Gérard Cousin Prod ![]() Les Enfants de la Révolution -1806, Paris- L'orage gronde sur la capitale "impériale" Française. Un homme monte les escaliers, ses vétements ruisselants de pluie. Il arrive devant une porte, l'ouvre et se retrouve dans une pièce où crépite un feu dans la cheminée et où se trouve deux personnes, une sublime jeune femme et un jeune homme qui semble passablement dissipé. Une porte fermée est aussi visible au fond de la pièce. Geoffroy (Alec Lederman), le nouvel arrivant salue poliment la jeune femme. Puis s'assoit sur l'un des luxueux fauteuils. Tous trois s'observent: Ils ne savent pas la raison pour laquelle on leur a demandé de venir et encore moins qui sont les autres personnes de cette pièce... Nicolas (John Mears), le jeune homme, se lève, fait les cents pas. -"On va attendre encore longtemps?" s'exclame-t-il, perdant visiblement patience. Geoffroy le regarde s'agiter tout en secouant la tête: Il déteste les gens "impatients". Olympe (Jessica Foster), la jeune femme préfére porter son attention vers la fenetre: Dehors l'orage fait rage, les gouttes de pluie frappent violemment contre les vitres. La serrure de la porte du fond de la pièce fait un cliquetis très reconnaissable: Elle vient d'être "ouverte". Les trois personnes se regardent sans trop savoir quoi faire. C'est finalement Nicolas qui décide d'aller ouvrir la porte! Geoffroy comme Olympe décident de le suivre. Nicolas ouvre la porte et se retrouve dans un bureau faiblement éclairé. -"Entrez tous les trois!" Nicolas, suivi de Olympe et de Geoffroy pénètre dans le petit bureau. L'homme derrière le bureau allume plusieurs bougies... Et quelle n'est pas la surprise pour les trois "invités" que l'homme qui se tient devant eux n'est autre que l'Empereur Napoléon 1er lui-même! Ce dernier est amusé par l'étonnement du trio. Il leur désigne des fauteuils en disant: -"Asseyez-vous, nous devons parler!" Depuis le coup d'état du 18 brumaire, Napoléon Bonaparte a échappé à plusieurs attentats dont un, de justesse, le 24 décembre 1800. Depuis pas une semaine ne se passe sans qu'une tentative d'assassinat ne soit mise à jour. -"Et depuis mon sacre, la menace s'est encore amplifiée!" justifie-t-il. Conscient que certains de ces attentats ont été "montés" par des gens de son entourage, l'Empereur ne peut se fier à personne pour assurer sa sécurité! -"Et c'est là que vous entrez en scène!" Pour éviter que ces attentats aient lieu, ils faut tout faire pour enqueter et mettre hors d'état de nuire ceux ou celles voulant les perpétrer! Ne pouvant faire confiance à personne dans son entourage et encore moins envers Fouché, le ministre de la police, l'Empereur a décidé de se choisir trois personnes aux capacités "exceptionnelles" à ses yeux pour mener à bien ce genre de mission. Des personnes qui n'auraient de compte à rendre qu'à lui-même et dont l'existence ne serait connue que de lui seul! Geoffroy a quelques peu "tiqué" lorsque l'Empereur a parlé de personnes aux capacités "exceptionnelles". Ce qui amuse beaucoup son interlocuteur! -"Vous ètes trop modeste monsieur Lazare!" Geoffroy Lazare était le fils d'un marchand criblé de dettes. A seize ans, il s'embarque clandestinement sur un bateau pour rejoindre les Treize Colonies dans l'espoir de faire fortune. Deux ans après, il s'engage aux cotés des "patriotes" dans la guerre d'indépendance contre les Anglais. Là, le tout jeune homme démontre de grande qualités intellectuelles et "stratégiques", notamment en ce qui concerne la "guérilla"... Après la guerre, il décide de rentrer en France alors que la Révolution bat son plein. Il rejoint les armées Révolutionnaires où une nouvelle fois, ses aptitudes stratégiques et intellectuelles font merveille. Trop aux yeux de certains: Il échappe de peu à l'échafaud et finit au bagne de Toulon. Dont il s'évada d'une manière encore inédite! -"Après cela vous avez disparu presque dix ans sans que l'on sache où vous vous trouviez..." Revenu depuis peu à Paris, Geoffroy reçut une étrange missive qui le conduisit ici. -"Et ben! Pas mal pour un vieillard!" déclare Nicolas. Mais l'Empereur le coupe: -"Monsieur Arnaud! Vous devriez vous inspirez de votre ainé!" Nicolas Arnaud était un enfant trouvé devant une église. C'est dans les rues qu'il grandit et vécu et surtout "survécu". Il s'engagea dans les armées Révolutionnaires et montra un courage et une force exemplaire! -"Votre fait d'arme lors de la bataille d'Emmendingen est exceptionnel!" affirme l'Empereur à Nicolas. Ce dernier est ravi d'entendre ça! En effet, lors de cette bataille, Nicolas, alors agé de 16 ans, attaqua à lui seul une place-forte Autrichienne! Il réussit à éliminer les soldats présents à l'aide de mousquets et de plusieurs barils de poudre! Geoffroy ricane: -"Très courageux effectivement... Très "stupide" aussi! Nicolas n'aime pas le ton que Geoffroy prend pour dire ça... -"Messieurs, un peu de tenue!" dit sentencieusement Olympe. Très calme et très discrète, sa beauté naturelle a pour effet de calmer les deux hommes. Ce qui amuse beaucoup l'Empereur! -"Et voici mademoiselle Olympe de Langeat!" Issue d'une noble famille de la cour du roi Louis XVI, sa famille fut décimée par la guillotine. Seule, craintive, perdue loin du "cocon" qu'elle avait toujours connu, Olympe dût faire ce qu'il fallait pour "survivre". C'est ainsi qu'elle acquit une capacité à la discrétion et à la "métamorphose": Pour éviter d'être découverte, elle est devenue "capable" de se faire passer pour n'importe qui, de la jeune fille de bonne famille à la révolutionnaire forcenée, de la fille de bourgeois à la gamine des rues... Olympe est une sorte de véritable "caméléon" en somme. Sa beauté et sa détermination font le reste... Sa famille fut envoyée à l'échafaud sur une dénonciation venant d'un noble, très proche du père d'Olympe. Car ce dernier avait refusé de lui donner sa fille en mariage. En représailles, il les avaient dénoncés. Lorsqu'elle eut atteint l'age de 17 ans, Olympe retrouva cette homme, le séduisit et l'assassinat d'un coup de poignard dans le coeur... -"Voila pourquoi je vous ai choisi: Vous etes les "enfants de la Révolution", vous etes devenus ce que vous etes devenus grace ou à cause d'elle! Pour le pire et pour le meilleur! Vous etes des "solitaires", des "asociaux"... Je vous réunis donc! Utilisez vos capacités pour défendre l'Empire contre ses ennemis "intérieurs" et "extérieurs"... L'expérience et la stratégie, le courage et l'impétuosité, la discrétion et la détermination froide... Vous etes les meilleurs candidats pour cette fonction!" Geoffroy, Nicolas et Olympe se regardent: Tous les trois sont surpris par la proposition de l'Empereur... Et ne savent que répondre! -"Pourquoi pas? Ce pourrait être amusant!" déclare finalement Nicolas d'un air de défi en regardant Geoffroy. Ce dernier, avec un petit sourire en coin dit juste: -"J'accepte aussi! Car s'il est seul, tout ce qu'il réussira, c'est de se faire tuer!" L'Empereur regarde Olympe qui déclare: -"Moi aussi j'accepte..." L'Empereur est ravi que tous les trois acceptent. Il leur donne une enveloppe qui contient un adresse et des clés. -"C'est une demeure au coeur de Paris. Ce sera votre "base"... Et je vous ferai parvenir vos salaires ainsi que les éléments concernant vos missions..." Geoffroy, Nicolas et Olympe se lèvent et s'appretent à quitter la pièce lorsque l'Empereur croit bon de rajouter quelque chose: -"C'est à moi et à moi seul que vous obéirez et ferrez vos rapports! Personne ne sera au courant de votre existence, ni le ministre de la police ni les soldats, personne... Vous etes "seuls" et ne pourrez compter sur aucune aide de moi-même ou des autorités! "Officiellement", je n'ai jamais entendu parler de vous, ni eu connaissance de vos agissements! Et même l'Histoire n'aura pas connaissance de vos actes..."
La demeure dont ils sont les "légitimes" propriétaire est un hotel particulier assez luxueux. Geoffroy et Olympe discutent dans le bureau aménagé où se trouvent des dossiers, copies de dossiers "sensibles" venant des archives du ministère de la police. Sur l'un des murs derrière le bureau, un immense et détaillé plan de Paris. Et sur le massif bureau, plusieurs documents avec un petit mot manuscrit: "Pour les Enfants de la Révolution..." -"L'Empereur semble tenir à cette dénomination visiblement..." dit Geoffroy. Olympe aime le calme de cet homme: Elle a croisé beaucoup d'hommes dans sa vie. Mais aucun n'avait ce "calme" dans sa voix et dans tout son être. -"Wouah!" s'écrit Nicolas. En débarquant dans le bureau où Olympe et Geoffroy se tiennent. -"Faut que vous veniez voir ça!" Ils suivent le jeune homme dans les sous-sols de l'hotel particulier... Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'Empereur ne fait pas les choses à moitié: Des rateliers d'armes sont disposés contre les murs, chargés d'engins de mort du dernier cri: Pistolets et mousquets sont là en nombre, de diverses tailles et de diverses formes! Plus loin des armes blanches: Sabres de hussards, épées plus massives, fleurets semblant plus "mortels" les uns que les autres... Dans un coin, des barils de poudre. Enfin, un petit atelier disposant de différents éléments et qu'ils pourront utiliser à leur guise. -"J'ai trouvé aussi là-bas l'entrée d'un souterrain!" dit Nicolas. Geoffroy se dit que vraiment, l'Empereur a pensé à tout: Certainement des sous-terrains utilisables pour sortir d'ici sans attirer l'attention! -"Nous devrions aller nous reposer! Dès demain, nous commencerons à travailler! Monsieur Arnaud, vous suivrez le souterrain pour savoir où il mène! Mademoiselle de Langeat..." La jeune femme rectifie d'un ton charmant: -"Olympe!" Geoffroy acquiesce: -"Olympe! Nous étudierons les documents que l'Empereur nous a confiés pour débuter notre mission! Après..." Mais Nicolas est légérement véxé: -"Après quoi? Qui vous a donné le commandement de notre petit groupe?" Nicolas se poste devant Geoffroy, un air de défi sur le visage. Pourtant, l'autre ne s'en laisse pas compter: -"Je dirigeais déjà des hommes au combat que vous n'étiez même pas né, monsieur Arnaud!" Sentant la tension palpable, Olympe décide d'intervenir et s'adresse à Nicolas: -"Monsieur, je crois que nous devrions écouter monsieur Lazare dû au fait de son expérience..." La douceur de la voix de la jeune femme semble "calmer" Nicolas. Le jeune homme va s'asseoir et dit juste à l'intention de Geoffroy: -"A vos ordres, monsieur!" Alors qu'Olympe passe vers lui, il dit d'un ton charmeur: -"Et appelez moi Nicolas!" La jeune femme hoche la tête. Alors qu'elle s'apprete à quitter la pièce, l'autre homme présent rajoute: -"Et appelez-moi Geoffroy!" Olympe quitte la pièce, un sourire amusé sur les lèvres. Les deux hommes se toisent du regard. Finalement Nicolas se lève et va vers la porte pour rejoindre ses appartements. Geoffroy fait de même et gentiment, le jeune homme le laisse passer devant en disant d'un ton goguenard: -"L’âge avant la beauté très cher!" Geoffroy se dit que ça va être difficile de travailler avec ce petit con arrogant et trop sûr de lui...
Geoffroy est dans le bureau avec Olympe, jetant un oeil sur les documents concernant la mission que leur confie l'Empereur. Nicolas arrive dans la pièce, ses vétements humides et boueux sentant une odeur pestilentielle. -"Ne dites rien, ni l'un ni l'autre!" Il a suivi le souterrain. Et oui, il permet de quitter la demeure et de se rendre aux quatre coins de la ville, étant relié à la fois aux catacombes et aux égouts. Geoffroy, un sourire en coin dit: -"Monsieur Arnaud... Dois-je présumer que c'est à cause des égouts que vous etes dans cet état?" Nicolas le regarde fixement, des flammes dans les yeux: -"La prochaine fois, c'est vous qui irez et on verra comment vous vous en sortirez..." Une fois Nicolas changé et "propre", le trio peut commencer à travailler! -"Voici ce que nous avons noté concernant cet affaire..." L'Empereur a eu vent de certaines informations concernant des disparitions d'armes et de poudre dans les stocks de la capitale. L'Empereur pense que c'est destiné à alimenter un réseau royaliste. Si c'était le cas, cela pourrait être un vrai problème... -"Je m'attendais à quelque chose de plus "épique"..." s'inquiète Nicolas -"Monsieur Arnaud, vous ne voudriez quand même pas qu'on ait à faire à un complot aux ramifications internationales pour commencer?" Nicolas hoche la tête: Oh oui, ça, ça lui plairait! Y'aurait moyen de "s'amuser"! -"D'après les informations que l'on a, il semblerait que tout ça ait un lien avec un certain Monsieur d'Augereau... C'est par là que nous devrions commencer!" Olympe prend la parole: -"Nous savons que Madame d'Augereau va organiser un grand bal... Je pense n'avoir aucune difficulté à nous y faire inviter!"
Et effectivement, la belle Olympe n'eut aucune difficulté à obtenir des invitations pour elle et ses deux compagnons. Alors qu'il est presque prêt, Geoffroy reçoit la visite de Nicolas dans ses appartements. Ce dernier lui apporte un pistolet. -"Nous allons à un bal où l'on trouvera le "tout Paris"! Je doute que cela soit nécéssaire..." Mais le jeune homme soulève le pan de sa veste où Geoffroy aperçoit deux pistolets. -"Mieux vaut les avoir et ne pas en avoir besoin... Plutôt que d'en avoir besoin et ne pas les avoir..." Geoffroy reconnait que même si c'est une précaution superflue, elle peut se "justifier". -"Etes-vous prêts, messieurs?" Nicolas et Geoffroy se retournent et se retrouvent face à une Olympe sublime et charmante... Bien plus qu'à l'habitude! Ce qui n'est pas peu dire! Toute la grace et toute la noblesse de son sang ressort, irradie de sa personne. Les deux hommes sont définitivement conquis. Ils se regardent et bredouillent: -"Oui, nous sommes prêts!" Le grand bal à un charme "suranné", comme s' il se déroulait sous l'Ancien Régime. Nicolas n'est guère à son aise dans tout cela. Geoffroy fait bonne figure alors qu'Olympe est comme un poisson dans l'eau. Madame d'Augereau (Jessica Aronosky) est encore une superbe femme pour son age et semble ne pas laisser indifférent de nombreux hommes. Nicolas la regarde lui aussi... Alors qu'elle est en pleine discussion avec ce qui semble être des "possibles" amants, toute souriante, l'un des domestiques vient lui dire quelque chose à l'oreille. C'est presque imperceptible mais Nicolas voit ses traits se crisper. Elle s'excuse auprès de ses invités avec qui elle discutait et s'éclipse. Nicolas rejoint Geoffroy. -"Je ne sais pas ce qui se passe mais j'aimerai bien savoir..." Geoffroy avait lui aussi remarquer ça... Et d'un regard, il comprend qu'Olympe aussi... -"Venez!" Fendant la foule des invités, Nicolas et Geoffroy ne détachent pas leurs yeux de Madame d'Augereau. Elle s'engouffre dans les couloirs de l'immense demeure, Geoffroy fait signe à Nicolas de distraire les domestiques qui bloquent le passage, il se faufile et suit l'hotesse de maison jusqu'à une pièce où attend un homme au teint basané, probablement venant des Indes. Blotti contre la porte entrouverte, Geoffroy observe. Si au début il avait pensé à un amant, il n'en est rien, le "ton" de la conversation n'avait rien d'amicale. -"Nous avons besoin de plus de matériel et de poudre!" Madame d'Augereau secoue négativement la tête: Impossible! Son époux se doute déjà de quelque chose... Il a beau être responsable des stocks d'armes et de poudre, cela va paraitre "suspect"... Mais l'Indien est très loin d'être convaincu: Il attrape le bras de la femme et la plaque contre le mur avec violence: -"Avec qui croyez-vous traiter? Obeissez ou mourrez... Suis-je clair?" Madame d'Augereau hoche la tête affirmativement... -"Vous... Vous me faites mal!" dit-elle d'un ton plaintif. L'Indien relache son étreinte: -"Très bien... Voici la liste avec le nombre que nous souhaitons d'objet..." Il pose une lettre cachetée sur l'une des tables. Geoffroy quitte sa cachette et rejoint Nicolas: -"Monsieur Arnaud... Suivez l'Indien qui va quitter les lieux... Le plus discrétement possible bien sur! Nous nous retrouverons à l'hotel particulier... Je vais rejoindre Olympe." Nicolas hoche la tête, ravi qu'il est de quitter ce bal! Etrangement, l'Indien quitte les lieux à pieds, marchant au travers des ruelles. Nicolas le suit le plus discrétement possible. Il se plaque contre un mur lorsqu'il aperçoit l'Indien alors que ce dernier s'apprete à monter dans un carrosse. Le jeune homme entend l'Indien parler avec quelqu'un mais impossible d'entendre ce qu'ils se disent. Il décide de s'approcher. Olympe, au bras de Geoffroy, quitte le bal donné par Madame d'Augereau, tout en ayant récupéré la lettre cachetée laissée par l'Indien. -"Geoffroy... Je m'inquiète pour Nicolas..." Mais son cavalier tente de la rassurer: -"Croyez-moi ma chère, tout se déroule bien pour Nicolas! Il ne court aucun risque!"
Accroché sur le carrosse lancé à pleine allure dans les rues de Paris, le nez en sang dû à son "combat" contre l'Indien, Nicolas tente de grimper sur le toit du carrosse. Mais l'Indien s'y trouve déjà et semble passablement énervé! Malgrè les coups de Kalarippayatt que son assaillant lui porte, Nicolas réussit à monter enfin sur le toit et de faire face à son adversaire: Dans un mouvement rapide, le jeune homme tente de sortir l'un de ses pistolets mais il est désarmé. Comprenant que l'Indien va certainement l'envoyé hors du toit, Nicolas décide, pour une fois, de renoncer: Alors que la carrosse passe sur l'un des ponts surplombant la Seine, il saute dans le fleuve...
Geoffroy relit la lettre laissée par l'Indien: Des adresses d'entrepots et de batiments disséminés dans toute la ville. Il compare ces adresses avec le plan. Olympe est pres de lui lorsque Nicolas arrive dans la pièce, trempé et blessé. -"La prochaine fois, je resterai au bal et c'est vous monsieur qui irez en filature!" Alors qu'Olympe le soigne, il explique le peu qu'il a appris... -"Dans le carrosse, il parlait à un type qu'il appelait "sir"..." Il leur parle aussi de leur "rendez-vous" a une adresse située dans les bas-fonds de la Cité, au coeur des rues étroites et fangeuses... Immédiatement, Geoffroy regarde sur la lettre et il y a bien une adresse sur l'ile de la Cité. Nicolas se lève, bien que tenant à peine debout. -"Je me change et on y va!" Mais Geoffroy secoue la tête: Non, il ne sera pas de l'expédition! -"Nous allons y aller avec Olympe. Vous vous prenez un peu de repos!" Mais le jeune homme refuse d'être laissé de coté! Geoffroy tente de le calmer: Il n'est pas laissé de coté, il va juste faire autre chose! -"Il me semble que Madame d'Augereau vous a particulièrement trouvé à son goût! D'ailleurs, après votre départ, elle a tenté, auprès d'Olympe, de découvrir qui vous étiez... Vous allez vous rendre là-bas et essayez de lui soutirez le plus d'informations possible..." Nicolas finit par accepter, à contrecoeur.
Véritable "fourmilière humaine", les ruelles boueuses de la cité sont un endroit que les gens évitent. C'est une quartier où l'on risque "cher" lorsque l'on s'y promène sans y être préparé. Geoffroy, bien que déguisé, semble "déguisé" justement. Ses "manières", sa façon de parler, tout le trahit pour quiquonque y ferait attention. Alors qu'Olympe est méconnaissable: S'il ne la connaissait pas, il serait certain qu'elle a vécu toute sa vie dans ce genre d'endroit! La capacité de la jeune femme à se fondre dans le paysage, à parler et à ce comporter comme les femmes de petite vertu est "glaçant"... Un homme, quelque peu éméché tente de coincer la jeune femme dans un coin: Geoffroy est prompt à réagir mais avant qu'il ne puisse intervenir, la belle Olympe s'est défendue des plus férocement... Il vient vers elle et lui dit: -"Je voulais vous aider..." La jeune femme esquisse un léger sourire: C'est charmant! Mais parfaitement inutile! Elle sait se défendre et même survivre... Ils arrivent devant le batiment. Olympe s'y engouffre, Geoffroy fait de même... Plusieurs personnes entassent des barils de poudre dans le batiment. De très nombreux barils de poudre... L'Indien est là, supervisant le tout avec un homme aux cheveux blancs. Geoffroy murmure: -"Impossible!" Olympe ne comprend pas... A ce moment-précis, l'un et l'autre sentent des lames contre leurs gorges: Ils sont piègés...
Nicolas essaye d'être de bonne compagnie avec Madame d'Augereau: Dans son boudoir, ils sont seuls et elle brûle visiblement d'amour pour le beau jeune homme... Mais ce dernier n'a pas la tête à ça: Il ne peut s'empecher de penser à ce con de Geoffroy et surtout à Olympe... Il se fait du soucis pour eux! Il y a quelques semaines encore, il ne les connaissait pas... Et maintenant, il s'inquiète pour eux deux! Il est là pour essayer d'obtenir des infos de la part de cette femme... Et pour l'instant, il n'a pas obtenus grand chose si ce n'est plus de baisers que de raison... Alors il décide d'y aller "cash": -"Qui est cet Indien qui est venu te menacer le soir du bal?" Madame d'Augereau tente de se lever mais Nicolas lui attrape le bras et la force à s'asseoir. Voyant qu'elle n'est pas "coopérative", de son autre main, il attrape un pistolet et pointe le canon sur la tête de la femme. -"J'ai vraiment besoin de savoir qui sait et qu'est-ce que tu trafiques avec lui!"
Geoffroy tombe lourdement au sol suite à un nouveau coup de Nripesh (Dirk Gold), l'homme de main Indien de cet ordure de Sir Williams (Klaus Keith). Olympe a mal de voir Geoffroy se faire passer à tabac comme cela. -"Suffit, Nripesh!" Williams s'approche du blessé et lui murmure, un sourire sur le visage: -"Je n'aurai jamais imaginé que nous nous retrouvions après tant d'années monsieur Lazare! Je vous croyais mort..." Un sourire mauvais illumine le visage de l'Anglais: -"Mais rassurez-vous, ça ne saurait tarder!" Sir Charles Williams et Geoffroy se sont rencontrés il y a des années lors de la guerre d'indépendance Américaine. Homme de confiance du Roi George III d'Angleterre, il sert la couronne de manière "secrete" comme c'était le cas durant la guerre. Les "méthodes" de Williams sont extremes, meurtrières et sadiques. Geoffroy et ses hommes avaient échappés de peu à la mort entre les griffes de ce "monstre"... Et la confrontation avait tournée court, le Français étant sur d'avoir éliminé Sir Williams... Ce n'était visiblement pas le cas... -"Je savais après l'incident avec votre... "ami", que je devais augmenter les gardes dans nos entrepots!" Il regarde Olympe puis reporte son attention sur Geoffroy: -"Un trio de "vengeurs", deux hommes, un "jeune" et un vieux" et une superbe femme, agissant secretement pour le pays... Je ne comprends pas comment nous autres Anglais n'y avons pas pensé avant!" s'amuse Williams. Mais il n'est pas là pour ressasser le passé mais pour quelque chose de plus "important"... Il ordonne d'enfermer Geoffroy dans les sous-sols du batiment où la boue et les excréments s'écoulent jusque vers les égouts. -"Cette jeune femme n'est pas faite pour ce genre de "traitement" donc la laisser à mes hommes pour qu'ils lui tiennent compagnie!" Le sourire de Williams en dit long sur les intentions de ses hommes. Alors que les hommes de mains entrainent Geoffroy, ce dernier crache au visage de l'Anglais. -"On se retrouvera, Williams!" Ce qui n'a pas l'air d'impressionner l'Anglais: -"J'en doute fort, monsieur Lazare!" Deux hommes de mains poussent Geoffroy sur les marches du sous-sol rempli de boue et de merde, avec des rats qui courent partout, l'un des murs du sous-sol étant percé d'une petite cavité donnant sur les égouts. A l'un des murs, des chaines dont il ne pourrait pas se défaire. Alors qu'ils atteignent le bas de l'escalier, Geoffroy se libère de l'étreinte: D'un grand calme, il a prémédité son plan! Il met hors d'état les deux hommes de mains. C'est en voyant la petite cavité qui donne sur les égouts qu'il a eu l'idée: Impossible de repartir par en haut, ils sont nombreux et armés, il est seul et désarmé! Ne lui reste plus qu'à fuir par cette cavité à peine grande pour laisser passer un homme. Geoffroy rampe dans la cavité, l'odeur est horrible, étouffante. Au fond de lui-même, il se dit: -"Tu l'as fait une fois pour t'évader du bagne de Toulon! Tu peux le refaire!" La première fois, il ne savait pas à quoi s'attendre, là il le sait et cela fait toute la différence!
Nicolas est dans le sous-sol de l'hotel particulier des "Enfants de la Révolution" prépare des pistolets, cela l'aide à s'occuper attendant le retour de ses deux compagnons. C'est par le souterrain que Geoffroy revient. Nicolas se précipite vers lui. Il l'aide à s'asseoir. -"Et Olympe?" hasarde-t-il. Geoffroy secoue négativement la tête... A ce moment-là du bruit provient de l'étage... Nicolas comme Geoffroy attrapent des pistolets et décident d'aller voir... Ils montent les escaliers et pointent leurs armes en direction de la forme se tenant dans l'entrée... -"Vous avez décidé de me tuer messieurs?" demande Olympe d'une voix ingénue. Les deux hommes sont soulagés. -"Comment avez-vous pu fuir?" Olympe a un sourire glaçant sur les lèvres: -"Sir Williams disposent de deux hommes de mains en moins... C'était le risque lorsqu'ils m'ont entrainée à l'abri des regards..." Malgrè la situation "épineuse", tous trois rient de bon coeur, contents d'être à nouveau réunis, aussi étrange que ça puisse paraitre. Une fois tout le monde changé et soigné, il est temps de revenir aux choses sérieuses: Nicolas explique que Madame d'Augereau a contracté de nombreuses dettes pour "entretenir" ses amants. Si au début, elle piochait allégrement dans la fortune de son mari, elle a trouvé un moyen bien plus "sur": Faire détourner une partie des stocks de poudre et d'armes de la capitale. Son mari est le responsable de tous ces stocks. Elle falsifie les registres, imite sa signature et voila comment elle fournit ça à Sir Williams et à ses sbires qui la rémunérait grassement. Mais le ministère s'inquiète de ces disparitions de "stock" et s'y est intéressé. Voila pourquoi elle a voulu ralentir la cadence... Et que Nripesh est venu la menacer! -"Malheureusement, je n'ai pas pu savoir la raison de ces vols de grandes envergures car elle n'en sais rien..." dit piteusement Nicolas. C'est Olympe qui a pu, lors de sa très courte détention, découvrir le détail important: Olympe, qui lit parfaitement sur les lèvres, a vu Williams s'entetenir avec Nripesh. Il lui demandait si tout était en place pour "l'attentat" qui aurait lieu lors du bloquage de la ville lorsqu'ils feront exploser les réserves de poudre! -"L'Empereur! Voila la raison!" s'écrit Geoffroy. Voila certainement l'aboutissement de ce plan! Il y a trente ans, il avait empecher l'assassinat de George Washington. Williams avait fait une sorte de "diversion" pour tenter d'arriver à ses fins... Et aujourd'hui, le but de tout ça ne peut être que l'assassinat de l'Empereur! Nul doute que c'est la raison pour laquelle le Roi George III l'a envoyé à Paris: Eliminer l'Empereur Napoléon 1er! Geoffroy, Olympe et Nicolas se regardent: C'est assez "énorme" ce qu'ils ont à affronter! -"Je suis sur que l'Empereur est au courant depuis le début et que c'est une sorte de "test", voir si on est capable!" affirme le jeune homme. Ses deux compagnons sont assez d'accord. Mais cela ne change rien! -"L'Empereur a mis délibérément sa vie entre nos mains... Nous ne devons pas le décevoir!" déclare Geoffroy qui tend sa main. Olympe acquiesce et pose sa main à son tour. -"Moi qui me plaignait que la mission qu'on nous a confiée n'était pas assez "épique", je sens qu'on va être servi!" dit-il d'un ton léger en posant sa main au dessus de celles de ses deux compagnons. Portant, malgré ces informations, "Les Enfants de la Révolution" sont loin d'imaginer les périls qu'ils vont devoir affronter s'ils veulent avoir rien qu'une petite chance de sauver la vie de l'Empereur... ------------------------------------------------------------------- Film d'action en costumes qualifié de "western Napoléonien" par son auteur, "Les Enfants de la Révolution" est le nouveau film réalisé par Frank Armitage. Au générique, on trouve Alec Lederman, Jessica Foster, John Mears, Dirk Gold, Jessica Aronosky et Klaus Keith entre autres! La musique est l'oeuvre de Sharon Garrett, le générique du film étant la chanson "Children Of The Revolution" interprétée par le groupe Scorpion! Aventure, action, explosion, fusillades, cascades... Il y a tout ça et bien plus encore dans "Les Enfants de la Révolution", le nouveau film d'action de Gérard Cousin Prod!
"Children Of The Revolution" - Scorpion http://www.youtube.com/watch?v=oLho9_6q1-I ![]() ![]() ![]()
Musique par Sharon Garrett ![]() Sorti le 28 décembre 2030 (Semaine 1356) Entrées : 23 639 729 url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre§ion=vueFilm&idFilm=21383 |