Gabon, Afrique Centrale  

La nuit est tombée depuis plusieurs heures maintenant.  

Tout le monde dormir paisiblement.  

Du moins, c'est ce qui semble se passé.  

Mais les apparences sont souvent trompeuses.  

Dans les rues de Libreville, la capitale économique et administrative du Gabon, une horde d'individus armés approche rapidement et dangereusement du palais présidentiel.  

Des coups de feu retentissent soudainement à la grille du palais, abattant les gardes.  

Adelina (Gabriella Salazar) court dans les couloirs du palais présidentiel, hurlant les directives destinées à ses hommes via l'oreillette. Elle aurait dû savoir qu'ils allaient agir ! Elle a fait une faute grave qui aura de lourdes conséquences ! Mais ce n'est pas le moment de s'apitoyer sur son sort, la jolie cubaine s'efforce de préparer la défense du palais afin d'orchestrer la fuite du président et de sa famille.  

L'agent de la CIA déboule dans la chambre présidentielle en trombe, ce qui a pour effet de réveillé le président et sa femme en sursaut, Adelina prend quelques affaires dans les armoires et les envoies sur les lits en exigeant qu'ils se changent en vitesse. N'ayant pas les idées claires, le président Ondo met plusieurs secondes avant de comprendre la situation : le peuple se soulève.  

La crise qui touche durement le continent africain depuis plusieurs années a pris une tout autre tournure depuis les attentats en Turquie, qui était la capitale du commerce sur le continent, faisant du Gabon le dernier gros pays africain grâce à sa richesse en pétrole mais enfonçant le continent dans la pauvreté. Puis vint cette guerre entre le Murkistan et les Etats-Unis qui ne fit qu'amplifié la crise, beaucoup de pays se rallièrent au Murkistan, suite à l'assassinat du Président Jamal Radan beaucoup crurent qu'ils ne pouvaient espéré quoi que ce soit de bien venant des Etats-Unis.  

Des coups de feux retentissent devant l'entrée du palais présidentiel, les hommes d'Adelina et les membres de la sécurité tiennent du mieux qu'ils peuvent mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'abdiquent et les coups de feux retentiront dans les couloirs du palais.  

C'est inévitable !  

Adelina prend quelques hommes avec elle et escorte la famille présidentielle vers le jardin, à l'arrière du palais. Un passage souterrain est dissimulé non loin de la fontaine qui représente les armoiries du pays. Ainsi, ils pourront atteindre le fleuve Komo où un navire attend patiemment et alors ils pourront navigué vers Port-Gentil où ils feront escale avant de prendre un autre navire vers la République du Congo, le dernier vrai allié des Etats-Unis en Afrique.  

Tout semble être sous contrôle, aucun signe de vie ne se fait connaître auprès des hautes et larges grilles du jardin.  

Adelina ne remarque pas l'ombre hostile qui avance doucement sur sa droite. Des balles fusent, touchant des hommes d'Adelina ainsi que des conseillers du président tandis que le groupe s'empresse de s'engouffrer dans le passage souterrain. Adelina couvre la fuite de la famille Ondo en abattant quelques opposants au régime de cette dernière mais, en voyant ses hommes qui tombent les uns après les autres et le nombre d'ennemis qui ne cessent d'augmenté, elle finit par rejoindre la famille présidentielle dans le passage.  

Condamnant l'accès à ce dernier en actionnant un bouton qui déclenche une explosion quasi immédiate, la cubaine a placé du C4 à l'entrée du passage il y a quelques jours en voyant les manifestations de plus en plus fréquentes et violentes.  

Le tunnel semble interminable.  

Cette terrible sensation d'être épiée et suivie oppresse Adelina qui ne cesse de se retourné afin de s'assuré qu'ils ne sont pas suivis, l'un de ses hommes et proche ami la rassure en lui montrant la lumière émise par une sorte de réverbère à la sortie du tunnel qui permet au soulagement d'envahir le groupe mené par la cubaine.  

Tous embarquent sur le navire.  

Tout sera bientôt terminé.  

Mais Adelina est méfiante vis à vis de ce capitaine et de son équipage, ils sont bizarres ... évitant les regards, ne parlant pas et semblant être perdus sur le pont. Bien que méfiante, la cubaine ne voit pas venir le coup de crosse qui l'assomme.  

Langley, Virginie, Etats-Unis  

Dans les couloirs du siège de la CIA, un homme marche rapidement, le visage fermé et les mains serrant le haut de son pantalon de costume. Michael Oda (Akisugi Takeaka) va devoir quelques explications au Président qui, par une quelconque manière, a réussi à apprendre le désastre qui s'est déroulé au Gabon la nuit dernière.  

Pour Michael, c'est clair.  

Il y a une taupe dans son service.  

En entrant dans son bureau, Oda prit le soin de baisser les volets métalliques et de fermer la porte à clé avant d'être mis en relation avec le Président Sullivan (Alec Lederman), lorsque le visage du Président des Etats-Unis d'Amérique apparut sur l'immense écran qui fait face au directeur de la CIA, il ne prit pas la peine de le salué et laissa éclater sa colère, "Quel est ce putain de bordel au Gabon ?!" hurla-t-il. Michael fixe l'intense regard du Président Sullivan avant de répondre, le plus calmement possible, que la responsable de tout ce merdier n'est autre qu'une des leurs.  

Un long silence règne dans le bureau du directeur. Voyant que le Président ne prend pas la parole, Michael poursuit ses explications en affirmant qu'Adelina est devenue une mercenaire à la solde du Président Ondo avec plusieurs autres agents. Etant bien obligé de faire confiance au directeur de la CIA, le Président Sullivan répond simplement qu'il exige d'être tenu au courant de la moindre information émanant du Gabon avant de mettre fin à la communication vidéo.  

Michal s'assoit lourdement dans le fauteuil en cuir, se tenant sur sa droite, avant de sortir une bouteille de whisky Joseph Sherridan du bureau.  

Adelina est l'un de ses meilleurs éléments mais il ne peut rien pour elle.  

En réalité, Oda est certain qu'elle a mis la main sur des dossiers compromettants et il ne veut pas qu'elle revienne sur le sol américain. Depuis des mois la CIA fournit des armes au gouvernement de Ondo en échange de tonnes de pétrole qui permettent d'arrondir les fins de mois du directeur tout en évitant à un pays de tombé entre les mains de terroristes. Etant une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis, ce fut un jeu d'enfant de magouiller sous la nez et la barbe de Sullivan.  

Mais il ne faut pas que ce dernier l'apprenne !  

En aucun cas ! Car étant sous la juridiction du gouvernement fédéral des Etats-Unis, il risque gros ... très gros. Le seul petit grain de sable pourrait tout compromettre.  

Des agents meurent tous les jours en mission, Adelina n'en sera qu'une de plus et sa mort arrangera bien ses affaires.  

Bismarck, Dakota du Nord, Etats-Unis  

Dakota Smith (John Mears) est retourné à une vie tranquille dans sa ville natale, raccrochant les armes depuis l'affaire qu'il a réglé aux îles canaries lorsque sa fille a débarqué devant le seuil de sa porte. Vengeant la mort de Jane, la mère de sa fille, et aidant par la même occasion une ex-espionne russe, le mercenaire a décidé de tout plaqué pour elle.  

Il a repris son poste d'agent de sécurité au magasin d'Alec (Kelvin Pitbull), son ami d'enfance, tandis que Victoria (Caroline Baxter) est inscrite à l'école de la ville, celle où Dakota était avant sa fille.  

Smith est fiché auprès de la gente féminine comme étant un père veuf d'une adorable petite fille, ce qui attire beaucoup de femmes autour de lui. Mais aucune n'attire son attention, il n'a toujours pas fait le deuil d'Angela et apprendre que Jane, la mère de sa fille, a été tuée n'arrange pas les choses.  

Une vie normale et tranquille avec sa fille.  

C'est tout ce qu'il souhaite pour le moment, il verra par la suite pour ce qui est de l'épouse modèle.  

Un jour, alors qu'il rattrape des heures supplémentaires chez lui, Dakota tombe sur un flash spécial en regardant les infos à la télévision. Ce flash spécial montre une vidéo amateur mettant en scène plusieurs individus cagoulés, à genoux en face de la caméra qui s'approche doucement vers chacun d'eux tandis qu'un homme imposant en tenue de camouflage dévoile le visage de ces inconnus en retirant les cagoules.  

La surprise et le choc sont de taille lorsque le visage d'Adelina sont dévoilés à la caméra.  

- "Les USA ont longuement abusé de notre grand pays, ils l'ont réduit à l'esclavage en nous faisant croire, à nous, le peuple, que tout ceci n'avait pour unique but de mettre en place une collaboration durable entre nos deux pays." se mit alors à déclaré un homme sans montré son visage, "Mais tout n'était que mensonge et duperie ! Tout ceci n'avait que pour réel but de s'enrichir sur le dos du Gabon grâce aux gisements de pétrole ! Tout ceci était orchestré par ces occidentaux sans scrupule en envoyant leurs rats pour faire leur sale besogne !"  

La caméra filme doucement chaque visage, pour beaucoup d'américains ces types ne sont que des inconnus mais pour Dakota il sait que ce sont des agents de la CIA. Sachant pertinemment que cette vidéo prépare une fin funeste, l'ancien mercenaire court acquérir son fixe, tandis que la vidéo se poursuit, afin d'appeler Caterina Sbrizi. Ayant sauvé les fesses de son ami, Mark Reed, en Turquie, il se dit qu'elle pourrait lui rendre un petit service.  

Mais Dakota tombe immédiatement sur son répondeur.  

Aurait-elle changé de numéro ?  

Alors que Dakota raccroche le combiné, c'est à ce moment précis que le narrateur se montre enfin devant la caméra avec un couteau en main. Ce dernier affirme que les Etats-Unis se doivent de payer une dette au Gabon afin de rembourser le pays du vol de pétrole dont il a été victime. Avant d'attraper un des agents de la CIA, il précise que le montant de la dette s'élève à 400 millions de dollars US tout en le mettant bien dans le champ de vision de la caméra, dans le champs de vision des milliers, des millions même, de téléspectateurs qui regardent actuellement cette vidéo comme Dakota. Ce dernier détourne le regard lorsque l'autre cinglé commence à décapité l'agent de la CIA avec son couteau, entendant les hurlements stridents de ce pauvre homme, Dakota espère, prie même, que Adelina ne subisse pas le même sort.  

Les cris prennent fin tandis que la vidéo se termine, laissant la présentatrice télé bouche bée, choquée par ce qu'elle vient de voir.  

L'ancien mercenaire reprend le fixe et compose rapidement un numéro, il doit sortir Adelina de ce merdier et le temps lui est compté !  

Makokou, Gabon, Afrique Centrale  

Le 4X4 conduit par Dakota entre doucement en ville, depuis que le gouvernement de Ondo a été renversé c'est un dictateur qui a pris le pouvoir au Gabon, ce dernier a fait mettre des barrages aux entrées des villes importantes, lançant une véritable chasse aux américains.  

Heureusement pour lui, James Hartcher (Hugh Carlson) a réussi à se procurer des papiers d'identité les faisant passés pour des irlandais fortement engagés dans l'humanitaire. Après avoir convaincu Dakota de son innocence concernant la mort du père de ce dernier, James a fait équipe avec le fils de son ami afin de mettre fin aux jours du tueur russe. Avec ces nombreuses années d'expérience, il a des contacts dans les services de renseignement anglais, ce qui lui a permis d'acquérir les papiers d'identité mais également le nom de cette ville. Selon ses sources, les émetteurs des agents de la CIA, désormais otages, auraient été détectés pour la dernière fois dans la province de Ogooué-Ivindo où le nombre de mines de fer et de champs pétroliers ont triplé en dix ans. Ces mines et ces champs pétroliers seraient des endroits idéals pour se mettre à l'abris de regards indiscrets.  

James a également obtenu la localisation d'un récent contact qui pourra les guidés aisément dans ce lieu hostile mais ce dernier n'est pas fiable.  

Pourquoi faire tout ça pour ces membres de la CIA ? Il s'est lié d'amitié avec Adelina lorsqu'il était sous sa surveillance aux îles canaries, il ne peut la laissé dans cette merdre sans tenter de faire quoi que ce soit ! Puis il ne veut pas qu'elle termine comme l'autre pauvre gars.  

Cependant les deux américains sont preneurs de la moindre aide qu'ils peuvent recevoir afin de sauver leur amie des griffes de ces malades.  

Le 4X4 s'arrête devant un bar délabré. En freinant, Dakota provoque un gros nuage de poussière qui lui permet d'entrer discrètement, au cas où leurs faits et gestes seraient surveillés. James reste dans le véhicule, si jamais ça viendrait à foiré là-dedans, il pourrait se tiré pour récupérer Dakota à l'arrière du bar.  

En entrant à l'intérieur, une forte odeur désagréable vint titillé les narines de l'ancien mercenaire. Ce dernier a un mauvais pressentiment, cette terrible sensation qui indique fortement que quelque chose va foiré d'un moment à l'autre. Les deux américains s'assoient à une table isolée dans un coin du bar, non loin de la sortie de derrière, avant d'attendre plusieurs minutes, durant lesquelles il pense à sa fille et au fait qu'il a du la laissé à Alec, en lui cachant bien la raison de son absence.  

Dakota attend qu'une personne se manifeste.  

En vain.  

Alors que l'américain s'apprête à quitté cet endroit peu amical, une jeune femme noire (Chloé Marthe) vint s'assoir à leur table, l'air préoccupée et apeurée comme si le diable est à ses trousses.  

Elle finit par se présenté sous le nom de Inge, c'était elle leur contact.  

Une gamine ?  

Dakota n'en croit pas ses yeux mais ils doit bien faire avec. C'est alors qu'un groupe armé d'une dizaine de gars entre dans le bar, désignant la jeune femme noire qui vient de rejoindre le mercenaire américain d'un signe de tête, il comprit rapidement qu'ils veulent la gamine.  

La table est projetée en avant avec un coup de pied tandis que les douilles tombent au sol, les balles que tire Dakota pénètrent la chair des inconnus avec une précision remarquable, ne leur laissant aucune chance. Surpris par les tirs de ce mec, les forcenés cherchent à se mettre à couvert avant de riposté.  

La table et les murs sont truffés de balles tandis qu'ils approchent rapidement de la position de leur cible. Mais en s'approchant davantage, ils remarquent qu'il n'y a plus personne. Dakota a pris la fuite avec Inge, l'effet de surprise lui a permis d'en abattre quelques uns mais il sait très bien qu'il n'aurait pas pu résister. Ils courent dans les ruelles serrées de la ville, très bientôt des tirs se font entendre derrière eux ... ces ruelles qui ne cessent de tourné sont une bénédiction pour leur fuite. Pour Dakota c'est certain que cette jeune fille est important aux yeux de la milice, elle doit savoir des choses qu'elle ne devrait pas connaître ... comme l'endroit où est retenue prisonnière Adelina !  

Pour Inge, être tombé sur ce mec est une véritable chance ! Depuis des mois elle est la contact des services de renseignements britanniques, souhaitant prouvé que la CIA faisait chanté son père, le Président Ondo, la jeune femme a pris contact avec eux et ils n'ont pas refusé l'offre. Mais rien ne s'est passé comme prévu ... le gouvernement a été renversé, sa famille a été massacrée et elle est en fuite avec un homme dont elle ignore tout. En aidant cet homme a retrouvé Adelina, elle espère qu'il l'aidera en retour en la mettant au pouvoir du Gabon, étant la fille du Président elle ne peut laissé un dictateur à la tête du pays. Elle ne peut pas laissé tombé le peuple.  

Le duo arrive dans une rue principale de la ville, se mêlant à la foule ils essayent de passé incognito, James ne va pas tardé à se ramené avec le tout terrain. Soudain des détonations retentissent, des corps tombent lourdement au sol, les murs se criblent de balles, quelques potes des gars du bar ont retrouvé leur trace. La fille qui est avec Dakota doit vraiment être importante pour qu'ils s'acharnent à vouloir lui mettre la main dessus. L'américain entraine la jeune africaine vers une ruelle, se baissant afin de limiter le risque de se prendre une balle ils arrivent dans la ruelle qui se trouve être une impasse, jurant et pestant contre le pays et leurs poursuivants, Dakota fini par faire grimpé Inge vers une échelle afin de s'échapper par les toits.  

Les pas des deux individus martèlent les toits faits de tuiles posés à la va-vite, le bidonville, matiti au Gabon, fait face à Dakota et Inge tandis qu'ils courent le plus vite possible qu'ils peuvent sur le toit instable tandis qu'ils entendent leurs poursuivants derrière eux, "Ne vont-ils pas nous lâché ?" se demande le mercenaire alors que des balles ricochent à leurs pieds, instinctivement Dakota se retourne et tire plusieurs fois en direction de leurs ennemis. Des corps s'écroulent lourdement sur les tuiles instables dans un grand fracas, Dakota ne regarde pas derrière lui et hurle sur Inge afin qu'elle court à plein poumons, en entendant le brouhaha derrière lui il devine aisément que le toit est entrain de s'effondrer, emportant les habitats de fortune aux alentours.  

Washington DC, District de Columbia, Etats-Unis  

Le Président Sullivan fait les 100 pas dans son bureau, à la maison blanche, tandis qu'une nouvelle vidéo d'exécution est dévoilée au monde entier. Bien qu'il s'efforce de croire les dires de Michael Oda, il y a une partie de lui qui ne cesse de se dire que le directeur de la CIA le prend pour un con et lui ment, que ces types qui se font décapités ne sont pas plus mercenaires que lui est coréen.  

Mais il ne peut payé 400 millions de dollars pour leur libération, il est hors de question que les Etats-Unis donnent ne serait-ce qu'un seul dollar à des salopards qui bafouent les droits de l'homme ! Des terroristes qui se serviront de cet argent pour leur faire la guerre !  

Une guerre que les Etats-Unis mènent déjà au Moyen-Orient dans laquelle ils s'enlisent petit à petit.  

Le Président s'assoit lourdement dans le fauteuil qui fait face à son immense bureau, il ne peut envoyé un commando pour les sortir de là ... ce serait une déclaration de guerre.  

Faire appel à un mercenaire ?  

Hors de question ! Pour lui, ces mecs n'ont aucun sens de l'honneur, la fidélité et la morale leur est tout simplement inconnu.  

Le Président Sullivan a du mal à l'avoué mais il ne peut vraiment rien faire à part prier pour qu'un miracle se produise.  

Lieu inconnu, Gabon, Afrique Centrale  

Allongée dans la cellule humide, dont une odeur de moisissure parfume l'atmosphère, Adelina sent que c'est la fin pour elle. Deux autres de ses hommes ont été exécutés et les Etats-Unis ne s'est toujours pas manifesté, tout comme la CIA. Elle sait très bien que lorsque ce genre de situation arrive, la CIA ne vient pas en aide à ses agents si jamais la mission est inconnue du Président Sullivan. Elle a signé pour.  

Mais au moment venu, on ne peut ne pas se sentir trahi par ses supérieurs. Car elle est persuadé qu'ils peuvent faire quelque chose pour les sortir de là.  

Adelina se met à pensé à Dakota.  

Peut-être va-t-il à son secours ?  

Mais elle abandonna très vite cet espoir, comment pourrait-il la trouvé ? Il n'est qu'un mercenaire, pas un agent de services de renseignement.  

Le grincement de la porte de la cellule commune se fait entendre doucement, elle ne peut voir ceux qui viennent d'investir les lieux à cause du bandeau qu'elle a sur les yeux.  

Un long silence pesant se met en place, qui sera le suivant ?  

Qui va mourir devant des millions d'américains ?  

Elle ?  

C'est alors que les cris d'un homme se font entendre, elle reconnaît la voix de ce dernier car étant celle d'un de ses amis.  

Des larmes coulent le long de ses joues.  

Elle ne veut pas mourir.  

Pas comme ça.