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Pamya Prod présente
Projet Murionate

-Paris, février 2393-  

 

L'ex plus belle ville du monde est devenue le symbole de la société moderne. Ses murs tombants en ruines, ses nuages de pollutions, son absence de végétaux incapables de repousser dans cette atmosphère irrespirable, … La belle Paname est à l'image du monde : détruite. Mais surtout, son absence presque totale d'humanité représente parfaitement une planète qui fut, en des temps très lointains, habitable. En effet, la plupart des espèces animales et végétales ont disparu de la surface du globe, et les quelques être vivants restants continuent sans cesse de s'éloigner des grosses mégapoles où la pollution a rendu la vie quasiment impossible.  

Quelques êtres résistent néanmoins encore à Paris. Ces «humains» sont à l'image de leur ville : indésirés, rejetés, abandonnés. Ce sont pour la plupart de jeunes orphelins délaissés là par des mères violées, des pères veufs, des parents miséreux. Livrés à eux-mêmes, ils doivent se battre dans la jungle d'immeuble pour trouver de quoi se nourrir. Ne sachant ni lire ni écrire, ils communiquent rarement entre eux, et lorsqu'il se parlent, le vocabulaire utilisés se compose de mots simples et de gestes. Leur espérance de vie n'est guère élevée...  

En plus des enfants, on retrouve aussi quelques adultes. Malades, clochards ou tueurs en série sont les principales raisons de leur exil en ces terres morbides.  

 

Au milieu de tout cela, dans une petite ruelle, un enfant erre seul. Né dix ans plus tôt, il n'a jamais réellement connu ses parents qui l'ont abandonné dès qu'il eut appris à marcher. Ayant un corps frêle, il dut rapidement développer son esprit et ses sens pour survivre.  

Sa vision est son point fort ! Il vient de remarquer une proie tapie dans la pénombre, trois cent mètres devant lui. Il s'en approche tout doucement, patte après patte, tel un léopard. Arrivé à son niveau, il remarque qu'il s'agit du corps d'une petite fille d'environ 8 ans, couchée à terre, que les jambes ne sont plus capable de porter à cause de la faim et de la fatigue. La gamine implore le garçon des yeux, mais le prédateur n'a aucune pitié et attrape une pierre coupante traînant par terre. Sous le regard effrayé de la victime, il lui retire le tissu qui lui sert de vêtement et lui entaille brutalement le ventre. La proie hurle de douleur, le léopard ouvre alors grand sa mâchoire et referme d'un coup sec ses crocs sur l'abdomen de sa prise. Le festin est servi…  

Mais déjà, le prédateur devient proie. En effet, un homme boiteux à la barbe hirsute vient de surgir au coin de la rue. Il s'approche doucement du gamin qui ne semble pas vouloir abandonner son repas si facilement… Les deux êtres s'observent longuement sans bouger, d'un regard froid et agressif. Soudain, le plus âgé bondit sur le plus faible et le pousse violemment à terre. Il le retourne et le couche à plat ventre. Tandis que la nouvelle proie tente de se débattre tant bien que mal en poussant des hurlements inutiles, le plus fort s’assoit à califourchon sur le faible et lui arrache le drap qui entoure sa taille. Puis par des gestes rapides et précipités, il retire à son tour son bas de vêtement, sourire aux lèvres. Le tour de la jeune femelle viendra après…  

 

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~PROJET MURIONATE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

 

-Université de micro-technologie de Palain, janvier 2404-  

 

Les couloirs de l'école sont bien vides. L'UMTP, l'une des dernières universités du pays, risque de fermer ses portes définitivement si pas plus d'élèves n'y postulent : seule une vingtaine de jeunes adultes y étudie de manière régulière ! Les humains ayant fui les villes invivables, ils se sont ensuite éparpillés dans de petits villages formant des clans parfois nomades et vivant tous à l'écart les uns des autres. La pauvreté a quasiment stoppé toute forme d'éducation, déjouant les plans des quelques personnes raisonnées tentant de ramener un peu d'intelligence et de culture à ce monde. Rares sont les chanceux qui peuvent profiter d'un enseignement élevé.  

Melkyns (Thor Degast) n'a pas cette chance. Seul dans un couloir de l'université, le maigre garçon âgé de 21 ans attend, adossé à un mur. Ses mains s'entremêlent puis se délient, se tordent puis se raidissent. Il ne supporte pas la solitude, celle-ci l'effrayant bien trop. Il n'a jamais dit pourquoi il en avait ainsi peur, mais ses amis se doutent que son passé fut difficile. Lui sait de toute façon qu'un être isolé est vulnérable.  

 

Soudain, une porte s'ouvre face à lui et une quinzaine de jeunes sortent de la salle de classe. Melkyns remue encore plus et commence à jeter des regards de tous côtés. Si la solitude l'effraie, la présence d'autres êtres l'affole encore plus. Il sait combien un inconnu peut se montrer dangereux et menaçant.  

Mais enfin il les voit. Elle et lui, les deux personnes les plus importantes de sa vie. Dans un soupir de soulagement, il se rue sur eux sans perdre de temps. Il embrasse la fille et donne une petite tape amicale dans le dos du garçon puis s'engage avec eux vers la sortie du bâtiment, d'un pas joyeux. Il sait que l'amour et l'amitié sont les seules forces assez puissantes pour vaincre la laideur de ce monde.  

Si Melkyns tient tant à ces deux personnes, c'est qu'ils ont tous deux joué un rôle important dans sa vie. Retrouvé à l'âge de 11 ans par Gärry à proximité de Paris dans un état désastreux de faim et de soif intense, le jeune orphelin miraculé a été recueilli dans la famille de son actuel ami qui l'a ensuite élevé comme leur propre fils ! Célia quant à elle a su lui faire oublier son passé et lui a appris le bonheur et la joie de vivre. Petit à petit, au fil des années, il a su prendre confiance en lui et en elle et a finalement ressenti pour cette fille de deux ans son aînée des choses qu'il n'avait pas connu jusque là. Tous deux lui ont en quelque sorte sauvé la vie.  

 

«Alors ? Vous avez enfin testé la puce ?  

- Oui ! Sur une souris, comme prévu. Et l'expérience a été concluante, elle faisait tout ce qu'on lui ordonnait !  

- On lui a demandé par l'intermédiaire de l'ordinateur de foncer tête la première contre sa cage. La puce a fait son boulot et la bestiole s'est ramassée contre les barreaux !»  

Melkyns s'intéresse aux études de ses deux amis depuis toujours. Il trouve cela passionnant. En particulier cette étude sur les pouvoirs de l'électronique sur des êtres vivants. Pour lui qui a longtemps vécu dans un milieu hostile, c'est incroyable de voir ce que l'on peut réaliser avec un tout petit bout de métal. C'est pourquoi il adore questionner régulièrement ses compagnons étudiants à la sortie de leurs cours.  

 

Un bruit retentit sur le bord du chemin. Une sorte de grognement… Gärry est le premier à se retourner. Horrifier par une telle vision, il prévient les deux amoureux de sa découverte d'une tape sur l'épaule. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, stupeur et effroi se mêlent chez les trois amis. Face à eux, une jeune femme est étendue à terre. Le visage dissimulé sous des plaques de boue, difficile de lui donner un âge mais l'on peut en revanche facilement distinguer le sang coulant doucement de son oreille droite et sur son front, ainsi que le pus s'échappant tranquillement de l'un de ses yeux. D'une maigreur exceptionnelle, cette femme presque inanimée ne semble plus qu'être le cadavre d'une ancienne anorexique. La laideur de son corps nu couvert de boue et de contusions donne d'elle l'image d'un être en cours de décomposition. Néanmoins, elle est bel et bien consciente et observe les trois étrangers d'un regard à la fois craintif et suppliant. Ses lèvres remuent quelque peu, des sons incompréhensibles s'échappent de sa gorge puis ses yeux se ferment, sa respiration ralentit, plus aucun de ses membres ne bougent…  

«Aidez-moi à la porter ! Vite !»  

Aussitôt, Melkyns et Célia s’exécutent. Ils soulèvent le corps inerte le plus délicatement possible et le transportent d'un pas rapide jusqu'à la maison de Gärry.  

 

***  

 

L'enfant se relève difficilement. Il affiche une mine sombre mais pâle et des yeux rouges et cernés. Face à lui, son agresseur totalement ivre marmonne quelques mots incompréhensibles de sa bouche pâteuse et hoche la tête de droite à gauche. Il assène un nouveau coup de poing juste sous l’œil du garçon qui retombe lourdement à terre. Celui-ci ferme les yeux. Sur sa joue, son sang se mêle à ses larmes.  

 

Melkyns se réveille en sursaut. Voilà bien deux ans qu'il ne fait plus ce genre de rêve. Il a préféré oublier son passé, l'ignorer. Mais celui-ci semble désormais revenir et déjà des images se bousculent dans son esprit. L'horreur. L'horreur de sa vie parisienne sur les pavés et la boue des rues souillées. Voilà ce qui lui revient.  

Melkyns sent alors quelque chose parcourir ses cheveux. C'est la main de Célia qui tente de le calmer. Elle se veut rassurante mais est très inquiète pour son petit ami, elle ne l'avait plus vu dans cet état depuis bien longtemps. Elle sait que le passé qu'il a toujours voulu cacher est en train de revenir le hanter, et elle sait aussi qu'elle ne peut pas y faire grand-chose…  

«Allons chez Gärry, ça te changera les idées.»  

 

Assis sur une chaise métallique au chevet de l'inconnue retrouvée, Gärry n'est pas surpris de voir ses deux amis entrer chez lui.  

«Vous venez prendre de ses nouvelles ?  

- Entre autres...»  

Face au sourire crispé de Célia et à la sombre mine de Melkyns, il comprend que quelque chose ne va pas, qu'il a fait une rechute. Mais connaissant son ami, il sait qu'il vaut mieux ne rien dire.  

Alors qu'il s'apprête à détourner la conversation, Gärry s'aperçoit que l'inconnue commence à remuer dans son lit. Elle agite la tête sur l'oreiller surélevé et pousse de petits gémissements timides. Ses paupières se lèvent délicatement et découvrent de magnifiques yeux bruns au milieu d'un visage propre grâce aux soins de Gärry. Ce dernier ne perd d'ailleurs pas de temps et tamponne doucement le front de la demoiselle (Alejandra Batista) d'un chiffon humide. La jeune femme regarde de tout part en clignant rapidement des yeux, elle semble retrouver progressivement ses esprits.  

«Où suis-je ? parvient-elle à marmonner.  

- Chez moi.»  

Les trois amis lui adressent un sourire rassurant et chaleureux. Néanmoins, la miraculée semble inquiète et de plus en plus perdue au fur et à mesure que ses souvenirs lui reviennent en tête. Célia s'approche doucement d'elle, s’assoit à ses côtés sur le lit et lui explique la situation d'une voix calme et posée.  

«Nous vous avons retrouvé entre la vie et la mort sur le bord d'une route. Nous ne savions pas ce qui vous était arrivé mais nous vous avons recueilli et Gärry s'est occupé de vous remettre en état. Vous n'avez pas de souci à vous faire, tout va bien ! Que des blessures superficielles.  

- Mais… Paris ?  

- Paris n'existe pas. Paris n'est pas réelle. Paris n'est qu'un cauchemar.»  

Melkyns n'a laissé le temps à personne de répondre. Les poings serrés, il a parlé d'une traite, sans prendre le temps de respirer.  

Tout le monde sait que sa réponse est fausse, mais personne n'ose le corriger. Il est dans une mauvaise passe, il ne faut pas le contrarier.  

Gärry préfère enchaîner pour éviter le malaise général.  

«Qui êtes vous ? Vous devez bien avoir un nom ?  

- Je ne sais plus. Je me rappelle juste… L'Enfer…»  

C'en est trop. Revoyant défilé de terribles images dans sa tête, Melkyns se lève, les yeux rouges et les poings serrés. Ignorant les tentatives d'apaisement de Célia, il part de chez son ami en claquant la porte violemment.  

 

***  

 

Une fumée noire et dense emplit la rue : encore un quartier qui brûle. Une détonation retentit, des flammes jaillissent, des membres volent. A quelques rues de là, l'enfant ne semble pas s’inquiéter. Habitué de ces violents incendies d'usines désaffectées, il arpente les pavés encore visibles de la ville à la recherche de nourriture. Il ouvre une vieille poubelle en métal et y découvre sans surprise le corps inerte d'un nourrisson sans aucun doute abandonné par ses parents. Il le sort et commence à le grignoter par le ventre, aidé de sa pierre coupante. Soudain, un cri perçant s'élève de derrière-lui. Une jeune demoiselle court en sa direction, ses vêtements sont en feu. Elle s'écroule par terre à mi-parcours, les flammes gagnant ses muscles. L'enfant la regarde quelques instants, puis se reconcentre sur son festin tout juste entamé , accompagné par les derniers gémissements de douleurs du combustible humain.  

 

Pour la quatrième nuit consécutive, Melkyns se réveille en sursaut dans son lit. Sauf que cette fois, un court cri accompagne les gouttes de sueur sur son font, alertant sa petite amie allongée contre lui.  

«Encore ces maudits cauchemars ?»  

Resté muet, le regard dans le vide, le jeune homme semble insensible aux paroles et caresses de sa bien-aimée. Pire, il ne semble même pas l'avoir remarqué…  

Inquiète pour lui, Célia lui attrape les mains et les serre d'abord doucement, puis de plus en plus fort.  

«Calme-toi, ça va passer… Ce ne sont que de mauvais moment ! Bientôt tout cela va s'arrêter et ça ira mieux.  

- Non. Cela ne va pas s'arrêter comme ça. Si l'on ne fait rien, cela va continuer, toujours, et ce sera de pire en pire. Les parents continueront d'abandonner leurs enfants, les hommes se dévoreront entre eux et toute forme de solidarité ou d'humanité disparaîtra définitivement !»  

Melkyns n'a pas bougé. Il a dit tout son monologue d'une voix plate et monotone et son regard est resté plongé dans le vide. Il semble absent. Et cela n'étonnerait pas Célia qui ne l'a jamais entendu s'exprimer ainsi ! Elle n'ose prononcer le moindre mot, si bien que l'homme reprend son discours.  

«La société actuelle est pourrie, mais il reste de l'espoir. Nous devons faire quelque chose, nous devons tenter de sauver tout ces futurs orphelins pour que jamais ils ne connaissent l'horreur que moi et tant d'autres avons vécu des années durant à Paris. Détruisons cette société, anéantissons tout ce qui la compose, oublions jusqu'à notre propre âge et gardons comme uniques souvenirs de ces temps sombres notre nom et notre corps. Alors nous pourrons reconstruire une société. Alors plus aucun orphelin ne mourra de la faim d'un autre...»  

La bouche entrouverte, les yeux écarquillés, Célia hoche la tête de haut en bas. Jamais elle n'a entendu Melkyns parler ainsi, et encore moins pour évoquer le sujet de son enfance. Et pourtant, ce qu'il dit est juste et vrai, elle le sait. Elle ne connaît pas l'horreur des rues Parisienne, mais elle la devine. Et il a raison, il faut faire quelque chose, il faut agir. Pour sauver l'humanité.  

 

***  

 

«Mais tu es complètement fou !, s'exclame Gärry.  

- Je crois que tu n'as pas bien compris l'idée…  

Le projet de Melkyns est simple. Réunir et unir tous les orphelins de Paris autour de lui afin de créer une communauté solidaire et active dont le but sera dans un premier temps d'accueillir tous les exclus, puis de bâtir un monde meilleur quitte à raser l'ancien. Seulement tout le monde ne semble pas d'accord… Son ami, assit face à lui, est totalement abasourdi par cette idée absurde qu'il pense irréalisable. Célia quant à elle est désolée de voir son petit copain dans cet état là. Ses projets révolutionnaires, elle les a déjà supporté pendant plusieurs années à l'époque où il était au plus bas et heureusement, il n'en a jamais mis un seul à exécution ! Seule Nahelly, la femme retrouvée en sang quelques jours plus tôt, approuve partiellement les paroles de Melkyns, bien qu'elle soit apeurée à l'idée d'unir ces véritables monstres.  

 

Si Gärry ne comprend toujours pas le projet fou de son ami, c'est que celui-ci n'a encore pas révélé tout son plan… Mais il compte bien y remédier !  

«Je pense qu'il serait facile de bâtir une société correct si des milliers d'enfants étaient à nos ordres. Et pour qu'ils écoutent et exécutent tout ce que nous leur demanderons, quel meilleur moyen que de leur insérer une petite puce dans le cerveau ?»  

Tour à tour, Célia et Gärry se regardent, gênés. Certes en cours ils ont réussi à faire obéir une souris seulement… Seulement ce n'était pas un humain ! Les cerveaux de ces deux êtres sont différents et ne fonctionnent pas de la même manière, il est donc impossible d'insérer les puces faîtes en cours sur un enfant. Sauf si l'on souhaite le tuer bien sûr.  

«Je me suis renseigné. Votre prof a été bien sympathique et m'a expliqué que, si les cerveaux étaient bel et bien différents, on retrouvait plusieurs parties communes entre celui de l'homme et de la souris. Et il a ajouté que si de très bons élèves ont bien écouté son cours, il leur serait facile de créer un puce de ce type pour humain… Avec son aide bien sûr.»  

 

Encore une fois, Célia et Gärry se regardent. Mais cette fois, c'est de la stupeur qui se lit dans leurs yeux. Ils ne s'attendaient pas à une telle réponse ! Mais rapidement, ils reprennent leurs esprits. Si Célia est plutôt partagé sur le sujet et soutient en partie Melkyns, Gärry est catégoriquement contre. Diriger le cerveau d'une souris, il appelle cela de la science. Diriger le cerveaux d'un humain, il appelle cela de la dictature. Et il est hors de question qu'il baigne là-dedans ! Que ce soit pour le «bien de la société» ou non.  

«Tu sais, vu l'horreur qu'ils vivent chaque jour, je pense qu'il serait en effet mieux pour eux que nous les aidions. Même si cela passe par le contrôle de leur cerveau… tente Célia.  

- Et puis nous ne les dirigerons pas en permanence, ils seront encore libre d'un tas de choses ! Nous nous servirons des puces que lorsque ce sera nécessaire.»  

Gärry se tait et se calme. Bien qu'il ne soit toujours pas d'accord avec ses camarades, il doit bien avouer qu'ils ont plutôt raison sur certains points, et que l'idée de son ami n'est pas si mauvaise… Mais il n'est pas convaincu. Et puis une question trotte toujours dans sa tête : où seront hébergé les orphelins ? Eh bien oui, il ne vont tout de même pas continuer de vivre dans la rue, c'est une communauté meilleure que l'on veut leur offrir !  

«Murionate…»  

Tous se retourne sur Nahelly. La jeune femme, allongée sur un canapé en raison de ses blessures, observe timidement les trois amis qui la dévisage d'un air mêlant incompréhension totale et curiosité. Ils attendent une explication au mot extravagant murmuré par la demoiselle.  

«Quand j'étais à Paris, j'ai vu une porte avec écrit… Murionate. Elle donnait sur un tunnel souterrain. Ce lieu est vaste et isolé, et peu de monde le connaisse. Ce serait l'endroit idéal pour votre projet.»  

Le visage de Melkyns s'illumina. Les souterrains de la ville serait parfait pour loger tous ces orphelins ! Le «Projet Murionate» allait enfin pouvoir être lancé…  

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Mimi Production GM présente : PROJET MURIONATE  

Un film de Sélène Marchal, préquelle de la saga «Le Murionate».  

Sur une idée originale et un scénario d'Emilien.  

 

Avec :  

Thor Degast – Melkyns  

Angela Ford – Célia  

Dale Brown – Gärry  

Alejandra Batista – Nahelly  

 

Musiques composées par Wayne Hopkins.

Scénario : (3 commentaires)
une série B de science-fiction (Apocalyptico-dramatique) de Sélène Marchal

Thor Degast

Angela Ford

Dale Brown

Alejandra Batista
Musique par Wayne Hopkins
Sorti le 09 septembre 2039 (Semaine 1810)
Entrées : 22 303 963
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