux et lui dit:  

-"C'est notre cas à tous!"  

Et il plante la lame dans la gorge de l'Allemand...  

Une fois...  

Deux fois...  

Trois fois...  

C'est en entendant le gémissement de douleur de la jeune femme qu'il arrête son macabre acharnement sur le cadavre du soldat. Erik prend dans ses bras la jeune femme inanimée et l'entraine dans les profondeurs de Paris, laissant derrière lui les cadavres ensanglantés sans les pendre...  

 

Hannah se réveille et l'odeur de pourriture et de moisi emplit ses narines. Elle ne comprend pas où elle est, ni comment elle y est arrivée.  

-"Vous ne risquez rien ici..."  

Elle tourne la tête et voit un homme portant un masque blanc, couvert d'éclaboussures de sang. Elle se lève.  

-"Je veux partir!"  

Erik ne peut détacher ses yeux du visage de la jeune femme: Christine! Elle ressemble à Christine!  

-"C'est dangereux dehors... Les Boches sont là!"  

Néanmoins, il lui dit qu'il va la reconduire à la surface si elle le souhaite. Hannah est à la fois terrifiée par cet homme masqué mais aussi, intriguée et fascinée par lui, ce lieu où il semble vivre...  

-"Qui etes vous?"  

Erik va s'asseoir à son cabinet de travail, son corps entier le faisant souffrir.  

-"Je ne suis qu'un homme brisé par le destin et la vie...  

Un homme qui n'a plus rien, ni personne...  

Un fantôme du passé..."  

Alors que le jour se lève, Erik retrouve les profondeurs de son refuge, après avoir raccompagné Christine... Enfin, "Hannah", jusqu'à un endroit sur. Avant cela, ils ont parlé, beaucoup, comme si l'un et l'autre en avait besoin. Erik prend la décision de faire germer la terreur dans le coeur de ces maudits boches!  

Pour les gens comme Hannah et tous les autres...  

 

Dans les jours suivants, Paris devient le théatre de massacres sanglants de soldats et de dignitaires Nazis: Des attentats à la bombe, des exécutions sommaires, des tortures immondes, des cadavres pendus à la Tour Eiffel...  

Même à l'Opéra Garnier, lors d'une représentation devant le "gratin" du Reich, le grand lustre de la salle, de plus de 5 tonnes, se décrocha et tua de nombreux dignitaires Nazis durant une représentation du Faust...  

En quelques semaines, tous les Allemands de Paris ne parlaient plus que de ça: "Das monster", "Der Dämon", voila comment les soldats qualifiaient cet être insaisissable, impitoyable et ayant fait d'eux tous, des "proies"...  

Pour les habitants de Paris, par contre, il n'était que "Le Fantôme", celui qui lutte contre l'occupant, les frappant le plus durement possible...  

Ce qui n'était pas sans poser problème: Les autorités du Reich ont décidé d'envoyer à Paris de nombreuses troupes pour ramener l'ordre dans cette ville insinuant le poison de la rebéllion. Pour les autorités, nul doute que le "Fantôme" n'existe pas mais sert d'épouvantail pour ces chiens de terroristes se disant "résistants"! Le gouverneur von Stülpnagel exerce une répression féroce suite aux attentats et meurtres envers des soldats allemands. Il ordonne en particulier l'exécution d'otages, des Juifs français issus du camp d'internement de Drancy ainsi que des militants communistes. Mais rien ne calme la fureur du Fantôme, au contraire: Chaque exécution perpétrée par les Nazis le motive encore plus, n'hésitant plus à mettre en place des choses macabres et sanglantes, pour montrer aux "boches" qu'il est la main de Dieu s'abattant sur eux! Désormais, chaque jour est le jour de la colère d'Erik dans sa lutte sanglante contre l'Occupant...  

 

Le gouverneur von Stülpnagel est furieux de la tournure des événements: Ce "mythe" du Fantôme prend de plus en plus d'importance! Pire, les soldats Allemands ont "peur"! Ils sont les vainqueurs, ils font parti du Reich millénaire mais ils sont craintifs comme de vieilles femmes face à un personnage n'existant que dans l'imaginaire de ces maudits Français! Il est dans son bureau lorsque les portes s'ouvrent et laissent entrer un jeune homme au regard bleu acier, vétu de l'uniforme noir de la SS. Le Hauptsturmführer Dietrich Witmann (Joshua Kloss) a l'air satisfait de la mine déconfite du gouverneur.  

-"Gouverneur. J'ai des ordres: Mettre un terme au chaos ambiant."  

Von Stülpnagel est hors de lui: Déjà qu'il voulait la tête de tous ces "terroristes" pour les ennuis qu'ils lui causaient, devoir en plus composer avec un SS qui se croit tout permis, c'est vraiment la goutte d'eau.  

 

Dans un sous-sol, refuge d'une cellule de résistants, Hannah est en pleine discussion avec Laurent (Marcus Lee Bampton), un membre de la Résistance et un ami de longue date.  

-"Vois la situation actuelle: Elle est pire qu'avant! Tout ça à cause de ton ami! Il massacre à tout va, torture, pose des bombes de manières aléatoires, sans but, comme s'il ne souhaitait que tuer pour tuer!"  

La jeune femme va régulièrement voir Erik et doit avouer qu'elle le trouve de moins en moins cohérent ou sain d'esprit...  

Mais elle le défend auprès de Laurent car elle a développé des sentiments forts pour ce mystérieux justicier...  

 

Dans les entrailles de la terre, sous l'Opéra, Erik est dans un état d'exitation malsaine: Il prépare une bombe à clous, un objet qui lorsqu'il explosera fera un carnage des plus sanglants chez ces "chiens Germaniques"! Son estomac le fait de plus en plus souffrir, il dort de moins en moins mais qu'importe, tenant grace à l'absinthe et à d'autres alcools. Hannah arrive alors qu'il est en pleine confection de sa bombe. En la voyant, il laisse en plan son projet, pour venir saluer sa chère et tendre amie. Ils discutent, ils sont bien l'un vers l'autre...  

-"Erik...  

Je commence à m'inquiéter à ton sujet..."  

Il ne comprend pas: Il est désormais dans la lutte! Il se bat contre l'Occupant! Hannah lui prend la main:  

-"J'ai parfois l'impression que tu fais ça par "plaisir"..."  

Erik se lève, fait les cents pas.  

-"Par plaisir? Ces boches m'ont tout pris! Ils oppriment les gens, ils ont causé la destruction de ma famille, ils m'ont pris mon visage! Ils ont fait de moi un "monstre"!" hurle-t-il en enlevant son masque et dévoilant son horrible visage à Hannah. Pourtant, elle se lève et vient vers lui, le regardant droit dans les yeux:  

-"Ma famille a été arrétée, mon père a été torturé avant d'être déporté! Je ne sais même pas s'il est encore en vie! Quant à ma mère et à mes soeurs..."  

Elle ne peut retenir ses larmes.  

-"J'ai plus de raison que quiquonque de haïr les boches tous autant qu'ils sont! Oui, je les hait mais jamais, même lorsqu'il m'est arrivé de devoir en tuer, jamais je n'ai pris du plaisir à ça! Je ne suis pas comme eux et je ne le serais jamais..."  

Erik ne comprend pas, des larmes perles sur ses joues informes.  

-"Tu penses que je suis comme eux? Tu te trompes! Vois ce qu'ils ont fait de moi, vois ce visage! Ils ont fait de moi un monstre!"  

Hannah secoue la tête. Elle dépose un baiser sur le reste de lèvres d'Erik et dit en s'en allant:  

-"Non, ils t'ont tout pris, ils ont pris ton visage mais par tes actes, tu es devenu tout seul un monstre..."  

Erik, de rage, retourne son bureau, met au sol ses automates rouillés, retourne son bureau avant de tomber à genou au sol, en larmes:  

-"Alors ils m'ont vraiment tout pris...  

Même mon Ame..."  

 

Witmann regarde Domino, son visage portant déjà les stigmates de l'interrogatoire.  

-"On m'a raconté une histoire intéréssante: Depuis des années, bien avant la guerre, vous faites livrer des vivres et de l'alcool en un point précis des égouts. Pourquoi?"  

Domino reste silencieuse. Ce qui amuse beaucoup Witmann.  

-"Vous parlerez, soyez-en sure. Ce n'est qu'une question de temps..."  

Des cris de douleurs emplissent les couloirs...  

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Pour le 700eme film de Gérard Cousin Prod, voici la suite du film "Le Fantôme de Paris" sortit en 2028, toujours librement inspiré du "Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux. Réalisé par Carla Cerruti, on trouve au générique Avi Elias, Zoé Mears, Klaus Keith, Jessica Aronosky, Marcus Lee Bampton et Joshua Kloss entre autres! La musique est l'oeuvre de Ira Clements! "Le Fantôme de Paris 2", le nouveau film de Gérard Cousin Prod!  

 

Le lien vers le premier film: http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=17643  

 

Merci à Pit pour ses renseignements "historiques"! ^^

Scénario : (1 commentaire)
une série A fantastique (Action) de Carla Cerruti

Avi Elias

Zoé Mears

Klaus Keith

Jessica Aronosky
Avec la participation exceptionnelle de Marcus Lee Bampton, Joshua Kloss
Musique par Ira Clements
Sorti le 09 janvier 2038 (Semaine 1723)
Entrées : 25 820 858
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