Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Les Films du Corbeau présente
Les Trois mousquetaires

Une pluie fine battait le tarmac dans cette nuit froide et la jeune femme (Melany Dennis) se protégeait sous une longue cape à capuche bordée de zibeline. Le jet privé était sur le point d’atterrir, et son passage souleva la cape, laissant apparaître une paire de jambes fines, mises en valeur par la cambrure imposée de ses talons aiguilles. L’avion stoppa son moteur et l’écoutille s’ouvrit pour laisser le passage à un homme assez jeune, distingué dans son costume de marque. La jeune femme s’avança jusqu’à lui et lui serra la main.  

- Melle Dewinter, je suis l’assistante de Mme Bourbon. Bienvenue en France, Mister Buckingham.  

Le jeune banquier londonien (Paulo Fischer) la salua et la suivit jusqu’à la limousine qui les attendait près de l’entrepôt.  

 

-----------------------------------------------------------------------------------------  

LES TROIS MOUSQUETAIRES  

BO : https://www.youtube.com/watch?v=4NTpJ_rMqow  

 

Il s’arrêta en arrivant devant l’énorme bâtiment cubique aux murs de verre. Pénétrer dans ce bâtiment n’était pas une bonne nouvelle pour lui, car cela lui rappelait son échec : ce n’est pas là qu’il aurait dû se trouver si tout s’était passé comme il l’avait souhaité. Charles Dartagnan (John Mears) voulait intégrer les services secrets. Mais on l’avait refusé. Les raisons en étaient restées un peu obscures. Manque d’expérience, paraît-il. Quoiqu’il en soit, il avait trouvé cette place de garde du corps au sein du groupe Bourbon. Même si l’entreprise était la première puissance économique nationale, leader dans les domaines de l’aéronaval, des aciers, du pétrole et de l’agro-alimentaire aussi bien que dans l’entreprise du luxe et des cosmétiques, le job n’en restait pas moins, selon lui, une corvée de surveillance subalterne.  

Le groupe possédait un grand nombre de gardes du corps, et sa première journée consista majoritairement en une visite détaillée des gigantesques bâtiments et une incursion dans les locaux de ses nombreux collègues. Beaucoup de noms, beaucoup de visages, beaucoup trop pour lui, en ce jour où il était contraint de prendre sur lui pour faire bonne figure. D’ailleurs, il n’avait pas mit beaucoup de temps à s’attirer des antipathies : à marcher sur le pied de l’un, à bousculer l’autre avec son café, ou à snober un autre encore sans y prêter attention, il avait déjà réussi à ressentir toute la tension qui était palpable dans une équipe, soumise jour après jour à des pressions importantes. Les membres du groupe Bourbon étaient constamment confrontés à des menaces, les hautes sphères financières et commerciales étaient un monde étroit où alliés et ennemis se livraient une bataille brutale. D’autant plus pour un groupe comme Bourbon qui frayait régulièrement avec les affaires d’état. Finalement, ce job n’allait peut-être pas être aussi routinier qu’il avait pu le craindre.  

La journée se terminait et il rejoignait le parc à motos, où il avait garé sa Honda VFR jaune. De toutes ces rencontres, une seule image lui restait en tête : la jeune femme qu’il avait croisée dans les couloirs, les bras chargés de dossiers, une beauté brune et mystérieuse qui ne quittait plus ses pensées. Il s’était renseigné sur son compte : Constance Bonacieux (Suri Pendragon), l’assistante personnelle de Mme Bourbon, la femme du PDG. Mais il fut rapidement happé hors de ses songes lorsqu’il découvrit trois hommes qui se tenaient auprès de sa moto. Il les reconnu immédiatement : les trois collègues qu’il avait réussi à se mettre à dos. Que voulaient-ils ? L’un d’eux s’adressa à lui.  

- Jeune homme, j’espère que tu as bien profité de ta journée. Pour notre part, nous avons trouvé que tes débuts manquaient un peu de distinction. Je me nomme Armand Athos (Frank Mattis). Je te présente Harry Aramis (Raphael Lillard) et voici Isaac Porthos (Erwan Roux). Il nous a semblé important que tu connaisses le nom de ceux qui vont te donner une correction.  

Les trois hommes se placèrent autour de lui. Dartagnan n’en croyait pas ses oreilles : de quelle époque venaient-ils, ces ploucs ? Ils voulaient jouer aux chevaliers bafoués ? Ils avaient bien choisi leur homme. Il déposa sa veste Celio (en prenant soin d’en camoufler l’étiquette…) sur sa moto et releva les manches de sa chemise blanche.  

- Bien messieurs, je vois qu’on se la joue à l’ancienne… Par qui je commence ? Ou alors tous les trois en même temps ?  

Il leva les poings et se mit en position. Le dénommé Athos retira à son tour sa veste, mais il fut arrêté par le dénommé Porthos.  

- Armand, si tu permets, je vais commencer. Je suis pressé !  

Le dénommé Aramis s’interposa à son tour.  

- Excuse-moi, Isaac. Mais il me semble que c’est à moi de commencer ! J’ai quand même été brûlé par du café ! Regarde ma chemise…  

Athos monta d’un ton.  

- Vous plaisantez ou quoi ? J’ai été snobbé le premier, je commence ! C’est juste une évidence !  

- Pas d’accord !  

- J’ai pas le temps, moi !  

Dartagnan se tenait toujours en position et commençait à se sentir ridicule alors que les trois compères se disputaient la préséance… Mais soudain il se redressa. Au bout du parking, il la vit. Constance. Elle sortait du bâtiment et passait au loin sans leur prêter attention. Elle rejoignit un arrêt de bus et attendit. C’est alors qu’un van noir rutilant s’arrêta à sa portée. Une portière coulissa et trois hommes en costume noir descendirent. A leur vue, Constance lâcha son attaché-case et partit en courant dans la direction inverse. Les hommes la poursuivirent et la rattrapèrent bientôt. Ils la saisissaient avec violence. Le sang de Dartagnan ne fit qu’un tour et il s’élança, laissant ses trois rivaux ébêtés.  

- Mais où va-t-il l’animal ? , lança Porthos.  

Dartagnan courait dans la direction des hommes en noir qui attiraient Constance vers le van avec violence. Il n’allait pas arriver à temps. Il s’écria :  

- Lâchez-la !  

Les hommes se tournèrent vers lui, et l’un d’entre eux sorti un revolver. Il le mit en joue et tira sans plus de sommation. Dartagnan eut à peine le temps de se réfugier derrière une poubelle pour éviter le tir. Il sortit le Browning qu’il gardait dans son dos et voulut riposter. Mais Constance était maintenue trop près de son assaillant, il n’osa pas tirer. L’homme en noir avança vers lui en tirant. Heureusement la poubelle était en béton et les balles ne traversaient pas. Mais il allait bientôt être assez près pour le toucher. A ce moment, un tir provint d’une autre direction, et l’homme lâcha son arme, touché au bras droit. C’est Aramis qui avait tiré. Alors les hommes en noir dégainèrent tous et tirèrent sur lui. Athos et Porthos le rejoignirent et ripostèrent. Deux autres hommes sortirent du van. Les forces étaient presque égales : d’un côté, cinq hommes visaient, protégés par l’énorme van et l’abris-bus plus fragile, de l’autre les quatre gardes du corps tiraient depuis des abris de fortune. Constance profita de la confusion pour s’échapper, mais elle n’eut que le temps de se réfugier derrière une voiture car l’un de ses kidnappeurs lui coupait la retraite de ses balles, avant de se lancer à sa poursuite. Porthos étant le plus près de la belle tenta sa chance et sortit de son abri à son tour. Les deux hommes s’empoignèrent et se livrèrent à un combat au poing. La force de Porthos, le plus grand et le plus massif de tous les combattants, était colossale, et il s’apprêtait à lancer un uppercut fatal à son adversaire quand un autre homme en noir, à peu de distance, visa sa tête. Mais Dartagnan fut plus rapide et lui décocha une balle dans les côtes.  

Les gardes du corps prenaient l’avantage, ce qui n’échappaient pas aux hommes d’en face. Aussi se replièrent-ils dans leur véhicule qui démarra dans un crissement de pneus. Il en fallut de peu que Porthos ne fut broyé lorsqu’ils réussirent à récupérer leur dernier partenaire. Ils disparurent à l’angle d’une rue alors que leur vitre arrière explosa sous le tir ajusté d’Athos.  

Dartagnan s’empressa de rejoindre Constance. Celle-ci était choquée et fébrile. Elle perdit connaissance. Il souleva son corps inerte et rejoignit le bâtiment, presque vide à cette heure tardive. Athos, Porthos et Aramis le suivirent.  

 

 

Constance était allongée sur le fauteuil d’un bureau quelconque. Porthos avait trouvé un minibar et lui avait servi une rasade d’alcool fort, et trouva dans son propre gosier un charmant réconfort pour le reste de la bouteille… La jeune femme reprenait ses esprits, et son regard se posa tout d’abord sur Dartagnan, qui se tenait au plus près d’elle. Dans une semi conscience, elle prononça un mot qu’il ne fut pas sûr de comprendre :  

- Un prince…  

Puis elle se rétablit complètement et se redressa. Elle reconnut certains visages.  

- Armand ? Isaac ? Harry ? Que faites-vous là ?  

Puis, désignant Dartagnan avec frayeur :  

- Qui est cet homme ?  

Athos s’approcha d’elle.  

- N’ayez crainte, Constance. Vous êtes en sécurité. Monsieur Dartagnan est notre nouvel ami.  

Dartagnan se retourna vers lui avec surprise : il avait complètement oublié leur querelle. Il regarda les deux autres hommes, qui lui sourirent. Porthos leva la petite bouteille de vodka dans sa direction :  

- Tu m’a sauvé la vie, compagnon. Tu es peut-être un brave gaillard, après tout…  

Ils revinrent à la jeune femme, lui demandant si elle savait ce qui s’était passé. Elle hésitait à se confier.  

- Ces hommes étaient très dangereux. Vous devez nous parler, nous sommes vos gardes du corps à vous aussi, l’encouragea Dartagnan.  

Alors elle parla. Elle n’était pas surprise de ce kidnapping, car elle était l’assistante de Mme Bourbon (Dorothy Parker). Sa patronne était victime de chantage de la part du vice-président de la compagnie, Jean Richelieu. Il avait appris sa liaison avec un banquier londonien, George Buckingham. Plus grave encore, il l’accusait d’avoir utilisé les services de son amant pour ouvrir un compte secret dans une banque de Jersey, où couvait une somme d’argent importante qu’elle aurait détournée de finances de l’état confiées au groupe. Richelieu ne cachait presque plus ses projets de renverser le PDG de la compagnie, et pour cela, il comptait visiblement produire des documents compromettant sa femme au conseil d’administration prévu le lendemain soir. Discréditant l’épouse, il discréditait le mari. Et pourrait donc facilement obtenir suffisamment de votes pour être élu PDG à sa place.  

Constance ignorait la raison exacte de son kidnapping. Elle imaginait que peut-être Richelieu estimait ses preuves insuffisantes et cherchait à en extorquer de plus probantes de la part de l’assistante. Mais tout était faux, exceptée la liaison. Et Buckingham devait rejoindre Mme Bourbon la veille pour lui confier des documents prouvant son innocence. Mais Buckingham n’était jamais arrivé. Elle ignorait ce qu’il était advenu de lui, il ne répondait plus au téléphone. Constance était persuadée que Richelieu l’avait enlevé. Au nom de sa patronne, au nom de la compagnie, elle implora l’aide des gardes du corps. Si on laissait Richelieu à la tête du groupe, on ouvrait la porte à des financiers chinois particulièrement peu précautionneux de l’image de la marque Bourbon, et l’économie nationale en pâtirait. Le rapprochement de Richelieu avec les marchés asiatiques était connu de tous…  

Les hommes se regardèrent. Dartagnan prit le premier la parole.  

- Constance, nous allons vous ramener chez vous. Appelez Mme Bourbon pour la rassurer, nous prenons le relai.  

Elle lui répondit par un sourire qui lui réchauffa le cœur… Il se releva et se retourna vers ses nouveaux compères.  

- Je recommence à manquer aux règles les plus élémentaires de la courtoisie, et je parle pour vous… Etes-vous avec moi ?  

Les trois hommes s’approchèrent de lui. Athos tendit le dos de sa main.  

- Un pour tous…  

Les autres posèrent leur main sur la sienne.  

- Tous pour un !  

 

 

Dartagnan, Athos, Porthos et Aramis conduisaient chacun leur moto à fond de train dans les rues de la ville. Ils se garèrent dans un quartier HLM relativement insalubre aux abords du périphérique. Aramis enleva son casque.  

- Où nous emmènes-tu, Charles ?  

- Nous allons voir quelqu’un qui a réponse à tout.  

Ils pénétrèrent dans une des tours. Dartagnan frappa quelques coups à la porte d’un appartement dans un code conçu au préalable et ouvrit sans attendre. Ils entrèrent dans un petit logement obscur, assez salement tenu, où ils trouvèrent un jeune homme binoclard (Thor Degast) penché sur un clavier d’ordinateur. Ses yeux étaient rivés sur l’un des trois écrans qui lui faisaient face. Les stores de la pièce étaient clos, mais on devinait à la lueur des écrans et au capharnaüm qui l’entourait qu’il n’avait pas dû voir la lumière du jour depuis bien longtemps. Il ne détourna pas le regard à l’arrivée des quatre hommes.  

- Je vous présente mon fidèle valet, Planchet. , annonça Dartagnan.  

- Si tu m’appelles encore une fois comme ça, je vide ton compte en banque d’un seul clic et je me paie une semaine aux Bermudes…, répondit le jeune homme.  

Dartagnan rit du visage pantois de ses trois compagnons. Il s’expliqua :  

- Je connais Planchet depuis longtemps. Malgré son jeune âge, c’est un as du hacking. Il va nous retrouver Buckingham en un tour de main, du moment que le portable du British ne soit pas déchargé.  

Il tendit à Planchet un bout de papier où Constance avait inscrit le numéro de portable personnel du banquier.  

- Tu veux bien ?  

- Contre quoi ?  

- Ma reconnaissance éternelle.  

- Ca nourrit pas son homme, ça…  

- Petite rafflure, tu te serviras sur mon compte…  

- Ok donkey !  

Il saisit le bout de papier et pianota frénétiquement sur son clavier. Au bout de quelques secondes :  

- Bingo, comme dirait le rosbeef.  

 

 

Les quatre hommes avançaient silencieusement dans le couloir de l’hôtel de luxe que leur avait indiqué Planchet. Ils étaient au 2ème étage, devant la porte de la chambre 218. Athos fit signe à ses collègues de l’imiter et de dégainer leur revolver. Une fois prêt, Dartagnan fit face à la porte et lui donna un violent coup de talon. La porte explosa. Ils pénétrèrent, l’arme en avant.  

Ils découvrirent George Buckingham étendu sur le lit. Il était inconscient, mais bougeait la tête de droite à gauche, comme étourdi ou drogué. Au-dessus de lui était penchée une somptueuse jeune femme qui tenait à la main une seringue emplie d’un liquide jaunâtre. Elle s’apprêtait à piquer le bras du banquier, quand elle sursauta au cahot provoqué par les quatre hommes. Elle eut le temps de saisir une arme à feu dans son sac à main, mais pas de s’en servir. Dartagnan l’avait rejointe et pointait son arme sur sa tempe. Elle se recula jusqu’à la fenêtre du fond de la chambre, les mains en l’air. Ses yeux de biche envoyaient des éclairs. Dartagnan s’adressa à elle, durement :  

- Qui es-tu ? Qu’y a-t-il dans cette seringue ?  

Athos répondit à sa place.  

- Une promesse de mort, tu peux en être sûr.  

La jeune femme rit.  

- Quatre hommes pour une seule femme ? Je suis une sacrée veinarde ! Vraiment navrée de ne pas pouvoir profiter plus longtemps de votre compagnie.  

Athos cria :  

- Dartagnan, attrape-la !  

Mais ce dernier ne réagit pas assez rapidement. La jeune femme se laissa tomber en arrière par la fenêtre ouverte. Les deux hommes se précipitèrent au dessus du vide, pour constater que, telle un félin, leur proie s’était accrochée au store de l’entrée de l’hôtel, deux étages plus bas, et se réceptionnait délicatement sur ses talons aiguilles. Elle leur fit un rapide signe de la main, souriante et insolente, avant de disparaître dans une galerie commerçante, hors de portée. Les quatre hommes restèrent un instant silencieux, ébahis et passablement séduits… Aramis fouilla le sac à main laissé sur une banquette et en sortit un badge d’accès au bâtiment du groupe Bourbon.  

- Dewinter…  

Toujours penché au-dessus du vide, Athos lui coupa la parole.  

- ”Milady” Dewinter. Je sais.  

Dartagnan le regarda avec stupéfaction.  

- Tu la connais ?  

Athos se retourna vers ses trois amis. Son visage était sombre, il donnait l’impression d’avoir vu le Diable.  

- Je l’ai connue. Je pensais que c’était dans une autre vie…  

 

 

Milady avançait au milieu des regards de ces hommes scandalisés. Ce club était réservé aux hommes, uniquement aux hommes, et issus des meilleurs milieux, depuis maintenant plus de 200 ans. On n’avait jamais vu une femme violer ses lois avec autant de nonchalance, et seulement vêtue de cette robe éhontément dénudée. Mais Milady n’en avait cure et répondait à leurs regards par un sourire insolent. Elle rejoignit le salon du fond, où un homme lui tournait le dos, confortablement assis dans un fauteuil, fumant un cigare. Elle s’assit dans le canapé lui faisant face, où elle reposa ses longues jambes nues. Auprès d’eux, un feu rassurant crépitait dans la cheminée. Pourtant, la tension était palpable. Mais Milady ne se dépareillait pas de son sourire.  

L’homme qui lui faisait face sirotait un whisky. Ses cheveux gris et son corps sec démentaient la vivacité du regard perçant qu’il posa sur sa complice. Jean Richelieu (Pierre Bova) parla d’une voix tranquille.  

- Auriez-vous perdu la main, Milady ?  

- Je ne pense pas. Tout allait à la perfection, jusqu’à l’arrivée de ces vaillants « mousquetaires ». Votre groupe possède des chevaliers servants particulièrement zélés ces derniers temps…  

- Et en ce qui concerne la petite Bonacieux ?  

- Je ne me sens pas responsable de l’incapacité de vos larbins, Richelieu.  

L’homme reposa son verre sur la table. Il tira sur son cigare et soupira une longue trainée de fumée.  

- Je ne le montre peut-être pas, mais je suis très désappointé. Les rennes nous échappent. Nous devons passer à la vitesse supérieure.  

- A quoi pensez-vous ?  

- J’ai mésestimé l’entourage de la petite pute du Bourbon. Son assistante en sait plus qu’elle sur mes affaires. Et je pense qu’elle lui est un atout un peu trop précieux. Si on n’arrive pas à profiter nous-mêmes de ses services, faisons en sorte que personne d’autre n’en profite.  

Milady lui répondit par un sourire entendu et non dénué d’un certain plaisir vicieux…  

 

Reprise de la BO : https://www.youtube.com/watch?v=4NTpJ_rMqow  

 

 

-----------------------------------------  

 

Un film de Bradley LESTER  

Sur un scénario du Corbeau, librement adapté du roman d’Alexandre Dumas  

 

Avec  

John MEARS - Charles Dartagnan  

Frank MATTIS - Armand Athos  

Raphael LILLARD - Harry Aramis  

Erwan ROUX - Isaac Porthos  

Melany DENNIS - Milady Dewinter  

Suri PENDRAGON - Constance Bonacieux  

Pierre BOVA - Jean Richelieu  

Thor DEGAST - Planchet  

Paulo FISCHER - George Buckingham  

Dorothy PARKER - Anne Bourbon  

 

Sur une musique de Joan JODOROWSKY  

Scénario : (3 commentaires)
une superproduction d'action de Bradley Lester

John Mears

Melany Dennis

Frank Mattis

Suri Pendragon
Avec la participation exceptionnelle de Raphael Lillard, Erwan Roux, Pierre Bova, Dorothy Parker, Thor Degast, Paulo Fischer
Musique par Joan Jodorowsky
Sorti le 20 mars 2032 (Semaine 1420)
Entrées : 29 464 545
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=21965