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Sergiot Production présente
Les roses de Rose

Participant au concours Rose...  

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Dans l’une des boites branchées de Gérardmerveille, au Sergiot’s Club, une soirée mousse et t-shirts mouillées est organisée. De jeunes gens se dandinent sur la piste, certains enlevant le haut tandis que d’autres projettent de la mousse tout autour d’eux. Les corps bougent et s’entrelacent dans une ambiance torride dans une lumière tamisée que des projecteurs de différentes couleurs viennent éclairer pour un court instant. L’alcool coule à flot, tant que l’argent permet d’étancher sa soif. Accoudée au comptoir du bar, une jeune fille de 25 ans sirote l’un des cocktails populaires du Sergiot’s Club, le SM (Soho/Manzana). Malgré ce folklore de débauche qui s’agite tout autour, elle à l’aire absente. En effet, Rose (Brenda Amen) est venue ici en espérant se changer les idées. Mais sa récente rupture avec son compagnon prédomine encore toutes ses pensées, et rien n’y fait, elle n’arrive pas participer à la fête. «Comment ai-je pu être aussi conne ?», se dit-elle. Se sentant responsable de la fin prématurée de sa relation amoureuse. La dernière fois qu’elle eut des nouvelles de lui était par texto, avec ce simple message « Je te quitte. » et en pièce jointe la photo d’une rose de couleur rose. Comme pour bien enfoncer le couteau dans la plaie, car c’était la plante préférée de Rose et une véritable passion…  

 

Rose n’en peut plus de cette boite et préfère partir avant de fracasser une bouteille de champagne sur la tête de quelqu’un. Durant toute la soirée elle n’a pas arrêtée d’être harcelée par des mecs ou même des filles. Et elle n’est pas du genre à coucher le premier soir et encore moins de faire vide-bourses pour la gente masculine. Se dirigeant au vestiaire pour reprendre sa veste et son sac-à-main, elle sort le ticket de son portefeuilles et le donne à la personne responsable des consignes qui lui remet ses affaires. Le vigil lui ouvre la porte principale et lui fait un signe de la tête pour la remercier d’être venue au Sergiot’s Club. Sur les coups de 3 heures du matin, Rose sort de la boite et commence à se diriger à pieds dans la proche banlieue où elle habite. La nuit est un peu fraiche, mais elle préfère marcher que de prendre un taxi. Ceci dit, avec le taux d’alcoolémie, elle ne veut pas que quelqu’un puisse la voir dans un état aussi pitoyable…  

 

5 minutes après son départ du club, un jeune homme aussi frais qu’elle lui emboite le pas. Et la suit à bonne distance, juste assez pour ne pas la perdre de vue. Cela faisait déjà 2 ou 3 heures qu’il la dévisageait dans la boite, et qu’il était temps de passer à l’acte. Saoul comme une queue de pelle, il avait un peu de mal à la prendre en filature. Au détour d’une ruelle, malgré ses titubation, il réussit à la rattraper et à l’agripper. Rose, sursautant, se retourna, et reçu comme réponse une paire de baffe qui l’a propulsa à terre. Son agresseur commença à déchirer une partie de ses vêtements et lui écarta les cuisses. A moitié dans les vapes, et toujours consciente, elle subit sans pouvoir offrir une réelle résistance, les va-et-vient douloureux qui transpercent son être. Avant de s’évanouir, elle voit la pleine lune lui grimaçant et l’éblouissant, empêchant de voir le visage de son violeur. Un fluide lui brule les entrailles…  

 

1 mois plus tard…  

 

Une lueur douce et chaude passe par la fenêtre et éclaire le visage de Rose, qui dort dans un profond sommeil. Il est 10 heures et son réveille se fait entendre. Depuis son viol, elle est en arrêt de travail et a embauché quelqu’un pour la remplacer dans sa boutique de fleuriste. Depuis qu’elle est sorti de l’hôpital, deux jours après l’agression, elle ne sort quasiment plus de chez elle. Mais aujourd’hui, comme la semaine dernière, personne ne peut y aller à sa place. Rose doit de nouveau retourner à l’hôpital pour recevoir les résultats des tests qu’elle l’a fait la semaine dernière. Elle appréhende ses tests ! Elle sait qu’elle ne tombera pas enceinte, vu qu’elle a toujours pris ses pilules de façon régulières. Le test en question concerne le VIH, un test qui ne pouvait pas se faire immédiatement après son viol. Car le virus ne peut être détecter qu’à peu près un mois au minimum après l’infection. Arrivée dans le bureau du médecin qui la suit depuis 1 mois, elle sent que les nouvelles sont mauvaises. Un ressenti qui lui donna raison, car le médecin d’un air grave, lui annonce la triste vérité. Rose à le Sida. Le médecin tente d’être rassurant, que la médecine à fait d’énormes progrès et que des solutions existent pour affronter la maladie au quotidien dans de bonnes conditions. Mais pour Rose, son monde s’écroule…  

 

Rose ne voit plus l’intérêt de continuer une existence à l’issue incertaine et fatale. Des pensées noires et suicidaires se font de plus en plus présentes. Entre son ex qui s’est foutu d’elle, et cet inconnu qui a abusé et sali son corps. Pourquoi vivre ? Mais quitte à mourir, avant, elle veut le faire payer aux ayants droits…  

 

Dans une petite serre qu’elle avait aménagée, jadis, dans son jardin, elle poursuit quand même l’œuvre de sa vie, faire naître te pousser les plus belle roses de Gérardmerveille. Des plantes qu’elle affectionne encore plus que tout au monde. Des roses d’une teinte pure et éclatante, des fleurs à la couleur de son prénom. S’occuper de ses bébés, comme elle dit, elle ne pense à rien d’autre. Sa vengeance envers son/ses bourreaux se précise et décide de mettre son macabre projet à exécution…  

 

Rose ne connaît pas l’identité de son violeur, mais tant pis, elle frappera au hasard. Elle est quasiment sur de tomber à nouveau sur lui au Sergiot’s Club. Le soir même elle se rend à la boite avec une tenue légère et limite provoquante. Contrairement à la fois précédente, elle a l’air de s’amuser comme un folle et aguiche tous les mecs qui ont eu le culot de croiser son regard. Rose a été gâtée par la nature et n’a pas trop d’effort pour provoquer l’émoi chez les mâles. L’un de ses mecs, plus entreprenant que les autres, propose de lui proposer un verre. Elle accepte volontiers. Les consommations commandées, tous deux discutent de tout et de rien, mais Rose sent la main du mec grimper le haut de sa cuisse. D’un réflexe de dégout, elle projette violemment la main. Le mec ne comprend pas, mais Rose enchaine qu’ils serait mieux chez lui. Le jeune homme, large sourire aux lèvres, l’emmène dans son appartement du centre-ville. Au domicile du mec, prétextant de se refaire une beauté dans la salle de bain, Rose sort une petite capsule qu’elle fait dissoudre dans un verre de champagne. Rejoignant son homme, déjà nu comme un verre, elle exige de trinquer un dernier coup. Quelques minutes plus tard, il s’endort comme un bébé et Rose en profite pour mettre sur pieds son noir dessein. De son sac-à-main, elle sort un sécateur et coupe d’un mouvement sec les parties génitales du mec. Après son forfait accompli, Rose sort incognito de l’immeuble. Elle ne sait pas et ne saura jamais si c’est le violeur. Mais dans le doute, ça fera toujours un con en moins. Rose n’a pas l’intention de s’arrêter là, et de continuer son épuration…  

 

Le lendemain, Jim (Pierre Hancock), un jeune branleur qui roule des mécaniques, est appelé sur les lieux d’un crime horrible. Tout droit sorti de l’école de police avec les félicitations de ses pairs, va enfin pouvoir intervenir sur sa première enquête. En effet, il sort d’un mois de suspension suite à un état d’ébriété avancé que son supérieur n’avait pas du tout apprécié. Pour fêter la réussite de ses examens et son affectation dans les forces de l’ordre de Gérardmerveille, il avait plus qu’abusé de l’alcool au Sergiot’s Club. Cette homme à femmes n’hésite pas à tromper sa fiancée avec la première venue, lui arrivant même de forcer le consentement de ses demoiselles. Agé de 23 ans, blond aux yeux bleus, athlète et bien gaulé, il avait généralement pas trop de mal à faire son affaire. Mais c’est lui qui choisit avec qui il couche, et non l’inverse, son coté machiste sans doute. Cette nuit-là, il n’a plus trop de souvenirs. Il se rappelle vaguement qu’il voulait se taper une gonzesse affalée au comptoir dont la mine mélancolique l’excitait. Qu’il était sorti du club peu de temps après elle pour l’aborder. Que ses collègues l’ont ramassés ivre-mort, deux rues plus loin d’une ruelle où une fille venait de se faire violer…  

 

Jim n’est pas déçu d’être venu. Dix minutes après être rentré dans l’appartement où gît un corps ensanglanté, il en ressort pour dégobiller ses tripes. Sur le lit, repose le corps d’un jeune homme de 19 ans, dans sa main droite ses propres parties génitales, et dans la main gauche une splendide rose de couleur rose fraichement coupée. Le médecin-légiste qui vient de faire les premières constatations vient voir Jim pour savoir s’il tiendra le choc. Et en profite pour informer le jeune policier, que des résidus de « la drogue du violeur » a été retrouvé dans l’un des verres, et que le mort se situe entre 3 et 4 heures du matin…  

 

D’après des récents témoignages, le jeune homme qui fut sauvagement assassiné a été aperçu pour la dernière fois au Sergiot’s Club. Ce que Jim ne sait pas encore, c’est que ce crime est le début d’une longue série…  

 

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Rose (Brenda Amen)  

Jim (Pierre Hancock)  

Scénario : (3 commentaires)
une série Z thriller de Margot Whittall

Pierre Hancock

Brenda Amen
Sorti le 16 juillet 2033 (Semaine 1489)
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