Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Pamya Prod présente
Ti' Blanc, l'Histoire d'un battant

Thomas (Hiromi Torres) contemple une énième fois la une des journaux des semaines précédentes. « Le patron, c'est Voeckler ! », « La Voecklermania revit ! » peut-on y lire, avec à chaque fois les mêmes photos en illustration où l'on voit un cycliste vêtu de jaune et vert pédaler souplement sur les routes du Tour de France.  

Thomas jette alors brutalement le tas de journaux sur le lit de la chambre d'hôtel avant de soupirer longuement et de s'asseoir sur une chaise. Il ne peut se le cacher, le maillot jaune ne restera pas sur ses épaules jusqu'à Paris. Thomas est sec et n'a plus la force de continuer, il a d'ailleurs perdu de très nombreuses secondes sur ces concurrents aujourd'hui . C'est certain, sa maigre avance ne lui suffira pas à tenir les trois jours de course restant sur la première marche du podium. Andy Schleck l'attendra demain au sommet de l'Alpe d'Huez et Cadel Evans se prépare d'ores et déjà pour le contre-la-montre de samedi ! L'un des deux gagnera forcément le Tour, et Voeckler n'y peut rien.  

Mais Thomas doit continuer à se battre ! Cela fait maintenant dix jours qu'il fait vibrer la France et les journaux par son courage et sa combativité à toute épreuve, il ne peut s'arrêter maintenant. Pour lui, c'est juste impensable. Il trouvera la force de se battre jusqu'au bout, comme il l'a toujours trouver. Et son équipe sera là pour l'accompagner, en particulier le jeune Rolland qui s'est sacrifié pour lui durant tout le Tour - « Lui aussi fera vibrer la France un jour, j'en suis sûr. » pense alors Voeckler sans savoir que ce jour sera le lendemain. Il y aura aussi sa famille pour le soutenir au départ et à l'arrivée, et…  

Le fil de ses pensées et soudainement coupé. Au mot famille, un visage a surgit dans sa tête, celui d'une personne sans laquelle il ne se serait jamais battu comme il le fait : son père. Thomas est alors soudainement submergé par l'émotion et une multitude d'images envahissent son esprit, se mélangeant toutes les unes aux autres. Après quelques instants, les images s'ordonnent et une histoire se crée, l'histoire d'un battant nommé Thomas Voeckler.  

 

***TI' BLANC, L'HISTOIRE D'UN BATTANT***  

 

Thomas (Edward Erotas) apprit la nouvelle dans la matinée. Alors que sa mère (Alyssa Mitchel) le reconduisait à la maison après son entraînement de foot, elle lui expliqua qu'ils allaient déménager en Martinique. Le jeune garçon protesta instantanément, suppliant sa mère de ne pas le séparer de ses amis et de son club de foot auquel il tenait tant, mais la décision était déjà prise depuis longtemps. Thomas se mit alors à piquer une crise et à dire qu'il ne voulait pas quitter son Alsace et que personne ne pourrait lui forcer à prendre le bateau pour aller à l'autre bout du monde et que de toute façon c'était injuste. Sa mère passa ses mains dans ses cheveux pour le calmer et tenta de le rassurer par la parole.  

« Écoute Thomas, nous en avons longuement parlé avec ton père avant de prendre la décision, et tout à été réfléchi. Là où nous allons, il y a petit club de foot dans lequel on t'inscrira. Et tu sais, les enfant là-bas sont très gentil, et je suis sûr que tu t’entendras bien avec eux ! »  

Mais Thomas n'était pas de cette avis. Pour lui, aucun endroit ne pouvait être mieux que l'Alsace qu'il avait toujours connu, et personne ne pouvait être plus sympa que ses amis. En plus, c'était pour son père puisse pratiquer le bateau à voile au soleil et en pleine océan qu'ils allaient déménager, Thomas en était sûr !  

Une fois la colère de Thomas passé, sa mère réussit à le convaincre de partir et son père termina de planifier le voyage. En accord avec son fils, ils avaient décidé de partir quelques semaines après l'anniversaire de Thomas pour qu'il puisse inviter ses amis une dernière fois à la maison. La fête se passa à merveille et le jeune garçon souffla ses sept bougies dans la bonne humeur et la joie ce qui lui fit presque oublier le départ qui approchait à grands pas. Mais ses parents avaient heureusement bien notés la date et trois semaines plus tard toute la famille Voeckler embarquait dans un grand paquebot.  

 

Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Thomas s'adapta très rapidement à sa nouvelle vie sur l'île aux fleurs. Dès son premier jour dans l'école de Tartane, il avait attiré la curiosité de tous les jeunes Martiniquais de son âge et s'était fait de nombreux amis avec qui il jouait au foot et s'imaginait d'extraordinaires aventures. Ses camarades l'avait surnommé Ti' Blanc en raison de sa petite taille et de sa couleur de peau peu commune en Martinique et ce surnom ne tarda pas à s'imposer dans tout son entourage, ce qui ne lui déplaisait pas du tout.  

Ti' Blanc avait aussi rencontrer une jeune Martiniquaise, Julie, dont il était tombé secrètement amoureux. Cette petite fille était calme, timide et douce c'est-à dire tout le contraire de Thomas. Malgré toutes ces différences, les deux enfants s'étaient rapprochés sans que personne ne puisse l'expliquer et était devenu les deux meilleurs amis de la ville.  

Pour canaliser son énergie débordante, les parents de Ti' Blanc l'avaient inscrit à L'étoile Cycliste du Lamentin, le club de vélo du coin. C'est ainsi que Thomas avait découvert ce sport qui lui donnait tant de sensations, plus qu'il n'en avait jamais eu au foot. Deux fois par semaines, il s'entraînait avec quelques camarades en espérant gagner un jour et pouvoir ainsi épater sa chère Julie. Car même si celle-ci ne s'intéressait pas au cyclisme, elle encourageait tout de même son ami à s'entraîner et à poursuivre ce sport qui s'était imposé comme une nouvelle passion pour lui.  

 

Les années passèrent et Thomas grandit sur cette île qu'il appréciait. Ça vie fut durant toute cette période la vie d'un enfant normal ayant des amis, une amoureuse, une passion. Mais l'année de ses treize ans changea sa vie à jamais…  

Un jour, le père de Thomas (Hugh Carlson) qui rentrait d'un voyage en Europe vint chercher son fils à la fin de son entraînement le sourire aux lèvres. Machinalement Ti' Blanc lui demanda pourquoi tirait-il cette tête là mais l'intéressé ne répondit pas et se contenta de sourire un peu plus ce qui intrigua le garçon. Une fois arriver à la maison, le père de Thomas se décida enfin à parler.  

« J'ai une belle surprise pour toi. Ou plutôt deux belles surprises ! »  

En entendant cela, Ti' Blanc regarda son père avec insistance et impatience, pressé de savoir quelle cadeau son père lui avait rapporté. Son père fit durer un court moment de suspens avant de dire qu'il avait inscrit son fils au Club Cycliste de Trinité pour qu'il puisse progresser plus rapidement que dans son ancien club et participer à des compétitions. Ça c'était le premier cadeau, le deuxième attendait Ti' Blanc dans le garage où son père l'y mena. Après avoir fermé les yeux pour garder la surprise le plus longtemps possible, Thomas découvrit devant lui un magnifique vélo de course haut de gamme qui avait dû coûter une fortune ! Ne sachant que dire, le jeune garçon se contenta de serrer son père dans les bras et de le remercier comme jamais il ne l'avait fait avec personne. Ce cadeau était le plus beau qu'on aurait pu lui faire.  

 

Thomas aurait dû s'en douter ! Si son père lui faisait de si beau cadeau alors que ce n'était même pas son anniversaire, il y avait bien une raison.  

En effet, le lendemain Ti' Blanc vit son père rentrer dans sa chambre alors qu'il faisait ses devoirs. Celui-ci s'était assis sur le lit avant de demander à son fils si ses cadeaux lui avaient plu et si son vélo était de bonne qualité. Il avait tourné autour du pot pendant plusieurs minutes avant de dire enfin ce qu'il avait à dire sur le ton de la conversation.  

« Au fait, ta mère t'as dit Thomas ? Je prépare un grand projet depuis quelques semaines. Je vais en effet traverser l'Atlantique sur un voilier, mais seul cette fois-ci. »  

Ti' Blanc fut d'abord surpris que son père lui annonce la nouvelle ainsi, puis terriblement anxieux. Son père avait déjà traversé l'océan de nombreuses fois et était désormais un habitué de la voile, mais jamais il ne s'était engagé dans un aussi gros projet seul. Mais son père le rassura et lui dit que tout serait surveillé par des amis navigateurs à lui qui suivraient attentivement la traversée grâce au système de géolocalisation appelé GPS. De plus, il expliqua que le départ n'était prévu que pour dans deux mois et que Thomas avait encore toute cette période pour profiter de son père. En partie rassurer, le jeune garçon se remit à son devoir de mathématiques donné le matin même.  

 

Les deux mois passèrent à une vitesse folle et Ti' Blanc enchaîna les cours les entraînements de cyclisme et les sorties entre amis sans se rendre compte que le jour du départ approchait. Ce n'est que lorsque ce fut le grand jour qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas passé beaucoup de temps avec son père alors qu'il ne le verrait plus durant un mois. Mais c'était trop tard pour regretter les jours passés, il fallait maintenant aller de l'avant !  

Pour le grand départ de Martinique, toute la famille Voeckler se réunit sur les quais du port accompagnés de quelques amis du père et bien sûr de Julie qui tenait à assisté à l’événement et surtout à soutenir Thomas.  

Après de longs et émouvant adieux, le père de Thomas monta dans son beau voilier acheté spécialement pour l'occasion et salua une dernière fois sa famille de la main. Et tandis que toutes les personnes présentes lui criaient des « Au revoir et bonne chance ! », il déploya la grande voile et se lança seul dans la plus grande aventure de sa vie.  

 

Depuis le départ de son père Ti' Blanc avait besoin de compagnie. C'est pourquoi il avait pris l'habitude de se rendre régulièrement chez Julie dont le père s'occupait avec attention de lui. Lorsqu'il n'y avait pas d'école, Thomas jouait dans le jardin de son amie pendant toute l'après-midi et goûtait vers 16 heures les délicieuses crêpes que cuisinait spécialement pour lui le père de Julie. Celui-ci était en effet pâtissier dans la boulangerie de la ville, et cela permettait à Ti' Blanc d'avoir quelques avantages lorsqu'il avait faim.  

Le jeune garçon se rendait aussi tous les jours accompagné de sa mère chez un ami de son père, Eric. Celui-ci possédait le GPS qui permettait de localiser leur aventurier à n'importe quel moment de la journée. En voyant le petit point rouge clignoter au beau milieu de l'océan Atlantique, Thomas était immédiatement rassuré et ne se faisait plus de soucis pour son père. Car même si celui-ci était un navigateur expérimenté, le risque zéro n'existait pas et tout pouvait arriver !  

La troisième activité qui l'occupait et lui évitait de s'angoisser était bien évidemment le cyclisme. Lorsque Thomas était sur son nouveau vélo, il oubliait tous ses problèmes et ses craintes et semblaient vivre dans un monde magnifique, comme s'il rêvait ! Un problème persistait tout de même et commençait à l'énerver : il n'arrivait pas à gagner. Sur chaque compétition qu'il courait, la victoire lui échappait de peu ! Son entraîneur lui avait dit qu'il manquait de panache et d'agressivité, qu'il n'était pas assez battant ; mais Ti' Blanc avait beau penser à Julie qui l'accompagnait sur chacune de ses courses, il ne trouvait pas assez de force pour se battre et gagner.  

 

Un samedi matin, alors que Thomas était entrain de faire sa toilette et que sa mère était partie faire des courses, le téléphone fixe de la maison sonna. Ti' Blanc courut le décrocher et entendit alors une voix familière mais il lui était impossible de placer un nom dessus. Mais ce qui était sûr, c'est que cette vois semblait inquiète et pressé.  

« Allô ? Ti' Blanc, c'est bien toi ? Viens vite à la maison avec ta mère, c'est urgent. Dépêchez-vous, ça ne peut attendre !  

- Mais maman est absent pour le moment ? Et qui est à l'appareil ?  

- C'est moi, Eric. Laisses-lui un mot sur la table de la cuisine et dis-lui de venir chez moi dès que possible. Toi, il faut que tu viennes maintenant ! »  

Et sur ces mots, Eric raccrocha. Thomas fut immédiatement prit d'une panique soudaine : son père devait avoir un problème, il en était sûr ! Il ne réfléchit pas une seconde plus et griffonna un petit mot à l'attention de sa mère qu'il posa comme demandé sur la table de la cuisine. Puis il courut jusqu'au garage, enfourcha son vélo et pédala à une vitesse qu'il n'avait jamais atteinte jusqu'à la maison d'Eric.  

Eric l'attendait dehors et dès qu'il fut arriver, il ne lui laissa pas une minute de répit et le mena jusqu'au bureau où l'appareil GPS avait été installé. Il montra du l'engin de doigts mais cela ne servait à rien, Ti' Blanc s'était déjà précipité dessus depuis longtemps. Il se mit alors à hurler fort. Très fort. Puis il pleura longtemps, jusqu'à l'arrivée de sa mère en fait qui ne put qu'à son tour constaté qu'aucun point ne clignotait sur le GPS.  

 

Toute la semaine suivante, des recherches furent organisés en mer pour tenter de retrouver le corps du père de Thomas, mais aucune trace de lui ni de son voilier ne furent trouvés.  

Ti' Blanc resta dans le deuil très longtemps, ne laissant personne s'approcher de lui ; il ne se rendait même plus à ses entraînements de cyclisme ! Puis après quelques jours, Julie réussit à le sortir de son silence. Elle le consola, lui redonna du courage et lui expliqua que ça ne servait à rien de s'enfermer comme cela pendant des jours et que cela ne faisait qu'amplifier la douleur. Les jours suivant, elle continua de rendre visite à son ami pour lui remonter le moral et lui redonner petit à petit la force qui lui manquait. Thomas recommença à vivre, à sortir et à participer à ses entraînements de cyclisme. Mais il n'était pas encore assez fort dans sa tête pour reprendre les compétitions.  

Trois semaines après la disparition de son père, Ti' Blanc se laissa séduire par les arguments de Julie.  

« Ti' Blanc, ce n'est pas en restant enfermé chez toi que tu vas te remettre de cette disparition ! Participe à une course, une seule, pour te prouver à toi-même que la lutte n'est pas finie. Pour te dire que même sans ton père, tu as encore la force de pédaler et de te battre. Gagner une course sur le vélo que ton père t'a donné, ce serait le plus beau des hommages que tu pourrait lui faire. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour lui. »  

Thomas accepta de participer à une cmpétition sur la demande de Julie et s'inscrivit pour une course au profil quelque peu vallonné qui avait lieu le week-end suivant. Même s'il n'y croyait pas à de bons résultats, il voulait honoré son père une dernière fois.  

 

Le jour de la course arriva et Thomas se présenta sur la ligne de départ sur son magnifique vélo de course. Alors que le départ approchait, il sentit le stress monté et des questions se bousculer dans sa tête. Et s'il n'arrivait pas à honore son père convenablement ? Si un incident le forçait à abandonner ? Et si lui aussi disparaissait à cause de sa passion ? Ti' Blanc chercha un visage familier pour se rassurer et ses yeux tombèrent dans ceux de Julie qui le regardaient avec fierté. Cette simple vision redonna à Thomas toute la force dont il manquait en ce début de course.  

Le départ fut donné et tous les cyclistes s'élancèrent sur la route, chacun adoptant sa propre tactique de course. Ti' Blanc resta dans un premier temps au milieu du peloton ; la première partie de course était trop plate pour lui et il préférait attendre un peu avant de révéler sa forme du jour.  

Les kilomètres s'enchaînèrent et enfin les coureurs arrivèrent dans le dernier tiers de la course, le plus vallonné. Dès la première bosse, un cycliste attaque suivi par quatre autres jeunes. Thomas fut surpris de découvrir qu'il faisait partie de ces attaquants et qu'il était partie sans s'en rendre compte à l'avant de la course ! Peut-être ses jambes avaient elles accéléré le pédalement pour honoré son père…  

Quoiqu'il en soit, le groupe de cinq continua sa course contre le peloton en s'alliant les uns aux autres. Ils avaient réussit à prendre une bonne avance et le peloton ne semblait plus en mesure de les rattraper. C'est pourquoi l'un des cyclistes attaqua à seulement deux kilomètres de l'arrivé sans que personne ne puisse le suivre. Ti' Blanc tenta de s'y accrocher mais sans succès et le coureur partit loin, très loin devant. C'était perdu, encore une fois il ne pourrait pas lever les bras à l’arrivée et son père ne serait pas honoré comme il l’espérait. Son père. Que ferait-il dans les cas-là ? Il se battrait, c'est certain. Thomas ne pouvait pas abandonner ainsi, il devait lui aussi se battre pour son père, se battre pour l'honorer d'une victoire. Il ne réfléchit pas une seconde de plus et partit en contre.  

Ti' Blanc rattrapa son adversaire petit à petit avant de se retrouver dans sa roue à huit cent mètres de l'arrivée. Il fallait être tactique et se battre s'il voulait la victoire… Qu'aurait fait son père ? Vu le profil montagneux de cette fin de course, il aurait attaquer sans doute, bien qu'il ne pratiquait que très peu de vélo. En tout cas il se serait battu ! Alors Ti' Blanc lança une ultime attaque qui déstabilisa son adversaire. Celui-ci ne pu le suivre et Thomas s'envola seul vers la victoire. En franchissant la ligne d'arrivée, il leva les bras au ciel pour la première fois et cria un mot qui lui tenait à cœur : Papa!  

 

_______________________________________________________________ _______________________________________________________________  

TI' BLANC, L'HISTOIRE D'UN BATTANT - Mimi Production GM présente Ti' Blanc, L'Histoire d'un battant, un film de Simon Assous. On y retrouve Edward Erotas (dans le rôle de Thomas enfant), Beverly Gilstap (dans le rôle de Julie), Hiromi Torres (dans le rôle de Thomas adulte), Alyssa Mitchell (dans le rôle de la mère de Thomas) et Hugh Carlson (dans le rôle du père de Thomas). Les musiques ont été composées par Sharon Ireland. Le tout à été produit par Mimi Production GM dans le studio de série A La villa rouge. L'idée originale ainsi que le scénario sont de Emilien et raconte la vie de Thomas Voeckler (à noter que le personnage de Julie n'est pas réel). L'affiche a été réalisée par Mimi' Graph.

Scénario : (3 commentaires)
une série A dramatique (Biopic) de Simon Assous

Edward Erotas

Beverly Gilstrap

Hiromi Torres

Alyssa Mitchell
Avec la participation exceptionnelle de Hugh Carlson
Musique par Sharon Ireland
Sorti le 01 avril 2034 (Semaine 1526)
Entrées : 15 945 972
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=21868