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Gérard Cousin Prod présente
Le Fléau - Volume 1

Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval verdâtre, celui qui le montait, on le nomme: Mort et l’Hadès le suivait.  

-Apoc 6,7  

 

-Arnette, Texas- La soirée est calme et pluvieuse. Comme tous les vendredis soirs, plusieurs amis tapent le carton dans la station service de Bill Hapscomb. Parmi les personnes présentes pour ce poker hebdomadaire, on y trouve Stuart Redman (Alec Lederman).  

-"Vous êtes en train de me plumer!" déclare-t-il mi-fataliste, mi-amusé. Stu se lève, s'attrape une Coors et va prendre l'air.  

-"Tu viens pas?" s'exclame l'un des participants. Stu secoue la tête: Il préfère un peu prendre l'air. Derrière cette façade détendue, parfois, certains soirs, il repense à Norma, son épouse, emportée par le crabe voila quelques années. Et justement, ce soir, c'est le cas. Alors il a pas vraiment la tête à jouer au poker. Mais bon, ça va passer, comme toujours. Alors qu'il fait quelques pas sous l'auvent de la station service, s'envoyant des rasades de Coors, il voit des phares sur la route. Si la première chose que pense Stu, c'est que son pote Bill va avoir des clients, il est étonné: Les phares semblent zigzaguer, tout en se rapprochant! D'un coup, il a un mauvais pressentiment! Il se précipite dans la station et ferme l'arrivée d'essence des pompes alors que la voiture va se fracasser contre les dites pompes, évitant que la station service et ses occupants explosent. Stuart, Bill et les autres sortent de la station et vont vers la voiture accidentée. Stu s'approche pour voir si il y a de survivants...  

Du coté passager, il semble y avoir un corps, en putréfaction au vu de l'aspect et de l'odeur qui se dégage par les vitres ouvertes. Il ouvre la portière conducteur et un homme au visage ravagé, au cou énorme et respirant difficilement tombe lourdement au sol. Le Texan se penche vers lui, bien qu'écoeuré par ce type visiblement très mal en point, il le tient contre lui, attendant que les secours appelés par Bill arrivent. L'homme, visiblement malade, divague, dit des choses incohérentes...  

Stuart essaye de calmer le malade:  

-"Tout va bien se passer, ne vous tracassez pas..."  

Comme pris d'un éclair de lucidité, le malade réplique:  

-"Trop tard... On est parti trop tard... Le projet Bleu... Trop tard..."  

Stu ne comprend pas. Alors que le malade a de plus en plus de difficulté à respirer à cause de quintes de toux incessantes, il dit:  

-"L'Homme Noir! Il était à nos trousses... Je croyais pouvoir lui échapper... Mais nul n'échappe à L'Homme Noir..."  

Sans même avoir le temps de finir sa phrase, le malade vient de mourir. Alors que Stu tient toujours l'homme dans ses bras, la pluie redouble d'intensité, un corbeau se pose sur le toit de la station service en croassant: On est le 17 juin et l'extinction de l'Humanité est d’ores et déjà engagée...  

*******LE FLEAU*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=ClQcUyhoxTg  

 

UN FILM DE TODD MITCHELL  

 

D'APRES LE ROMAN DE STEPHEN KING  

*********************  

-New-York- Larry Underwood (John Mears) est un jeune homme à qui tout sourit ces derniers temps: Musicien et chanteur, il avait quitté la "Grosse Pomme" pour Los Angeles, dans le but de faire carrière! Et le pire, c'est que ça a marché! Enfin, il vient de sortir un single, "Baby can you dig your man?", qui est le single le plus vendu ces dernières semaines et en tête des charts un peu partout! C'est donc heureux et au volant d'une vache de voiture qu'il déboule dans son Queens natal pour venir voir sa maman. Enfin plus qu'une visite de courtoisie,c'est surtout qu'il est "tricard" à LA, à cause d'argent emprunté et non rendu. Mais Larry ne se tracasse pas de ça: Il est la future grande star de la chanson et donc, tout finira par s'arranger auprès de ses créanciers! A moins bien sur que ce "Grand Voyage" dont parlent les gens ne les tue tous! Larry sourit à cette idée: Ce serait cool ça que ces créanciers crèvent de la grippe! Cool mais plus qu'improbable! Il gare sa voiture devant le petit pavillon où il a grandi et où vit toujours sa mère. Il sonne et attend que sa mère lui ouvre. Quand finalement elle ouvre, elle est loin d'être ravie de revoir son rejeton. Si elle l'aime plus que tout, elle sait surtout qu'il est le roi pour s'attirer des ennuis...  

Et encore une fois, ce doit être le cas.  

 

 

-Ogunquit, Maine- Fran Goldsmith (Rosie Imbert) regarde l'océan. Au loin, elle aperçoit le phare de Castle Rock, de l'autre coté de la baie. Jesse, son petit ami, vient de décider de "faire un break", terme poli pour dire qu'il préfère rompre. Et Fran ne s'y attendait pas. D'ailleurs, elle n'a pas pu lui parler de la chose si importante qu'elle voulait lui annoncer...  

Car après qu'un mec vient de vous dire qu'il désire faire un break, si la fille lui annonce qu'elle est enceinte, il risque de pas trop y croire. Et pourtant, Fran est belle et bien enceinte de Jesse. Et si elle ne s’attendait pas à ce qu'il décide de la laisser tomber, Fran, soutenue par ses parents, avait décidé de le garder. Alors que Jesse l'ait laissée tomber ne change pas grand chose à l'affaire...  

Des larmes coulent le long des joues de la jeune femme: Si, ça change tout...  

Elle rentre à pieds, prenant son temps, repensant à tout ça. En arrivant devant la maison familiale, elle voit sa mère en grande discutions avec Harold Lauder (Ken Barby)! Harold, c'est un petit gros à lunettes et au visage porcin en plus d'être boutonneux. Et qui, depuis son plus jeune age, est fasciné par Fran! Si bien souvent, la jeune fille se montre "gentille" avec lui, aujourd'hui, elle n'est pas d'humeur à l'être! Harold lui donne l'impression d'être l'un de ces "stalkers" Japonais, ces tarés qui harcèlent et traquent les filles...  

C'est un peu l'effet qu'Harold fait à la jeune femme.  

-"Frannie! Je suis content de te voir!"  

Fran veut s'esquiver mais les gros yeux que lui fait sa mère l'en dissuade.  

-"Harold! Quel bon vent t'amène?" déclare-t-elle le plus naturellement du monde. Le jeune homme ne se sent plus, ne voyant absolument pas que Fran fait "semblant" d'être contente de le voir.  

-"J'ai deux billets pour un concert ce samedi! Je me suis dit que peut-être... On... On pourrait y aller ensemble, toi et moi!"  

Fran ne sait que répondre et c'est finalement sa mère qui lui sauve la mise:  

-"Je pense que Fran aurait été ravie mais nous avions prévue d'aller à Portland, elle et moi..."  

Harold est extrêmement déçu:  

-"Ce n'est pas grave, ce sera pour une autre fois..."  

Une fois Harold parti, Fran remercie sa mère:  

-"Merci maman!"  

La jeune fille rentre dans la maison et dans la cuisine, allume la radio: Elle tombe sur la chanson "Baby can you dig your man?"...  

-"J'aime mon mec mais lui visiblement, pas tant que ça!" dit-elle à voix haute. Elle change de station et tombe sur un bulletin d'information: Arnette, une petite ville de l'est du Texas vient d'être mise en quarantaine à cause d'une épidémie de choléra. Mais l'armée à la situation bien en main! Fran se verse un verre de jus d'orange. Elle n'aimerait pas être à la place de ces gens. Une fois son verre de jus d'orange fini, elle entend sa mère prise de quinte de toux...  

 

 

En cette fin du mois de juin, dans tout le pays, on ne parle plus que de l'épidémie de grippe. Ce qui n'est qu'une grippe "banale" est en train de rendre les gens complétements fous: Pour certains, elle n'a rien de banale et serait un virus que l'armée aurait "égaré". D'autre la qualifie de "super grippe", notamment sur la cote Est alors que sur la cote Ouest, on la surnomme "Grand Voyage". En quelques jours, tout se détériore dans le pays: De nombreuses villes sont placées sous la loi martiale et l'armée investit les lieux, chargée de maintenir l'ordre...  

Et aussi d'éviter que les populations sachent ce qui se passe: Aux quatre coins du pays, des charniers de cadavres de la super grippe sont mis en place, dans les usines de retraitement de déchets, on incinère des corps de victimes de la maladie, sans pouvoir ni juguler ni mettre un terme aux conséquences du "Projet Bleu": Dans une base militaire située en Californie, il y a eu un "accident": Un virus, pouvant s'apparenter à la grippe mais avec un taux de contamination de 99,4% et surtout "mortel". Il n'existe aucun antidote, ni aucun vaccin. Et la société ne tarde pas à s'écrouler petit à petit: Dans des villes sans loi et sans ordre, où des survivants s'affrontent au coeur du chaos, l'ultra-violence et la mort sont la règle. Certains deviennent complétement fous et se laissent aller à leurs plus bas instincts...  

 

 

-New-York- Larry est en larmes: Il vient de laisser sa mère dans un hôpital...  

Ou plutôt le cadavre de sa mère. Dans un effort vain, espérant qu'elle serait inhumée, il a accroché sur le drap, le nom et le prénom de sa maman, pour pas qu'elle soit inhumée de manière anonyme. Le monde est en train de devenir "fou"! Il allume la tv et tombe sur une "jeu télévisé" particulièrement macabre: Plusieurs soldats ont rassemblé dans un studio de télévision des hommes, des femmes et des enfants. Le "présentateur", un militaire vétu d'une jupe et d'une perruque, pose des questions à l'un des malheureux choisi au hasard. Si cette personne répond bien, il a droit à une autre question. Si cette personne répond mal, il lui colle une balle en pleine tête! L'homme qui est face au militaire à perruque est un homme entre deux age, vétu d'un costume comme ceux des courtiers de Wall Street. Le militaire lui pose la question, il répond mal...  

Et lui colle une balle dans la tête! Larry manque de vomir devant son écran! Il décide de fermer lorsque le plateau est envahi par d'autres soldats, visiblement chargés de mettre un termes à ces exactions...  

Dans le studio, ça tire, ça hurle et finalement, l'antenne est coupée. Larry est comme prostré, pleurant comme un enfant alors que dehors, de nombreux coups de feu se font entendre...  

 

 

-Ogunquit, Maine- Fran finit d'enterrer son père et sa mère dans le jardin. Tous deux sont morts à quelques heures d'écart de cette maudite "super grippe". La jeune femme est à bout, ne comprenant plus ce qui se passe! La quasi-totalité des habitants d'Ogunquit sont morts aussi. Fran est terrifiée, elle est à bout et ne sait plus quoi faire! Alors qu'elle vient de rentrer dans la maison, la jeune femme entend des bruits de pas sur le gravier de l'allée: Le coeur de Fran bat la chamade: Elle attrape un tisonnier, arme bien futile, pour se défendre...  

On frappe à la porte. Comme personne ne répond et surtout pas Fran, cachée dans le salon, on tourne la poignée de la porte et une silhouette massive, visiblement tenant un revolver, pénètre dans la maison...  

Fran se précipite et tente de frapper l'arrivant en hurlant! Harold prend peur mais tente de la calmer:  

-"C'est moi, Fran! C'est Harold!"  

En découvrant le visage porcin du binoclard, Fran est pour la première fois de sa vie ravie de voir Harold! Le jeune homme est venu voir comment elle allait car en ville, y'a des mecs armés et bizarres qui trainent...  

Alors Harold est venusvoir si Frannie n'avait pas besoin d'aide ou un truc du genre.  

-"Partir, mais pour aller où?" demande la jeune femme. Harold esquisse un sourire:  

-"J'ai peut-être une idée! A Stovington, dans le Vermont, il y a un centre de recherche bactériologique! Les médias en ont parlé au début de tout ça dans les journaux! L'armée y est certainement et ils doivent chercher un vaccin ou un truc du genre!"  

Fran reconnait que c'est une excellente idée...  

-"Mais comment y aller? En voiture?"  

Harold secoue négativement la tête: Avec tout ça, pas mal de gens ont dû vouloir fuir les grandes villes, ce qui fait que les routes doivent être remplies de voitures...  

Soudain, il a une idée:  

-"Tu sais conduire une moto?"  

Fran hoche la tête:  

-"Oui, Jesse m'avait appris..."  

 

 

-Stovington, Vermont- Stuart est retenu là depuis des semaines par l'armée, depuis que lui comme les autres types présentss à la station service de Bill, le soir où Charlie Campion, un militaire et sa famille infecté par le virus et qui se sont écrasés contre les pompes à essence, ont été amenés ici, alors que Arnette était mise en quarantaine. Stu subit chaque jour des batterie d'examens, des analyses, des ponctions pour comprendre pourquoi il n'est pas "malade". Alors que ses compagnons sont tous morts, Stuart va très bien. Mais il n'y a pas que ça qui tracasse le Texan: Les cauchemars qu'il fait le perturbent. Plusieurs fois ces derniers temps, il a rêve d'une sorte de "Promeneur", un mec aux cheveux longs, vétu en jean et portant sur sa veste des badges en forme de "smiley". Ce type est terrifiant, vraiment. Et même une fois réveillé, Stu en a la chair de poule. Il préfère quand il rêve de l'autre, de la vieille femme Noire. Dans ces rêves, il se retrouve face à une vieille femme Noire, visiblement très agée, qui lui demande de venir la voir chez elle à Hemingford Home, dans le Nebraska. Stu aime rêver d'elle: Il se sent bien, apaisé lorsque c'est le cas. Tout l'inverse de quand il rêve du "Promeneur"...  

Stu rêve de Mère Abigail (Tata Ginette), la vieille femme Noire, une nouvelle fois. Mais c'est différent de d'habitude.  

-"Stu! Tu dois t'enfuir du centre! Car ils ne vont pas te garder éternellement en vie... Ils travaillent pour "lui" même s'ils ne le savent pas... Tu dois fuir et venir me voir avec tous tes amis..."  

A son réveil, le Texan a comme la sensation qu'il doit effectivement trouver le moyen de fuir le centre, comme si le souffle de la mort lui soufflait dans le cou...  

 

 

-May, Oklahoma- Nick Andros (Frank Mattis) roule à vélo depuis des heures et décide de s’arrêter dans cette modeste bourgade, perdue au milieu de tout. Ce sourd et muet voyage depuis quelques jours, depuis que tout à commencé à partir en couilles. Dans la rue centrale de May, Nick découvre des mannequins de supermarchés, disposés ça et là. Il se demande qui a pu s'amuser à ça...  

Il s'arrete et appuie son vélo contre un banc, regardant la rue principale pleine de mannequins.  

-"C'est beau, hein, m'sieur!"  

Derrière Nick, un homme barbu d'une quarantaine d'années, vétu d'une salopette, se tient fièrement, que quelqu'un regarde son oeuvre. Comme Nick ne s'est pas aperçu qu'il était là, il décide de tapoter l'épaule du sourd et muet. Nick se retourne précipitamment, sa main déjà posée sur la crosse de son flingue! Ce qui a pour effet de terrifier le barbu!  

-"Désolé m'sieur! Je voulais pas vous faire peur! M.O.O.N, ça se prononce désolé!" s'excuse le barbu. Nick comprend que ce type n'est pas une menace: Le barbu semble être un "simple" d'esprit.  

-"Je m'appelle Tom Cullen, m'sieur! Et vous c'est comment?"  

Nick lit sur les lèvres et sort son carnet pour répondre à ce Tom Cullen (Franck Elioth)...  

Mais ce dernier, voyant le sourd-muet écrire sur le carnet préfére le prévenir:  

-"Je sais pas lire, m'sieur!"  

Nick se dit que c'est bien sa veine! Tom met un peu de temps à comprendre que Nick ne lui répond pas parce qu'il ne le peut pas.  

-"Où vous allez, m'sieur?"  

Nick se demande comment expliquer ça au barbu simple d'esprit...  

Tom reprend:  

-"Vous allez voir la vieille femme Noire?"  

Le coeur de Nick manque de s'arreter: Comment Tom peut savoir? Depuis quelques temps, Nick rêve à une vieille femme Noire qui lui demande de venir la voir avec tous ses amis, à Hemingford Home, dans le Nebraska. Le sourd-muet est un homme de raison: Un rêve n'est qu'un rêve, rien de plus...  

Mais sans trop savoir pourquoi, ne sachant où aller, il a décidé d'en avoir le coeur net! Tom est ravi de voir que Nick semble connaitre Mère Abigail! Mais il croit bon de rajouter:  

-"Mais je veux pas aller voir l'autre! Celui aux cheveux longs et avec des "visages" sur sa veste!"  

Nick a aussi rêvé de cet homme...  

Tout cela ne peut-être un hasard...  

Le simple d'esprit rajoute:  

-"On dirait un homme mais moi je sais que ça n'en est pas un! M.O.O.N, ça se prononce c'est pas un homme!"  

 

 

-New-York- La Grosse Pomme est une grosse pomme complétement "pourrie" où des millions de cadavres commencent à pourrir. Larry arpente les allèes de Central Park, jonchées de cadavres, hagard, ne comprenant pas comment tout a pu partir en couilles si vite... Sans se rendre compte qu'un corbeau l'observe. C'est vrai: Si on réfléchit, jamais personne n'aurait pu imaginer qu'une grippe aurait pu éradiquer la quasi-totalité de la population. New-York est une sorte de cimetière à ciel ouvert...  

Soudain, il voit une jeune femme, assise sur un banc, serrant une arme entre ses mains...  

Et elle est belle et bien vivante! Il décide de s'approcher d'elle. Nadine Cross (Alona Cannon) est une institutrice, qui alors qu'autour d'elle tout le monde mourrait, elle continuait à se porter comme un charme. Elle s'est assise là, prête à en finir, à cause des cauchemars, à cause de tout ce qui se passe et à cause de "lui"...  

A ce moment précis, elle voit un homme s'approcher d'elle: Nadine pointe son arme en direction de Larry:  

-"Faites encore un pas et je tire!"  

Le jeune chanteur lêve les mains en l'air:  

-"Ne craignez rien! J'ai pas l'intention de vous faire du mal!"  

La jeune institutrice n'est pas vraiment convaincue...  

Mais baisse finalement son arme. New-York est devenu un endroit dangereux: Tous les survivants ne sont pas amicaux et certains sont "armés"...  

Larry est sous le charme de Nadine. Ils discutent en marchant, le chanteur projetant de quitter la ville. Ce qui amuse Nadine:  

-"Pour aller où? Vous croyez qu'ailleurs ce sera "différent"?"  

Larry prend un temps avant de répondre:  

-"J'ai rêvé d'une vieille femme Noire qui vivrait dans le Nebraska... Et je me suis dit..."  

La jeune femme éclate de rire: Il veut partir à l'autre bout du pays sur la base d'un rêve? Larry sait que c'est fou. Mais sans savoir pourquoi, il sait que c'est la chose à faire!  

-"J'ai aussi rêvé d'un autre type, une sorte de "promeneur" ou un truc du genre... Il m'a pas l'air sympathique ce type et me terrifie..."  

En entendant ces mots, le sang de Nadine se glace: Elle n'a jamais rêvé de la vieille femme dont parle Larry mais le "Promeneur", elle le connait bien: Randall Flagg! Quand elle était étudiante, avec ses amies, elle a joué avec un ouija. Pour le "fun" entre copines...  

Mais la séance n'eut rien d'amusant: L'esprit disait s’appeler Randall Flagg et qu'il avait "choisi" Nadine pour mettre au monde son enfant! Pendant des années, elle a essayé de ne plus y penser, de se trouver un mec pour vivre comme tout le monde... Mais les circonstances ont toujours fait qu'elle se retrouva seule, encore vierge à trente ans passés! Et depuis le début de l'épidémie, elle fait ces rêves ou plutôt ces cauchemars où "il" est là, lui Randall Flagg, le promeneur vétu de jean, celui à qui elle semble destinée, lui rappelant qu'elle est sienne...  

Tout en sachant que ce n'est pas un homme...  

-"T'a déjà rêvé de la vieille femme?" demande candidement Larry. Nadine réplique juste:  

-"Non, je ne rêve jamais..."  

 

 

-Woodsville, New Hampshire- Stuart avance, sac sur le dos, tenant dans ses mains un M16. Il s'en ai fallu de peu pour qu'il y laisse sa peau au centre de recherche de Stovington. Sans les mises en gardes de Mère Abigail dans ses rêves, il serait mort à l'heure qu'il est. Au loin, il voit un vieil homme, assis devant une maison, sirotant une bière. Stu s'approche, se doutant que cet homme est tout sauf une menace. Glen Bateman (Jeff Collins) repense aux événements de ces derniers temps, son chien Kojak à ses cotés. Si il n'a jamais eu une très haute opinion vis-à-vis de ses contemporains, il en eut la confirmation lorsque tout a commencé à s'effondrer à cause de la super grippe. L'homme est devenu un loup pour l'homme. Grattez le vernis de la civilisation et vous retrouvez la barbarie...  

Alors qu'il pense à ça, il voit un type avec un M16 entre les mains! S'il veut le tuer, qu'il le fasse se pense Glen.  

-"Je m'appelle Stuart Redman! Et j'aimerais bien me reposer un peu et discuter..."  

Stu dépose son arme, comme pour montrer que ses intentions sont pas hostiles du tout. Glen lui fait signe de venir et tend sa main:  

-"Moi, c'est Glen Bateman!"  

Stu a un léger sourire: Il a vraiment envie de parler. Les deux hommes discutent, de tout et de rien, évitant consciemment de parler de la super grippe, comme pour essayer, le temps de quelques instants, de l'occulter...  

-"Vous savez, Glen, je fais des rêve étranges ces derniers temps... Je rêve d'une vieille femme noire..."  

Le vieux professeur se redresse de son siège:  

-"...et elle se nomme Mère Abigail!"  

Stuart ne comprend pas...  

En fait, Glen, comme Stuart fait ces rêves mais aussi ces cauchemars concernant, l'autre, le Promeneur...  

Le Texan ne comprend pas: Comment deux personnes qui ne se connaissent pas peuvent rêver des mêmes choses? Le vieil homme, un homme de science et de logique lui dit qu'il ne se pose pas la question:  

-"Rien de ce qui ce passe ces derniers temps n'est logique ou normal!"  

Stu doit avouer que c'est vrai. Alors qu'ils discutent, deux motos s'arrêtent non-loin d'eux. Sur ces deux motos, Fran Goldsmith et Harold Lauder. Si Harold est méfiant, surtout envers Stu, Fran est ravie de voir des gens qui ne semblent pas être fous ou dangereux.  

 

 

-Powtanville, Indiana- La Poubelle (Richard Parker) regarde avec jouissance les flammes ravageaient les maisons de la petite ville où il a passé la majeure partie de sa vie! Pyromane depuis son enfance, moqué par les autres enfants, notamment après avoir fait cramer le chèque de pension de la vieille Semple. C'est un taré complétement fasciné par le feu sous toutes ses formes. Devant les flammes qui dansent devant lui, La Poubelle n'en peut plus, il prend son pied comme jamais...  

Un corbeau se pose non-loin.  

-"La Poubelle... Là-bas, il y a le dépot de carburant de Powtanville... Tu devrais en faire un feu de joie comme tu en as le secret..."  

Le pyromane hoche la tête: Oui, cette voix dans sa tête est de bon conseil! Il devrait faire, là, tout de suite, maintenant!  

-"Suis-moi, je vais te montrer où tu trouveras ce dont tu as besoin..."  

Le corbeau s'envole et La Poubelle se met à courir derrière le volatile. Et effectivement, le corbeau est de bon conseil: Il mène La Poubelle à un dépot d'explosifs de chantier. Alors que le soleil se couche, la ville de Powtanville, Indiana est ravagée par les flammes à cause de l'explosion des dépots de carburant. La Poubelle regarde ça de loin, comme dans ses plus beaux rêves.  

-"La Poubelle! Je t'ai choisi pour être mon Maitre Artificier! Rejoins-moi à Las Vegas!"  

Le pyromane tombe à genoux devant le corbeau:  

-"Ma vie pour vous!" hurle-t-il, des larmes pleins les yeux...  

 

 

-Great Bend, Kansas- Nick et Tom avancent sur leurs vélos, en direction du Nebraska. Leur but, est d'aller voir si Mère Abigail est belle et bien réelle ou non. Ce qui fait un peu peur à Tom d'ailleurs: Car même s'il est simple d'esprit, il a compris une chose: Si la vieille femme noire existe, l'autre doit exister aussi... Et ça, ça lui fait peur! M.O.O.N, ça se prononce Peur! Ils s'arretent pour boire un coup avant de repartir dans cette chaleur étouffante. Au loin, alors qu'il est en train de se désaltéré, Nick voit une voiture qui vient dans leur direction. Immédiatement, le sourd-muet met la main sur la crosse de son arme, ce qui fait peur à Tom.  

-"Vous pensez que c'est un méchant, m'sieur?"  

Alors que la voiture arrive à leur niveau, elle s'arrête. A l'intérieur, une sorte de bouseux en chemise à carreau, portant sur la tête un chapeau de cow-boy fait en paille.  

-"Je peux vous avancer, les gars?"  

Nick a tout de suite un bon feeling avec ce type barbu. Il sort son carnet et écrit pendant que Tom engage la discussion avec le nouvel arrivant.  

-"Moi je m'appelle Tom Cullen... Et lui, je sais pas son nom parce qu'il est sourd et muet et que je sais pas lire m'sieur..."  

L'homme au chapeau de cow-boy se présente: Il se nomme Ralph Brentner (Gérard Cousin). Nick lui tend une page du carnet, lui expliquant où ils vont. A l'intention de Tom, Ralph dit:  

-"Ton ami se nomme Nick Andros..."  

Tom a un grand sourire, ravi de connaitre le nom de celui qui est si gentil avec lui! Ralph continue de lire le papier, découvrant que Tom et Nick vont dans le Nebraska... -"Vous n'iriez pas à Hemingford Home par hasard?"  

Nick hoche la tête. Ralph dit juste:  

-"Moi aussi! Aller montez, les gars!"  

 

 

-New-York- Larry et Nadine ont réussi à quitter New-York en passant par le tunnel Lincoln, chose qui fut extrémement éprouvante à la fois pour le chanteur mais aussi pour l'institutrice. La jeune femme est de plus en plus attirée par le charme de son compagnon d'infortune. Pour la première fois de sa vie, un homme l'attire vraiment...  

Et Larry est lui aussi sous le charme de la belle Nadine...  

Alors qu'ils campent, autour d'un feu de camp, parlant du chemin qu'ils vont emprunter pour continuer leur périple.  

-"Il nous faudrait des motos!" dit Larry.  

Nadine est d'accord.  

-"On essayera de trouver ça demain."  

Nadine est profondément endormie et une nouvelle fois, elle rêve, ou plutôt cauchemarde, sur Randall Flagg...  

Ce dernier a le visage étrange, horrible, qui n'a rien d'humain...  

-"Nadine! Tu es mienne! Quitte ce type, laisse-le et va-t-en! C'est un ordre!"  

Mais la jeune femme résiste et refuse! Ce qui met Flagg dans une fureur noire! La douleur que ressent Nadine est horrible, elle à l'impression de mourir...  

Et elle se réveille. Larry est encore profondément endormi. Elle entend les mots de Flagg résonner dans sa tête et décide de lui obéir...  

Larry ouvre les yeux alors que le soleil est déjà haut. Ne voyant pas Nadine, il la cherche et ne découvre que quelques mots sur un bout de papier lui annonçant qu'elle préférait partir seule, craignant ce qui pourrait arriver s'ils continuaient le voyage ensemble...  

Larry jette le papier avec violence sans se rendre compte que, posé sur une carcasse de voiture située non-loin, un corbeau croasse comme s'il était ravi du déroulement des choses...  

 

 

-Phoenix, Arizona- L'odeur est horrible dans les couloirs du "Phoenix municipal jail", une prison dans laquelle tout est mort et en train de pourrir. Enfin tout n'est pas mort: Il reste Lloyd Henreid (Luis Diaz), modeste braqueur de supermarché, envoyé ici pour un double meurtre lors d'un braquage avant le début de l'épidémie de "super grippe". Sauf que depuis des jours et des jours, il est le seul à être encore vivant, coincé dans sa cellule, sans possibilité de fuir. Lloyd porte son regard sur la couchette de son co-détenu: Sous un drap, repose le corps de son compagnon d'infortune, mort depuis peu. Si au début, le braqueur avait mis un drap sur lui, c'était pour "respecter" le cadavre. Mais depuis quelques jours, les choses ont changé: Ce drap sert plutôt à éviter de le "tenter". Lloyd est en train de crever de faim, sans possibilité de sortir. Et voir à coté de lui 90 kilos de barbaque, ben cela le titille... Et finalement, il s'est laisser aller à la tentation, se nourrissant de la chair de son compagnon de cellule...  

-"Y'a quelqu'un?" demande avec amusement un voix dans les couloirs. Lloyd n'en croit pas ses oreilles et hurle qu'il est là! Il entend le bruit de bottes de cow-boy se rapprocher dans le couloir. Et finalement, un homme aux cheveux longs, vétu de jeans et portant des badges en formes de smiley s'arrête devant sa cellule.  

-"Je sais pas qui vous êtes mais est-ce que vous pouvez me sortir de là!" dit plaintivement Lloyd. Ce qui amuse beaucoup Randall Flagg (Marcus Lee Bampton)!  

-"Pourquoi je te sortirais d'ici, Lloyd?"  

Le prisonnier tique en entendant l'homme aux cheveux longs l'appeler par son nom mais ne relève pas.  

-"Cela fait des jours que j'ai rien mangé! Tout ce que j'ai bu, c'est l'eau des chiottes!"  

Flagg part dans un franc éclat de rire:  

-"Mentir est un péché tu sais! Tu as mangé il y a peu..."  

Lloyd dit que c'est vrai, il avait mis un peu de bouffe de coté quand tout à commencer à partir en couilles.  

-"C'est ton compagnon de cellule que tu désigne sous le terme mettre un peu de bouffe de coté?" demande Flagg alors que le drap se soulève du cadavre et montre les endroits où Lloyd s'est "servi"...  

Le prisonnier ne sait quoi dire, quoi faire alors que Flagg se marre.  

-"Tout ça, c'est pas bien grave mon cher Lloyd!"  

Le prisonnier reprend espoir.  

-"Je vais te faire sortir d'ici... A une condition!"  

Lloyd se lève et affirme:  

-"Tout ce que vous voulez monsieur!"  

Un sourire carnassier illumine le visage de Flagg.  

-"Tout, tu es sur?"  

Lloyd hoche affirmativement la tête.  

-"Je veux juste ta loyauté! Que tu me suives jusqu'en Enfer s'il le faut sans jamais me renier..."  

Le prisonnier affirme que c'est ce qu'il fera! Flagg reprend sa route dans le couloir et Lloyd ne comprend pas...  

Constatant ça, l'homme aux cheveux longs lui dit:  

-"Pourquoi tu restes dans cette cellule? La porte est déjà ouverte..."  

Effectivement, le prisonnier pousse la grille qui coulisse sans difficulté. Lloyd, l'air d'un chien battu, rejoint Flagg qui lui dit:  

-"Je t'aime bien! Je crois que je vais te mettre au dessus de La Poubelle!"  

Lloyd ne comprend pas. Flagg, dans un sourire lui dit juste:  

-"Tu le rencontreras bien assez tôt! Maintenant, direction Vegas! On a un sacré boulot qui nous attend!"  

L'ex-prisonnier dit juste:  

-"Oui monsieur..."  

Flagg a un grand sourire devant la soumission de Lloyd...  

 

 

-Ohio- Doc, Virgil et leur comparses sont arrêtés sur ce qui fut une aire de repos. Des gémissements viennent de la caravane où l'une des "filles" du "zoo" privé de ces types se fait encore violée par l'un des membres du groupe. Doc et Virge étaient des militaires lorsque tout commença à partir en couilles. Ils ont préféré déserter. Alors que les gens tombaient comme des mouches à cause de la super grippe, eux étaient toujours aussi bien portants. Et un funeste projet se mit en route dans leurs têtes: Choper des filles survivantes et en faire leurs esclaves sexuelles! C'est ainsi que commença leur "zoo". Ils rencontrèrent deux gars et tous les quatre se mirent en chasse. Ils attrapèrent une femme d'age mur et une gamine de même pas quatorze ans pour commencer. Ils attrapèrent aussi cette jolie petite blonde, Dayna Jurgens (Zoé Mears), du coté de Williamstown, Ohio. Ainsi que cette Susan Stern (Jessica Aronosky) du coté de Columbus...  

A l'heure actuelle, elles sont quatre à servir d'esclaves sexuelles à ces tarés. Virgil reste sans rien dire devant le feu de camps.  

-"Doc, t'es sur que c'est vers Vegas qu'il faut qu'on aille? Ce mec, le Promeneur, il me file les jetons!"  

Mais Doc est formel: C'est là-bas qu'il faut qu'ils aillent!  

-"D'ailleurs, où tu voudrais qu'on aille sinon?"  

A ce moment-précis, l'un de leurs comparses, qui avait été en éclaireur voir si il n'y avait pas des candidates au "zoo", revient un grand sourire sur le visage.  

-"Je crois que j'en ai trouvé une!"  

Virgil va frapper sur la caravane pour dire à l'autre de "finir" et de les rejoindre, Doc suit l'éclaireur pour aller voir "sur pieds" cette future recrue! En contrebas, avec les jumelles, il voit une belle jeune femme brune, accompagnée de trois types, un mec de quarante-cinquante ans, un petit gros et un vieux. Visiblement, ils se reposent avant de reprendre la route. Doc retourne au camp: Cette brune lui plait beaucoup! Et il l'a veut!  

-"On lève le camp! On va leur tendre un piège du coté de la vallée!" Sur un arbre, non loin, un corbeau croassant se pose...  

 

Fran est épuisée par toutes ces heures de moto. Stuart avait réussi à les convaincre que c'est vers l'ouest qu'ils devaient aller, vers le Nebraska. La jeune femme faisait elle aussi ces rêves concernant Mère Abigail. Et elle aussi sentait qu'il fallait qu'elle aille "là-bas". Mais Harold n'était pas du même avis! Pour lui, il fallait aller vers Stovington dans le Vermont...  

De plus, il voyait d'un mauvais oeil que lui et Fran voyage en compagnie d'un mec aussi "séduisant" que Stu! Stuart regarde avec anxiété vers les hauteurs, comme s'il se sentait "observé"...  

Glen vient lui demander ce qui ne va pas. Le Texan est bien incapable de lui dire.  

-"Dites à Harold de se tenir pret avec son arme... J'ai comme la sensation qu'il va falloir nous défendre..."  

Le petit groupe remonte sur les motos et démarrent. Plus loin, dans la vallée, Doc, Virgil et les autres ont mis la petite fille vers une carcasse de voiture, pour servir d'appat: Logiquement, le groupe va s'arreter pour voir si elle va bien...  

Là, Doc, Virgil et les autres n'auront qu'à éliminer les trois types et garder la jolie petite brune pour eux! Doc file une calotte à la gamine:  

-"Tu tentes de les prévenir, je te fais sauter la tête!"  

Ils se cachent et attendent l'arrivée du groupe de Stu. Alors qu'ils avancent sur la route, ils voient une gamine vers une carcasse de voiture. Ils s'arrêtent, Stuard descend de sa moto, tenant son M16 contre lui en s'avançant vers la petite fille... Il entend soudain la voix de Mère Abigail dans sa tête:  

-"Stu! C'est un piège! Ils veulent vous tuer!"  

A ce moment-précis, la gamine hurle que c'est un piège, Doc tue la fille, Stuart fait exploser le crane de Doc et le bide de Virgil d'une rafale, le doigt de Virgil appuie sur la gachette de son arme, les balles perforent la caravane derrière eux, Glen et Fran tirent en direction de l'un des autres tarés, Harold abat le dernier d'une décharge de plomb en plein visage...  

D'un coup, tout redevient calme. Fran est sous le choc à la vision du crâne explosé de la gamine et pleure sur l'épaule de Glen. Stu et Harold, s'approchent de la caravane, ne sachant s'il reste d'autres types cachés dedans...  

Stu ouvre la porte et découvre une femme d'age mur, morte, visiblement touchée par les balles de Virgil qui ont touché la caravane. Dayna comme Susan sont terrifiées alors que Stu et Harold arrivent dans la caravane, leurs armes pointées sur elles. Les deux hommes se regardent et baissent tous deux leurs armes.  

 

 

-Powtanville, Indiana- Larry regarde avec désolation les restes de la ville de Powtanville, visiblement victime d'un gigantesque incendie. Il avance dans une rue, aux maisons carbonisées, son flingue à la main, ne sachant pas à quoi s'attendre...  

Des bruits de pas se font entendre: Larry se met à couvert. A ce moment précis, un petit cri se fait entendre: Un gamin d'une dizaine d'années, vétu uniquement d'un slip fonce vers lui, armé d'un couteau de boucher!  

-"T'approches pas, petit! Ou je tire" hurle Larry, pointant son arme sur le gosse! Mais cela ne semble pas affecté le gamin qui continue à hurler et à foncer dans sa direction, couteau en avant!  

-"Arrête, Léo!"  

Une jeune femme vient arrêter le gosse. C'est un belle jeune femme, visiblement affaiblie par ces dernières semaines. Elle retient Léo, en lui expliquant que cet homme n'est pas dangereux! Ce qui ne convaint pas le gamin! Larry range son arme.  

-"C'est quoi son problème à ce gosse?"  

La jeune femme explique que c'est dur pour un enfant, tout ce qui s'est passé dernièrement. Larry, l'air amer, répond juste:  

-"C'est dur pour tout le monde..."  

Lucy Swann (Jessica Foster) discute avec Larry alors que Léo est endormi. Lucy était mariée à un homme merveilleux, Wes, et ensemble, ils avaient une petite fille prénommée Marcy. Tous deux ont succombé à la "super grippe". Retenant ses larmes, Lucy explique qu'elle est restée jusqu'au bout avec eux...  

Larry comprend parfaitement. Lui aussi les larmes lui montent aux yeux, en repensant à sa maman...  

Souhaitant changer de sujet, Larry demande:  

-"Vous allez vers où?"  

Lucy est d'abord génée, comme si elle avait peur qu'il se moque d'elle:  

-"Depuis un certains temps, je fais des rêves..."  

Larry n'a aucune envie de rire:  

-"Vous rêvez de la vieille femme noire?"  

Lucy, très surprise, hoche la tête affirmativement.  

-"Avec Léo, nous nous dirigions vers Hemingford Home, Nebraska. Et vous, Larry?"  

Il confirme:  

-"Moi aussi..."  

Tous deux se regardent:  

-"Vous aussi savez pour l'autre, le "Promeneur"?" demande le chanteur. Oh oui! Lucy a souvent cauchemardé. Larry se lève:  

-"Vous devriez vous reposer! Vu qu'on va dans la même direction, on pourrait faire la route tous les trois..."  

 

 

-Hemingford Home, Nebraska- Mère Abigail est sur le perron de sa modeste maison. A 106 ans, elle doit être la plus vieille femme du monde désormais à cause de la "super grippe". Mais surtout, elle ne comprend pas le "choix" du Seigneur.  

-"De tous les survivants, pourquoi m'avoir choisi moi pour guider les enfants d'Israel hors d'Egypte? J'ai plus vraiment l'age pour cela!"  

Au loin, sur la route, elle voit une voiture venir vers sa demeure.  

-"Mais comme je l'ai toujours fait, je suivrais votre volonté, Seigneur!"  

Un corbeau se pose sur un épouvantail au milieu du champs de maïs qui borde la maison de la vieille femme.  

-"Repoussez-les, Mère! Vous etes agée et avait besoin de repos! Dites-leurs de repartir..." dit Flagg. Mais Abigail Freemantle n'est pas du genre à abandonner, surtout face à "lui"!  

-"Tu peux en tromper certains mais pas moi! Le Seigneur est à mes cotés et les êtres tels que toi ne me font pas peur!" clame la vieille femme! Ce qui met Flagg hors de lui:  

-"Ta foi en ton Dieu t'aveugle! Il ne peut rien face à moi!"  

Le corbeau s'envole alors que la voiture de Ralph, où se trouve aussi Nick et Tom, vient se garer devant la modeste maison de Mère Abigail. Cette dernière, un sourire sur le visage, descend les quelques marches pour les accueillir.  

-"Bienvenue les enfants!"  

 

Après un bon repas, la vielle femme désire discuter sérieusement avec Nick et Ralph, Tom, courant autour de la maison comme un enfant. Mère Abigail pose un regard affectueux sur le simple d'esprit: Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!  

-"Nick! Tu as dû rêver de "l'autre", la créature des Ténèbres!"  

Le sourd-muet hoche la tête.  

-"Ce n'est que le début mon enfant! De tout le pays, des gens convergent vers lui, de l'autre coté du désert! Telle est la volonté de Dieu de mettre à l'épreuve ses fidèles!"  

Nick attrape son carnet et écrit, arrache la page puis la tend à Ralph pour qu'il la lise: -"Nick a écrit: Mère, vous parlez de votre Dieu comme s'il existait, comme si tout ça était prévu... Ce ne sont que des bétises à destination des crédules..."  

En entendant les mots de Nick lu par Ralph, la vieille femme ne peut s'empecher de rire:  

-"Nick, crois-tu que ce qui arrive est dû au hasard? Les rêves et les cauchemars, le fait que vous etes venus à moi et non à "l'autre", le fait que dans mes rêves, le Seigneur m'a dit qui vous etiez, vous trois, Stuart, Larry, Fran, Glen... Oh oui, notre Seigneur existe!"  

Nick et Ralph se regardent, ne sachant qui sont ces gens dont parle Mère Abigail.  

-"Vous etes comme moi, ici par la volonté de notre Seigneur! Et comme moi, vous ne ferez qu'accomplir votre devoir car telle est sa volonté..."  

Nick écrit sur son carnet et donne la page à Ralph.  

-"Nick a écrit qu'il ne croit pas en Dieu..." déclare le barbu. Ce qui amuse la vieille femme: Elle pose ses mains sur celles de Nick et dit juste:  

-"Cela n'a aucune importance! Car lui croit en toi mon enfant..."  

 

La nuit suivante, Mère Abigail comprend qu'il lui faut quitter sa petite maison et partir pour Boulder dans le Colorado avec ses nouveaux compagnons de route.  

C'est là-bas que tout commence...  

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Premier volet du diptyque adapté du roman "Le Fléau" de Stephen King, cette superproduction est réalisée par Todd Mitchell! Au générique, on trouve une pléiade de stars pour incarner les différents personnages de cette fresque "apocalyptique" comme Alec Lederman, Rosie Imbert, John Mears, Tata Ginette, Frank Mattis, Jeff Collins, Marcus Lee Bampton, Franck Elioth, Ken Barby, Zoé Mears, Jessica Foster, Alona Cannon et d'autres encore! La musique est l'oeuvre de Ray Halligan! Plongez au coeur d'une Amérique ravagée par la "super grippe" et où les survivants vont devoir participer à une lutte bien supérieure à tout ce qu'ils auraient pu imaginer... "Le Fléau - Volume 1", le nouveau film d'horreur de Gérard Cousin Prod pour Halloween!

Scénario : (2 commentaires)
une superproduction d'horreur de Todd Mitchell

Alec Lederman

Rosie Imbert

John Mears

Tata Ginette
Avec la participation exceptionnelle de Jeff Collins, Frank Mattis, Marcus Lee Bampton, Richard Parker, Franck Elioth, Alona Cannon, Jessica Aronosky, Zoé Mears, Ken Barby, Luis Diaz, Jessica Foster
Musique par Ray Halligan
Sorti le 30 octobre 2032 (Semaine 1452)
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