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Les Films du Corbeau présente
Le Saut de l'Ange

L’homme d’affaire coréen lui postillonnait dessus, dans un anglais balbutiant, depuis quelques minutes maintenant, caressant de temps à autres son genou nu de son gros index boudiné. Elle souriait néanmoins. Elle ne pouvait pas le repousser sans se faire remarquer plus qu’elle ne le devait. Vera (Suri Pendragon) était assise au comptoir du luxueux bar du casino, dévoilant son dos nu au reste de la salle, et semblait supporter les avances libidineuses de cet alcoolique à force d’œillades de velours et de silences énigmatiques. Mais son attention était concentrée ailleurs : à l’aide du miroir qui lui faisait face, elle observait discrètement le reflet d’un couple assis à une table quelques mètres derrière elle. Un homme au regard perçant partageait une bouteille de champagne avec une jeune femme sensuelle assise à ses côtés. Et Vera remarquait que leurs regards se tournaient maintenant régulièrement vers elle. Une preuve que le plan évoluait comme il fallait.  

Au bout de quelques longues minutes (d’autant plus longues pour Vera, coincée dans le sillon de l’haleine chargée de son interlocuteur), la jeune femme au verre de champagne se leva et avança dans sa direction. Vera la connaissait : elle se nommait Nadja (Brume) et était call girl. Après avoir quitté sa Hongrie natale, elle avait débuté sa carrière à Londres avant de rejoindre Singapour. Nadja ne s’inquiéta pas d’interrompre l’homme d’affaires pour glisser quelques mots à l’oreille de Vera. Celle-ci l’écouta puis tourna son regard vers l’homme assis sur la banquette. Il lui sourit en levant sa coupe de champagne dans sa direction. Vera lui répondit en levant à son tour son verre de Martini.  

 

*  

 

Nadja pénétra dans la luxueuse chambre d’hôtel la première et s’occupa d’allumer les différentes lumières feutrées. Vera la suivit et se dirigea vers la baie vitrée, par laquelle elle plongea son regard vers la frénésie nocturne de Singapour. Magnus Carlsberg (John Mears) ferma la porte et rejoignit le mini-bar pour servir trois verres de whisky. Quand Vera se retourna, elle constata que Nadja venait d’enlever sa robe. En un geste, la jeune Hongroise se retrouva nue, sur ses talons aiguilles, au centre de la pièce. Elle avait un corps parfait. Vera tourna la tête vers Magnus, qui se contenta de s’asseoir dans un fauteuil confortable qui faisait face au lit, son verre de whisky à la main. Nadja s’avança vers Vera et lui prit la main pour la mener jusqu’au lit. Elle entreprit alors de lui dénouer les attaches de sa robe. Puis, commençant à caresser sa peau de ses lèvres, enleva un à un ses sous-vêtements. Les deux femmes s’allongèrent sur le lit et entamèrent une exploration sensuelle des courbes et des anfractuosités du corps de l’autre. Magnus posait sur elles un regard enveloppant et un sourire mystérieux. Au bout de quelques minutes, il commença à se dévêtir à son tour…  

 

 

****************** LE SAUT DE L’ANGE ********************  

Un film de Gabor CZINKA  

 

 

La lumière de l’aube filtrait à travers les stores de la baie vitrée. Vera quitta le large lit où Magnus et Nadja dormaient encore. Elle rejoignit le salon de la suite, sur la table duquel elle avait remarqué l’ordinateur portable. Toujours nue, elle se pencha dessus et l’alluma. Il était protégé par un code. Elle sortit de son sac à main la clef USB qui lui avait été confiée et l’inséra dans la prise. La clef s’alluma d’une lumière bleue et, quelques secondes plus tard, l’ordinateur se déverrouilla. Alors une succession de fichiers s’ouvrirent et défilèrent devant ses eux pour aller s’enregistrer sur la clef. L’opération allait prendre quelques minutes. Vera en profita pour aller se rafraichir dans la salle de bains, tout en veillant sur le sommeil de ses partenaires de la nuit.  

Une fois vêtue, elle put récupérer sa clef, éteindre l’ordinateur et s’apprêta à quitter la suite. En traversant la chambre à pas de velours, elle entendit une voix ensommeillée.  

- Laisse-moi te raccompagner.  

C’était Nadja, qui s’étira et se leva. Le visage groggy, elle suivit Vera à la porte de la chambre. Cette dernière en profita pour lui remettre une enveloppe pleine de billets.  

- Merci, beauté.  

- Si tu as encore besoin de moi, n’hésite pas. Je récupérerai pour toi l’argent que te doit Magnus. Ce sera quand même plus crédible s’il te paie !  

Vera quitta sa collègue et longea le couloir. Néanmoins elle ne quitta pas l’hôtel et rejoignit une autre chambre, trois étages plus bas. Elle frappa à la porte et un homme lui ouvrit. A son visage bouffi, Vera devina qu’elle l’avait réveillé. Pourtant, l’agent Kim Hsien Loon (Yun Tséong) était toujours en chemise-cravate.  

- Tout s’est bien passé ?  

Avant de répondre, Vera avisa l’ordinateur allumé, sur l’écran duquel elle distingua les silhouettes de Magnus et Nadja toujours endormis. D’un ton de reproche, elle lui répondit :  

- Vous devez déjà le savoir…  

- Je n’ai pas tout regardé, promis…  

Un court silence s’installa, que Vera interrompit en lui remettant la clef USB. En réalité, elle se fichait bien de savoir s’il avait regardé leurs ébats. Elle n’était pas pudique. Par contre, elle était professionnelle. Depuis qu’elle avait été obligée de quitter l’Amérique du Sud, suite aux dramatiques événements du Venezuela * dont elle s’était sortie miraculeusement indemne, elle avait accepté de travailler officiellement pour les services secrets gérardmerveilleux et, grâce à son passé de prostituée et son talent à user de ses charmes comme d’une arme, récolter des renseignements. Traquée par diverses organisations terroristes, elle avait néanmoins réussi à éviter cette fois l’attention des médias. Et sa nouvelle couverture lui offrait au moins une sécurité plus renforcée que si elle avait décidé de rejoindre la vie civile.  

Elle était à Singapour parce que ses employeurs l’avaient dépêchée au service d’Interpol, dont l’agent Hsien Loon était le contact. On lui avait confié la mission d’approcher ce Magnus Carlsberg et de récupérer les informations contenues dans son ordinateur. Mission accomplie. Carlsberg, qui était le représentant d’une entreprise danoise d’armement que l’on soupçonnait d’approvisionner illégalement certains groupuscules terroristes asiatiques, en particulier en Malaisie.  

Kim s’empressa de lire les informations contenues dans la clef. La succession de fichiers s’ouvrit sur l’écran de son ordinateur. Il sourit.  

- Il nous faudra du temps pour fouiller tout ça, mais ça parait prometteur. Vous resterez longtemps à Singapour ?  

- Jusqu’à ce que vous me donniez le feu vert pour partir.  

- Restez encore jusqu’aux résultats. On pourrait avoir besoin de vous.  

 

*  

 

Ce furent les douleurs qui sillonnaient son corps qui réveillèrent Nadja. Elle était étourdie, avait mal partout et eut besoin de plusieurs minutes pour reprendre pleinement conscience. Elle se souvint alors. Le matin, elle avait quitté Magnus, le sac à main plein de billets. Elle était rentrée chez elle puis avait rejoint son agence au milieu de l’après-midi. On lui avait confié les coordonnées de son rendez-vous du soir. Elle avait rejoint un hôtel, ouvert la porte d’une chambre, puis… plus rien. Elle voulut se frotter les yeux, mais découvrit ses mains attachées par des menottes à un tuyau métallique au-dessus de sa tête. Elle voulut émettre un cri, mais le son resta coincé dans sa bouche. On l’avait bâillonnée. Elle écarquillât les yeux autour d’elle. La pièce était sombre et bruyante. Une ampoule nue éclairait faiblement le plafond, renvoyant sur les murs un magma d’ombres compliquées. Elle était dans une salle des machines, accrochée à ce qui pouvait être une chaudière énorme, dont les tuyaux sillonnaient la pièce plongée en partie dans la pénombre. Elle tenta de se libérer, mais chaque geste était un coup de poignard pour ses muscles endoloris. Les menottes lui cisaillaient les poignets. Au son de ses gémissements répondit le bruit d’un pas tranquille. Une silhouette émergea de la pénombre.  

Une femme asiatique (Helena Yuen) s’approcha d’elle. Plantée sur ses talons aiguilles, vêtue de noir, elle pointait sur elle un regard sombre et dur. Elle gifla violemment Nadja en l’invectivant dans une langue qu’elle ne connaissait pas. Alors une autre silhouette émergea. Un homme, cette fois (Taylor Eddison), vêtu d’un costume noir et d’une chemise blanche. L’air tout aussi sombre que la jeune femme. Ses traits évoquèrent vaguement quelque chose à Nadja. En l’entendant s’adresser à sa compagne dans cette même langue, elle réalisa qu’ils étaient probablement frère et sœur.  

- Ne commence pas à jouer avec elle. Nous n’avons pas de temps à perdre.  

D’un coup sec, il retira le sparadrap qui obstruait la bouche de Nadja. Elle avala des gorgées d’air, essoufflée. Mais l’air était moite et gorgé de vapeur. Nadja sentait déjà les larmes lui tremper les joues. L’homme s’adressa à elle en anglais.  

- Raconte-nous tout. Qui es-tu ?  

Nadja se contorsionnait de peur. Elle était vêtue de sa seule nuisette en soie, sale et trempée de sueur.  

- Que voulez-vous ? Je ne comprends pas...  

La belle asiatique approcha son visage à quelques centimètres du sien, menaçante.  

- Mon frère Lee va te poser quelques questions. Je te conseille d’y répondre vite, car moi, je n’ai pas sa patience.  

- Que voulez-vous savoir ? Je n’ai rien fait !  

Lee prit la suite.  

- L’ordinateur portable de Mr. Carlsberg a été fouillé. Pourquoi ? Qu’as-tu fais de ces informations ?  

- Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne comprends rien.  

Il essuya quelques unes de ses larmes.  

- Pour qui travailles-tu ? Réponds vite avant qu’il ne t’arrive du mal.  

Nadja criait maintenant.  

- Je n’en sais vraiment rien ! Je n’ai rien fait ! Ca doit être l’autre ! Ce n’est pas moi…  

Les jumeaux se regardèrent.  

- Quelle autre ?  

- Je ne sais pas. Elle se fait appeler Vera. Elle m’a donné de l’argent pour que je donne envie à Magnus de passer la nuit avec elle et moi… C’est tout ce que je sais !  

Lee recula. En chinois :  

- May, vas-y.  

May s’avança et sortit une lame fine et longue d’un étui en cuir.  

- Tu ne peux vraiment pas plus nous aider ?  

 

*  

 

Cela faisait deux jours que Vera arpentait les environs et les nuits singapouriennes. L’agent Hsien Loon ne l’avait pas encore rappelée, et elle commençait à trouver le temps long. Elle voulait rentrer à GérardMerveille. Ce soir-là, elle s’était tout de même décidée à enfiler une de ses plus belles robes de soirée, celle aux motifs asiatiques et au col Mao (mais qui dévoilait ses jambes jusqu’à l’échancrure des reins) et à rejoindre le Raffles Hotel, l’un des plus luxueux palaces de la ville. Un dîner-cocktail s’y déroulait en faveur d’une quelconque opération financière ou caritative, elle n’en savait strictement rien. Un homme d’affaires russe l’y avait invité, entre plusieurs autres invitations plus intimes qu’elle avait toutes refusées. En-dehors de ses missions, elle n’avait pas besoin d’argent. Elle n’acceptait donc plus que les invitations qui lui faisaient vraiment plaisir.  

Elle sillonnait le parterre d’invités, un verre de vodka-lemon à la main, sans réellement se préoccuper des visages qui l’entouraient. Lorsqu’elle en aurait envie, elle parviendrait sans trop de problème à lier connaissance avec l’un de ces hommes qui lui lançaient des regards de convoitise. Elle s’éloigna de la musique de l’orchestre, trop forte, et rejoignit la terrasse panoramique qui surplombait la ville. Penchée au bord de la balustrade, elle profitait d’une brise du soir bien agréable, lorsqu’une voix s’éleva doucement derrière elle.  

- Vous êtes donc bien une fille de l’air…  

Elle se retourna. Magnus Carlsberg lui faisait face, une coupe de champagne à la main. Elle répondit à son sourire.  

- Votre collègue vous a-t-elle remis l’argent ?  

- Oui, ne vous en faites pas.  

Ce qui était faux. Elle réalisa que Nadja ne l’avait pas contacté depuis cette nuit-là.  

- J’aurais aimé vous le donner moi-même. Et vous dire comment j’avais apprécié notre soirée.  

- J’avais beaucoup d’autres rendez-vous.  

- Je n’en doute pas…  

- Pas ce type de rendez-vous.  

- Pardonnez-moi.  

Il lui sourit. Lui proposa de partager sa table pour s’excuser. Elle savait que c’était une erreur, mais elle accepta. Ils dinèrent seuls à une table. Carlsberg semblait aussi satisfait qu’elle de ne pas avoir à se mélanger à l’élite internationale qu’ils côtoyaient ce soir-là. Le dîner fut très plaisant. Magnus dégageait dans ses discussions un charme et un humour qu’elle n’avait pas eu l’occasion de découvrir lors de leur première rencontre. Il l’électrisait. Et elle se sentait électrisante. Quand il lui proposa de danser, elle se dit qu’elle ferait bien mieux de refuser et de s’éclipser. Pourtant elle accepta. Quand il lui proposa d’aller partager d’autres verres dans un petit bar du quartier chinois, elle allait lui répondre non, mais ses lèvres acceptèrent à sa place. Et quand il lui proposa de boire un dernier verre dans sa suite, elle sut qu’il fallait à tout prix s’enfuir. Mais elle le suivit tout de même.  

Cette nuit-là fut différente de la précédente. Plus intime, plus naturelle. Elle retrouva dans ses bras un désir qu’elle n’avait plus éprouvé depuis Feliciano, son amant vénézuélien *. Comme lui, Magnus avait quelque chose de différent.  

Le matin venu, elle s’éclipsa comme la première fois, si ce n’est qu’elle déposa son numéro de téléphone sur la table de nuit. Là encore, ce n’était pas sa tête qui le lui avait conseillé… A la sortie de l’hôtel, elle eut la désagréable surprise de découvrir Kim, qui l’attendait de pied ferme, assis sur une moto rutilante. Son regard était chargé de reproche, voire de déception. Elle ne dit rien, mais ne baissa pas la tête non plus. Il lui tendit un casque de moto.  

- Je vous emmène, nous avons des choses à nous dire.  

Il l’emmena sur le port, où il se gara. Ils s’assirent sur un banc et regardèrent la danse des navires marchands.  

- Vous faites des heures supplémentaires ?  

- Ce n’est pas ce que vous croyez. Je suis tombée sur lui par hasard. Je ne pouvais pas l’ignorer.  

- Vous ne croyez pas qu’il y a un gouffre entre répondre à un bonjour et partager un plumard ?  

- Arrêtez le sermon, Kim. Dites-moi plutôt ce que vous avez trouvé.  

De mauvais gré, l’agent accepta tout de même de changer de sujet et l’informa du résultat de leurs recherches. Il n’était pas aussi concluant qu’ils l’espéraient. La plupart des documents trouvés n’étaient d’aucune utilité. Certains néanmoins étaient plus ambigus. D’autres comportaient des informations dénuées de sens qui faisaient soupçonner à Interpol des messages codés.  

- Vous avez fait une bêtise hier soir. Qui pourrait vous coûter cher. Mais à quelque chose, malheur est bon. Car maintenant, nous allons pouvoir vous demander plus facilement de continuer à le voir. Nous devons en savoir plus.  

Vera hésita entre deux sentiments. Le plaisir de revoir Magnus, et la tension de devoir poursuivre son double-jeu avec lui.  

- Je pense vraiment qu’il n’y est pour rien. Son entreprise, je ne sais pas, mais je ne crois vraiment pas qu’il est à Singapour pour autre chose que ce qu’il en dit.  

- Vous m’excuserez de douter de votre objectivité. Vera, il va vraiment falloir vous refroidir les sens et vous concentrer sur votre mission, car les données ont changées. Nous avons une marche de manœuvre plus restreinte, et vous êtes dans une situation vraiment périlleuse. Je ne vous ai pas tout dit.  

Il l’informa alors de la découverte de Nadja Hradek. Il l’avait identifiée à l’hôpital. Vivante, si l’on pouvait dire. Le visage et le corps tailladés. La langue coupée. Dans le coma. L’avoir laissée en vie, en plus d’être cruel, était un avertissement : on vous colle aux basques. Vera en fut choquée.  

- Et vous voulez malgré tout que je continue ? Il est évident que je serai repérée, si ce n’est pas déjà fait !  

- Nous n’avons guère le choix. Nous savons qu’il y a bien anguille sous roche, mais ignorons encore à quel point Carlsberg est impliqué. Comme vous êtes encore en vie ce matin, nous pensons que, peut-être, il en ignore plus que l’on pensait.  

Ils remontèrent à moto et repartirent en direction du centre-ville. Mais au bout de quelques secondes, Kim appuya brutalement sur l’accélérateur. Vera faillit manquer de tomber à la renverse.  

- Qu’est-ce qui vous prend ?  

- Nous ne sommes pas seuls.  

Elle se retourna comme elle put et aperçut une moto blanche qui les suivait, et accélérait à la même cadence. Le conducteur était masqué, mais Vera fut persuadée que cette silhouette était celle d’une femme. Kim arpenta les avenues à toute vitesse et zigzagua entre les véhicules. L’autre moto était moins lourde et ne se laissait pas distancer. Soudain, un pare-brise arrière de voiture vola en éclat. Leur poursuivante avait sorti un revolver et tirait à vue. Kim augmenta les zigzags, mais une balle parvint à ricocher sur le casque de Vera. L’agent sortit son revolver et visa en arrière, à l’aveugle. Il manqua sa cible d’une bonne dizaine de mètres.  

- Je ne peux pas viser.  

Vera s’empara du revolver. Accrochée d’un bras, elle se retourna et visa. Elle n’avait jamais utilisé d’arme à feu. Néanmoins, elle parvint à toucher le pneu de la moto. Qui fit une embardée et obligea leur poursuivante à s’enfuir par une ruelle adjacente.  

- En plein dans le mille !, commenta Kim.  

- Si on veut. C’est la tête que je visais.  

Dans le bruit infernal du moteur, Vera ne put entendre son téléphone portable sonner dans son sac à main.  

 

 

Alors qu’il marchait dans le couloir d’un building vitré, Magnus tomba sur le répondeur de Vera. Il laissa un message.  

- J’espère te revoir ce soir. Appelle-moi.  

Il suivait son garde du corps, qui ouvrit pour lui la porte d’une salle de réunion, où une demi-douzaine d’hommes et de femmes en costumes l’attendait visiblement. Magnus se tourna vers son garde du corps.  

- Vous pouvez m’attendre dehors, Lee.  

Lee acquiesça d’un signe de tête et ferma la porte.  

 

* lire L'Ange de Caracas  

 

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Un film de Gabor CZINKA  

Sur un scénario original du Corbeau  

 

Avec  

Suri PENDRAGON - Vera  

John MEARS - Magnus Carlsberg  

Yun TSEONG - Kim Hsien Loon  

BRUME - Nadja Hradek  

Helena YUEN - May  

Taylor EDDISON - Lee  

 

Sur une musique de Peter FALTERMEYER  

Scénario : (1 commentaire)
une série A thriller de Gabor Czinka

John Mears

Suri Pendragon

Yun Tséong

Brume
Avec la participation exceptionnelle de Taylor Eddison, Helena Yuen
Musique par Peter Faltermeyer
Sorti le 06 août 2033 (Semaine 1492)
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