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Les Films du Corbeau présente
La Voix des géants

* Lough = lac  

 

Ce furent les oies qui réveillèrent Shanleigh (voix de Gaby Vigmarsson) de la sieste qu’elle s’était octroyée au bord du Lough Eala *. Elles cacardèrent en reprenant la direction de leur enclos, et la jeune fille remarqua que le soleil était sur le point de se coucher. Les bêtes avaient décidé elles-mêmes que leur promenade au bord de l’eau avait suffisamment duré. En retournant à sa chaumière, elle réalisa que la voix de sa mère ne l’avait pas éveillé. Habituellement, sa mère chantait en cuisinant le souper, de sa voix douce et sibylline, et Shanleigh y voyait l’heure de rentrer les bêtes. Mais ce soir, seul le bruit des animaux et du vent dans les ajoncs du lough chantait.  

Lorsqu’elle pénétra dans leur chaumière, elle ne retrouva pas non plus l’odeur du ragout qu’elle s’attendait à sentir. La cuisine était vide et la cheminée éteinte.  

« Maman ? »  

Elle la retrouva allongée dans son lit, pâle et en nage. Son front était brûlant. Shanleigh fut inquiète car sa mère ne tombait jamais malade. A la place d’un ragout, elle prit donc la décision d’utiliser les légumes pour confectionner un potage, qu’elle lui fit avaler à la cuillère. Mais elle n’en mangea presque pas. Elle ne répondait pas aux questions angoissées de sa fille et semblait plongée dans un sommeil troublé de cauchemars.  

Chant de la Banshee : https://www.youtube.com/watch?v=p9UMmk-Eyas  

Shanleigh veilla sa mère à la nuit tombée, de plus en plus soucieuse. Ni le potage, ni les herbes médicinales qu’elle avait infusées ne semblaient faire effet. Au lever du jour, elle partirait quérir un druide, mais elles vivaient seules si loin du premier village. Pouvait-elle s’éloigner de sa mère ? Ce fut sur ces angoissantes questions qu’elle tomba de sommeil, la tête posée sur la main froide de sa mère.  

La chaumière était toujours plongée dans la pénombre quand Shanleigh se réveilla : une voix l’avait tirée de son sommeil. Elle était harmonieuse et douce, et chantait une triste mélancolie. Mais ce n’était pas la voix de sa mère, celle-ci était plus suave. La jeune fille alluma une chandelle de suif et regarda autour d’elle. Le chant venait de dehors.  

Depuis le pas de sa porte, elle découvrit une étrange femme assise sur le muret en pierres du jardin. Sa robe et ses longs cheveux blancs voletaient dans la brise. Sa peau, comme ses vêtements, étaient immaculés et irradiaient d’une douce lumière. Elle arborait un sourire doux et triste. Une mélancolie se dégageait de son être et de sa voix. Shanleigh eut le sentiment que cette apparition s’évaporerait d’un simple geste de sa main. Mais pourtant, c’était bien d’elle que s’élevait ce chant envoûtant. Shanleigh s’approcha d’elle, aussi fascinée qu’inquiète.  

« Votre chant est très beau. Qui êtes-vous ?  

- Je suis une Banshee, douce Shanleigh. »  

Le coup fut rude pour la jeune fille, qui n’ignorait pas que les Banshee étaient les esprits qui venaient chercher les mortels à l’heure de leur trépas. Ses yeux s’embuèrent de larmes.  

« Vous venez pour ma mère, c’est bien ça ?  

- Oui, Shanleigh. Son heure est venue. »  

Elle laissa couler les larmes dans ses mains.  

« C’est injuste. C’est trop tôt. Elle ne peut pas être arrivée au bout du chemin.  

- Si les Dieux ont fait son chemin court, c’est qu’ils doivent avoir de beaux projets pour sa vie prochaine, petite fille. »  

Shanleigh s’agenouilla aux pieds de la Banshee.  

« Mais ma vie à moi, que sera-t-elle sans ma mère ? Elle est douce et forte, elle est la seule amie que j’aie. Sa voix a cette magie qui rend la vie plus belle… »  

La Banshee caressa ses cheveux roux.  

« Il est vrai que sa voix charme même les esprits de la nature. »  

Shanleigh l’implora.  

« C’est trop tôt, vraiment trop tôt. Je vous en supplie, vous ne pouvez pas me la prendre ! Vous ne pouvez pas me laisser seule… »  

La Banshee, au-delà de sa mélancolie naturelle, était vraiment touchée. C’était une triste tâche que la sienne, et d’autant plus quand celle qu’elle venait chercher n’était pas une vieillarde qui avait parcouru le long chemin.  

« Ma pauvre enfant, je n’ai pas le pouvoir de te laisser ta mère.  

- Je vous en supplie… »  

La Banshee redressa le visage de la jeune fille pour plonger son regard dans le sien.  

« Je ne peux pas faire cela, mais je peux faire autre chose. »  

Elle fit se relever Shanleigh et leva la main, paume tendue vers la chaumière. Alors, par la porte entrouverte, apparut une boule de lumière qui flottait dans les airs. Sa lueur intense éclairait les arbres et les pierres plongés dans la nuit autour d’elles. La sphère lumineuse s’approcha d’elleset vint s’arrêter devant le visage de la jeune fille.  

« La voix de ta mère est un don précieux. Peut-être vaut-elle, effectivement, que les Dieux te soient cléments. Garde-la avec toi. »  

La boule de lumière pénétra en Shanleigh, et la jeune fille se sentit un instant réconfortée par sa douce chaleur. Puis la Banshee émit un autre geste de la main vers la maison. Un moment plus tard, Shanleigh eut la surprise de voir un beau cygne blanc sortir dans le jardinet et passer devant elles.  

« C’est ta mère, mon enfant. Je l’ai transformée en cygne pour tromper l’attente des Dieux. »  

Shanleigh voulut s’approcher de l’animal, mais la Banshee la retint par l’épaule.  

« Tu ne peux pas l’approcher. Quiconque la touche romprait le sort. Laisse-la aller. »  

Et la jeune fille regarda le cygne rejoindre le lough et s’éloigner sur les eaux sombres. La Banshee s’agenouilla devant elle et posa ses mains sur ses épaules pour qu’elle l’écoute bien.  

« Shanleigh, tu as 7 lunes pour trouver le Dagda, le dieu-druide. C’est lui que tu dois convaincre de laisser plus de temps à ta mère. Moi, je ne peux rien faire de plus. »  

Elle se redressa et commençait à s’évaporer dans les airs. Shanleigh se précipita.  

« Mais où trouver le Dagda ? Comment puis-je m’y prendre, seule ? »  

Avant de disparaître, la voix de la Banshee retentit une dernière fois.  

« Utilise les moyens qui sont les tiens, ais confiance en toi. N’oublie pas, Shanleigh : tu n’as que 7 lunes... »  

 

******  

 

La lueur du jour se reflétait dans les gouttes de rosées sur les nénuphars du lough à mesure que la nuit s’éloignait. Shanleigh profita de l’aube pour prendre la route, après avoir prit soin de libérer ses oies dans la nature. Elle ignorait tout à fait quel chemin prendre pour retrouver le Dagda, aussi choisit-elle de suivre la direction du jour naissant et se dirigea vers l’orée de la forêt. Avant de le perdre de vue, elle se tourna une dernière fois vers le lough et distingua en son centre la silhouette neigeuse du cygne paisible.  

Elle s’enfonça d’une démarche résolue dans les bois. Elle savait qu’il lui faudrait de longues heures pour les traverser. Plusieurs d’entre elles s’étaient écoulées, et elle était occupée à ramasser des trèfles pour s’en faire une soupe lorsque son sang se figea d’effroi. Un long et lugubre hurlement de loup venait de s’élever dans les airs. Pourtant, elle ne connaissait pas de loups dans cette partie de la forêt. Elle avança plus vite, craintive, et la lueur du jour s’amenuisait à travers les feuillages à mesure que la forêt se faisait plus dense. Le hurlement retentit à nouveau, il se rapprochait. Shanleigh courut. Mais au détour d’un d’arbre, elle se figea : sur les hauteurs du sentier, posé sur un rocher, un énorme loup noir la dardait de ses yeux rouges étincelants. Ce n’était pas un loup comme les autres, son corps était composé d’un enchevêtrement de runes ancestrales dont Shanleigh ignorait le secret. Ce devait être un esprit sombre de la forêt.  

La jeune fille bifurqua et courut dans la pente du bois. Le loup grogna et la prit en chasse. Il était bien plus leste et rapide qu’elle, et elle voyait déjà le moment où il s’abattrait sur elle. Quand soudain, une voix chuchotée (voix de Shawn Green) retentit près d’elle.  

« Par ici, petite fille ! »  

Elle se tourna dans sa direction mais ne vit personne d’autre qu’un écureuil qui courut disparaître en haut d’un tronc d’arbre. Au pied de l’arbre se tenait un immense buisson de houx, où elle s’empressa de se faufiler. Les feuilles épineuses étaient hautes et lui permettait de progresser en rampant contre terre. Le loup la rejoignit à ce moment mais dut reculer, furieux, car il était trop imposant pour pouvoir s’enfoncer dans le buisson sans se blesser. Il grogna et dut le contourner. Shanleigh put ainsi prendre de l’avance lorsqu’elle déboucha de l’autre côté du buisson. Mais le loup rattrapait son retard beaucoup trop vite.  

La voix mystérieuse raisonna à nouveau dans l’oreille de la jeune fille.  

« Par ici, Shanleigh, par ici ! »  

Encore une fois, elle ne vit personne, si ce n’était une chouette qui la regardait de ses grands yeux sur une branche. Mais aux pieds de l’arbre, des racines tortueuses s’ouvraient en un conduit étroit où elle réussit à se faufiler. Le loup la rattrapa à cet instant et ne put enfoncer que son museau trop large pour l’atteindre. Elle sentit son souffle glacé et s’enfonça dans le conduit, haletante, aussi vite qu’elle le pouvait.  

Sa progression lui sembla durer longtemps, et il n’était pas facile de se déplacer dans ce couloir obscur et inégal. Lorsqu’elle put enfin retrouver l’air libre, elle se découvrit aux pieds d’un chêne gigantesque, dans une partie de la forêt qu’elle ne connaissait pas. Elle tendit l’oreille : pas de hurlement, plus de traces de loup. Elle put reprendre son chemin, attentive néanmoins à chaque bruit qui l’entourait.  

 

Un gland lui fouetta le visage.  

« Aïe ! »  

Elle leva la tête vers l’arbre et s’étonna que le gland ait pu en tomber à cette époque de l’année. Soudain, un léger rire s’éleva, quelque part autour d’elle. Elle le chercha du regard, mais rien. Il n’avait rien à voir avec cette mystérieuse voix qui lui avait permis d’échapper au loup. Elle continua d’avancer. Mais un nouveau gland la frappa à nouveau sur le sommet du crâne. Cette fois, elle était persuadée que quelqu’un le lui avait lancé ! Mais personne, si ce n’était ce rire, espiègle, de nouveau. Elle ramassa une pierre et continua d’avancer, attentive. Soudain, elle perçut un craquement de branche. Elle se retourna et lança sa pierre dans la direction du bruit. Elle perçut un « Ouille ! » et eut la surprise de voir le plus étrange des êtres s’effondrer de sa branche et retomber lourdement sur les feuilles mortes. C’était un garçon à la voix rauque (voix de Baya Santiago), légèrement plus petit qu’elle, mais bien surprenant dans son apparence : ses oreilles étaient pointues, et ses jambes étaient celles d’un bouc. Il frottait son crâne douloureux quand Shanleigh s’approcha de lui.  

« C’est bien fait pour toi.  

- Oh, si on ne peut plus s’amuser !  

- Je sais ce que tu es. Tu es un Puck, et tes plaisanteries ne m’amusent pas. Je n’ai pas le temps pour ça.  

- Oui, je sais. Mademoiselle Shanleigh est pressée parce que la première lune ne va pas tarder à se montrer…  

- Tu connais mon nom ?  

- Toute la forêt sait qui tu es, et qui tu cherches. On m’a même dit qu’Elcmar t’avait trouvé avant moi. Tu as dû avoir une sacrée frousse !  

- Elcmar ?  

- Le loup qui t’a attaqué. C’est Elcmar, le Dieu jaloux et envieux. Un mauvais loup que celui-là. Je ne peux pas le sentir ! Tu savais qu’il était le jumeau du Dagda ? Il ne doit pas vouloir que tu retrouves son frère… »  

Shanleigh resta interdite devant ces terrifiantes révélations. Comment pouvait-elle parvenir à retrouver le Dagda si un Dieu s’était mis en tête de l’en empêcher ? Elle ressentit une subite sensation de désespoir. Mais elle ramassa son bâton et le tint plus fermement.  

« Merci de m’avoir prévenue. Il faut que je te laisse, maintenant.  

- Mais attends ! Tu ne peux pas continuer seule. C’est pour ça que je te cherchais. Je vais t’accompagner ! »  

Elle le regarda avec suspicion. Elle connaissait la réputation des Puck, filous, farceurs et peu fiables.  

« Merci encore, mais je préfère poursuivre seule.  

- Ne dis pas de sottises. Sans moi, tu ne sortiras jamais de cette forêt. La preuve, tu tournes le dos à la plaine ! Tu peux m’appeler Celtchar. »  

Il prit le chemin dans le sens inverse en sautillant. Il avait raison, elle n’avait pas bien le choix. Autant le suivre…  

 

***  

 

La nuit était tombée et ils n’étaient pas encore parvenus à sortir du bois. Shanleigh avait du mal à suivre Celtchar, qu’elle n’apercevait qu’à peine dans la pénombre.  

« Sais-tu au moins où nous sommes ?  

- Oui, oui… Enfin, la sortie ne devrait plus être loin, maintenant… »  

Depuis les quelques heures qu’ils avaient passé ensemble, elle n’était pas encore parvenue à savoir s’il fallait lui faire confiance ou non. Elle s’en méfiait d’autant plus qu’elle avait entendu dire que les Pucks étaient dotés de pouvoirs magiques mystérieux, sans que personne ne sache exactement lesquels. On disait qu’il s’agissait du suprême pouvoir de causer des ennuis… A ce compte, chaque garnement était doté de pouvoirs magiques !  

Mais bientôt, elle l’entendit se réjouir alors qu’ils percevaient une lueur. Pourtant, en s’approchant, ils constatèrent qu’il ne s’agissait pas d’une éclaircie de la première lune, mais d’un feu de bois. Ils avancèrent prudemment.  

Cachés derrière un buisson, ils virent un vieil homme vêtu de guenilles. Il était assis aux pieds d’un arbre et faisait griller ce qui ressemblait à un lapin dans les flammes. Sa barbe, longue, blanche et touffue, était très impressionnante. Celtchar chuchota, excité comme une puce.  

« Incroyable ! Je crois qu’on a mis la main sur le Dagda. Quelle chance !  

- Mais que racontes-tu ? Ce vieil homme n’a pas l’allure d’un Dieu…  

- Qui veux-tu que ce soit ? Cette partie du bois est totalement inconnue des humains.  

- Vous en faites un raffut ! Vous feriez mieux de me rejoindre, j’ai trop de viande pour moi tout seul. »  

C’était le vieil homme (voix de Shawn Green) qui venait de parler. Déconfits d’être découverts si vite, Shanleigh et le garçon s’avancèrent vers lui. Celtchar le regardait avec admiration.  

« Vous êtes le Dagda, c’est bien ça ? »  

Le vieil homme éclata de rire.  

« Non mon garçon. Je suis Fraochan et je ne suis qu’un simple druide errant ! Il te faudra bien plus de patience et de malice pour retrouver le Dagda. »  

Il regarda Shanleigh et posa sur elle des yeux bienveillants.  

« Tu t’es engagée dans un périple long et difficile, jeune fille. A toi, il te faudra beaucoup de courage.  

- Alors vous savez aussi qui je suis ?  

- Les animaux de la forêt m’ont parlé de toi.  

- Et savez-vous où est le Dagda ?  

- J’ai bien peur que mes connaissances aient leur limite. Mais ne t’en fait pas, tu as tout ce qu’il faut pour le retrouver. »  

Shanleigh baissa la tête, découragée.  

« C’est aussi ce que m’a dit la Banshee. Mais je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler. Je n’ai rien, je ne suis pas courageuse, pas plus futée qu’une autre, et je ne sais vraiment pas où je vais.  

- Mais tu n’es pas seule ! », dit-il en désignant le jeune Puck, qui lui sourit en retour. Shanleigh dévisagea son compagnon malicieux, peu convaincue d’être aussi chanceuse que le vieillard le disait. Quand soudain, un hurlement de loup retentit dans la nuit. Le visage des enfants se glaça d’effroi, et celui du druide s’obscurcit d’inquiétude. Celtchar tenta de plaisanter, mais sa voix était trop pincée pour y parvenir.  

« Oui, et nous avons un Dieu furieux à nos trousses aussi ! »  

Fraochan redressa ses vieux os avec douleur.  

« Et il n’est pas loin. Mes enfants, il n’est pas encore temps de vous reposer. Vous devez fuir. »  

Shanleigh était au bord des larmes.  

« Mais où ? Comment ? Il est beaucoup trop rapide, il nous rattrapera toujours… »  

Le druide se pencha vers elle et agrippa ses épaules.  

« Shanleigh, il faut faire confiance à la Banshee. Elle savait ce qu’elle faisait quand elle t’a préparée à ce voyage.  

- Que voulez-vous dire ?  

- Elle ne t’a rien donné ?  

- Si… Enfin, juste… »  

Chant de la magie : https://www.youtube.com/watch?v=Ns_KwvoObzY  

Elle porta la main à son torse. Alors, elle ressentit à nouveau la chaleur qui l’avait habitée lorsque la voix de sa mère était entrée en elle. Lorsqu’elle la retira, elle découvrit la boule de lumière dans le creux de sa main.  

« Une voix, c’est fait pour être portée loin », lui dit Fraochan. « Porte-la à ta bouche. »  

Ce qu’elle fit. Alors un chant lui monta aux lèvres.  

Au son de cette voix diaphane, les yeux de Celtchar s’illuminèrent d’une lueur dorée. Alors, un halo de lumière l’entoura, et le jeune garçon se transforma en un magnifique cerf. Shanleigh fut stupéfaite, bien qu’elle n’arrêtât pas son chant. Le hurlement du loup se fit plus proche, on commençait à entendre les fourrés brusquement enfoncés par la puissance de sa course. Le cerf rua. Fraochan attira Shanleigh vers lui et l’aida à grimper sur son dos. Il lui murmura :  

« Ce n’est pas un cerf comme les autres. C’est un Puck ! Je t’ai dis que tu n’étais pas seule. Garde espoir et va ! »  

Il frappa l’animal qui partit en détalant. En quelques enjambées, ils parvinrent à l’orée de la forêt et débouchèrent sur une plaine endormie par la nuit. Le cerf courrait avec la jeune fille sur le dos, emportés tous deux par le son de sa voix. Quelques instants plus tard, Elcmar le loup sortit à son tour du bois et huma l’air pour retrouver sa proie. Son odeur avait changé…  

 

 

*****************************  

 

Un film de Shannon HECHT  

Sur un scénario original du Corbeau  

 

Avec les voix de  

Gaby VIGMARSSON - Shanleigh  

Baya SANTIAGO - Celtchar  

Shawn GREEN - la voix mystérieuse, Fraochan, le Dagda  

Eva BERLINGER - la Banshee  

 

Sur une musique de Jessica BERRY  

BO Chant de la Banshee : https://www.youtube.com/watch?v=p9UMmk-Eyas  

BO Chant de la magie : https://www.youtube.com/watch?v=Ns_KwvoObzY  

Scénario : (2 commentaires)
une série B d'animation (conte folklorique irlandais) de Shannon Hecht

Baya Santiago

Gaby Vigmarsson

Shawn Green

Eva Berdinger
Musique par Jessica Berry
Sorti le 14 décembre 2035 (Semaine 1615)
Entrées : 19 782 750
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