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Les Films du Corbeau présente
Les Mutins de Belle-Île

Colonie pénitentiaire pour mineurs de Haute-Bologne, Belle-Île-en-Mer.  

Le 3 août 1934.  

 

Le corps de Bourdet (Youssef BENMALEK) s’était crispé pour n’être plus qu’une boule de nerfs, son poing s’était refermé nerveusement sur sa fourchette et son attention était rivée sur la scène qui se déroulait devant ses yeux. Un jeune pupille, comme lui, avait fait l’erreur de mordre dans son fromage avant que les moniteurs leur aient donné l’autorisation de débuter leur repas. L’erreur lui avait été fatale : trois moniteurs avaient trainés le jeune garçon, dont il ne connaissait pas le nom mais qui devait avoir à peine 10 ans, et le rouaient maintenant de coups au milieu du réfectoire, à la vue de tous ses codétenus. C’était la goutte d’eau…  

C’était assez qu’on les fasse dormir sur des paillasses puantes. C’était assez qu’on les « éduque » dans ce bâtiment lugubre où régnait une saleté pugnace et une froidure difficilement supportable. C’était assez qu’on les nourrisse d’aliments à peine suffisants pour nourrir un chien. C’était assez qu’on les maltraite, qu’on les rosse pour un rien, qu’on les humilie sans cesse. Assez.  

Bourdet faisait maintenant face à Langon, le plus vicieux de leurs tôliers. Le grand barbu regardait le jeune délinquant de 13 ans avec un regard où se mêlaient la surprise et un malin plaisir de constater une audace qui allait coûter bien cher. Bourdet n’avait même pas conscience de s’être levé et de s’être avancé vers le groupe d’adultes, trop occupés à donner des coups pour le remarquer. Maintenant il faisait face à ce salaud de Langon, une colère sourde lui nouait les trippes, il ignorait ce qu’il allait faire… mais sa main était toujours crispée sur sa fourchette, et bien vite, il ne douta plus de ce qui allait arriver.  

Langon lui lança :  

- Qu’est-ce que tu fous là p’tit saligaud, tu veux ta part ?  

 

Langon allait lui saisir le col, Bourdet allait de servir de son arme avec hargne… quand ils furent interrompus par le vol-plané d’une écuelle en inox qui vint atterrir lourdement sur le coin du nez du moniteur, l’aspergeant de cette soupe tiède qui était plus une eau parfumée aux légumes rances qu’un potage digne de ce nom. Langon hurla, Bourdet se trouva paralysé de surprise, la main brandissant la fourchette stoppée dans son élan. C’était un autre garçon, dont Bourdet savait juste le nom, « Collin », qui avait lancé son écuelle. Lui aussi était debout, toujours à sa place, mais les yeux injectés de colère. Lui aussi semblait surpris de ce qu’il venait de faire. Les deux autres moniteurs avaient lâché leur proie en entendant le bruit. Un très court instant, un silence total s’était installé dans le réfectoire… Les répercussions, quelles qu’elles soient, promettaient d’être énormes.  

Alors un autre gamin, assis à sa place, commença à frapper son gobelet contre la table à un rythme soutenu. Rapidement, un autre garçon l’imita. Bientôt, un bruit assourdissant de gobelets cognés contre les lourdes tables en bois remplissait l’espace pendant qu’un groupe de garçons se levait de leur banc, rejoignant Bourdet toujours face aux trois moniteurs. Bientôt, une cinquantaine garçons s’étaient rassemblés autour des adultes, cinquante garçons qui se soulevaient contre « la correction de trop ». La mutinerie des jeunes détenus venait de débuter…  

 

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Le 5 août 1934  

 

Jean Malavoix (Yannis LASSEK) venait de débarquer au port du Palais. Son journal, Le Petit Parisien, l’avait dépêché en urgence sur cette petite île bretonne afin de suivre le fait divers du moment : une cinquantaine de jeunes délinquants s’étaient enfuis de leur centre de redressement éducatif et se cachaient dorénavant dans la nature. Cela s’était produit deux jours auparavant. Dès le lendemain, les forces de police en avaient rattrapé une vingtaine, mais plus de la moitié rôdaient encore dans les parages. On était à peu près certain qu’aucun d’entre eux n’avait réussi à rejoindre le continent, car les embarcations étaient très surveillées. Mais on ignorait ce qui s’était exactement passé, et il fallait que Jean trouve rapidement le moyen de rejoindre le centre de Haute-Bologne.  

La petite ville du Palais était très animée, les gendarmes défilaient, les commères comméraient, les paysans s’affairaient et discutaient. Jean rejoignit l’Hôtel du Port, où il avait réussi à se trouver une chambre, et il eut la (relative) surprise et le déplaisir évident d’y trouver Arsène Calsant (Bernhard SANSEL), son confrère du Matin, assit à l’entrée de la terrasse de l’hôtel, sirotant une Suze. Ce dernier l’alpaga sans cacher son plaisir ironique :  

- C’est à cette heure-ci qu’on arrive Malavoix ? Ah ah ! Toujours un peu lents à la détente, les scribouillards du Petit Machin-Truc…  

Malavoix lui serra la main en tentant de cacher son irritation. C’est vrai que sa rédaction l’avait envoyé assez tard à son goût. La route était longue pour arriver jusqu’ici, et il avait eu beaucoup de difficulté à trouver de la place sur les navettes qui rejoignaient l’île.  

- Salut Calsant. Ne me dis pas que tu es là depuis deux jours, quand même…  

- Non, mais depuis hier soir tout de même ! Mais allez va, rassure-toi. Ca ne m’a pas servi à grand-chose. La colonie n’ouvre pas ses portes aux journaleux, et je n’ai pas réussi à avoir un mot du directeur. Silence-radio. On garde son linge sale pour soi ! Il va falloir jouer serré et être malin, crois-moi…  

Jean n’en doutait pas. Ils furent interrompus par le bruit d’un groupe d’hommes et de femmes, visiblement des villageois, qui passait près d’eux, dans la rue, faisant grand remue-ménage. Ils portaient des fourches, des pelles, des filets de pêche, et toute sorte d’ustensiles. Deux d’entre eux tenaient même une carabine en main. Ils paraissaient décidés et semblaient partir en guerre, ou quelque chose de la sorte.  

- Mais qu'est-ce qu'il leur prend ? demanda Jean.  

- C’est la traque qui commence, pardi !  

- La traque ?  

- Ah mais tu es vraiment à la ramasse, jeune Malavoix ! Il jubilait. Tu n’as pas entendu la nouvelle ? C’est que ça doit se tourner les pousses à la rédaction du Petit Bidule… Le Ministère de la Justice a annoncé ce matin qu’ils offraient une prime de 20 francs pour tout gamin sorti de son terrier. Tu penses que cela crée du remue-ménage !  

Jean était très étonné de la proportion des mesures mises en place. Il n’avait pas souvenir que le Gouvernement utilise de tels procédés, si tôt, et à l’encontre de ce qui s’avérait n’être que des gamins délinquants bien peu dangereux, et qui après tout étaient coincés sur une île. Selon lui, ils n’allaient de toute façon pas galoper bien longtemps… Il avait vraiment dû se produire quelque chose d’important dans ce centre de redressement pour qu’autant de détenus prennent la fuite et que le Haut du Panier (comme on appelait le Ministère de la Justice) utilise ce genre de méthodes.  

Il laissa Calsant terminer sa Suze, prit possession de sa chambre, déposa ses bagages et ressortit dans les rues. Il réfléchissait intensément. Il fallait à tout prix qu’il trouve le moyen d’entrer dans ce centre. Si quelqu’un comme Calsant s’y était cassé le nez, c’est que les portes devaient vraiment être cadenassées, car il n’y avait pas deux charognards comme lui à Paris pour réussir à faire sa place là où on ne voulait pas de lui. Il fallait qu’il s’y prenne d’une autre façon. Il avait au moins pour lui d’être fraichement débarqué, il n’était donc encore connu de personne en tant que journaliste. Peut-être qu’avec un mensonge ou deux…  

Alors qu’il marchait « à l’aveuglette », sans prêter attention aux rues qu’il empruntait, il leva la tête et se retrouva devant l’église Saint-Géran. Soudain, une idée commençait à germer dans un coin de sa tête… Ce n’était pas très honnête, mais « à grands maux, les grands remèdes ! » Il regarda autour de lui, personne ne le voyait. Il entra discrètement dans l’église…  

 

 

Bourdet se traînait à quatre pattes dans un fossé, suivi de près par Collin. Depuis leur évasion, ces deux-là ne s’étaient pas quitté. Très vite, les cinquante fugitifs avaient décidé de ne pas rester ensemble, de se séparer en petits groupes pour être plus discrets. Bourdet et Collin menaient maintenant un petit groupe de cinq autres garçons, qu’ils avaient laissés terrés dans une corniche, sur la plage, le temps que lui et son nouvel ami réussissent à trouver de quoi se nourrir. Heureusement on était en août, le temps était clément. Pourtant ils étaient tous frigorifiés par l’humidité qui imprégnait leur vêtement, et par une nuit de plus passée dans une grotte. Ils avaient réussi à s’approcher d’une maison et à piller le poulailler. Mais leur butin était maigre : quatre œufs à partager pour sept ventres affamés… Ils auraient bien pris une ou deux poules, mais le vol les aurait fait remarquer, et de toute façon ils s’étaient interdit d’allumer le moindre feu pour ne pas se faire repérer… Pas de cuisson possible.  

Bourdet releva la tête et constata que la charrette du paysan était passée sans les voir. Ils purent poursuivre leur route. Le plus dur était fait, ils arrivaient enfin à la plage. Mais soudain, Collin se jeta sur Bourdet et ils tombèrent le nez dans le sable, à l’abri d’une dune.  

- Imbécile, j’ai cassé un œuf !  

- Ferme-la ! Regarde…  

Collin lui indiquait l’entrée de la grotte. Un groupe de personnes s’y affairait : des adultes, certains villageois munis d’ustensiles en bois, ainsi qu’un gendarme, étaient en train de capturer leurs camarades. Ils les faisaient sortir de force, l’un était trainé par les cheveux, l’autre était ceinturé par deux femmes coriaces, deux autres encore étaient empêtrés dans un filet de pêche… Ils se démenaient comme des beaux diables, mais les adultes étaient plus nombreux, ils n’hésitaient pas à frapper. Et les plus jeunes étaient usés par la fatigue et par la faim.  

Bourdet frappa le sable.  

- Ah les vaches ! On ne peut rien faire. Viens, il faut qu’on se dégotte un autre gourbi.  

 

 

 

Jean tira la sonnette du grand portail en fer de la colonie. Un petit groupe d’hommes était assis à quelques mètres de là, attendant que quelque chose se passe (des collègues sans doute, heureusement que je ne les connais pas). Ils observaient avec curiosité ce jeune homme en habits de prêtre qui attendait devant le portail. Jean n’était pas sûr que son stratagème fonctionnerait : il avait réussi à récolter quelques informations qu’il jugeait utiles auprès du prêtre de la paroisse, puis il avait profité du moment où une vieille dame venait se faire entendre en confession pour s’introduire dans la sacristie et subtiliser un costume…  

Un homme ventripotent apparu au fond de la cour. Lorsqu’il aperçut Jean, il eut un temps d’hésitation et s’avança vers le « prêtre ». Il n’était pas très engageant, mais devait apparemment ne pas oser ignorer un homme d’église.  

- Navré mon père, mais on n’ouvre pas.  

- C’est le père Sauvignon qui m’envoie. Avec tout ce remue-ménage, il ne peut pas se déplacer, mais il tient à vous proposer son aide.  

L’homme hésitait. Ce n’était probablement pas lui qui prenait les décisions ici, et il hésitait à refouler un prêtre.  

- Entrez, mais restez dans la cour. Je vais chercher le directeur.  

Alors qu’il actionnait le verrou du portail, les journalistes se levèrent énergiquement et coururent profiter de l’ouverture.  

- Laissez-nous entrer ! Juste une question ! Pourquoi lui et pas nous ! On a le droit de savoir !  

Jean parvint à s’immiscer dans l’ouverture alors que l’homme ventru repoussait les journalistes.  

 

Le directeur, un homme sec et nerveux, visiblement dépassé par les événements, l’avait mené jusqu’à l’infirmerie. Jean faisait face à deux hommes alités, visiblement mal en point, enrubannés de bandages.  

- Ce sont les moniteurs à qui ils s’en sont pris. Un troisième est mort, mon père, vous vous rendez compte ? Ces sauvages l’ont frappé, l’ont mordu jusqu’au sang. Des cannibales ! Un spectacle absolument horrible. Enfants ou pas, j’espère qu’on en pendra…  

Jean était impressionné.  

- Mais que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui leur a pris de faire ça ?  

- Rien ! Ne vous faites pas leurrer par leur jeune âge, ce sont des criminels invétérés, qui ne supportent pas la discipline ! Cela devait arriver un jour.  

- Combien vous en reste-t-il ?  

- Un peu plus de 80. On a du mal à les tenir, alors on les a bouclés dans leurs dortoirs. On ne les fait sortir que pour manger. On ne nous y reprendra pas deux fois !  

- Vous permettez que je les vois ?  

- Si vous y tenez. Mais si j’étais vous, je ne m’en soucierais pas. C’est de la mauvaise engeance, il y a longtemps que vous ne pouvez plus rien faire pour leur âme, s’ils en ont eu une un jour…  

Jean suivait le directeur dans les sombres couloirs. L’état de propreté laissait franchement à désirer. Mais après tout, avec les récents événements, ils avaient probablement eut d’autres priorités que le ménage. Le directeur arriva devant une porte, aux côtés de laquelle se tenaient deux hommes larges et musclés. On tenait les détenus sous haute surveillance ! Il sortit un trousseau de clefs et déverrouilla la porte.  

- Bardu, accompagnez le prêtre. Je vous attends-là, mon père. Ne soyez pas trop long.  

Affublé de son gorille (pour sa protection sans doute), Jean pénétra dans le dortoir avec appréhension et excitation. Il fut aussitôt surpris de la faible lueur des lieux et surtout, par le froid qui le saisit. La longue pièce n’était affublée que de deux lucarnes grillagées, et qui ne laissaient filtrer que peu de lumière. Le spectacle qui s’offrit à lui le consterna : une rangée de paillasses s’alignait des deux côtés de la pièce, des paillasses sur lesquelles résidaient des jeunes garçons (certains ne devaient pas avoir plus de 8 ans) transis de froid, habillés de chemises en toile rongées par les mites et visiblement imprégnées de crasse, qui se protégeaient sous des couvertures en crins d’un autre âge. Ils étaient très silencieux et observaient le jeune homme avec des regards tristes, désabusés, sans volonté et sans espoir.  

 

 

Bourdet et Collin étaient recroquevillés sous une pile de filets de pêche troués laissés à l’abandon sur le vieux ponton. L’odeur était difficilement supportable, mais la cachette était sûre. De là où ils étaient, ils observaient deux pêcheurs qui préparaient leur embarcation pour une sortie imminente. Le centre d’apprentissage d’où ils s’étaient enfuis avait la particularité d’offrir une possibilité aux jeunes délinquants d’apprendre les métiers du matelotage. Ainsi, les deux compagnons avaient pu comprendre que ce bateau avait été affrété au port de Vannes. Il y retournait sans doute ! C’est peut-être la seule occasion qui s’offrirait à eux. Il fallait qu’ils rejoignent les nasses posées sur l’embarcadère, après quoi ils pourraient se faufiler sur le bateau dès que les deux hommes auraient le dos tourné. Mais pour rejoindre ces nasses, il leur fallait traverser une distance d’une cinquantaine de mètres où ils pourraient être vus de tous, et d’autres pêcheurs s’affairaient sur les bateaux voisins, d’autres hommes et femmes circulaient sur le port à quelques mètres de là. Le risque était grand, mais inévitable.  

Collin se décida :  

- J’y vais. Quand j’y serai, attends que je te fasse signe.  

Collin sorti de sa cachette avec une extrême prudence. Il avançait à pas de loups, le cœur de Bourdet battait la chamade. Quand tout à coup, une voix de femme se fit entendre :  

- Là ! C’en est un ! C’est moi qui l’ai vu !  

Collin sursauta, il voulu faire demi-tour mais c’était trop tard… S’il rejoignait Bourdet, les deux étaient faits. Après un court instant de réflexion, il lança un regard intense à son ami et s’enfuit dans la direction opposée, coursé par une dizaine de paires de jambes excitées. Bourdet était atterré… Ils y étaient presque ! Puis il se rendit compte que les deux pêcheurs avaient suivi la course folle. Il ne pouvait plus rien faire pour son camarade. Mais la voie était libre. Maintenant !  

Il sorti brutalement de l’amas de filets, et couru sans se retourner jusqu’au bateau. Il fila directement dans la soute et se terra derrière un amoncellement de caisses en bois. Il s’immobilisa et écouta : on ne lui courrait pas après. C’était gagné…  

 

 

Toujours affublé de son costume de prêtre, Jean avait rejoint son hôtel comme une furie, sans se soucier des dizaines de regards que son allure ne manquait pas d’attirer. Il aurait pu se réjouir de l’expression de surprise qui donnait un air particulièrement stupide à Calsant quand il débarqua dans le hall de l’hôtel. Mais son esprit était ailleurs. Il s’enferma dans la cabine de téléphone au fond du couloir et appela sa rédaction. Il était particulièrement emporté, révolté.  

- Patron, c’est énorme ce qui se passe ici… Non, pas la traque ! Ca j’en parlerai, mais tout le monde le fera aussi. Moi j’ai vu autre chose, que personne d’autre n’a vue. C’est de ça qu’il faut que l’on parle. Je repars dès ce soir, je n’ai plus rien à faire ici. Envoyez quelqu’un d’autre. C’est une honte, un scandale ! Il faut alerter l’opinion ! Il faut soutenir ces gamins, patron ! Il faut que la France sache !  

 

C’est ainsi qu’allait débuter une campagne de presse qui allait faire connaître au monde entier les conditions de détention pratiquées en France à l’égard des mineurs, et qui allait pousser le Gouvernement à la fermeture des bagnes d’enfants.  

Quel sera le combat de Malavoix ? Et quel destin attend le jeune Bourdet, une fois débarqué sur le continent ?  

Vous le saurez en allant voir…  

 

LES MUTINS DE BELLE-ILE  

 

Un film de Cristina JURMANN  

Un scénario écrit par Le Corbeau  

Ce film est inspiré d'un fait divers réel, mais tous les personnages et les situations décrites sont fictifs.  

 

Avec  

Jean Malavoix – Yannis LASSEK  

Bourdet – Youssef BENMAKEL  

Arsène Calsant – Bernhard SANSEL  

La secrétaire de rédaction du Petit Parisien – Jessica NICOTERO  

Une villageoise – Renee BARTEK  

 

Sur une musique composée par Veronica DAVEY

Scénario : (2 commentaires)
une série A historique de Cristina Jurmann

Yannis Lassek

Jessica Nicotero

Youssef Benmakel

Renee Bartek
Avec la participation exceptionnelle de Bernhard Sansel
Musique par Veronica Davey
Sorti le 20 juillet 2030 (Semaine 1333)
Entrées : 23 795 754
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