Dans un club de la périphérie parisienne alors que la nuit est déjà tombée depuis plus d'une heure, Léa (Evalena Sweet) s'amuse, abusant des bonnes choses. Drogue, alcool, cigarettes, elle a réunie toutes ces choses qui selon elle lui permet de passer une bonne soirée.  

Léa est forte, pas du genre à s'effondrer après un verre de trop, pour elle une soirée réussie signifie de voir se lever le soleil, cigarette à la main, encore sous les effets de l'alcool d'une nuit passée à danser sous un son ou résonnent les basses à répétition.  

Ce soir encore elle tiendra jusqu'au bout de la nuit. Pour sûr les démons la dévorent sans cesse et la poussent aux extrêmes intenses et délirants. Rien ne l'arrête, reine de la nuit, elle monte sur la table, entre en transe, possédée par la fièvre de l'ivresse. Le son fait vibrer les fenêtres du club, la nuit s'achève dans l'orgie totale.  

Le lendemain matin, elle marche dans les rues ensoleillées, elle rayonne, une paire de carreau noir sur le nez pour tenter tant bien que mal de cacher son visage abîmé par l'ivresse. Elle tente de préserver une fière allure et une démarche sûre en marchant droit. Beaucoup de passants se feront avoir mais en la contemplant d'avantage, il est relativement facile de deviner une nuit agitée.  

Excusez-moi...  

Léa vient tout juste de se faire bousculé par un homme. D'un signe de la tête elle fait signe que tout va bien et continu son chemin. Il est temps pour elle de reprendre ses forces. Encore une fois elle passera son dimanche à dormir, à manger un bon hamburger pour se requinquer et rester avachis dans son canapé à contemplé la télévision.  

Alors que Léa continue sa marche, lui, ce dernier qui l'avait bousculé la contemple partir. Il la trouve si belle, si élégante et pourtant si vulnérable. En la bousculant il a même pu sentir cette odeur noséabonde de tabac froid et de rejet d'alcool. Pour lui c'était sûre, cette jeune femme est une victime facile, sans défense. Dans sa tête résonne alors un véritable orchestre tout droit sortie d'un film d'horreur, une sorte de huit clos ou personne ne s'en sort indemne.  

De loin il la contemple, jusqu'à ce que la jeune femme quitte son champ de vision. Il lui donne rendez-vous dans une petite semaine.  

Marc (Travis Lavino) l'avait déjà apperçu à plusieurs reprises mais ne lui avait guère offert plus d'attention. Belle certes, mais auparevent il trouvait que la demoiselle manquait de charme, de prestance, de charisme. Aujourd'hui, tout semble différent, au cour de cette soirée, Marc a entrevue cette fragilité qu'il aime tant. Cette femme tente de fuire quelque chose, elle se réfugie dans l'alcool et la drogue pour détourner son véritable problème. Un père absent, un coeur brisé ? Marc s'en moque, il ne s'intéresse pas à elle pour jouer au psychologue, il a prévu quelque chose de bien plus intéressant pour elle.  

Le samedi soir est enfin arrivée pour Léa. Elle retourne dans ce club jouir des plaisir que lui offre la nuit. Elle perd ses esprits sous cette musique électronique, ou est-ce encore l'effet de ce petit cachet d'ecstasy qu'elle a ingurgité un peu plus tôt dans la soirée.  

La fin de la soirée approche, la musique laisse peu à peu place à un bruit de fond et pourtant Léa continue d'articuler ses membres entourés de deux trois garçons qui espèrent toujours ne pas rentrer bredouille ce soir. Malheureusement pour eux, Léa n'est pas ce genre de fille. Elle n'est pas là pour attraper un mec et le mettre dans son lit, non elle est là pour danser, se vider l'esprit, se libérer.  

Léa sort du club en titubant. Comme à son habitude elle décide d'aller une dernière cigarette devant le lever du soleil. Elle se fraie un passage dans la foule agglutiné devant la discothèque sans faire attention au fait qu'elle était observé.  

L'homme qui l'avait bousculé une semaine auparavant est bien présent et la suit, la contemple depuis maintenant plusieurs heures, plusieurs jours, depuis tout simplement une semaine jour pour jour.  

L'homme la suit dans les rues sans pour autant que Léa n'y fasse attention, elle est bien trop pensive pour ca, ou alors c'est qu'elle n'est plus en état de penser tout simplement.  

Il continue à suivre son chemin, emboîtant ses pas, accélérant son allure. Cette nuit tout va basculer...  

Léa se réveille dans un lit d'hôpital, encore choquée de ce qui vient de lui arriver. Un homme l'a aggressé, frappé à plusieurs reprises avant de la violer. La demoiselle est restée plusieurs heures aggroupie au coin d'une rue avant qu'un passant vienne à son secour. La peur et la honte avaient emplis tout son être et la jeune femme n'osait pas un dire un seul mot. Elle ne connaît rien de son ravisseur et l'alcool et les drogues qu'elle a ingurgité toute la nuit l'empêche de se souvenir de tous les détails.  

Les médecins tentent de la calmer mais sans succès, Léa veux partir, elle veux fuir, elle affirme même vouloir en finir...  

Plusieurs heures se sont écoulés. Léa a maintenant rendez-vous avec un médecin dont l'objectif est d'aider la jeune femme à surmonter ce qu'elle a subie la nuit dernière. L'homme arrice facilement à la rassurer, il l'a met à l'aide et Léa se sent immédiatement en confiance. Il faut dire que celà faisait bien longtemp que la jeune femme n'avait pas parler avec un homme qui était là pour elle et qu'il n'en voulait pas uniquement à son corps. Pour la première fois, Léa se confie, elle pleure, celà lui fait du bien.  

Le médecin lui affirme que sa famille est arrivée et qu'elle peux enfin rentrer chez elle. Dès qu'elle aura reprit ses esprits elle devra se rendre au commissariat. Le médecin se lève et accompagne Léa jusqu'à la sortie. Il griffonne sur un bout de papier un numéro de téléphone et lui donne en lui affirmant qu'elle peux l'appeller jours et nuits en cas de problèmes ou de doutes.  

-Merci monsieur...  

-Je vous en pris Léa, appelez-moi Marc...