Le train fonçait dans la nuit de novembre. Il jeta un dernier coup d'oeil à sa montre et se rendit compte que comme d'habitude le Rome express avait pris deux longues heures de retard sur le trajet italien. Il soupira, bouillant d'impatience de retrouver le père Carhem. Sa découverte ne le laissait pas de marbre. Il tremblotait et ne cessait de regarder autour de lui comme si il se sentait suivie.  

Il chercha une position plus confortable, passa l'index entre le col de celluloïd et son cou. Le père Maxence n'avait pas l'habitude de cet habit de clergyman. Il ne le mettait qu'à de rares occasions lorsqu'il quittait l'abbaye, chose qui ne lui arriver que très rarement. Père Maxence restait la plupart du temps enfermé au fin fond de son abbaye, cloîtré entre quatre murs, se retrouvant seul avec Dieux et ses livres qui retracent l'histoire de ce monde.  

Les sièges en imitation cuir, durs comme les fauteuils d'un parloir de monastère, une fenêtre qu'on ne peut abaisser seulement jusqu'à la barre d'appui, pas de climatisation et ce train qui peine à démarrer. Oui le trajet sera long et il lui tarde de rencontrer son vieil ami. Il lui tarde de lui faire part de sa terrible découverte.  

Le Rome express file à toute allure, si aucun incident ne vient entacher sa route, le Père Maxence sera à Paris dans une heure. Au même moment, un passager vient s'assoir en face du prêtre qui ne peut camoufler son angoisse. Voyant ce dernier s'agiter, le passager leva les yeux de son journal et fit un léger sourire et un signe de tête pour saluer son compagnon de voyage.  

Dans ce compartiment, il n'y avait que ses deux hommes, les autres places pourtant réservées étaient libres, ce qui ne cessa de poser de multiples interrogations au Père Maxence, persuadé d'être écouté, suivis, au coeur d'un complot qui le dépasse.  

Il contempla le passager situer en face de lui. Trapu, avec une moustache digne des année 70, élégant et blond. Ses yeux étaient fermés mais par moment il pianotait de la main droite sur son genou. Depuis son arrivée, ils n'avaient pas échangé un seul moment, juste un regard plus enclin à un signe de politesse qu'à un véritable intérêt de faire connaissance. Le Rome express file à toute allure, dans moins d'une heure il arrivera à Paris...  

Le Père Carhem (Igor Berbatov) attend sagement l'arrivée de son ami. Malgré la lourde distance qui les sépare, les deux prêtres n'avaient jamais cesser de s'échanger divers courriers principalement en vu de leurs travaux et traductions de vieux manuscrits.  

Après plusieurs minutes d'attentes, le Rome express arrive enfin en gare. Les passagers décendent un à un sans pour autant que le Père Carhem puisse voir arriver son fidèle ami.  

Tous les passagers semblent avoir quitter le train et le Père Maxence était toujours absent. Le premier reflexe du prêtre est de s'interroger si il ne s'est guère trompé sur la date mais pour lui c'est impossible. Cette date est marqué au fer rouge depuis plusieurs semaines et il ne cesse d'y penser depuis la dernière lettre de son ami.  

Après avoir interrogé le personnel de la gare, aucun signe du Père Maxence. Inquiet, le Père Carhem rentre à son abbaye plein d'interrogations sur cette absence injustifiée.  

Assis devant son pupitre, Père Carhem ne cesser de ressasser ses pensées. Comment expliquer l'absence du Père Maxence, lui, cet homme qui a toujours tenu ses engagements. Face à lui, la dernière qu'il lui avait envoyé. Sur celle-ci se trouvent ses derniers mots écris par une mains tremblotantes. Par ses mots, le Père Maxence affirmait avoir fait une découverte fondamentale. Il avait analysé et traduit un texte que l'Eglise aurait préféré cacher au monde. Face à l'impossibilité de tout dire, du moins par écrit, le prêtre avait prévenu son ami de son arrivée future. N'ayant véritablement confiance en personnes ormis son plus vieil et fidèle amis, Père Maxence tenait absolument d'acquérir l'avis du Père Carhem avant de faire toute démarche pouvant nuire aux fondements même de l'Eglise.  

Une chose est sûre, quelque chose est arrivée au Père Maxence et le prêtre Carhem ne comptait pas en rester là...  

Le père Maxence vient de recevoir une lette, celle-ci provient de Rome. Une jeune femme prénommée Anissa (Alyssa Mitchell) le prit de venir au plus vite. Elle craint qu'il soit arrivé quelque chose au Père Carhem, en effet ce dernier aurait réalisé une importante découverte remettant en cause les fondements même de l'Eglise.  

Par précaution, le père Maxence brûle immédiatement la lettre et quitte aussitôt son abbaye. Il contemple une dernière ce paysage qui constitue sa vie depuis plusieurs années maintenant et monte dans son taxi qui l'ammènera à la gare la plus proche.  

Des heures de voyages et, enfin, le père Maxence se retrouve à Rome. Il prend le temps de téléphoner à cette Anissa pour l'informer de sa visite et se dirige dans un petit restaurant local pour se restaurer de son long périple. Deux tables plus loin, le père Maxence remarque qu'on l'observe. L'un des deux individus lui revient à l'esprit, ce dernier partageait son wagon. Mon Dieu, qu'as tu donc découvert mon viel ami...  

A peine eu-t-il le temps de commencer ses pâtes carbonara que père Maxence reçoit un coup de téléphone qui lui donne rendez-vous dans la chambre d'un hôtel quelques rues plus loin. Père Maxence s'y rend avec la ferme intention de découvrir la raison de la disparition du père Carhem.  

Bonjour mon père...  

Face à lui, une jeune femme, Anissa. Celle-ci lui explique qu'elle est la fille du père Carhem, une énorme surprise pour le père Maxence. Elle continu en affirmant que son père aurait réalisé une découverte pouvant modifier la face du monde. Selon ses dires, il y aurait un 13ème apôtre qui aurait eu en sa possession les derniers secrets du Christ. Ces derniers seraient renfermés dans un coffre au milieu des archives du Vatican, perdu au milieu des siècles.  

Le père Maxence peine à croire tout ce que dit cette jeune femme mais il décide de lui accorder sa confiance. Ensemble ils se rendront au Vatican à la recherche de la trace de ce mystérieux 13ème apôtre.