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Les Films du Corbeau présente
Dans le brouillard

Quand il (Raphael Lillard) se réveilla, la lumière du soleil couchant marbrait les murs blancs de cette chambre inconnue. Son crâne vrilla instantanément sous des pulsations douloureuses. Il y porta la main et découvrit qu’on le lui avait recouvert de bandages. Il était allongé dans un lit. Selon toute vraisemblance, il était dans une chambre d’hôpital.  

Où ? Quand ? Comment était-il arrivé là ? Aucun souvenir. Une angoisse lui saisit l’estomac lorsqu’il se rendit compte qu’il ne se souvenait de rien, absolument rien. Une succession d’images défila, issues de sa mémoire, mais il ne parvenait à mettre aucun mot, aucun nom sur ce qui lui traversait l’esprit. Quel jour était-on ? Quelle année ?... Comment s’appelait-il ? Quel était son nom ? Son prénom ? Il l’avait sur le bout de la langue… Il eut un doute le temps d’une seconde : les gens connaissaient-ils habituellement leur propre nom ? Bien sûr que oui. Rien de ce qui l’entourait ne lui était familier, et le plus angoissant était que l’intérieur de son corps ne l’était pas plus. Il regarda la petite cicatrice qu’il portait sur la base de son poignet : il la reconnaissait pour l’avoir toujours vue là, c’était bien la sienne. Mais d’où lui venait-elle ?...  

Un homme en blouse blanche pénétra dans la chambre.  

- On m’a dit que vous étiez réveillé.  

Se connaissaient-ils ? Allait-il lui demander son nom ?  

- Comment vous sentez-vous, Mr. Lane ?  

Lane ! Bien sûr, Darius Lane. C’était lui. Il eut l’impression qu’une choppe de plomb lui quittait les épaules, un premier pas.  

- Je ne me sens pas moi-même, pour ainsi dire…  

Le médecin l’informa qu’il venait de se réveiller de trois jours de coma. Il avait été renversé par un taxi sur la 6ème avenue. Ils étaient donc à New York. Maintenant cela lui paraissait évident, les endroits qui sillonnaient sa mémoire étaient ceux de la ville. Son état général était satisfaisant, mais il avait subi une commotion cérébrale assez sévère, qui nécessitait d’être surveillée. Darius n’osa pas lui parler de sa perte de mémoire. Il ne lui posa pas une question de plus. Le médecin aurait pourtant pu lui apprendre des choses, lui faire remonter en mémoire les informations les plus utiles le concernant. Mais Darius avait peur. Il était face à un vide, et il redouta soudain de découvrir ce qui était sensé le remplir. Il se sentait vulnérable comme jamais. Une chose lui paraissait certaine, même s’il ne se souvenait pas pourquoi : il n’avait pas pour habitude d’être vulnérable…  

 

 

-------------------- DANS LE BROUILLARD ----------------------  

BO : http://www.youtube.com/watch?v=jWFb5z3kUSQ  

 

 

Un homme (Ken Barby) était debout à la fenêtre de la chambre, regardant la ville, lorsqu’il se réveilla d’un somme. Son visage lui était familier. Mais il ne pouvait y associer aucun nom. Ami ? Frère ? Ils devaient avoir le même âge. Il préféra attendre que l’homme remarque de lui-même qu’il ne dormait plus. Une légère angoisse l’étreignait lorsqu’il devait s’adresser à quelqu’un, la peur qu’on découvre que si on le connaissait, lui ne connaissait plus personne. L’homme ne tarda pas à se tourner vers lui.  

- Bonjour, Lane.  

Le salut n’était pas particulièrement chaleureux, presque froid. Ils ne devaient donc pas être très proches. Comment faire en sorte que l’inconnu lui donne son nom sans avoir à lui demander ?  

- Le doc m’a dit que vous alliez vous remettre bientôt. Tant mieux. Vous l’avez échappé belle, apparemment.  

Lane lui répondit par des phrases courtes, qui ne l’engageraient pas trop vers des voies périlleuses. Il avait envie de se confier, partager son angoisse, mais il ne savait pas vers qui se tourner.  

- Ne vous en faites pas pour l’enquête. Je l’ai confiée à Brooks. Même si, pour dire vrai, il patauge encore plus que vous pour le moment…  

Enquêteur, donc ? Lane remarqua alors le badge accroché à la veste de son visiteur : NYPD. La police de New York. Cela lui revint d’un seul coup en mémoire, il était inspecteur de police, comme lui. Un collègue, donc. Un supérieur, peut-être ?  

- Le doc m’a dit que vous n’aviez pas reçu de visite. Voulez-vous que je prévienne quelqu’un ? Vous avez de la famille sur New York ?  

- Non merci, je m’en occuperai moi-même.  

Cela ne lui avait pas encore traversé l’esprit. Avait-il de la famille ? Personne n’était venu le voir. Pourtant, maintenant qu’il y pensait, il était à peu près certain d’avoir une sœur. Ou quelqu’un qui s’en rapproche. Une silhouette se dessinait dans sa mémoire, mais pas de visage. Il se sentit affreusement seul…  

 

*  

 

On lui avait apporté ses effets personnels. Une fois seul, il les avait fouillés avec avidité. Un état civil, une adresse, son badge d’inspecteur, quelques bons de réduction. Mais pas de photos, à part celles de ses papiers d’identité. Aucune trace d’autres personnes que lui-même. Pas d’histoire. Juste une identité, froide, sur papier glacé.  

On lui prêta un ordinateur portable, il put se connecter à Internet. Il tapa son nom, mais la recherche ne donna rien. Il se connecta au site de la police de New York, fouilla l’organigramme, et trouva. Son visage, ainsi que celui de son mystérieux visiteur. Nathan Forthe, commissaire général du bureau de la criminelle. Son supérieur, donc. En tapant le nom de Forthe dans un moteur de recherche, il découvrit une bribe d’histoire. Des états de service, un article très court sur sa nomination à la tête de la Crime. On y décrivait son parcours : « treize années en tant qu’inspecteur. Avec son coéquipier de toujours, l’inspecteur Lane, il a permis l’arrestation du gang de braqueur de Broadway. »  

« Coéquipier de toujours » ? Treize ans ? Cet homme qui s’était adressé avec lui si froidement, si « anonymement » ? Il ne savait même pas si Lane avait de la famille. Quel genre d’hommes partageaient treize ans de leur vie sans rien connaître l’un de l’autre ? Des hommes qui ne s’appréciaient pas. Pourtant Forthe, bien que légèrement guindé, lui avait paru d’allure assez avenante. Une nouvelle vrille lui noua l’estomac. Quel genre d’homme était Darius Lane, à qui personne ne rendait visite, et que l’ancien « coéquipier de toujours » ne semblait pas apprécier ? Lane avait de moins en moins envie de le découvrir…  

 

*  

 

Il put sortir un mois plus tard. N’ayant pas partagé ses problèmes de mémoire avec l’équipe médicale, on avait trouvé sa récupération efficace et suffisante. Une semaine plus tard, il était en état de reprendre le travail.  

Il pénétra dans les locaux de la police avec appréhension. Néanmoins le lieu lui était familier, il sut où se diriger. En passant près de l’accueil, il reconnut la standardiste. Elle s’appelait Nancy, il aurait pu le parier.  

- Bonjour Nancy, lui dit-il en souriant. Celle-ci lui renvoya un regard surpris.  

- Bon… Bonjour, inspecteur Lane.  

Ok, visiblement l’ancien Lane ne devait pas saluer Nancy en arrivant. Charmant… Il monta au troisième étage. En traversant les couloirs, il ne savait pas trop où diriger son regard. Croiser celui de ses collègues était très gênant, il ignorait qui saluer, qui le connaissait ou non. Mais les visages inconnus lui rendaient un fier service, en ne se préoccupant tout bonnement pas de lui. Il débouchât sur la grande pièce de la Crime, où les bureaux de plusieurs inspecteurs se côtoyaient. Il salua de la tête chaque visage qui se tournait vers lui. Ceux-là ne pouvaient manquer de le connaître. Mais aucun ne lui répondit. Aucun « Bonjour », « Comment ça va », « Content de te revoir »… Il décrypta même une franche antipathie dans un ou deux de ces regards…  

Il trouva son bureau car son nom y était inscrit sur une plaquette de bois. Il s’apprêtait à s’y installer, quand un de ses collègues, plus jeune, s’adressa à lui.  

- Lane, t’installe pas trop vite. Forthe veut te parler.  

Lane resta pantois une seconde ou deux. Il ne savait pas où aller. Le jeune inspecteur lui indiqua la direction d’un signe de tête.  

- Il t’attend, j’te dis !  

Forthe l’accueillit sans franche cordialité, mais sans animosité.  

- Bon retour parmi nous.  

Enfin ! Forthe ne pouvait se douter du bien qu’il lui faisait. Qu’avait-il pu se passer entre eux pour qu’ils ne tissent ensemble aucun sentiment amical ?  

- Vous pouviez rester chez vous encore une semaine ou deux, vous savez. Vous en aviez le droit !  

- Je préfère reprendre le travail.  

- Bien. J’ai posé le dossier Rosenfeld sur votre bureau. Brooks n’a rien trouvé d’autre. Sans doute un cambrioleur, comme vous l’aviez envisagé. Je m’apprêtais à classer l’affaire, mais je préfère que vous y jetiez un dernier coup d’œil. C’était votre affaire. Si vous avez fait le tour, on passera à autre chose.  

Lane utilisa le reste de sa journée à se replonger dans le dossier. S’y plonger tout court, pourrait-on dire. Car rien d’autre que quelques bribes lui restaient en mémoire sur cette affaire. Il y découvrit qu’un certain Donovan Rosenfeld avait été assassiné chez lui. Tué à l’aide d’un coupe-papier qui se trouvait sur le bureau. Pas de trace d’infraction. Le meurtre avait eu lieu en soirée, dans la demeure familiale, mais la maison était vide à ce moment-là. Aucun témoin.  

Les Rosenfeld étaient une riche famille de Manhattan. Il s’agissait aussi du nom d’une banque de Wall Street. Donovan Rosenfeld était un jeune homme à qui tout semblait réussir, fraichement sorti des études et qui avait rejoint la banque paternelle depuis trois ans. Les notes de Lane le concernant n’étaient pourtant pas en sa faveur : il y dressait le portrait d’un jeune homme arrogant et ambitieux, d’un rapport désagréable et très conscient de sa propre importance. Lane s’étonna d’une telle acuité dans cette description : l’avait-il connu ? Il ne citait pas ses sources, alors que le contenu de ses entretiens avec la famille était détaillé. Et ceux-là ne semblaient pas partager cette opinion négative.  

En fin d’après-midi, Lane frappa à la porte du bureau de Forthe.  

- Certains faits me paraissent encore obscurs, j’aimerais de me replonger un peu dans cette affaire. Revenir rapidement sur certaines dépositions.  

- Faites. Mais n’y perdez plus trop de temps.  

 

*  

 

Il décida de se rendre au domicile des Rosenfeld plutôt que de remettre la tâche au lendemain. Il n’avait aucune envie de retourner s’enfermer dans son appartement. Tout y était désespérément neutre et vide. Le Darius Lane qui avait vécu là-bas n’y avait pas laissé beaucoup d’empreinte. Les quelques voisins qu’il avait croisé dans l’immeuble lui avaient envoyé un regard froid, comme toutes les connaissances qu’il croisait depuis son réveil. Il commençait à comprendre pourquoi : Darius Lane traversait la vie seul, sans donner envie à qui que ce soit de partager sa route…  

Il longeait la 6ème avenue. Le soleil couchant se réverbérait dans la paroi vitrée du Rockefeller Center. Il avait lu dans les dossiers que l’endroit où avait eu lieu son accident était à deux pas. Apparemment, on l’avait renversé alors qu’il sortait de chez les Rosenfeld. Avait-ce été purement accidentel ?  

Les Rosenfeld occupaient quatre étages d’un building résidentiel cossu. Le majordome qui lui ouvrit la porte le reconnu, mais ne lui témoigna pas d’intérêt particulier. Lane demanda à être reçu par Mr. Rosenfeld, mais on lui annonça qu’il était absent. Par contre, on allait demander à Mrs. Rosenfeld si elle pouvait le recevoir.  

Il attendit quelques minutes dans un salon spacieux, puis une femme d’âge mur (Olivia Fallon), à l’allure sévère, fit son entrée. La voix de Camilla Rosenfeld était sèche et enrouée, son débit rapide, comme une femme continuellement occupée.  

- Inspecteur Lane, vous aviez disparu. Je ne peux pas dire que j’ai trouvé votre remplaçant très efficace. C’est comme ça que vous fonctionnez dans la police ? En traitant les enquêtes comme une épine dans le pied ?  

Lane ne savait pas si elle était en colère ou si elle conservait habituellement ce ton vindicatif.  

- J’ai eu quelques problèmes de santé. Mais je n’ai pas arrêté de me préoccuper de votre fils, Madame.  

Elle s’assit dans un grand canapé sans inviter Lane à faire de même. Elle gardait le même ton péremptoire.  

- Deux semaines que ni vous, ni votre collègue ne nous avez donné des nouvelles. J’étais à deux doigts d’appeler le Maire, qui est un de nos amis, vous savez.  

- Puis-je m’asseoir ?  

Camilla le regarda avec étonnement.  

- Vous avez quelque chose de différent. Que s’est-il passé ?  

Une simple politesse le trahissait. Vraiment, l’ancien Darius Lane était-il aussi détestable ? Il ne se voyait néanmoins pas lui raconter ses dernières péripéties. Mais ce n’était visiblement pas ce qu’elle lui demandait. Elle se pencha vers lui et son visage se transforma. Il était devenu presque implorant.  

- Vous avez découvert quelque chose sur mon fils ? Vous savez qui lui a fait ça ? Dites-moi que vous avez enfin abandonné cette piste ridicule du cambriolage…  

Lane était décontenancé. Il n’avait pas prévu que l’affaire soit restée aussi sensible pour sa famille. C’était pourtant évident, le meurtre n’avait eu lieu que quelques mois auparavant.  

- Rien de très décisif, je suis navré. Mais j’ai besoin de revenir avec vous sur les événements de ce soir-là.  

Elle se renfonça dans le canapé, déçue. Son visage se referma immédiatement.  

- Encore ?  

- Je suis conscient qu’une enquête peut être pénible pour les proches de la victime. Mais il y a quelques points encore que je voudrais éclaircir.  

 

L’entretien n’eut d’autre but que de lui remettre à l’esprit tous les éléments possibles de l’enquête. Mais il sut adroitement tourner ses questions pour qu’elle ne s’en rende pas compte. Il put même trouver matière à quelques nouvelles réflexions. Ayant toutes ses notes bien en tête, il remarqua que le temps altérait le discours de la mère de Donovan Rosenfeld. Si elle semblait très marquée par la perte de son fils, ses réactions étaient maintenant ponctuées de remarques qui semblaient plus critiques qu’auparavant. Elle reconnaissait que Donovan pouvait avoir un caractère marqué, et qui ne plaisait pas toujours à autrui. Elle concédait maintenant avoir eu vent de certaines inimitiés parmi ses anciens camarades d’université, d’histoires troubles dont elle n’avait pas cherché à connaître exactement le fondement.  

Elle mit fin à l’entretien après une vingtaine de minutes. Lane lui demanda si un autre membre de la famille était présent, la sœur de la victime par exemple. Camilla l’amena à la bibliothèque, une pièce de taille impressionnante, où une jeune femme blonde était assise et consultait un vieux livre. Lane fut charmé de revoir Evangeline Rosenfeld (Elsa Foster). Son visage faisait partie de ceux qui défilaient dans sa tête depuis l’accident. Un de ceux qu’il avait le plus plaisir à se remémorer, même s’il ne se souvenait plus où il l’avait croisé. Une pièce supplémentaire du puzzle retrouvait sa place…  

Camilla les laissa seuls, et avant que Lane ait pu prendre la parole, Evangeline tourna vers lui un regard particulièrement amical. Un événement rare pour l’inspecteur ces derniers temps…  

- Comment allez-vous, inspecteur ? Vous êtes-vous bien remis ?  

La surprise de Lane se lisait dans son visage.  

- C’est moi qui ai appelé les secours. J’aurais dû vous rendre visite à l’hôpital. Je suis navrée, mais je n’ai pas osé.  

- Vous étiez là quand cela est arrivé ?  

- Oui, je m’apprêtais à vous emmener à la banque de mon père. Vous vouliez revoir le bureau de Donovan. Votre collègue, l’inspecteur Brooks, nous a depuis permis de le débarrasser et de le réutiliser. Mais je suis ravie de vous revoir, vous avez très bonne mine.  

Lane comprit davantage pourquoi la jeune femme était un des rares visages qu’il n’avait pas effacé de sa mémoire…  

- Je sais que le temps a passé, et vous allez sans doute me répondre que non. Mais je me demandais si d’autres éléments vous étaient revenus en tête depuis tous ces événements. Concernant le soir où votre frère est mort. C’est vous qui l’avez découvert, si ma mémoire est bonne.  

- Oui. Je suis heureuse que vous me posiez la question, car figurez-vous que j’ai beaucoup hésité à appeler votre collègue. Je me suis souvenue de quelque chose, mais ça me paraît tellement ridicule que je ne me suis pas décidée à appeler. Suivez-moi.  

Elle l’entraina dans les couloirs de la maison.  

- Lorsque je me suis dirigée vers le bureau de mon frère ce soir-là, j’ai remarqué quelque chose. Vraiment rien d’extraordinaire, mais assez pour que je le range dans un coin de ma tête.  

Ils parvinrent devant la porte d’une pièce, toujours fermée par les scellés de la police. Le bureau de Donovan Rosenfeld, probablement. Evangeline attira son attention sur le porte-manteau qui se tenait près de la porte. Nulle veste ou manteau ne s’y trouvait, mais un parapluie vert-bouteille était posé contre son pied.  

- Ne vous moquez pas de moi, mais c’est ce parapluie… Avant d’ouvrir la porte du bureau et de découvrir mon frère, je me suis fait une réflexion bête : peut-être allais-je découvrir mon frère en compagnie d’une autre personne, car je ne connaissais pas ce parapluie. Et mon frère a toujours aimé les couleurs vives. Il n’aurait jamais acheté un parapluie aussi classique… C’est un peu bête, non ?  

Si Evangeline avait tourné la tête vers Lane, elle lui aurait trouvé la mine défaite. Il sentit son visage se vider de tout son sang. Il s’approcha du parapluie et s’en empara. Il en regarda le manche et y trouva les deux lettres qu’il s’attendait à y trouver : D.L.  

Ce parapluie était le sien, il le reconnaissait. Il l’avait fait graver à ses initiales dans une boutique de Brooklyn.  

- Vous dites que ce parapluie était là le soir du meurtre ?  

- Oui, j’en suis certaine.  

Comment était-ce possible ? Que serait-il venu faire ce soir-là à cet endroit ? Connaissait-il Donovan Rosenfeld ? Soudain, un souvenir lui revint en mémoire. Il se revoyait de l’autre côté de cette porte, dans le bureau. L’image qui lui en restait était assez trouble, mais il revoyait le visage d’un jeune homme blond (Evan Osburn) éclairé par une lampe de bureau. Un visage déformé par la colère. Lane lui-même s’adressait à lui avec animosité…  

 

Serait-ce possible que l’ancien Darius Lane fut aussi un assassin ?...  

 

BO : http://www.youtube.com/watch?v=p5wota5vQCU  

 

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Un film d’Adam LESTER  

Sur un scénario du Corbeau, inspiré librement du roman d’Anne PERRY, Un étranger dans le miroir  

 

Avec  

Raphael LILLARD - Darius Lane  

Elsa FOSTER - Evangeline Rosenfeld  

Ken BARBY - Nathan Forthe  

Olivia FALLON - Camilla Rosenfeld  

Evan OSBURN - Donovan Rosenfeld  

 

BO (1) : http://www.youtube.com/watch?v=jWFb5z3kUSQ  

BO (2) : http://www.youtube.com/watch?v=p5wota5vQCU  

Scénario : (1 commentaire)
une série A policier de Adam Lester

Raphael Lillard

Elsa Foster

Ken Barby

Olivia Fallon
Avec la participation exceptionnelle de Evan Osburn
Sorti le 12 juin 2032 (Semaine 1432)
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