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Pamya Prod présente
Die Zeichnung

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Film réalisé dans le cadre du Concours Biopic 2033.  

Le réalisateur et le scénariste du film ne tentent pas de défendre le personnage principal mais d'expliquer ces actes futurs par des troubles psychologiques liés à son enfance.  

 

Die Zeichnung signifie le dessin en allemand.  

 

**********  

 

Cet enfant a eut un cœur, mais ses proches le lui ont détruit...  

 

Adolf (Edward Erotas) dessinait sur le petit bureau de ses parents. De son crayon, il croquait un forme humaine au contours arrondis et aux habits de la haute société. Très remarquable pour un garçon de son âge ! Il était passionné par ce qu'il faisait, et ça se voyait. Il tenait son crayon avec application et semblait vraiment concentré sur son œuvre. Après quelques minutes de travail, Adolf lâcha son crayon, prit la feuille entre ses mains et tendit ses bras devant lui pour avoir plus de recul sur le dessin qu'il avait réalisé. Il observa les moindres traits de crayon d'un œil expert puis reposa la feuille sur le bureau. Il manquait juste une petit truc pour que ce soit parfait... Il gomma une partie de la tête de la femme et la remplaça par un chapeau à plumes. De nouveau, il posa son crayon, prit la feuille entre ses mains, tendit ses bras devant lui et observa son dessin qui était maintenant parfait. Exactement ce qu'il s'était représenté dans sa tête avant de débuter. Parfait, juste parfait. Le garçon avait de quoi être fier de lui!  

La porte s'ouvrit brusquement sur un homme imposant autant par sa taille que par ses muscles. Il était exactement tout le contraire du maigre petit garçon apeuré qui se tenait face à lui. Cet homme (Hugh Carlson) regardait son fils d'un air sévère tout en entortillant sa grande moustache autour de son index droit. Le garçon n'osait pas parler, il était terrorisé rien qu'à la vue de son père qu'il devait d'ailleurs appelé Aloïs. Adolf baissa les yeux et sentit une larme couler le long de sa joue, il savait déjà ce que son père allait faire. Il aurait aimé pouvoir l'en empêcher mais il ne pouvait pas lutter face à l'autorité parentale.  

Aloïs s'avança en direction du bureau d'un pas rapide, passa à côté de son fils et lui jeta un regard noir au passage. Il prit le dessin d'Adolf et l'observa avec beaucoup de mépris qu'il ne tenta même pas de cacher. Après un très court instant il déchira la feuille, attrapa son fils par le bras et le frappa violemment au visage à plusieurs reprises lui imprimant ainsi de belles marques rouges. Il le traîna sans un mot jusqu'à sa chambre et l'y enferma.  

La suite, Adolf la connaissait : il serait privé de dessert et son dessin bien que magnifique allait se retrouver dans la cheminée. Son père lui avait déjà répété des dizaines de fois, ce n'est pas en dessinant qu'il gagnera sa vie et qu'il fera partie de la haute société ; s'il voulait un jour voir son nom écrit dans les manuels d'histoire, il devait devenir un haut fonctionnaire de l'état, comme son père. Mais Adolf ne souhaitait pas devenir célèbre, il voulait simplement devenir peintre car c’était sa passion. Il ne pouvait pas s'empêcher de dessiner, même s'il savait qu'il serait puni et que ses dessins finiraient toujours brûler. Le dessin était sa seule passion et lui permettait d'accumuler dans son petit cœur toutes ses tristesse et ses déceptions. Le dessin était pour lui comme une drogue dont il ne pouvait plus se passer et dont personne ne pouvait lui enlever l'envie. Il vivra de l'art, un point c'est tout.  

 

Après le repas, Klara accompagna ses enfants au parc de la ville. Elle aimait les voir jouer et s'amuser tous ensemble mais aimait encore plus la lecture ! Elle s’assit sur un banc et leur pria d'aller jouer un peu plus loin. Les enfants n'attendirent pas une seconde de plus et partirent immédiatement en courant s'amuser dans le jardin. Klara sortit un livre de son sac et entama sa lecture tout en gardant un œil sur les enfants.  

Ceux-ci était justement entrain de débattre du jeu qu'ils allaient faire. Les deux frères voulaient jouer aux cow-boys et aux indiens tandis que deux les sœurs préféraient des jeux plus calmes ; heureusement les garçons avaient de très bons arguments et surtout une idée qui allait mettre tout le monde d'accord. Aloïs Junior expliqua à ses frangines qu'elles pourraient jouer le rôle des filles de chefs Américains ou Indiens et qu'elles se feraient capturer par le camp ennemi, elles se lieraient alors d'amitié avec leurs ravisseurs et pour finir elle viendrait séparer les deux armées ennemies au milieu de la guerre comme les Sabines durant l'Antiquité ; ainsi il n'y aurait pas de batailles et tout le monde seraient contents ! Les deux filles se regardèrent d'un œil complice et acceptèrent. C'était déjà un bon début, mais il fallait encore distribuer les rôles de chacun et ce n'était pas une mince affaire ! Adolf fut le plus rapide à choisir son rôle :  

" Je suis le chef de l'armée Américaine !  

- Et je peux savoir pourquoi se serait toi et pas moi monsieur ? lui répondit son frère. C'est tout le temps moi l'Indien et tout le temps toi le Cow-boy ! Tu ne veux pas changer pour une fois ?  

- Non, sûrement pas ! Je suis Cow-boy et le resterai ! "  

Adolf mena les négociations et obtint ce qu'il voulait ; il était le chef de l'armée Américaine et le père de Angela, Aloïs Junior était Indien et père de Paula. Les rôles étant défini, le jeu pouvait enfin commencer.  

Adolf expliqua à son armée et à sa fille le plan de bataille. Pendant que le combat ferait rage, quelques soldats allaient enlever la fille du chef ennemi et demander en échange leur soumission ainsi que leurs territoires. Angela soupira. Elle aurait préféré que son frère - ou plutôt son père puisque c'était le rôle qui lui avait été attribué - signe un traité de paix et aille fumer le calumet, ainsi elle aurait pu échanger des textiles avec les femmes ennemies. Mais ce n'est pas ainsi que ses frères avaient décidés de jouer, et il fallait respecter les règles. Quitte à faire la guerre, elle décida d'être utile à son camp. Elle demanda l'autorisation à son père de venir sur le champ de bataille pour pouvoir soigner les courageux soldats blessés, et leur attribuer une belle portion de soupe bien chaude qui leur redonnerait du courage. Mais Adolf refusa. Les femmes n'étaient pas faites pour la guerre, elles devaient rester à la maison pour s'occuper des enfants et laisser les hommes se battre.  

 

La guerre faisait rage ! L'armée d'Adolf était entrain de perdre la guerre et serait bientôt forcée de se fuir les terres Indienne pour ne pas se faire massacrer. Heureusement, le plan organisé fonctionnait à merveille ; une poignée d'homme menée par Adolf s'était écarté discrètement du champ de bataille et se rapprochait du village ennemi. Ils y arrivèrent après quelques instants de marche et se dirigèrent tout droit vers le plus grand tipi - sans doute celui du chef ! Adolf déchira la toile de son sabre et pénétra dans la grande tente. Comme prévu, une jeune et belle femme se trouvait assise en tailleur au milieu de l'unique salle. Adolf l'attrapa et lui demanda de le suivre ; elle n'avait de toute façon pas le choix puisqu'une demi-douzaine de fusils étaient pointés dans sa direction.  

Paula suivit ses ravisseurs sans discuter, et sans même crier car elle n'avait pas envie de mourir si jeune. Elle voulut laisser une trace pour que son père puisse la retrouver facilement et la sauver. Elle chercha dans ses poches mais ne trouva rien ; elle se contenta d'enfoncer au maximum ses pieds dans le sol pour laisser des empreintes visibles. Adolf et ses hommes sortirent du village sans problèmes et continuèrent leur route en direction du fort Américain. Mais en passant par le chemin secret qu'ils avaient empruntés à l'aller, ils tombèrent nez à nez avec un homme armée qui ne semblait pas très amical.  

C'est homme n'était autre que le père de la jeune fille enlevée, le chef de la tribu Indienne. Il ne semblait vraiment pas content, mais alors pas content du tout ! Il brandissait son tomahawk fièrement et demanda à ses ennemis de lui rendre sa fille s'ils ne voulaient pas se retrouver avec la tête plus basse que les genoux... Bien sûr Adolf ne se laissa pas faire. Avant même que ses hommes réalisent le moindre mouvement, il sortit son sabre de son fourreau et lança un défi à son ennemi.  

" Écoute ! Je te lance un défi à arme blanche. Le premier qui est désarmée a perdu et perd donc tout ses territoires et son argent. Et celui qui gagne a le droit d'emporter la fille du perdant ! Acceptes-tu ? "  

Aloïs Junior n'avait guerre le choix, il se trouvait face à sept hommes armées de fusils prêt à le tuer avec sa fille. S'il voulait réellement sauver sa fille, il devait accepter le défi. Et de toute façon, il savait manier le tomahawk mieux que personne alors que son ennemi connaissait mieux l'art de tirer au fusil que l'escrime... Il accepta.  

Le duel se déroula sur le champ de bataille devant les soldats des deux armées. Après s'être salués, les deux chefs s'avancèrent l'un vers l'autre pour pouvoir commencer leur corps à corps ; lorsqu'enfin ils furent assez prêts, la lutte débuta. Les deux hommes se battirent comme deux grands soldats, tentent déstabiliser l'adversaire tout en esquivant ses violent coups. Mais Adolf et Aloïs Junior était aussi doué l'un que l'autre pour les combats à arme blanche. Se serait donc le plus endurant qui remporterait le duel, c'est-à dire Aloïs Junior.  

Adolf se battit tout de même remarquablement bien, donnant toute sa bonne volonté et sa force pour tenter de désarmer l'adversaire qui se tenait face à lui. Mais il ne pouvait pas lutter, le chef Indien était beaucoup plus musclé et endurant que lui qui était maigre, voir même maladif. Il préféra abandonner le défi plutôt que de se faire blesser ou tuer suite à une attaque mal esquivée. Il lâcha son sabre, signe de la victoire Indienne. Tandis que l'armée adverse criait la victoire, Adolf appela Angela qui était resté au fort. Cette dernière arriva en courant jusqu'à son père et lui demanda ce qui allait se passer, maintenant qu'il avait perdu le défi.  

" Tu vas devoir être courageuse ma fille. Car dans les engagements du défi, il y avait un point qui te concernait particulièrement. Le perdant doit offrir sa fille au gagnant. "  

 

" Tu n'as pas honte Adolf ? Offrir ta sœur, comme ça, en esclavage à un homme juste car tu avais peur de te faire une petite égratignure ? Tu prends les femmes pour quoi, des jouets ?  

- Mais c'était juste un jeu maman... "  

Ce n'était peut être qu'un jeu, mais sa mère ne semblait pas partager ce point de vue. Elle tenait à sa féminité, et ce n'est pas un petit garçon qui allait lui enlever sa fierté.  

" Encore heureux que ce n'était qu'un jeu ! Il ne manquerait plus que tu fasses cela en vrai ! Tu devrais avoir honte Adolf. Tu deviendras un mauvais mari, tout le contraire de ton père ! "  

Cette dernière remarque ne dérangeait pas Adolf. Il avait tout sauf envie de ressembler à son père. L'autorité, la brutalité, la cruauté et la dominance était tout des mots que le garçon ne voulait pas qu'on dise de lui ; il voulait rester bon et juste. Mais encore une fois, sa mère n'avait pas le même que lui opinion vis-à-vis de son mari. Elle le trouvait très bon père de famille, élevant ses enfants de la meilleure manière qu'il soit pour qu'ils deviennent de bons et riches fonctionnaires qui n'aurait rien à se reprocher.  

Aloïs fut tiré de ses comptes par sa femme qui criait et s'énervait après quelqu'un. Qu'est-ce que ses fils avaient encore bien pu inventer pour faire hurler leur mère ? Il rangea son dossier soigneusement et alla en vitesse jusqu'au salon. Il n'eut pas à dire un seul mot pour qu'on lui explique ce qu'il se passait. Pendant que Klara racontait avec Angela ce qui s'était passé, Adolf baissa la tête. Il craignait ce qui allait arriver, ce que son allait lui dire et allait lui faire. Il savait combien son père était stricte et autoritaire : avec lui, pas question d'enfreindre le règlement ou de faire du tort à quelqu'un qui n'a rien demander, même pour un jeu ! Adolf savait qu'une terrible sanction allait tomber.  

Suite aux explications de sa femme et de sa fille, Aloïs se tourna d'un air sévère vers son fils pour la deuxième fois de la journée. Il attrapa le bras de Adolf et le regarda dans les yeux. Ceux-ci étaient d'ailleurs baissés mais encore sec. Pour le moment.  

" Espèce de petit insolent ! Tu te fais remarquer deux fois dans la même journée, tu n'as pas honte ? Tu vas mal tourner si je ne ne te punis pas comme il faut ! "  

Adolf n'eut même pas le temps de répondre qu'il était déjà traîné dans sa chambre. Son père lui faisait mal en lui serrant fortement le bras, mais ce n'était rien à côté de ce que le jeune garçon allait subir. Arrivé à la chambre, Aloïs lâcha son fils, mais ne le quitta pas pour autant ! Maintenant qu'il avait une main libre, il pouvait le frapper. Il lui asséna une violente gifle à la joue faisant saigner le nez d'Adolf. La vue des larmes de son fils ne le gêna pas, ni le sang d'ailleurs. Aloîs asséna une deuxième gifle au jeune garçon - sur la joue gauche cette fois-ci ! Enfin, il força son fils à rentrer dans sa chambre en le poussant. Il ferma la porte sur un enfant en sang et en pleure qui ne demandait qu'une chose, un peu d'amour.  

 

Dans quelques jours, l'école reprendrait pour Adolf. Il allait devoir recommencer à travailler pour que ses parents ne soit pas en colère à la vue de ses résultats. Mais surtout, il devrait résister aux moqueries, insultes et humiliations de ses camarades de classe qui le détestaient tant.  

Sans le savoir, ses proches allaient lui détruire son fragile cœur d'enfant.  

 

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DIE ZEICHNUNG - Un film de Simon Assous. Avec Edward Erotas (Adolf), Stefanie Cosmic (Klara), Hugh Carlson (Aloïs) et Beverly Gilstrap (Angela). Musiques composées par Valeria Camacho. Produit dans le studio " La villa rouge " de Mimi Production GM. Produit par Mimi Production GM. Affiche de Mimi' Graph.  

Film réalisé dans le cadre du Concours Biopic 2033.

Scénario : (2 commentaires)
une série B dramatique (Biopic) de Simon Assous

Edward Erotas

Stefanie Cosmic

Hugh Carlson

Beverly Gilstrap
Musique par Valeria Camacho
Sorti le 07 mai 2033 (Semaine 1479)
Entrées : 12 134 890
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=22421