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Les Films du Corbeau présente
SODA - un ange-gardien sur le trottoir

- David ! Sérieusement ?  

- …  

- Tu n’as donc aucun respect pour tes bronches ?  

- …Il y a du café ?  

- Dès le matin. Franchement. Ce n’est pas une façon de débuter une journée.  

- M’man…  

- Et que dirais-tu à tes paroissiens, s’ils fumaient dès le matin ?  

- Rien, m’man…  

- Ne me dis pas que tu fumes aussi devant eux ?  

- On est dans le Queens, m’man. Pas à Providence…  

- Quand même… Je me demande bien comment on peut confier son âme à quelqu’un qui se respecte aussi peu lui-même.  

- …  

- Ce n’est pas comme ça qu’on t’a élevé, David…  

- M’man, s’te plait. Laisse-moi une minute, tu veux ?...  

 

Se rendait-elle compte qu’elle lui réservait la même litanie, chaque matin ? Depuis deux mois qu’elle s’était installée avec son fils, Mary Solomon (voix de Jessica Aronosky) semblait toujours surprise, chaque matin, de constater que son fils David (voix de Hugh Darby) n’était pas à l’image des pasteurs tels qu’elle en avait côtoyé dans son Arizona natal. Il fumait, il buvait parfois, il était cynique.  

- Suis juste Newyorkais…, se disait-il alors qu’il se rasait.  

Il avait dit au doc’ que ce serait une connerie d’accueillir sa mère chez lui. Mais le doc’ avait insisté. Elle était fragile… Depuis que, Joseph, le père de David, sheriff de la petite ville de Providence, Arizona, était mort brutalement deux ans plus tôt, la mère de David était restée seule. Mais Mary n’était pas faite pour la solitude. Oooh non. Et son cœur lui jouait des tours. Elle lui avait fait peur, il y avait quelques mois. Non. Mary n’était pas faite pour rester seule. C’est ce qu’avait dit le doc’. D’où son installation dans l’appartement de son fils…  

Lorsqu’il sortit de la salle de bain, Mary tentait de défriper sa veste noire de pasteur. Elle grattait de l’ongle la petite croix blanche sur son plastron qui se décousait.  

- Comment peut-on être aussi peu précautionneux…  

Dans la poche droite, elle sortit une flasque métallique.  

- Qu’est-ce que… Oh, David !…  

Il lui retira prestement la veste des mains et l’enfila sur ses épaules. Elle tint à lui enfiler elle-même son col blanc.  

- Tu me raconteras ce qu’a décidé Mme Greenwood.  

- M’man, je ne suis même pas sensé te parler de leurs histoires…  

- Mais quand même, cette pauvre femme.  

Bien. Il allait falloir inventer la suite des aventures de Mme Greenwood. Elle l’accompagna jusqu’au palier et le regarda monter dans l’ascenseur.  

- Tu oublies ta mallette ! Elle ferme de plus en plus mal.  

Il lui arracha des mains, un peu trop vite. Mais tout plutôt qu’elle s’ouvre et dévoile son contenu à sa mère…  

- Bonne journée, sois prudent ! Les rues sont si peu sûres…  

Toujours la même petite phrase pour accompagner son départ…  

- J’avais pas prévu ça. Ah ça, non… se disait-il une fois de plus, alors qu’il appuyait sur le bouton.  

- J’aurais pas pu trouver une autre bricole…  

La bricole en question, c’était son histoire de pasteur. Eh bien oui, sa mère était si croyante. Que lorsqu’il s’était installé à New York, il n’avait pas trouvé mieux que de lui raconter qu’il s’était fait pasteur. Pour la rassurer. Elle avait toujours été si nerveuse, si fragile, pensait-il alors qu’il retirait sa veste noire.  

L’ascenseur descendait les sept étages, et David ôta son pantalon, qu’il échangea contre un jean, plié à la va-vite dans sa mallette. Il enfila avec soulagement sa veste de cuir beige.  

- Je lui dirai. Ce soir, je lui dis tout…, raisonnait-il alors qu’il rangeait son revolver dans le porte-pistolet qu’il avait cinglé à sa poitrine.  

L’ascenseur arriva au rez-de-chaussée. Il finit de ranger rapidement le reste de ses affaires dans la mallette et sortit dans le hall. A l’entrée de l’immeuble, un policier ventripotent attendait, appuyé contre le mur, un vieux cigare mâchonné entre les lèvres. David enfila sa paire de lunettes noires. Il était prêt.  

- Bab’s.  

- Salut, Soda.  

« Soda ». Pour DAvid SOlomon. Le sergent Bab’s (voix d’Avi Elias) n’avait jamais été particulièrement imaginatif.  

- Soda, tu oublies quelque chose.  

David l’interrogea du regard. Le sergent lui montra son cou. Le col blanc ! David le retira prestement et le rangea dans sa mallette alors qu’il s’installait sur le siège passager. Bab’s, assis au volant, le regarda faire.  

- Alors ta mère ne sait toujours pas que…  

- Non Bab’s. Ca fait deux mois. Tu vas vraiment me poser la question chaque matin ?  

Devant sa mine aimable, Bab’s préféra garder ses questions pour plus tard et démarra le moteur.  

- Comment lui dire ça ?, se demandait David. Comment dire à ma mère que son fils est flic dans les rues de New York, alors qu’elle a frôlé tellement de syncopes à s’inquiéter pour son mari policier ? Comment te dirais-je, m’man, que je passe plus de temps avec des dealers, des putes et des assassins qu’avec des Mme Greenwood ? Alors que ton cœur menace de flancher à la moindre secousse…  

 

BO : https://www.youtube.com/watch?v=m648v4s5sFc  

 

----------------- SODA, un ange-gardien sur le trottoir ----------------  

 

Le sang avait éclaboussé les murs. Il faisait une chaleur étouffante dans ce vieil immeuble sans clim, malgré le soleil déclinant et le sang avait une odeur particulièrement âcre. David regardait en silence, la clope au bec, le corps de cette pauvre fille qui languissait dans une marre de sang. Les tripes à l’air. Celui qui lui avait fait ça était déjà appelé le « Désosseur » dans les couloirs de la crime. Un petit plaisantin s’amusait, depuis le début de l’été, à rendre publiques les parties les plus privées des putes de la ville. Bab’s interrogeait le taulier au rez-de-chaussée pendant que David fourrageait dans la chambre à la recherche de traces utiles. Il se retourna quand il sentit une présence. Une blonde à la silicone qui ne demandait qu’à prendre l’air et au short rose qui voisinait le simple slip se tenait posée dans l’encadrement de la porte. Elle regardait le cadavre avec un regard de lassitude. Un regard qui disait combien les rues du Queens réservaient de spectacles du genre rouge sombre et épais.  

- Qui vous a laissé passer ? Z’avez rien à faire là.  

- Ca aurait pu être moi.  

- C’est sûr, à ce compte-là ç’aurait pu être moi aussi.  

- Non, parce que vous n’êtes pas le genre de celui qui a fait ça. Et que ce n’est pas votre piaule.  

- Parce que c’est la vôtre ?  

- Oui, je l’avais prêtée à une copine.  

Elle désignait la copine qui avait sali le tapis.  

- Peut-être que c’est moi qu’il venait voir, ce putain de taré.  

David la considéra avec attention. Elle n’avait pas l’air sur le point de se pendre. Sans doute la copine n’était pas ce qu’elle avait de plus précieux au monde. En tout cas, elle visait juste. Jusqu’à présent, ils courraient après un taré sans mobile, mais si la piaule était celle d’une autre que la victime, alors cela valait le coup de fouiller la question.  

- Z’avez une minute ? Qu’on cause.  

- Oui mais pas ici. Trop glauque. J’habite à deux pas.  

- Je croyais que c’était votre piaule ?  

- Je mélange pas le boulot et le privé.  

 

David suivait Prue (voix de Jessica Foster) en bas des escaliers quand il retrouva Bab’s qui s’impatientait à interroger un taulier peu compréhensif.  

- M’attends pas pour rentrer, je vais interroger un témoin.  

Bab’s yeutait la carrure de son « témoin » avec jalousie.  

- Ta maman sait que tu vas rentrer tard ? Elle ne va pas partir à ta recherche ?  

En quittant le building, David lui tendit son majeur.  

- Tu sais bien que Mary ne sort jamais…  

 

 

Allongé sur les draps, nu et la cigarette au bec, David s’adressa à la porte entrouverte de la salle de bain où Prue avait filé sous la douche.  

- Je croyais que tu ne mélangeais pas boulot et vie privée ?  

- Mais je ne compte pas te faire raquer, chéri.  

David culpabilisait un petit peu tout de même. Cela n’était pas très professionnel. Malgré tout, il avait trouvé le temps d’obtenir des informations intéressantes. L’interrogatoire le plus sexy qu’il avait opéré depuis un bon moment…  

Peut-être, au final, que Prue n’avait pas tort de penser que le Désosseur avait fait erreur sur la viande. On parlait beaucoup d’un nouveau souteneur dans le quartier. Un Portoricain qui s’était déjà fait une belle réputation de salopard. Parce qu’il n’y allait pas de main morte avec ses filles. Et parce qu’il avait les dents longues. Il était arrivé dans le quartier peu après que Marty Holloway se soit fait dézingué, et il avait entreprit de se réapproprier ses filles. Prue avait vu la mort de son ancien mac comme l’opportunité de voler de ses propres ailes. Sans le pourcentage outrancier que ce fumier se réservait, elle pourrait bientôt avoir assez d’économies pour se faire la belle et commencer une nouvelle vie en Alaska. Elle rêvait de neige. On lui avait « chaudement » recommandé d’aller se présenter d’elle-même au Portoricain, mais elle avait refusé. Elle ne savait même pas à quoi il ressemblait.  

Un interphone à la voix éraillée beugla. Prue sortit de la salle de bains, trempant la moquette élimée. Elle décrocha, écouta puis retourna se réfugier sous une serviette.  

- C’est pour toi.  

Cet enfoiré de Bab’s avait réussi à le retrouver… David se rhabilla en vitesse. Il échangea un dernier regard avec la jeune femme.  

- Ne t’éloigne pas du quartier, on a encore des choses à se dire. Et sois prudente.  

Bab’s l’attendait sur le trottoir d’Havana Street. Son regard était explicite.  

- C’est qu’il avait des choses à en dire, le témoin…  

- Ferme-la.  

- Mon salaud, va. Je ne savais plus quoi inventer. Il faut rentrer, le chef attend désespérément son rapport. Et si ta maman…  

- Si tu termines ta phrase, j’t’en colle une.  

 

 

Il s’appelait Mendoza et était visiblement arrivé dans le Queen’s au début du mois de juin. Quinze jours plus tard, les premiers meurtres débutaient. Tout collait. David donna son signalement aux équipes de nuit et rejoignit Mary, qui se faisait un sang d’encre.  

- J’ai failli sortir pour venir te chercher, mais tu ne m’as jamais dit où était ton église. Et puis les rues sont si peu sûres…  

 

 

Il était à peine 6 heures du matin quand l’interphone le tira du sommeil. Il se précipita. Bab’s.  

- Ca barde. Je t’attends en bas.  

Mary se recroquevillait dans son peignoir avec angoisse.  

- Mon Dieu David, que se passe-t-il ?  

- T’inquiète pas, m’man. C’est le père McCooey qui vient me chercher. Des petits branl… chenapans ont fracturé l’armoire et piqué quelques Bibles.  

- Mon Dieu, ton métier est tellement dangereux…  

« Si tu savais, m’man… »  

Cela l’agaça profondément de devoir, dans l’urgence, enfiler son costume noir sous les yeux anxieux de sa mère pour l’enlever ensuite dans l’ascenseur. Quelle perte de temps ! Il venait à peine de retirer son pantalon quand l’ascenseur stoppa avant d’arriver à sa destination. Une vieille dame ouvrit la porte. Ils se retrouvèrent nez-à-nez avec des yeux ronds. David se redressa, le pantalon sur le bras, et préféra opter pour l’ignorance… La vieille dame entra dans la cabine, interloquée par cet homme à demi-nu dans son costume de pasteur, et appuya sur le bouton. Elle fusilla son caleçon d’un regard courroucé.  

- Si c’est pour un viol, je vous préviens que vous n’avez que deux étages…  

 

Bab’s n’ouvrit même pas la bouche. Le regard meurtrier que lui jetait son coéquipier, toujours mi-pasteur, mi-couilles à l’air quand il s’engouffra dans le véhicule, le dissuada de poursuivre. Pendant que David se changeait à l’arrière, il démarra en trombe.  

- Ils ont trouvé et pisté Mendoza. Mais pas assez discrètement. Il s’est carapaté alors qu’il arrivait dans Kensington Street. Tu sais ce que ça veut dire ?  

- Qu’il devait se rendre dans Havana Street.  

Prue.  

 

David enfonça la porte d’un coup d’épaule. Prue gigotait encore sur son lit, se tenant les tripes, tentant d’endiguer la mare de sang qui s’écoulait de son ventre. Son regard terrorisé se fixa sur David et, bientôt, n’en bougea plus. Prue ne verrait pas la neige. Il entendit alors un fracas dans la salle de bains. Il se précipita, juste à temps pour voir une silhouette disparaître par la lucarne ouverte. Il se faufila à son tour et s’affala sur le palier de l’escalier de secours. Mendoza (voix de Javier Perez) dévalait l’échelle en fer. David chercha du regard et aperçut le cul de la voiture de police qui dépassait à l’angle du bâtiment. Il hurla.  

- Bab’s !  

Son coéquipier apparut, le nez en l’air à la recherche de la voix.  

- Ici ! Appelle du renfort et prends par derrière !  

Il lui pontait du doigt la ruelle qui longeait l’arrière du building et où Mendoza n’allait pas tarder à atterrir. Bab’s sortit son calibre et précipita son gros ventre à la poursuite du proxénète. David dévala à son tour l’escalier de secours, mais Mendoza avait déjà disparu. Il se réceptionna douloureusement sur le bitume et poursuivit sa course. Avant d’arriver à l’angle, il entendit une détonation…  

Il déboucha dans la ruelle et les aperçut. Bab’s était allongé sur Mendoza. L’un contre l’autre, ils gigotaient. Qui avait tiré sur l’autre ? Puis le Portoricain parvint enfin à repousser le policier, qui s’effondra sur le dos, le ventre sanguinolent. Il se redressa, l’arme du flic dans la main. David et lui dégainèrent en même temps. Ils se faisaient face, haletant, le viseur pointé l’un vers l’autre. Les mains et les vêtements de Mendoza étaient trempés de sang. Mais vraisemblablement pas du sien.  

- Pose ton flingue, maricón.  

- Joue pas au con, Mendoza. T’es grillé.  

- C’est ta tête que je vais grill…  

Un déclic l’empêcha de terminer sa phrase, quand le canon d’une arme se posa contre sa tempe. Une belle femme noire, le corps plantureux engoncé dans un uniforme de policier, était arrivée discrètement derrière lui et le visait à son tour.  

- On t’a dit de poser ta putain d’arme, putain de chicanos.  

C’était l’agent Tchaïkowsky (voix de Laurie Patton) qui était arrivée en renfort. Mendoza lâcha son arme. David se précipita auprès de Bab’s pendant que Tchaïkowsky menottait le Portoricain. Le sergent était pâle et en sueur. Ses yeux fixaient le ciel.  

- Ca va aller, Bab’s.  

- Ta pauvre maman, Soda. Faut pas qu’elle mette le pied dehors…  

- Qu’est-ce que tu racontes ?  

- Si elle savait que t’es pas pasteur. Elle en crèverait…  

- Tu divagues, Bab’s. Garde tes forces.  

- Je la vois, toute seule dans son appartement. Elle a peur pour son fils.  

Mendoza écoutait les divagations du policier. Il ricana. David prit conscience de sa présence, tout près d’eux. Bab’s continuait à parler dans le vide.  

- Faut la protéger… Mary, elle est si seule, si vulnérable…  

- T’inquiète pas pour elle. Je t’en prie, Bab’s, ferme-la maintenant. Tu veux ?  

 

 

Le lendemain matin, c’était l’agent Tchaïkowsky qui attendait David au pied de l’immeuble. Ils avaient transporté Bab’s à l’hôpital. La blessure était moche mais ses jours n’étaient plus en danger. Et c’était elle que leur chef avait affilié à David comme nouvelle partenaire. Tchaïkowsky était un agent intelligent et sérieusement douée dans son boulot. Aussi David avait choisi de jouer franc-jeu et de la mettre rapidement au parfum, rapport à l’histoire de sa mère, tout ça. Il avait confiance en elle.  

Ils rejoignirent le poste, où ils récupérèrent Mendoza. Menotté, ils devaient le conduire à la prison de Rikers Island. Le plus tôt était le mieux. Le réseau de Mendoza était nombreux et bien implanté dans le quartier, et il valait mieux l’éloigner avant que ses complices ne soient au courant de sa capture. Mais ils se rendirent rapidement compte que c’était trop tard. Au carrefour de Carrington Avenue, un fourgon les télescopa à pleine vitesse et renversa le véhicule de police sur l’aile gauche. Le pare-brise explosa. La ceinture de sécurité empêcha David de s’effondrer sur sa partenaire, qui avait visiblement perdu connaissance en percutant sa portière. Les oreilles de David bourdonnaient, il voyait trouble. Son visage était en sang après qu’il se soit mangé le tableau de bord en pleine face. Quand des hommes forcèrent la portière arrière et aidèrent un Mendoza tout aussi sonné à s’extraire de la voiture, il ne put émettre un geste pour les en empêcher. Mais il entendit la voix du Portoricain quand celui-ci se pencha à sa vitre explosée.  

- Prends soin de ta maman, petit flic. Car le grand méchant loup pourrait avoir envie de lui rendre visite…  

 

 

Mary était anxieuse. David n’avait pas dit un mot de la soirée, et sa mine était bien sombre quand il était parti ce matin. Il lui avait simplement dit qu’un ami avait des problèmes de santé. Elle se faisait du souci pour lui. Son métier était tellement difficile ! S’il avait accepté de rejoindre la paroisse de Providence, plutôt que de s’enfoncer dans cette ville de fous, leur vie à tous les deux serait tellement plus paisible. Providence lui manquait. Mais son fils était tout ce qui lui restait. Son fils qui avait besoin de soutien, même s’il ne le demandait pas. Elle devrait aller lui rendre visite dans son église… Mais les rues étaient tellement dangereuses ! Elle n’avait jamais osé franchir le pas de sa porte. On entendait tellement d’horreurs sur les rues de New York. Son fils…  

Elle prit son courage à deux mains. Elle posa son petit chapeau sur le sommet de son crâne et monta dans l’ascenseur. Elle ne savait même pas où était son église ! Tant pis, elle demanderait son chemin. Après tout, que risquait-elle en plein jour ?  

 

Reprise de la BO : https://www.youtube.com/watch?v=m648v4s5sFc  

 

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Un film de Gabor CZINKA  

Sur un scénario du Corbeau, librement adapté des albums de Tome et Warnant  

 

Avec les voix de  

Hugh DARBY : David Solomon, dit Soda  

Jessica ARONOSKY : Mary Solomon  

Laurie PATTON : l’agent Tchaïkowsky  

Javier PEREZ : Mendoza  

Avi ELIAS : Bab’s  

Jessica FOSTER : Prue  

 

Sur une musique de Lisa KELLY

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'animation de Gabor Czinka

Hugh Darby

Jessica Aronosky

Javier Perez

Laurie Patton
Avec la participation exceptionnelle de Avi Elias, Jessica Foster
Musique par Lisa Kelly
Sorti le 11 février 2034 (Semaine 1519)
Entrées : 22 159 720
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