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BO : https://www.youtube.com/watch?v=-birWzU54L0  

Avertissement : Contenu délicat et parfois explicite (pour les combats)  

Avec Marc Mesnil : Potentat Rhufus  

Anna Vodinanova : Reine Impériale Karina  

Sebastian Morricone : Calus Esgard  

Diane Salmon : l'Intrigante  

Alphonse Cepini : Balro  

Orson Lee : Kapten de la garde Impériale  

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Que diriez vous d'un monde en perpétuel évolution ? Un monde où chaque chose à sa place ? Un monde où les frontières ne s'arrêtent pas à celle fixées par la nature ? Ce monde vous le connaissez ... c'est le votre.  

Il y a plusieurs millénaires sur ce que l'on allait alors appeler plus tard "Terre" ...  

En ces années, oubliées aujourd'hui, une ville rayonnait parmi toute les autres. Cette ville est Rhufain. Le centre d'un vaste Empire, un Empire jamais plus égalé par autres conquérants. A sa tête un seul homme gouverne, ou devrait-on dire exerce son pouvoir absolu sur le peuple : le Potentat Rhufus. Sa dynastie, les Augusztusi se léguait le sceptre de pouvoir de père en fils depuis plus de trois siècle sans interruption. Le peuple était faible, sans moyen de révolte, et dépendait des greniers de l'Empire. Les Potentats n'hésitaient pas, lors des longs hivers à provoquer des famines afin de garder sous leur joug, leurs sujets. Ainsi chaque début de printemps ou du moins la saison qui s'en rapproche le plus à cette époque, des groupes de personnes désignés par le pouvoir, les Eskadrona Smrti, déambulaient dans les rues et empilaient les cadavres des morts sur des petites charrettes brulées ensuite à l'écart de la fastueuse cité. Par ailleurs tout les premiers jours de Baalus, les semaines de vénération des Baala, les icônes des dieux sur Terre, de somptueux et sanguinaires jeux d'arène sont organisés pour ravir le peuple et remonter l'estime qu'ils ont du Potentat. Parmi les combattants on trouve toute sortes de racailles; des voleurs, des violeurs s'en étant pris à la mauvaise personne, des nobles de familles bannies. Leur sort et leur vie se règlent dans un bain de sang où par chance un seul survis avant d'être immolé en place public pour les dieux, un honneur aux yeux de la dynastie impériale et du peuple.  

Ce début de Baalus ne déroge pas à la règle. Dans les cachots de la Velika Dvorana, la plus grande et fastidieuse arène de la cité, Calus Esgard (Sebastian Morricone) attend son heure. Fut un temps où sa famille était une des plus puissantes de l'Empire. Son arrière grand-père était le Mestre du palais avant que sa famille tombe en disgrâce sous les yeux du Potentat Vorus. La paranoïa des Augusztusi, vit dans un plan de son grand-père le moyen d'affaiblir financièrement la dynastie impériale. Le projet de domus pour les mendiants de la cité fut rejeté et la famille Esgard bannie du Palais et de la Cité. Calus s'était fait attrapé il y aune semaine pour vole à l'étalage mais tout le monde ignorait tout de son identité. Depuis il attendait dans ce lieu lugubre sa sentence dans l'arène, sous les yeux des spectateurs. Chaque détenu avait le droit à une dernière visite. Calus ne connaissait personne qui pouvait lui faire cet honneur. Et pourtant le garde lui annonça qu'une femme souhaité lui parler. Il pense aux premiers abords à une fille de joie payée par une des familles nobles comme c'est souvent le cas. Mais il n'en est rien. La femme est bien habillé et d'une beauté singulière. Elle s'approche de Calus :  

"- Ecoute moi voleur. Tu ne sais rien de moi et pourtant je sais que tu me feras confiance. Tu n'as plus le choix"  

- Que voulez vous ? Je ne conais personne ici, et personne ne me connait.  

- Moi je vous connais Calus ... Esgard fils de Altus Esgard. Et c'est pour cela que je suis ici. Une menace plus grande que celle qu'exerce l'Homme sur l'Homme est entrain de grandir. le mal, le véritable mal est arrivé en ces lieux plus au Nord. Ils attendent une armé de puissance suffisante pour détruire tout ce que vous avez bâtit.  

- Qu'est ce que j'en aurai à faire dans une heure je serai mort, ma tête à un mètre de mon cou ...  

- Allons ... nous savons tout les deux que vous avez plus de chances qu'aucun d'entre eux de survivre là-haut.  

- Mais qui êtes vous ? Et puis quand bien même je survivrai le bucher m'attendrait ensuite !  

- Votre famille me connait et m'a déjà fait confiance en autre temps. Si vous survivez là-haut, vous sauvez du bucher ne saura plus q'une formalité et là alors, je vous conterai l'Histoire dans laquelle vous allez devoir vous engagez ...  

- Et si je refuse ? Je me fiche bien de sauver cette cité décadente et misérable.  

- Tout les hommes ne sont pas comme Rhufus, certains sont comme vous. Et puis avez vous vraiment le choix ?  

Le gardien des cachots interromps la discussion forçant les derniers invités à quitter les cachots. Il passe dans les cellules enlever les chaines des détenus, et leur donne leur arme et une protection. Calus se retrouve alors avec un glaive de mauvais facture et un casque couvrant sa nuque. Les 15 touts nouveaux soldats sortent dans l'arène. Le soleil vient les frapper en plein dans le visage. Pour certains ils ne l'avaient pas vu depuis plus de deux semaines. Le Potentat est dressé sur son trône des arènes surmonté de deux lions qui se dévorent. Le sable au sol frappe les jambes des combattants lors des brèves bourrasques de vents. Les 15 combattants s'alignent face à Rhufus.  

"- Traitre de l'Empire, un seul parmi vous aura l'honneur de mourrir en sacrifice et pourra racheter ses péchés au près des dieux ! Battez vous pour votre âme mais aussi pour le spectacle ! "  

Ce dernier mot le force à recracher une rasade de son vin qui coule le long de sa barbe blanche. A ses côtés se tient la Reine Impériale Karina (Anna Vodianova), connue pour sa beauté singulière et envoutante. mais également,t pour ses mœurs légers. Des rumeurs circulent sur ses nuits où plusieurs hommes soulagent leurs pulsions en sa compagnie. Néanmoins ses talents de guerrières sont connues à travers tout le pays.  

Le Potentat Rhufus II prend un dernière gorgé de son vin et lance les combats.  

Calus se baisse immédiatement et vient frapper le tibia d'un adversaire, qui explose sous le coup. Sa mise à mort n'est plus q'une formalité, le glaive vient enfoncer son crâne dans un dernier râle. Déjà trois combattants sont morts, Calus se précipite vers un cadavre où il a repéré un bouclier. Un autre combattant surgit et lui assène un coup de fouet sur le torse, la douleur lui déchire le ventre. Il saute sur son adversaire et lui arrache le lobe de l'oreille avec les dents avant de lui trancher la gorge. Ils ne sont plus que 5 en vie dans l'arène. Deux s'entretuent dans un coin et de même pour deux autres. Calus en profite pour se reposer deux secondes, mais un autre vient de tomber et son adversaire se lance sur lui, dans un réflexe il jète son glaive qui vient perforer la boite crânienne. Il cours récupérer son arme et s'attaque au dernier. Déjà amoché sa décapitation n'est pas difficile. Au milieu de l'arène il se tient désormais seul, en vainqueur ... avant une mort par le feu. Rhufus II le dévisage. Les gardes impériaux descendent dans l'arène pour l'amener sur le lieu de son sacrifice. La foule de l'arène est en délire et scande les paroles de l'appelle à la mort.  

Les gardes poussent Calus avec leur pilum. Ils arrivent en face d'une petite porte qui donne directement sur une ruelle de la ville, les soldats le pousse et referment la porte derrière lui. Calus est abasourdi et est désorienté. Il regarde autours de lui et ne voit rien d'anormal. La ruelle est vide et calme. En bas il distingue une autre petite grille qui semble donner conduire à l'extérieur de la ville. Il est complétement désemparé et se souvient alors la visite de la femme avant le combat. Ses doutes semblent se dissiper mais laissent placent à d'autres interrogations. Il se resaisis et se dirige rapidement, en courant vers la grille. Lorsqu'il l'atteint personne ne l'empêche de sortir. Un homme l'attend, ce qui fait sursauter en premier lieu Calus.  

"- Content de vous connaitre Calus. Je me nomme Balro (Alphonse Cepini). Je suis ici pour vous conduire en lieu sûr.  

- Que me voulez vous ?  

- Pas d'inquiétudes, suis moi et tu le sauras bien assez tôt.  

- Plutôt banal comme réponse ...  

- Le contenu ne le sera pas je peux te l'assurer ..."  

Les deux cavaliers se mettent alors en route vers les grandes plaines qui entourent toutes la cité. Ils chevauchent deux heures durant, avant d'atteindre un petit campement. Calus est intrigué et le laisse paraitre sur son visage, Balro esquisse un petit sourire sur son visage.  

** Palais Impériale **  

Rhufus apparait hors de lui, en colère.  

"- Comment avez vous pu le laisser fuir ?! Je me demande !! ne seriez vous pas des traitres vous aussi ! Hors de ma vue rapaces, trainés de caniveaux ! Vous Kapten (Orson Lee), restez ici.  

- Ou .. Oui mon seigneur.  

- Tu vas prendre un petit bataillon avec toi et me faire le plaisir de le ramener ici, si possible en le vie, que je le torture un peu avant de l'achever.  

- Bien ! Longue au Potentat ! Longue vie à l'Empire !  

** Campement **  

Calus est assis à côtés du feu. La femme lui fait face. Elle le dévisage et lui dit alors :  

"- Bien. Vous êtes ici et vous avez le droit de savoir et vous devez le savoir.  

- Je vous écoute.  

- Pour cela je vais vous raconter une Histoire. Il y a de cela plusieurs siècles, au début de l'Empire, le régime des Potentats était faible, et maintes révoltes le menaçait. Un des premiers d'entre eux fit alors appel à un gardien noir. Un messager des dieux envoyés ici bas, qui fut corrompu par l'avidité de l'Homme. Il créa alors sans la permission divine un fleuve où l'eau enlève à tout homme une part de lui, ce qui le pousse à désirer, ce désir qui le pousse à haïr autrui, cette haine qui empêche toute union pour se soulever face au despotisme. Tout nouveau née est plongé dans ce fleuve par les hommes des temples, perpétuant ainsi sous le couvert de la tradition religieuse, la perte d'une partie de l'Homme. Or les Hommes vont devoir être uni face à ce qui gronde au Nord. Le Gardien Noir veut chercher vengeance après avoir été chassé et destitué par le Potentat mais aussi par les Dieux. Détruire cette terre, lui permettrait de se venger des deux à la fois. Seul l'union pourra nous sauver, mais tant que le Potentat vivra, ainsi que sa dynatie nous ne serons pas tranquille face à cette menace qui nous écraserait sans difficultés. Les Dieux ne nous viendront pas en aide, ils ne nous prêtent plus attention depuis notre décadence. Nous ne pouvons compter que sur nous même.  

- Je ... je ne sais pas quoi dire ... mais quel est mon rôle dans cette aventure ?  

- Vois-tu certains hommes parviennent à utiliser ce désir pour se surpasser et se transcender. Ils parviennent à faire tomber les frontières naturelles et à réaliser des exploits surhumains. Tu es l'un d'eux. Balro est aussi l'un d'eux.  

- Et vous ?  

- Moi je ne suis personne. Vous aller devoir repartir avec Balro. Vous devez anéantir la dynastie des Augusztusi pour avoir un espoir de résister au Gardien Noir. Vous devez restituer aux Hommes leur moitié perdue.  

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DIVIK Production  

Partie 1/3  

Réalisé par Adam Lester  

Scénario de Alphonse Cepini et Thomas Burtin  

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