On croît connaître la mort, mais c'est faux. On croît connaître la vie, mais on la regarde passer sans vraiment la vivre. On est que des touristes, des fantômes… Mais ensuite on la voit, vraiment, et à partir de cette instant elle ne nous quitte plus, on ne peux y échapper. On ne peux rien y faire, mais c'est bien, c'est une bonne chose.  

Dans un motel miteux, Louise (Evalena Sweet) s'est endormie dans les bras d'un bel inconnu. Au milieu de la nuit, elle se lève sans faire de bruit et va faire un tour dans la salle de bain. Elle se déshabille pour prendre une douche chaude, se brosse les dents et se contemple dans le miroir. Oui, elle est bien loin la petite princesse de ce père si absent. Une semaine qu'elle est partie et elle ne ressent aucun manque de sa vie d'avant. Elle vit en solitaire dans cette chambre d'hôtel peuplant les pubs et boîte de nuit, se livrant à la vie comme elle ne l'a jamais faite auparavant. Louise se rhabille, prend le porte-feuille du jeune homme qui a passé la nuit à ses côtés et se barre de la chambre. Propre, chaudement vêtue et satisfait. Ce bel inconnu aura à sa charge les nuits de Louise.  

Louise se presse à un arrêt de bus. Et merde le prochain est dans plus de vingt minutes. La pluie l'empêche d'allumer la moindre cigarette, mais Louise persiste, aveuglée par l'idée de s'en griller une. Lorsque sa dernière clope se noit sous la pluie, Louise retourne à ce motel et demande au type de l'acceuil si il y a un endroit ou elle pourra faire la fête toute la nuit. L'homme lui donne une adresse, le Garden State.  

Louise est entrée au sein du Garden State, un pub aux allures de bpîte de nuit ou la drogue passe de main en main. Elle s'abandonne à la musique perchée sous LSD. Après l'euphorie, arrive le la tristesse, Louise le sait, elle n'a toujours pas trouvé sa place dans ce monde.  

Louise entre dans ce que cette boite appelle “toilettes” bien décidé à en finir. Elle sort ce cuteur qui ne l'a jamis quitter depuis son départ. Le poid de la vie est bien lourd et ses épaules ne peuvent en supporter d'avantage.  

-Tu t'y prend mal... si tu veux te suicider il faut que tu coupe à la verticale, ils ne pourront rien faire pour t'empêcher de t'évader et de perdre dans ce doux et paisible rêve que tu te construis.  

Un homme est entré et interrompt Louise. Pendant un coup instant cette dernière a peur qu'il ne l'empêche de se suicider, qu'il veuille jouer les héros mais contre attente, cet inconnu ferme la porte et laisse la jeune femme à ses occupations.  

Alors qu'elle était déterminé à en finir, l'arrivée de cet inconnu a mit fin à ses idées morbides et Louise décide de quitter ces toilette et retourner danser. Alors qu'elle s'apprète à se lâcher au rythme de la musique, elle voit cet homme qui a bouleverser son destin , elle décide alors de le rejoindre et d'entamer une discussion avec cet inconnu. Joe (Travis Lavino), il s'appelle Joe.  

La première fois que j'ai voulu me suicider c'était à l'âge de seize ans, lorsque j'ai enfin compris ce que mon père me faisait. J'avais honte. J'étais fou amoureux d'une fille et j'avais peur que ma grosse queue ne fonctionne plus à cause de...  

- Pourquoi n'as tu pas été jusqu'au bout ?  

- La vie est dégeulasse, elle est emplie de crasse, de pisse et de merde mais on a tous un rôle à jouer. Dans mes rêves, je vois que j'ai un rôle à jouer.  

- Comment ca ?  

- Je me prépare pour mener une guerre sainte. Certains supplis et me pris de leur laisser la vie sauve mais je ne ressens rien. Aucune émotion. En fait je me sens bien. On vit dans un monde sans espoir et j'ai plutôt l'impression d'aider ces gens et les mener vers un monde meilleur.  

Louise comprend peu à peu ou ce Joe veux en venir, il tue pour survivre dans ce monde hostile, il tue sans raison, il tue simplement par vice.  

Louise a passé la nuit avec cet homme qu'elle a rencontré dans le Garden State. Elle ne s'est pas suicidé et le considère un peu comme son sauveur. Il lui ressemble sur de nombreux points, lui aussi est victime de ses démons et a évoqué ses difficultés à trouver sa place dans ce monde.  

C'est décidé, Louise va désormais le suivre, elle veux en savoir plus sur cet inconnu, sur ses hobbies et sur ce remède qu'est le meurtre.  

Tout deux arpentent les rues à la recherche d'une victime, il semblerait que rien n'est laissé au hasard pour Joe, il ne tue pas au hasard et ne choisie pas necessairement la première personne venue.  

Parfois je ne tue pas pendant des mois. Je ne peux pas tuer n'importe qui, je dois être en osmose avec ma victime, ce doit être l'élue, cette personne qui me livrera ce sentiment que je recherche lorsque mes mains se ressèrent au niveau de son coup.  

Une simple rencontre pour Louise, mais une rencontre qui va bouleverser sa manière de voir le monde, une rencontre qui va l'amener sur des sentiers qu'elle n'avait jamis pensé parcourir un jour.  

C'est lui...  

Joe pointe du doight un homme des plus banal mais Louise peux voir dans ces yeux cette lueurs qui prouve que par ce choix Joe reprend gout à la vie.  

Si tu veux je te le laisse...  

- Je ne suis pas sûre d'en être capable...  

- Suis mois, tout se passera bien.  

Joe et Louise suivent l'homme dans une ruelle sombre avant que Joe n'accèlerent le pas et le poignarde dans le dos, camouflant ses cris de douleurs en posant sa main sur sa bouche. Il pose délicatement l'homme à l'gonie sur le sol avant de faire signe à Louise. La jeune femme saisie le couteau de Joe et égorge l'homme. La peur et le mal être laisse peu à peu place à un sentiment qu'elle n'avait jamais vécu, un sentiment de délivrance. Louise avait découvert le gout du sang et y avait prit gout.  

Abandonnant le corp de ce parfait inconnu, Louise et Joe quitte les lieux pour retourner au Garden State. Demain ils parcouront de nouveau la ville...