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Pamya Prod présente
Blart : Chroniques d'un crétin trouillard...

...qui devait sauver le monde.  

 

Adapté du roman éponyme de Dominic Barker.  

 

- C'est bien Superbe. Et toi aussi Magnifique, vous avez bien mangé.  

Blart (Rio Sandoval) venait de terminer sa tournée de maïs. Il avait nourri tout ses cochons et rentrait désormais en direction de sa mai… de sa cabane, couvert de boue des pieds à la tête. Le jeune garçon âgé de 14 ans vivait seul avec son grand-père depuis toujours. Il n'avait jamais connu ses parents qui, comme lui avait raconté son grand-père lors d'un dîner, s'étaient suicidés le lendemain de sa naissance en se pendant avec le cordon ombilical du nouveau-né. Il avait donc été élevé par le vieillard qui lui avait conféré toutes ses grandes connaissances. Ainsi, Blart savait se glisser derrière un cochon pour l'attraper par surprise ; il savait aussi comment se manifestait un début d'acné chez un cochon en pleine crise d'adolescence ; enfin, contrairement à la plupart des jeunes de son âge, il savait déjà que son avenir était dans la merde.  

Une fois rentré chez lui, Blart retrouva justement son grand-père accoudé à la table de la cuisine, unique meuble de l'unique pièce de l'unique rez-de-chaussé de la baraque. Un verre à la main, il regardait son petit-fils avec dégoût dans un silence des plus profonds. Pendant ce temps le garçon balançait ses bras d'avant en arrière, restant juste devant la porte sans savoir que faire. Enfin, le vieux s'adressa au jeune.  

- T'es allé enlever la boue à la rivière ?  

- Pas besoin, il pleuvait, ça a tout nettoyé.  

Le vieillard lui répondit par un petit grognement satisfait, puis la pièce replongea durant quelques temps dans un silence total.  

 

Mais soudain, trois puissants frappements résonnèrent et la porte s'ouvrit dans un sinistre craquement sur une grande et imposante silhouette à chapeau pointu et à barbe drue. Celle-ci passa la porte et entra dans la petite demeure, apparaissant ainsi à la lumière. Sous la longue barbe blanche et argent de l'homme se dessinait un visage de vieillard (Marc Mesnil) ridé mais néanmoins lucide. Il était vêtu d'une longue robe grise et portait dans sa main droite un sceptre magique, ou « bout de boît » pour utiliser le vocabulaire de Blart. D'une puissante voix, l'étranger se présenta avec fierté sous le regard niais d'incompréhension des deux fermiers.  

- Je m'appelle Capablanca, et je suis le plus grand sorcier vivant de nos jours ! Mais n'ayez crainte, simples petits mortels naïfs et insouciants, je ne vous ferai aucun mal. Je suis…  

- Ca veut dire quoi « mortels » ? demanda l'adolescent.  

- Trêve de plaisanteries, jeune homme. Je suis venu te demander une chose de la plus haute importance !  

- Je comprends qu'une phrase sur deux quand vous parlez, c'est marrant. La chose là, c'est à propos de cochon ?  

- Euh… Non, désolé. Mais je t'assure que c'est tout de même très important. Je suis venu te demander de l'aide. Car j'ai besoin de toi pour sauver le monde de la plus grande menace qu'il n'ait jamais connu. Tu es notre dernier espoir…  

- Désolé, ça ne m'intéresse pas.  

Le jeune garçon bailla avec force, se frotta les yeux, et déclara :  

- Il se fait tard, je vais me coucher. Bonne nuit, papy !  

Et c'est devant un Capablanca totalement désemparé que le dernier espoir de l'humanité embrassa son grand-père et monta à l'étage où se trouvait sa chambre…  

 

Le réveil de Blart fut quelque peu difficile, secoué. Il fut brutalement tiré de son lit par le sorcier qui le porta sur son épaule tel un vulgaire sac à patates. Le vieillard sortit de la chambre, descendit les escaliers et traversa le rez-de-chaussé sans même s'arrêter. Le jeune gardien de cochons eut juste le temps d'apercevoir son grand-père le saluant d'une main, un gros sac rempli de pièces d'or dans l'autre.  

- Au revoir Blart, amuses-toi bien ! lui lança-t-il gaiement.  

 

***  

 

Capablanca marcha toute la fin de nuit, Blart endormi sur son épaule. Lorsque le soleil se leva, le sorcier posa le gardien de cochon au sol et lui ordonna de le suivre sans protester. Alors, pour la première fois de sa courte vie, le jeune garçon eut une idée intelligente : et s'il en profitait pour fuir ? Ce n'était tout de même pas un vieillard qui allait le battre à la course ! Il fit brutalement volte-face et prit ses jambes à son cou, mais se retrouva rapidement le nez dans la boue. Ses jambes s'étaient emmêlées… Il se releva et se remit à courir le plus vite qu'il pouvait, mais encore une fois il tomba au bout de quelques mètres… Il fit ainsi une demi-douzaine de tentatives avant de comprendre que quelque chose n'allait pas. Il se retourna en direction du sorcier qui le regardait d'un air amusé et courut en sa direction, cette fois sans tomber. De nouveau il fit demi-tour et tenta de s'échapper mais se retrouva à terre. Il marcha doucement jusqu'au vieillard avant de lui lancer :  

- Qu'est-ce que vous avez fait à mes jambes vous ?!  

- Rien de bien méchant, un simple sort de débutant. Maintenant, suis-moi.  

Comprenant qu'il n'avait guère le choix, Blart suivit son « guide » sans broncher.  

 

Les deux compagnons marchèrent encore toute la journée sans avaler le moindre morceau de viande ou la moindre gouttelette d'eau. A la nuit tombante, Capablanca décida de s'arrêter dans une petite auberge peu accueillante. Il s'installa à une table suivi de près par le jeune garçon. Ils étaient à peine assis que la porte du bâtiment s'ouvrit violemment – ou plutôt devrais-je dire qu'elle fut fracassée brutalement – laissant place à un très grand homme à la carrure des plus imposantes.  

- Bonjour tout le monde ! Serveurs, prévoyez au moins cinq pichets pour moi !  

L'homme (Robert Angier) passa le pas de la porte mais sa tête raccrocha à une poutre bien trop basse pour lui, émettant un boum grandement audible dans toute la pièce. Un ricanement se fit entendre.  

- Qui a osé rire ? Celui qui a osé rire vient de rire son dernier rire, car je ne suis pas d'humeur à rire. Rira bien qui rira le dernier !  

Personne n'osa répondre, chacun présentant un soudain intérêt pour les assiettes et tasses fendues de la taverne. Sauf Blart, qui pour la deuxième fois de la journée venait d'avoir une illumination extraordinaire. Sans doute son instinct de survie, ou bien l'appel des cochons.  

- C'est lui ! cria-t-il en pointant Capablanca de son doigt. Le terrible guerrier sortit son épée de son fourreau et s'avança en direction du magicien. Celui-ci ne bougea pas d'un poil sous son capuchon, attendant sans doute que la sentence ne tombe… L'agresseur porta son arme en l'air, prêt à abattre son gibier. Dans l'auberge, tout le monde retenait son souffle.  

 

- Cher visiteur, votre dernière heure est venue ! Même si vous êtes un ami ou une simple relation, je n'ai aucune pitié pour ceux qui se moquent de moi !  

- Et que faîtes vous des très vieux amis, Beowulf ?  

- Capablanca ?  

Les deux hommes s'étreignirent avec force et amour sous les huées des spectateurs déçus. Puis ils se retournèrent sur Blart et lui lancèrent un regard noir. Le guerrier demanda l'autorisation de le tuer au sorcier, mais celui-ci refusa sous prétexte qu'il en avait besoin pour une quête. Au chômage depuis plusieurs mois à cause d'une récente augmentation de la popularité de son métier et d'une baisse de l'offre d'emploi, Beowulf se montra immédiatement intéressé par les dires du vieillard et lui demanda quelques détails…  

- Laisse-moi te raconter une histoire. Une looooongue histoire. lui répondit Capablanca.  

- Serveurs, de la bière ! Il va m'en falloir, je le sens.  

- Oooh je sens que je vais m'amuser moi, si ça parle pas de cochons…  

Le sorcier foudroya ses deux compères du regard et débuta la narration.  

 

Il y a fort longtemps, le Créateur créa le monde. A peine eut-il finit son œuvre qu'il décida de créer sept grands seigneurs immortels chargés de superviser le développement de ce monde. Ils s'appelaient Andromède, Baïkal, Centaure, Dub, Efcheresto, Fluteur et Zoltab. En sortant de l'école des Grands Seigneurs – car oui, même les plus grands vont à l'école -, le Créateur leur fit jurer de n'agir que pour le bien de l'humanité, et ce sans interférer dans les affaires humaines, et de ne pas utiliser leurs pouvoirs à des fins personnelles. Puis il offrit à chacun un secteur de la Terre à administrer, et partit en laissant la lourde responsabilité de diriger le monde à ces sept. De très longues années passèrent sans qu'aucun problème ne survienne. Les seigneurs respectaient leur serment et vivaient en parfait harmonie… Mais un complexe d'infériorité s'était développé chez l'un d'entre eux. Car son nom avait été en dernier sur la liste d'appel de l'école des Grands Seigneurs, Zoltab ne supportait plus d'être le « petit dernier » et voulait donc être supérieur aux autres. Il tenta de prendre le pouvoir total de la Terre grâce à sa puissance. Une terrible bataille l'opposa aux six autres grands seigneurs. Le bougre se débattit avec force et courage, mais il fut finalement vaincu. Ses adversaires l'emprisonnèrent alors au plus profond de la Terre…  

Les temps passèrent tranquillement et sans nouveaux problèmes. Du moins c'est ce que l'on croyait… Car des hommes avides de pouvoirs se regroupèrent dans le but de délivrer Zoltab de sa prison de terre et de le ramener au pouvoir. Au début ils n'étaient que quelques-uns, mais au fil des siècles ils formèrent une véritable secte composées de plusieurs milliers de fidèles entièrement dévoués au maléfique seigneur ! Si bien qu'aujourd'hui, ils sont sur le point de le délivrer… Cela fait des centaines d'années qu'ils creusent le Grand Tunnel du Désespoir qui, très bientôt, reliera Zoltab et sa prison du centre de la Terre à la surface de notre planète… Alors la haine, la maladie, la famine, la guerre et la mort se répandront sur notre belle planète, et toute humanité disparaîtra à jamais…  

 

Dans un rot bruyant, Beowulf termina sa bière réveillant au passage un Blart à l'air plus naïf que jamais. Dans un murmure sombre et grave, Capablanca déclara :  

- Notre dernier espoir, c'est lui, ce porc gardien de cochons. Car il est le premier né, d'un premier né, d'un premier né, … et ce depuis l'aube des temps. Cet enfant est le dernier descendant du premier homme de tous les temps. Ta mission Beowulf, si tu l'acceptes, est de nous escorter jusqu'à Zoltab avant qu'il ne ressurgisse des profondeurs de la Terre.  

- Attendez, vous voulez dire que j'ai quelque chose d'exceptionnel ? demanda Blart, très surpris.  

- Et oui mon garçon. A vrai dire, je me suis moi-même demandé si je ne m'étais pas trompé dans mes recherches… Mais j'ai relu tous les livres de la Grande Bibliothèque une bonne dizaine de fois et pas de doute, tu es bel et bien l’Élu !  

Un grand silence s'installa. Blart garda sa bouche ouverte – comme d'habitude –, tout abasourdi par la nouvelle du magicien ; celui-ci regardait avec attention et impatience le guerrier plongé dans ses réflexions et dans sa chope de bière. Enfin, Beowulf releva la tête et accepta sa mission avec joie, offrant sa tournée à toute l'auberge.  

 

Blart fut réveillé au milieu de la nuit par des cris et des bruits d'épées. Prenant son courage à deux mains, il sauta de son lit et se précipita en-dessous dans le plus grand silence. Depuis sa cachette, il vit une douzaine de pieds qui piétinaient le sol. Il crut reconnaître parmi eux ceux de Capablanca, partiellement couverts par sa longue robe, ainsi que ceux de Beowulf, habillés de véritables bottes de guerriers. Tous les autres étaient à nus, sans doute pour plus de discrétions… Le jeune garçon entendait tout un tas de hurlements virils et imposants, le combat faisait rage… A un moment, un poignard tomba à terre juste à côté du lit, Blart tendit le bras et l'attrapa. Plus courageux que jamais, il le planta violemment dans tous les pieds nus qui passaient à proximité de son lit, provoquant ainsi un ensemble de cris tout à coup beaucoup moins effrayant et beaucoup plus efféminé.  

- Dieu nous attaque par les profondeurs de la Terre, fuyez mes amis ! Même Zoltab ne peut combattre la fureur de la Puissance Suprême !  

Et en un instant, tous les assaillants s'étaient enfuis…  

 

Le jeune garçon sortit timidement de sous son lit et rejoignit fièrement ses deux camarades essoufflés. Abordant un grand sourire, il dévisagea le magicien et le guerrier à la mine défaite et couverts de sang.  

- Vous avez vu ? C'est moi qui les ai fait partir ! s'exclama joyeusement Blart.  

- Zoltab… C'était ses serviteurs. dit Capablanca en l'ignorant. Ils sont donc nombreux, armés, entraînés et à tous les endroits comme je le craignais. Mais comment pouvaient-ils être au courant de notre quête ? Et comment savaient-ils que nous couchions ici ? C'est vraiment étrange...  

Beowulf tordait étrangement ses mains en baissant les yeux. Le magicien ne manqua pas de le remarquer.  

- Qu'y a-t-il, mon ami ?  

- Eh bien… Disons qu'hier soir, lorsque vous êtes allés dormir, je suis resté encore un peu à table. J'ai un peu bu. Pas grand-chose hein, juste quatre-cinq verres ! Et puis j'ai beaucoup discuté avec tout un tas de gens qui semblaient être ami avec le patron. Ils voulaient entre autre savoir ce qui nous amenait par ici, donc je leur ai répondu.  

Le vieillard passa immédiatement au rouge. Tentant de garder au maximum son calme, il alla s'isoler dans la pièce à côté.  

 

- J'étais pas au courant que c'étaient des serviteurs de Zoltab !  

- Qu'est-ce que ces personnes faisaient dans votre auberge ? Sans avoir payé en plus ?! hurla Beowulf, menaçant le tavernier de son épée.  

- Ben… On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service monsieur ! Je suis au courant de rien monsieur. Si je savais, vous croyez que je les aurais hébergé ?  

Cet interrogatoire ne mènerait décidément à rien… Capablanca en était parfaitement conscient. Il ordonna à Beowulf de cesser ses menaces et pria l'aubergiste de lui dire où ils pourraient trouver un moyen de transport rapide et efficace. Celui-ci leur offrit un de ses chevaux de Novèd noir en dédommagement. Le magicien remercia rapidement l'homme pour ce présent et partit apprivoiser la bête. Pendant ce temps, le guerrier bouscula malencontreusement l'aubergiste qui tomba dans le petit puis dont le couvercle de sécurité avait été enlevé par hasard quelques minutes plutôt, le tout devant le regard naïf et totalement innocent du jeune porcher.  

Enfin, en fin de matinée les trois compères montèrent le cheval et prirent la direction de l'est.  

 

***  

 

Les chevaux de Namèd sont très grands et forts, pouvant supporter jusqu'à quatre personne de poids moyen. Et surtout, ils ont la particularité de pouvoir voler. Mais leurs ailes ne se déploient uniquement lorsqu'ils en ont besoin de toute urgence… C'est pourquoi Capablanca avait décidé de sauter de la plus haute falaise de la région. Sans rien dire à ses deux camarades, il lança le cheval au triple galop en direction de la mer. Beowulf hurla telle une petite fille tandis que Blart riait à la vue du guerrier, sans comprendre ce qui était en train de se passer. Le cheval continuait tout droit, toujours en direction du gouffre. Enfin, il arriva au bout de l'espace rocheux…  

Les trois compagnons tombèrent avec le cheval sur plusieurs mètres. Capablanca commençait à regretter son plan tandis que Beowulf pensait qu'il ne serait jamais un vrai chevalier. Blart quant-à lui ne riait plus du tout. Il avait juste envie de tuer le magicien de l'avoir forcé à venir dans une telle quête… Mais il savait que la chute le ferait avant lui. Car l'eau se rapprochait de plus en plus d'eux, et ce à une vitesse impressionnante !  

Mais soudainement, deux grandes ailes blanches se déployèrent et l'impressionnant cheval plana au-dessus des eaux, ses sabots effleurant les vagues. Les trois hommes poussèrent un long soupir de soulagement.  

- On a eu chaud ! Heureusement que ce cheval sait volé, sans ça on serait mort à cause de vos erreurs de conduite, Capablanca ! s'excalama Blart face au magicien exaspéré par si peu d'intelligence. Comme si c'était une erreur de conduite…  

 

Soudain, une petite voix féminine d'adolescente (Élodie Vuillermoz) se fit entendre.  

- Alors qu'est-ce qu'on fait patron ?  

Blart et Beowulf se retournèrent dans tous les sens, cherchant d'où venait ces étranges paroles. Le magicien les regarda d'un air amusé…  

La question fut de nouveau répétée. Cette fois-ci, le guerrier comprit.  

- Le cheval parle ! Le cheval parle… On a un cheval qui parle ! cria-t-il, totalement paniqué.  

Le magicien lui expliqua alors en riant que les chevaux de Namèd étaient un peu comme les bébés humains : une fois qu'ils avaient appris à voler, ils étaient capable de parler et de se faire comprendre par les Hommes. Le jeune gardien de cochon ne put s'empêcher de préciser que ses bêtes à lui ne parlaient peut-être pas, mais qu'il les comprenait tout de même…  

- Et donc, pour répondre à ta question, termina Capablanca, nous allons tenté de trouver mon ami le nain Tungstène (Héphaistos Czinka). Comme tous les petites gens de son espèce, il a une importante connaissance des sous-terrains et nous sera donc d'une grande aide pour arrêter Zoltab.  

Le cheval acquiesça. Il appartenait désormais à ce magicien, il devait donc lui obéir.  

 

Dans les heures qui suivirent, un petit jeu s'organisa pour faire passer le temps du vol. Il s'agissait de trouver un nom au cheval qui n'en avait pas… Capablanca proposa tout d'abord de l'appeler « Merlin », tandis que Beowulf préférait « Vaillant ». Mais Blart fit une proposition des plus originales qui ne laissa personne de marbre… « Cochon ».  

- Mais ça ne va pas, on ne peut pas appeler un cheval « Cochon » ! protesta d'abord le guerrier.  

- Et puis pense que son nom sera écrit dans tous les livres de légendes plus tard ! rouspéta ensuite le magicien.  

- Moi j'aime bien la proposition du p'tit ! déclara enfin le principal intéressé.  

- Bon eh bien, va pour Cochon ! s'exclama joyeusement le porcher.  

Les deux opposants au nom n'eurent pas le temps de protester. En bas, sur terre, une jeune femme aux cheveux roux et bouclés hurlait d'une voix royale. Il s'agissait de la célèbre princesse Loïs (Victoria Bunch), fille d'un puissant roi, connue pour son caractère bien trempé et ses impressionnantes crises de colère capables de faire trembler les paralysés ! Mais là, elle n'était pas en train de s'énerver après ses parents comme une jeune ado rebelle qu'elle était, elle était juste sur le point de se faire dévorer par un dragon…  

- Vite, allons secourir cette pauvre fille ! s'empressa d'ordonner le guerrier, qui connaissait apparemment bien mal la princesse.  

Et c'est ainsi que le puissant magicien Capablanca, le courageux guerrier Beowulf, le surprenant cheval Cochon et le ridicule éleveur Blart volèrent à la rescousse de la jeune princesse rousse. Le sauvetage du monde pouvait bien attendre quelques instants, après tout.  

 

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Mimi Production GM présente : BLART : CHRONIQUES D'UN CRETIN TROUILLARD QUI DEVAIT SAUVER LE MONDE  

Un film de Fano Toenga Te Poki.  

Sur un scénario d'Emilien, adapté du roman éponyme de Dominic Barker.  

 

Avec :  

Rio Sandoval – Blart  

Marc Mesnil – Capablanca  

Robert Angier – Beowulf  

Victoria Bunch – Princesse Loïs  

Élodie Vuillermoz – Cochon  

Héphaistos Czinka – Tungstène  

 

Musiques composées par Lisa Willhyams.  

 

Remerciements à GCP Arts pour la création du mot « Blart » sur l'affiche.

Scénario : (3 commentaires)
une série A comique (heroic fantasy) de Fano Toenga Te Poki

Rio Sandoval

Victoria Bunch

Marc Mesnil

Élodie Vuillermoz
Avec la participation exceptionnelle de Robert Angier, Héfaistos Czinka
Musique par Lisa Willhyams
Sorti le 13 mars 2038 (Semaine 1732)
Entrées : 22 177 929
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