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Gérard Cousin Prod présente
¡Viva la Revolución!

Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens: ceux qui les font et ceux qui en profitent.  

- Napoléon Bonaparte  

 

Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon.  

- Michel Audiard  

 

 

De nombreux militaires en treillis entourent le train alors qu'un camion blindé est chargé sur l'un des wagons. Deux hommes, eux aussi portant les mêmes uniformes que les autres soldats présents se tiennent en retrait, ne quittant pas le camion blindé des yeux.  

-"Tu es prèt à devenir riche, Adrian?" demande l'un d'eux.  

L'autre hoche la tête:  

-"En espérant que cela ne se finisse pas comme lors de ce "coup" parfait qui devait nous rendre riches au Mozambique..."  

Mike secoue la tête: Combien de temps son pote va lui reprocher ça! Et puis, ils s'en sont sortis, non? Là, ils vont s'en sortir et en plus, ils seront riches! Adrian hoche la tête: Maintenant qu'ils sont là, autant aller au bout de toute façon!  

Ils commencent à avancer vers le train qui démarre lentement mais un sergent, visiblement pas très en forme hurle derrière eux:  

-"¡Alto! ¿Quién es usted? ¿Y qué haces aquí?"  

Il pointe déjà son flingue dans la direction de Adrian et de Mike. Ce dernier se retourne:  

-"On est aqui por la Revolución! Volontaires!"  

Adrian secoue la tête en écoutant la manière de parler Espagnol de son comparse! C'est pitoyable! Le sergent lève un sourcil:  

-"¿Américanos?"  

En disant ça, il est déjà prêt à tirer et à donner l'alarme, croyant sans doute qu'il à en face de lui deux barbouzes de la CIA...  

Mais Mike lui décoche une droite qui l'envoie au tapis avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit! Le train commence à prendre de la vitesse, Adrian et Mike filent pour monter à bord alors qu'ils découvrent que le sergent avait plusieurs soldats avec lui, qui ouvrent le feu sur les deux étrangers en voyant leur supérieur au sol. Les balles sifflent aux oreilles des deux hommes, ils courent et réussissent à grimper sur le train...  

Mais loin de leur objectif!  

-"Il faut qu'on rejoigne le camion!" dit Mike. Adrian est d'accord mais il y a des soldats de partout! Tous les deux tiennent leurs flingues, prêts à se battre pour arriver à leur but! Ils grimpent sur le toit du wagon, se font tirer dessus, ripostent, avancent et arrivent enfin, après avoir crapahuter sur plusieurs wagons à celui où le camion blindé trone. Le camion est un camion militaire, visiblement reconditionné, blindé et disposant à l'arrière d'une mitrailleuse lourde.  

-"Allez, plus qu'un petit effort!" dit Mike. Adrian est plus "dubitatif"...  

Il l'est encore plus lorsque la mitrailleuse lourde ouvre le feu sur eux! Impossible d'y aller "frontal" car c'est un coup à finir avec plusieurs kilos de plomb dans la cafetière! Mike ouvre le feu comme un gros bourrin, sans grand résultat car le soldat qui les mitraille est à l'abri derrière le blindage, une simple petite fente lui permet de voir où tirer! Adrian décide d'y aller! Il s'accroche sur le coté du wagon alors que le train a pris beaucoup de vitesse, avance, grimpe sur le wagon où se trouve le camion. Le soldat continue de tirer en direction de Mike. Adrian s'approche du camion, son flingue en pogne, se précipite vers la fente, la seule ouverture dans le blindage et vide son chargeur en direction du soldat! Effet assuré!  

Il fait signe à son comparse de le rejoindre. Adrian va détacher le wagon de ceux de tête, Mike va pour ouvrir le camion. Il y réussit sans peine alors qu'Adrian revient et monte à la place du soldat qu'il a tué, c'est à dire aux commandes de la mitrailleuse.  

-"Et maintenant?" demande-t-il.  

Mike esquisse un sourire, sort de sa poche ce qui semble être un cigare et l'allume en déclarant:  

-"J'adore qu'un plan se déroule sans accroc!"  

Sauf que c'est pas un cigare mais un baton de dynamite qu'il balance devant le camion! Il démarre en trombe alors que tout le devant du wagon explose! Le camion fonce et descend sur cette rampe improvisée!  

Mike fonce sur la route sauf que de nombreux soldats du train ont donné l'alerte! Et les voila poursuivis! Heureusement qu'Adrian fait un carnage dans leurs rangs avec la mitrailleuse!  

-"C'est ça ton plan sans accroc?" hurle Adrian à Mike. Ce dernier essaye de trouver une solution...  

Et il la voit: Un pont! Il vire de bord, les pneus du camion crissent sur la route avant de foncer en direction du pont! Tout en conduisant, Mike sort de sa besace six batons de dynamite attachés ensemble. Alors que le camion traverse le pont, il les lance sur la route et à peine le camion passé, le pont et les soldats s'y trouvant explosent! Mike s'allume un cigare et arrête le camion un peu plus loin, dans ce qui fut un village mais dont il ne reste pas grand chose, visiblement pilonné par l'armée. Il descend, Adrian fait de même et ils ouvrent la porte du camion et voit l'objet de leur convoitise: Des lingots d'or! 2 millions de dollars en lingots d'or! Les deux sont ravis d'avoir réussi leur coup! Mike, retire son cigare de ses lèvres et dit:  

-"C'est drole meme au milieu des trous d'obus, meme sur une place crevassée, esquintée, c'est bandant deux millions de dollars..."  

Adrian rajoute:  

-"Je n'ai qu'une chose à dire: ¡Viva la Revolución! Car y'a qu'une révolution pour donner ce genre d'opportunité!"  

Ils montent dans le camion et commencent à s'enfoncer dans un sentier dans la jungle, le but étant de rejoindre un petit port où ils se sont arrangés pour quitter le Nuevo Aragón, sitôt le camion, et son contenu, en leur possession.  

Le camion s'engage sur un sentier et est contraint de s'arrêter, encerclé qu'il est par des nués de guérrilleros, pointant leurs armes sur les deux loustics...  

Ils deviennent encore plus menaçant en découvrant les uniformes que Mike et Adrian portent.  

-"¡Arriba las manos, cabrónes!"  

Adrian jette un regard noir à Mike:  

-"Ce sera pas comme au Mozambique que t'avais dit! Si tu veux mon avis, ça y ressemble diablement!"  

Mike dit juste:  

-"T'inquiète, on va se débrouiller!"  

*******¡VIVA LA REVOLUCION!*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=dQHUAJTZqF0  

 

UN FILM DE PRISCILLA HUANG  

 

AVEC:  

 

JOHN MEARS - ALEX MCBRAIN - ALEJANDRA BATISTA - GAIA WILLIAMS  

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-1973- Le Nuevo Aragón, un obscur petit état d'Amérique latine, est en proie à une violente lutte de pouvoir et, n'ayons pas peur des mots, c'est une véritable "révolution" qui s'y opère! Le pays vit depuis prés de vingt-cinq ans sous le joug du Général Ricardo Huerta, un dictateur tyrannique, dirigeant le pays d'une poigne de fer, broyant tous ceux qui s'opposent à lui. Depuis quelques mois, le Général Antonio Sola, prédécesseur de Huerta, a lancé une offensive pour retrouver sa place à la tête du Nuevo Aragón! Des militaires à la solde de Sola ont tenté un "putsch" contre Huerta...  

Mais de nombreux soldats "loyalistes" défendent le régime de Huerta contre les tentatives des soldats à la solde de Sola! Et comme si la situation politique du pays n'était pas assez compliquée, des rebelles ont débarqué dans l'équation: Menés par le charismatique "El Aguila", les rebelles tentent eux aussi de renverser le gouvernement pour prendre le pouvoir et libérer le peuple de l'oppression capitaliste et militaire de Huerta et de Sola, pour permettre l'émergence d'un régime Marxiste-Léniniste pour le peuple et par le peuple! Pour résumer la situation au Nuevo Aragón, plus que de longs discours, trois mots suffisent: C'est le bordel!  

Tout le monde se flingue, ça pête de partout, y'a des morts à la pelle, causées par toutes les factions en présences. C'est dans ce bordel généralisé que Mike Costello (John Mears) et Adrian de Saint-Prix (Alex McBrain) ont débarqué pour faire ce qu'ils savent le mieux faire: "Profiter"! Mike et Adrian sont des aventuriers, des magouilleurs, des drageurs mais surtout des voleurs! Les révolutions, les guerres civiles ou d'indépendances, c'est leur terrains de jeux! Non pour prendre parti, ça ils s'en contrefoutent, non, juste pour pouvoir "dépecer" ce qu'il reste de nations s'effondrant sous le coup de guerre ou de révolutions. Cuba, Bolivie, Mozambique, Congo, Vietnam, tels sont les pays traversés par Mike et Adrian, toujours prêts à gagner quelques dollars tel des "charognards" sur une carcasse laissée au soleil. Bon, c'est vrai qu'ils n'ont jamais tiré le gros lot car ce sont quand même "deux loosers magnifiques"...  

Enfin, jusqu'à aujourd'hui: En effet, le Général Huerta, craignant la chute de son régime, a commencé à faire transporter l'or, qu'il a durement gagné en exploitant le peuple du Nuevo Aragón, en dehors du pays, histoire qu'en cas d'exil forcé, il puisse vivre de ses rentes. Plusieurs dizaines de millions de dollars en lingots d'or. Mike et Adrian ont monté un "coup" pour mettre la main sur l'un des camions, dans lequel se trouvait l'équivalent de deux millions de dollars en lingots. Mais comme vous l'avez constaté, ils sont dans une posture des plus précaire...  

 

Mike et Adrian ont les mains en l'air alors qu'ils descendent du camion alors que les guerrilleros semblent prêts à les flinguer sur place. Mike décide d'ouvrir les négociations:  

-"On est pas des hommes de Huerta! On est Américains!"  

Il aurait décidé de cracher un gros glaviot sur la figure de leurs mères respectives que les guerrilleros ne l'auraient pas pris plus mal! Ils s'apprêtent à tirer, raison pour laquelle Adrian croit bon d'ajouter:  

-"Moi, pas Américain! Du tout! Rien à voir!"  

Mais les guerrilleros ne sont guère convaincus et sont prêts à flinguer les deux...  

Mike hurle:  

-"On est avec vous! On a volé l'or de Huerta pour le donner à la résistance marxiste! Pour le peuple du Nuevo Aragón!"  

Adrian le regarde, s'il le pouvait, il le flinguerait d'un simple regard! Ils se sont fait chié pour récupérer cet or et ils vont le "donner" à ces pouilleux de la jungle? -"Toi, tu es un "vrai", Américano!"  

"El Aguila" (Luis Diaz), "l'Aigle de la Liberté" comme il aime se faire appeler, s'approche: Il ressemble à une sorte de "Che Guevarra" de supermarché, beret et barbe inclus...  

Il ordonne à ses hommes de baisser leurs armes.  

-"Ce sont des amis! Des amis du peuple, j'en suis sur!"  

Le chef rebelle les entraine dans le camp. Dans sa verve coutumière, "El Aguila" leur explique la raison de sa lutte: Le peuple est opprimé! Il subit la dictature, la violence de Huerta et de ses "escadrons de la mort" qui sèment la terreur!  

-"Vous savez, amis Américanos, que cette ordure a fait dresser des immenses portraits de lui devant le palais présidentiel de Santo Domingo, notre capitale! Moi, je ne suis qu'un petit peone, un homme du peuple, je ne peux accepter cela de la part de nos élites corrompues!"  

Mike et Adrian s'en foutent royalement! Le chef rebelle marche devant eux, frénétiquement:  

-"Vous avez ma promesse: Huerta es un cerdo! Et lorsque je prendrai le pouvoir pour le peuple et par le peuple, je le saignerai de mes mains!"  

Adrian se dit que ce type est dingue! Mike, taquin, décide d'en rajouter une couche mais se prend un coup de coude de son pote:  

-"Et vous laisserez le portrait de Huerta?"  

"El Aguila" s'allume un cigare et dit:  

-"Bien sur que non! Par contre, je ferai ériger une statue de moi en or massif, pour que tous sachent qui les a libéré de l'oppression et du culte de la personnalité..."  

 

Mike et Adrian sont enfermés ensemble dans une cahute. L'Anglais n'arrive pas à dormir:  

-"C'est avec notre or qu'il va faire sa statue ce con?"  

Mike hoche la tête: Oui, certainement!  

-"On va se barrer avec notre camion! Ce soir!"  

Adrian n'est guère convaincu que les rebelles vont les laisser faire! Mike en est bien conscient.  

-"On tente un passage en force?"  

L'Anglais secoue la tête: Pourquoi il a fallu qu'il fasse du business avec un "Yankee" qui ne sait que tout faire pêter, sans la moindre discrétion aucune...  

Adrian aperçoit, par les interstices de la cahute, un char, gardé par deux types qui semblent bien imbibés d'alcool.  

Il en parle à Mike.  

Ce dernier, rajoute, goguenard:  

-"La discrétion, c'est piquer un char, traverser le camp en tirant sur tout? Ah, elle est belle ta discrétion aussi!"  

Adrian lui répond:  

-"Ta gueule!"  

L'Américain lève les mains comme pour dire c'est pas lui. Mike lui explique que le plan qu'il vient d'imaginé, c'est ils piquent le char, s'enfuient en fonçant dans le tas et reviendront plus tard pour récuperer leur or! Adrian le regarde et lui dit:  

-"Pourquoi on pique pas le camion directement?"  

Mike lui réplique:  

-"Parce que le camion n'a pas un putain de canon qui va nous permettre de se frayer un passage! Et parce que le camion n'est pas non-plus blindé!"  

Lorsque l'un des guérilléros vient leur apporter leurs gamelles, le pépère se fait étaler d'une droite digne de Carlos Monzon et les deux profiteurs filent vers le char, alors que les guérilléros ouvrent le feu dans leur direction! Une balle frôle l'arrière train d'Adrian qui pique un sprint et dépasse Mike, sautant dans le char. L'Américain le suit de prés, saute dans le blindé lorsque l'Anglais démarre l'engin.  

-"C'est quoi ce sprint que tu nous as piqué?"  

Adrian dit juste:  

-"Lorsque tu risques de te prendre une balle dans le cul, je t'assure que tu trouves des ressources insoupçonnées pour courir!"  

Le char fonce vers la jungle, les balles ricochent sur le blindage, Adrian percute tout ce qu'il peut...  

Pas volontairement, juste parce que conduire un char, c'est autre chose que de conduire une voiture!  

Mike donne du canon, s'amusant comme un gosse!  

En voyant ces deux salopards foutrent le bordel dans son camp, El Aguila est furieux:  

-"Traitres capitalistes! Tuez-les!" hurle-t-il.  

Il fait quelques pas et dit à son lieutenant:  

-"Qui a dit que c'était des "amis", des "amis du peuple"?"  

Son subordonné lui confirme que c'est lui, leur estimé grand leader...  

El Aguila sort son flingue et lui colle une balle dans la tête:  

-"Jamais je ne me serais trompé autant! Cela ne peut-être que toi!"  

 

Le char tombe des arbres, Mike et Adrian sont ravis et se marrent.  

-"Alors, il était comment mon plan?" demande l'Américain en s'allumant un cigare.  

-"Foireux mais bon, on s'en est sorti!  

Va falloir qu'on y retourne pour notre or!"  

Mike est serein: Que pourrait-il leur arriver?  

Ils abandonnent le char dans la jungle, non-loin de l'une de leurs caches d'armes, chose essentielle lors d'une révolution.  

-"On se faufile dans le camp, de nuit, discrètement..."  

Adrian lève les yeux aux ciel:  

-"Je la connais, ta discrétion!"  

Mais l'Américain continue:  

-"On grimpe dans le camion et on file vers le port! Tout va bien se passer, t'inquiète!"  

Armés jusqu'aux dents, "juste au cas où", Mike et Adrian rampent en direction du camp de "l'Aigle de la Liberté", pour récupérer leur camion et son contenu! Y'a une grande agitation dans la place, ce qui étonne Mike:  

-"On a fait tant de bordel qu'ils ne s'en sont pas remis?" hasarde-t-il.  

Adrian constate que le camp semble brûler par endroits...  

-"On avait foutu le feu?"  

L'Américain se dit qu'il a du tirer sur un dépot de carburant.  

-"Allez, on y va!" déclare-t-til lorsque tout deux entendent le cliquetis d'armes les mettant en joue: Ils lèvent les yeux et voient des soldats en uniformes, des uniformes de soldats de Huerta.  

-"Oh bravo..." lâche Adrian.  

Peu après leur fuite, "El Aguila" et plusieurs de ses hommes sont partis à leur poursuite, ce qui les as sauvés car les troupes loyalistes ont investi le camp, "surs" qu'ils mettraient la main sur le chef révolutionnaire. Les soldats font parti d'un escadron de la mort et fidèle à leur nom et à leur réputation, ils n'ont pas fait dans la dentelle... Ou plutôt si: Ils ont fait pas mal de trou dans les guérilleros!  

Conduits à côté d'un camion, menottés, Mike et Adrian attendent, entourés de soldats. Une jeune femme hyper séduisante (Gaia Williams), en uniforme et tout, s'approche d'eux.  

-"On les élimine?" demande l'un des soldats à la jeune femme. Elle pose ses beaux yeux sur Mike puis sur Adrian et déclare dans un sourire:  

-"Non, on va les amener à la prison, je vais les interroger. Je suis sure qu'il me diront où se trouve l'autre camion!"  

Les deux arsouilles se regardent avant que Mike ne dise:  

-"On n'a pris qu'un camion! L'autre, c'est pas nous!"  

Adrian lui file un coup de coude dans le bide:  

-"Tu n'as pas d'autre chose à avouer? Histoire qu'on finisse vraiment devant un peloton d'exécution?"  

La jeune femme esquisse un sourire qui ferait défaillir n'importe quel male, même ceux qui n'ont guère d'attrait pour la gent féminine! C'est dire! Mike et Adrian sont montés dans le camion sans le moindre ménagement, puis prennent la route devant les conduire à Santo Domingo, la capitale du pays...  

 

Enfermés dans les cellules de la prison, les deux loustics ne font guère les mariolles sachant que la torture en Amérique du Sud, c'est quasiment un sport national, bien aidé par l'immigration massive après la guerre de nombre de Nazis en quête d'un havre de paix où couler des jours heureux en se soustreyant à la justice et aux chatiments pour leurs immondes actes.  

-"Là, on va prendre cher, je t'assure, petit génie!" déclare Adrian en faisant les cent pas dans la cellule. Mike explique qu'il n'y est pour rien, qu'il ne pouvait imaginer que les troupes loyalistes allaient choisir pile le moment où ils voulaient récupérer le camion plein d'or pour attaquer!  

L'Anglais secoue la tête:  

-"C'est TOUJOURS comme ça avec toi! Quelque soit le continent, quelque soit la guerre ou le pays, on se retrouve toujours dans la même merde!"  

Mike n'est pas d'accord:  

-"On se fait du fric, non? Et puis on s'en est toujours sorti..."  

Adrian secoue la tête: Jusqu'au jour où ils se feront flinguer, ou pendre, ou décapiter, ou torturer à mort...  

Des soldats viennent devant la cellule et désigne l'Anglais du doigt:  

-"Venga, cabróne!"  

Ils ouvrent la cellule et attrape Adrian et le trainent dehors, pour rejoindre un camion qui doit le mener au Palais.  

-"Mike, je te jure que s'ils me tuent, je te tue!"  

L'Américain se dit que ce sera folklorique, ça, tient!  

 

Dans une pièce où sur les murs, on trouve des armes, des épées et des tableaux de Huerta, Adrian est attaché à une chaise. La mignonne en uniforme arrive enfin, escortée de gardes.  

-"Laissez-nous!" déclare-t-elle d'un ton ne se prêtant pas à la contestation. Elle s'approche de lui, passe sa main, d'une douceur excitante, sur le visage de son prisonnier avant de déclarer:  

-"Quel dommage que vous soyez un traitre mon cher..."  

Elle s'interrompt, attendant que le jeunen homme dise son nom.  

-"Adrian! Adrian de Saint-Prix!"  

En entendant ces mots, la jeune femme semble toute chose:  

-"J'adore votre accent, si distingué, si doux à mes oreilles..."  

L'Anglais esquisse un sourire charmeur qu'il perd immédiatement lorsqu'elle ajoute:  

-"...si "Français"!"  

Ah non! On peut le traiter de traitre, de voleur, de magouilleur, d'arnaqueur, de pilleur, de rebelle, de criminel, de profiteur mais de "Français", ça non!  

-"Inutile de mentir, c'est votre côté Français qui est si charmant chez vous!"  

Elle se blottit contre lui et lui susurre à l'oreille:  

-"Moi, c'est Isabella..."  

Adrian doit reconnaitre que malgré la situation précaire dans laquelle il se trouve, à un poil de couilles de se faire passer "à la question", le fait est que attaché et avec cette Isabella qui se frotte à lui et dit chaque mot comme si elle jouait dans un film pornographique Danois, il reconnait avoir une demi-molle malgré les circonstances...  

Mais qui retombe très vite lorsqu'un type à l'air pas jouasse pénètre dans la pièce, un type massif (Michael Cannon), en uniforme et avec toute la panoplie du dictateur Sud-Américain...  

-"Je croyais que tu devais le faire parler, pas "t'amuser" avec lui!"  

Isabella se redresse et dit juste:  

-"Désolée, daddy, je me suis laissée emporter!"  

En entendant ça, Adrian se dit que cette fille n'est pas la "vraie" fille du Général Huerta, que c'est sa maitresse et que dans une sorte de jeu de rôle pervers, ils jouent le père et la fille...  

Le jeune homme sourit à cette idée, ce qui n'échappe pas à Huerta:  

-"Si tu effaces pas ce sourire à la con de ta tronche d'abruti, tu va le regretter..."  

Le général s'approche de lui et lui dit plus bas:  

-"Et si tu imagines que je fais des trucs avec ma fille, tu vas vraiment en chier! Je suis un dictateur! Je tue des gens, j'en torture et en fais torturer, j'oppresse mon peuple mais merde, je suis pas un putain de monstre dégénéré qui ferait des "choses" avec sa fille!"  

Adrian hoche la tête, apeuré:  

-"Oui, m'sieur, sans problème..."  

Oui, Isabella est la "vraie" fille du Général, elle est aussi à la tête d'un escadron de la mort. Elle aime la torture, la violence et les jolis garçons, surtout s'ils sont Français! Le général est craint par le peuple, Isabella c'est encore pire! C'est une sorte d'Ilsa perverse et tout mais diablement attirante! Elle adore son "papounet" et adore tuer ceux qui osent ne pas être loyaux envers lui!  

-"Isabella, vous avez mis la main sur ce tocard de Alvarez?" demande le général, sa fille lui explique la situation.  

-"Il s'appelle Alvarez "El Aguila"? A mon avis, il va se fondre dans le peuple, sa "famille", avec l'or qu'il nous a piqué!" maugréait Adrian.  

Huerta le regarde alors l'Anglais se tait. Et le dictateur explose de rire:  

-"Se fondre dans le "peuple"? Ce type serait pas capable de fondre sa bite dans un fente lors d'une partouze sans qu'on lui ait montré avant tellement il est con!" "El Aguila", ou plutôt Diego Antonio Alvarez de Vasconcelos de son vrai nom, est le fils du Ministre de l'économie de Huerta, riche à millions et qui a fait ses études à Oxford! Mais c'est un abruti de première qui se prend pour un révolutionnaire! Le "peuple" dont il parle, il ne l'a vu qu'à la tv ou dans les journaux, ses "guérilleros", c'est des mercenaires qu'il paye avec le fric de son paternel!  

-"C'est pour ça qu'on a débarqué là-bas, pour siffler la fin de la récréation! J'ai déjà assez d'emmerdes avec Sola et avec la "vraie" guerilla pour pas en plus devoir faire attention aux délires de ce merdeux!"  

Le dictateur s'allume un cigare et dit:  

-"Mais je veux l'autre camion d'or, mon or, que toi et ton pote m'avait piqué!"  

Adrian ne sait que répondre: Il n'a aucune idée de où se trouve le deuxième camion car eux, il n'en ont piqué qu'un! Isabella reçoit ordre de son père de le faire parler, par tous les moyens avant de quitter la pièce...  

Isabella s'approche d'Adrian et lui dit:  

-"On va s'amuser...  

De la douleur peut naitre un plaisir intense..."  

L'Anglais a déjà été torturé durant ses pérégrinations mais c'est la première fois qu'il a limite une érection...  

Ouais, c'est mal, il a honte mais bon, cette Isabella est juste un "bombe"...  

 

Mike se morfond dans sa cellule, jette un oeil distrait sur la fille qui passe la serpière dans un coin, se demandant quelles horreurs ces tortinaires sont en train de faire à son vieux pote.  

-"Enfoiré de latinos!" hurle l'Américain, ce qui n'est pas du gout de ses geoliers. Ils lâchent leurs cartes et s'approchent de la cellule...  

Mais la fille qui passe la serpièllere fonce vers eux, en égorge un puis plante son couteau dans la carotide de l'autre! Un vrai carnage, tu verrais ça! Elle ramasse les clés et ouvre à Mike.  

-"Nous devons partir!" dit-elle.  

L'Américain secoue la tête négativement:  

-"Attendez! Vous etes qui?"  

Maria (Alejandra Batista) se présente rapidement et lui dit qu'il faut fuir! Tout de suite!  

Véritable "rebelle", elle fait partie d'un réseau clandestin qui oeuvre pour le renversement du dictateur.  

-"Pour qu'on vivent libre chez nous!" ajoute-t-elle.  

-"Comme "El Aguila"?"  

Cela amuse beaucoup Maria: D'où le fils du ministre est un "révolutionnaire"?  

-"Vous allez nous aider à mettre la main sur tout l'or de Huerta!" dit-elle sur un ton badin.  

Mike n'en croit pas ses oreilles:  

-"C'est n'importe quoi!"  

Mais la belle latina lui dit avec un sourire:  

-"On a un plan!"  

Mike commence à comprendre quand Adrian se plaint lorsqu'il lui dit qu'il a un plan...  

-"Faut qu'on sauve mon pote! Sans lui, ce sera compliqué!"  

Maria hoche la tête, c'est noté!  

 

Au Palais, Adrian est en train, non pas de subir de la torture mais plutôt, une chouette expérience SM avec Isabella! Et il adore ça!  

-"Oh Adrien, j'aime t'avoir à ma merci!"  

L'Anglais veut lui dire que c'est pas "Adrien" mais "Adrian" mais au final, il dit rien: Elle peut l'appeler comme elle veut alors qu'elle l'embrasse fougeusement et en lui mordant la langue.  

Mais Mike, comme Adrian, sont loin de s'imaginer dans quoi ils se sont engagés au coeur de cette révolution car leur aventure ne fait que commencer...  

Et pas sur qu'elle les rendent riches...  

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Film d'action mélant comédie et aventure, voici "¡Viva la Revolución!", le nouveau film réalisé par Priscilla Huang! Au générique de ce film, on trouve John Mears, Alex McBrain, Alejandra Batista, Gaia Williams, Luis Diaz et Michael Cannon entre autres! La musique est l'oeuvre de Morena Levanon! "¡Viva la Revolución!", le nouveau film d'action de Gérard Cousin Prod!

Scénario :
une série A d'action (Comédie) de Priscilla Huang

John Mears

Alejandra Batista

Alex McBrain

Gaia Williams
Avec la participation exceptionnelle de Luis Diaz, Michael Cannon
Musique par Morena Levanon
Sorti le 02 juin 2040 (Semaine 1848)
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