Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Les Flims Plalstique présente
La Concurrence 2 Loyale

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

Les propos tenus dans ce film ne représentent que l’opinion de leurs auteurs et n’engagent en rien la responsabilité de la production des Flims Plalstique.  

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

 

 

LA CONCURRENCE 2 LOYALE  

https://www.youtube.com/watch?v=JTEFKFiXSx4#t=0m54s  

 

 

 

- Vous ne voulez vraiment pas vous asseoir ?  

- Non, non, vraiment il ne vaut mieux pas.  

Andreas Adler (La Concurrence des Loyals, Le Baiser) se masse le derrière. Face à lui, assis à son bureau, Ronan Cartalitanesto (La Concurrence des Loyals, Going to Hell) compulse un rapport de quelques pages. Il s’agit des observations d’Adler suite à sa douloureuse infiltration dans les studios Gérard Cousin Prod® relatée dans La Concurrence des Loyals (disponible en dvd). Le producteur reprend la lecture.  

- Alors… « …Evalena Sweet qui est l'ex de Neelam Cousin mais aussi l'ex de Katrina Debney est actuellement en couple avec Graham Cannon, fils de Michael Cannon. Si Steve Damian déteste Evalena, c'est parce qu'elle a fait se séparer Tanya Johnson et Katrina Debney avant d'aller avec Blaze. Katrina Debney était dépressive suite à ça mais s'est remise grâce à Luis Diaz... Quant à Neelam, parmis ses ex, on trouve aussi Emma Foster (en couple avec la pilote automobile Alexandra Adams), mannequin et sœur de Jessica Foster, qui elle est en couple avec Simon Tang car ils se sont rencontrés sur le tournage de… »...  

Ronan ferme brutalement le dossier. Il baisse les yeux pendant quelques secondes et expire lentement comme s’il cherche à retrouver son calme.  

- Je crois qu’on va changer de méthode.  

- On va ? C’est pas fini ? Le film est pourtant sorti en salles ! J’ai même été ridiculisé devant Gérardmerveille tout entier et…  

- Vous plaisantez ? Vous croyez que, parce que je sais qui couche avec qui chez Gérard Cousin Prod®, vous avez rempli votre contrat ?  

- …  

- On est d’accord. Pour ce numéro 2, on va suivre une voie différente. Finies les caméras cachées et les méthodes de voyou que vous avez utilisées.  

- Mais ! C’est vous qui…  

- Ta ta ta ! Le passé est passé. N’en parlons plus. Cette fois-ci, on va se la jouer investigation agressive. Vous entrez dans les studios, caméras au poing, et vous rentrez frontalement dans le lard des producteurs. Sans négliger pour autant l’aspect esthétique car le film sera diffusé dans mon nouveau réseau de salles d’art et d’essai. Vous filmerez en noir et blanc et j’ai même engagé un compositeur.  

Andreas semble hésiter à s'enfuir en courant comme un voleur. Mais, comme la première fois, il ne croule pas sous les offres d'emploi. D'une petite voix, il cherche à en savoir plus.  

- Que devrais-je soutirer comme information ?  

- L’objectif est de comprendre ce qui fait l’essence d’un bon film de cinéma. La crise actuelle que traverse l’industrie cinématographique de Gérardmerveille est sans précédent. Tous les voyants sont au rouge et nous ne sommes pas davantage à l’abri que les autres. Il faut relancer la machine. Sonder les acteurs majeurs du secteur qui se font de plus en plus rares. Et pour cela, je vous ai à nouveau monté une équipe de choc.  

Ronan ne cache pas son excitation alors qu’Andreas dissimule difficilement son malaise. Il se souvient de l’équipe de bras cassés de la précédente opération. Le producteur prend le dossier sur la Gérard Cousin Prod® et le jette négligemment à la poubelle sous les yeux effarés de son auteur. Puis il ouvre un tiroir et en extirpe une chemise cartonnée. Il l’ouvre et pousse quelques photos en avant, en direction du réalisateur qui s’avance un peu. Ronan présente les nouveaux membres du groupe.  

- Ça, c’est Bob Peck. Son physique commun et son charisme inexistant lui permettront de se glisser n’importe où. Il est déjà sur le terrain.  

Le producteur semble satisfait de cette première recrue mais son enthousiasme augmente encore lorsqu’il présente la photo de la deuxième associée.  

- Adrienne Fishburne ! Ça en jette, hein ? Une superstar qui a tourné entre autre pour Gérard Cousin Prod®, Luxure, Bang Bros HD, Morcar Prod, MiklProd, Studios Nanoyo et Mimi Productions GM. Épatant ? Je l’ai dors-et-déjà envoyée chez Morcar. Entre personnes âgées, ils devraient…  

Andreas Adler pose une main sur les photos et regarde Ronan Cartalitanesto d’un air contrit.  

- Ce n’est pas Adrienne Fishburne.  

- Pardon ?  

- Ce n’est pas Adrienne Fishburne.  

- Mais enfin… Bien sûr que si ! Elle est venue dans mon bureau ! Je l’ai reconnue !  

- Je vous dis que ce n’est pas elle !  

Le ton monte et Ronan se lève brutalement.  

- Je connais parfaitement Adrienne Fishburne ! Elle a tourné chez nous dans Mrs. Turnipfield (disponible en dvd), Bienvenue chez les Clutterson (disponible en dvd) et Qui a tué le Docteur Watson ? (disponible en dvd). TROIS FILMS QUI M’ONT VALU UN AWARD CHACUN !  

Alors que le producteur hurle littéralement et que les murs tremblent ,Andreas tente calmement de fournir une explication.  

- Là, il s’agit de Salome Hanson. Elle ressemble beaucoup à Adrienne Fishburne car ce sont des actrices génériques.  

- Qu’est-ce que c’est que ces absurdités ?  

- Pour lutter contre la pénurie d’artistes, des sociétés de casting lancent sur le marché des personnes au profil similaire et qui peuvent ainsi être aisément interchangeables. C’est pourquoi Adrienne Fishburne et Salome Hanson ont le même visage. Et ce ne seront ni les premières, ni les dernières.  

Ronan a les yeux écarquillés et le visage empourpré. Andreas conclut malencontreusement la discussion, les regard baissé.  

- Moi aussi, je suis un générique.  

- FOUTEZ-MOI LE CAMP !  

 

Bob Peck (Le Ninja de Brooklyn est à louer, Silencieux) hésite. Les coups qu’il entend derrière la porte ne le rassurent pas. Mais son producteur lui a mis une pression monstrueuse et il ne sent pas le courage d’affronter sa colère. Il pousse la porte.  

Un homme de grande taille frappe un grand sac de sable suspendu au plafond. Il porte un débardeur et l’on peut ressentir à distance la force qui se dégage de ses poings. Bob s’avance timidement, sa caméra sur l’épaule.  

- Bonjour… Je suis Bob Peck des Flims Plalstique et je…  

L’autre se retourne brusquement et ses yeux font comprendre qu’il n’est pas là pour rigoler.  

- Qui vous a laissé entrer ? Je vous préviens ! Si c’est pour encore me proposer un projet à la con, comme adapter la Bible page par page, je…  

- Non ! Non, M. Pitbull !  

Bob Peck lève la main pour se protéger d’une éventuelle torgnole qui ne vient pas. Le producteur attrape une serviette et s’essuie le visage en s’approchant. Au fur et à mesure qu’il avance, Bob est obligé de lever les yeux. L’acteur déglutit bruyamment et cherche ses mots avec la voix qui tremble.  

- Heu… alors, heu… je souhaiterais, heu… dans la mesure du possible, heu… c’est quoi pour vous un bon film… genre les films de boxe, tout ça, heu, enfin, je, heu, vous, je, heu, voila, les films, héhé, enfin, je, vous, je…  

- Ouais, je comprends tout à fait c’que tu veux dire. Aujourd’hui, la plupart des films qui sortent dans les salles, ils leur manquent l’essentiel.  

- Du sang ? Des bastons ?  

Pitbull retire méthodiquement les bandages qui lui serrent les poings, un petit sourire en coin.  

- Non ! De l’émotion. L’émotion pure que seul le cinéma et les montagnes russes peuvent nous faire ressentir. Putain, ça fait un moment que j’ai pas chialé devant une bonne comédie romantique où le héros il meurt à la fin. Tu veux qu’j’te dise un truc, je rêve même d’être ce héros, parfois. En fait, ce que j’aimerais, c’est être un de ces héros qu'hésite pas à se mettre à nu, à faire exploser ses émotions, à chanter au monde entier. Ouais, voila, réaliser c’est bien, mais je voudrais jouer dans un film. Une comédie musicale, ça serait vraiment mon… Quoi ? Je rêve où t’es en train de te foutre de ma gueule ?  

 

Andreas Adler gare sa voiture sur le parking de la production des Films du Corbeau. Ronan Cartalitanesto lui a gentiment hurlé sur la tronche de commencer par là. En effet, Andreas a tourné pour le Corbeau et, malgré une performance médiocre, le réalisateur sait qu’il a toujours ses entrées dans les studios. Il entre dans un petit bâtiment quelconque, salue la standardiste et pousse une grande porte vitrée. Changement d’ambiance, Andreas débarque dans un sous-bois que les bruits de la ville proche ne semblent pas atteindre. Après quelques minutes de marche au milieu des feuilles mortes et des écureuils sautillants, le réalisateur se trouve enfin au pied d’un groupe d’arbres dans lesquels une succession de bâtiments en bois est érigée. Andreas s’approche des escaliers en colimaçon qui donnent accès à cette étrange construction. Il perçoit un air d’opéra qui retentit au sommet.  

- Pff. Toujours aussi perché, celui-là.  

L’ascension est longue et pénible. Le réalisateur se surprend à espérer voir des ailes pousser dans son dos. Il parvient, au bout d’un effort considérable, à la porte du bureau. Il toque et une voix grave et chantante lui dit d’entrer.  

À chaque fois, le décor singulier de la pièce lui fait le même effet. Un mélange de nostalgie et de terreur profonde. On ne croirait jamais être dans une cabane arboricole. Une multitude de tableaux, succession de chef d’œuvres de la Renaissance et d’œuvres plus contemporaines aux visages torturés et déformés, décore des murs blancs et lisses. Une grande bibliothèque recouvre le mur du fond et entre des exemplaires de La Dame aux Camélias et Mort à Venise, on peut trouver La Fille de Fantômas ou Le Graphisme pour les Nuls. Un œil exercé remarquera que les livres sont rangés dans l’ordre alphabétique. Enfin, sous un grand lustre demi-corbeille à 5 feux de style Louis XVI, un large bureau d’ébène se place au centre de la pièce. Le Corbeau est assis sur un grand fauteuil et semble plongé dans l’écriture d’un manuscrit. Il tient une plume noire à la main et il gratte une large feuille de papier jaunie. En s’approchant de lui, Andreas entend les mots du scénariste au travail qui s’exprime d’une voix sourde et rapide.  

- Et alors, à ce moment là, y’a Nicéphore qui attrape Jules Ferry par le col et il l’envoie valser dans… Oh ! C’est vous !  

Le Corbeau lève la tête et dévisage Andreas qui le lui rend bien. Celui-ci ne se fera jamais à cette tête d’oiseau. Il a beau se dire que dans ce cerveau se cache l’un des plus brillants raconteurs d’histoire de l’époque, Andreas ne comprend toujours pas pourquoi cet homme se sent obligé de s’affubler de ce ridicule – mais très réaliste – masque de corbeau. Il ne serait pas étonné de savoir que le Corbeau est en fait un dangereux psychopathe. Il ne dépareillerait pas au milieu des méchants de Batman. Un bec peut-il sourire ? On pourrait le croire alors que le producteur s'approche d'Andreas en ouvrant largement ses ailes.  

- Quelle aimable prévenance vous me rendez en ces temps tourmentés et crépusculaires !  

Andreas lâche un sourire forcé, conscient de la tâche ardue qui s'annonce.  

 

Bob Peck pose la poche de glace sur son œil gonflé. Ce Pitbull n’a vraiment pas d’humour. Heureusement, il a trouvé ce petit bar à proximité du studio et le barman lui a gentiment vendu des glaçons, avec le whisky qui va avec. Bob lève les yeux et observe la petite salle enfumée, sombre et basse de plafond où une multitude de jeunes gens discutent avec passion de nombreux sujets d’actualité dont on ne traite pas à la télévision. Les débats s’animent, s’enveniment… et tournent en boucle.  

Un homme vient s’asseoir à côté de lui. Malgré son œil au beurre noir, Bob devine un individu plutôt jeune avec une tignasse complètement ébouriffée sur le crâne. Avec sa chemise blanche et sa cigarette à la main, il a un look parfait d’étudiant bobo anarchiste. Celui-ci pointe Bob du doigt.  

- J’vous ai bien aimé dans Le Signal. Même si c’était assez convenu, le message sous-jacent sur les limites obstinatoires du McCarthysme était pertinent et la mise en perspective de l’absence réelle d’une coalition internationale – dans le sens littéral du terme – au sein des pays émergents n’était pas dénuée d’argutie.  

Bob Peck hésite entre l’honneur d’être reconnu en tant qu’acteur ou la honte de ne rien capter au discours de cet admirateur. Pour lui, Le Signal (disponible en dvd), ça parlait seulement d’extraterrestres. Lâchant son verre à moitié plein, il tend la main à l’inconnu.  

- Enchanté de voir quelqu’un apprécier mes films. À qui ai-je l’honneur ?  

- Panagiotis Dritsas. Mais vous pouvez m’appeler Pana.  

- Hey ! Mais je vous connais ! Vous travaillez pour…  

- Black Box Recorder, oui.  

Tout heureux de tomber par hasard sur un producteur de la ville, Bob se jette sur sa caméra et explique son projet à Pana qui semble adhérer à la démarche. Des dizaines de cigarettes et de verres d’absinthe plus tard, les langues se délient et le jeune producteur expose son point de vue.  

- Le cinéma… Mon pote… C’est juste de la politique. Ni plus, ni moins. Le cinéma… c’est le média souverainement campé entre le journalisme et l’art. Un film qui ne t’apprend rien, sur le monde dans lequel t’évolues ou sur ta propre condition, ne mérite même pas cette désignation. Un film doit te prendre aux tripes et t’envoyer un coup de poing dans la gueule pour mieux te montrer la réalité qui t’entoure, submergée par les plus bas instincts de nos congénères. Aujourd'hui, les films ne font plus bouger personne.  

Bob sourit et se ressert un verre.  

 

Andreas, de son côté, est au bout du rouleau. Le Corbeau a commencé par expliquer didactiquement que le cinéma, c'est avant tout une histoire d'histoires et d'Histoire, le rêve éveillé tout autant que la réalité fantasmée, que le cinéma c'est la magie d'invoquer des époques révolues pour permettre au spectateur de les vivre et de les comprendre de l'intérieur, de plonger au plus profond des sentiments humains, mieux que la littérature ne le fera jamais avec le jeu des regards soutenus ou pas par une œuvre musicale elle-même sublimée par un montage prenant intégralement part à une narration ambitieuse.  

Mais une fois lancé, le Corbeau ne s’arrête plus et il est parti, à grands renforts de grandiloquents mouvements d'ailes, dans un interminable monologue qui évoque pêle-mêle son âme éternelle d’enfant candide, l'acte fondamental du voyage lointain qui doit être simultanément un moyen et une fin, la condition de la femme mariée dans la société russe de la fin du 19e siècle, les galettes bretonnes aux teintes saturées par les embruns, les vicissitudes profondes de l’âme en perdition, la brutale poésie des orgies sous l’Empire d’Auguste et le sable fin des plages de Kho Phi Phi en Thaïlande qui grattait les fesses de Suri Pendragon.  

Cela fait plusieurs minutes qu’un voyant rouge clignote sur la caméra d’Andreas : « mémoire interne saturée ».  

 

La nuit est tombée depuis plusieurs heures et Bob Peck s'est pris une sacrée gueule de bois. Il a été mis à la porte du bar car il s’est rendu compte qu’il n’avait pas un kopeck dans la poche. Du coup, il a trouvé quelques vagabonds qui refont le monde assis sur des bancs à moitié vermoulus. Ces types possèdent de longues barbes et, malgré la chaleur estivale, portent de longs manteaux qui pourraient tenir tous seuls tant ils sont imprégnés de crasse. Mais ils partagent leurs cannettes de bière et Bob n’en attend pas plus de ses nouveaux amis.  

L’un d’eux, au regard peut-être plus éveillé que les autres au milieu de la tignasse qui a pris d’assaut son visage, s’approche de l’acteur. Il semble montrer un léger intérêt à sa caméra.  

- Du bon matos. J’ai pas touché à ça depuis tellement longtemps…  

- Vous êtes du milieu ?  

- J’en étais, ouais. J’ai fait quelques films à l’époque, ça a eut du succès.  

- Et après ? La ruine, j’imagine… Comme tant d’autres…  

- Tu parles… J’étais blindé de thunes. D’ailleurs, la plupart des producteurs qui se cassent ou disparaissent, c’est pas des histoires de fric. Le cinéma est privilégié ici. Faut vraiment le vouloir pour faire banqueroute. Non, moi, j’ai préféré laisser tomber. J’aimais pas la tournure que prenaient les choses. J’ai quitté ce monde, au sens propre. Ca fait quinze ans qu’on croit que j’suis mort.  

- Mais pourquoi ?  

- Les films aujourd’hui… C’est de la branlette intellectuelle. Les producteurs oublient jusqu’à l’existence des spectateurs. Les films sont de moins en moins nombreux et de moins en moins accessibles au grand public. Bientôt, ils ne formeront qu’un club très fermé et ils se materont leurs films entre eux en se touchant mutuellement, oubliant qu’il existait un monde qui les entourent.  

- Existait ?  

- Tu veux un scoop mon gars ? Tout ça est voué à disparaître. C’est écrit et ça fait déjà un bail que je l’annonce. C’est inexorable, on va droit dans le mur. C'est pour très bientôt. Et tu sais pourquoi ?  

- Euh… non…  

- C’est très simple et pourtant terrifiant : Gérardmerveille va…  

Bob est suspendu aux lèvres du clochard. À ce moment, un groupe de jeunes filles passe devant eux. Le mendiant relève brusquement la tête. De la bave s’écoule de sa bouche entrouverte.  

- NON MAIS T’AS VU CES P’TITS CULS !!!  

 

Pendant ce temps-là, dans le bureau de Nikolas Morcar, la tension est à son comble. Seule une lumière tamisée éclaire la petite table à laquelle Adri… heu, Salome Hanson (Pour une sardine, Hollywood is mine) est également assise. Elle et le producteur s’observent en silence, les yeux légèrement plissés. L’actrice cache difficilement son anxiété. Morcar est quelqu’un de tenace et elle le soupçonne de voir clair dans son jeu. Les mains tremblantes et moites, Salome finit par se lancer. Il ne faut plus hésiter, l’enjeu est trop important. Elle attrape ses pions et les pose sur le plateau.  

- « Catabolisme ». Mot compte double.  

 

 

 

 

---------  

 

Les Flims Plalstique présentent  

"La Concurrence 2 Loyale"  

 

Un film d'Andreas Adler (La Concurrence des Loyals)  

Sur une musique de Stefanie Kinworthy (Ne cliquez plus, vous êtes servis)  

 

Avec  

Bob Peck (Silencieux)  

Andreas Adler (Le Baiser)  

Salome Hanson (On the brink of madness)  

et  

Ronan Cartalitanesto (Going To Hell)

Scénario : (1 commentaire)
une série Z documentaire (Cash Investigation) de Andreas Adler

Bob Peck

Salome Hanson
Musique par Stefanie Kinworthy
Sorti le 22 mars 2036 (Semaine 1629)
Entrées : 18 132 281
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=22958