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Les Flims Plalstique présente
Un Autre Monde

Woodstock, Illinois, Usa - 2008  

 

Le soleil printanier tapait de toutes se forces sur les épaules de Jason. Vêtu uniquement d'un débardeur, le jeune homme (Alex McBrain) d'une vingtaine d'années somnolait sur un banc du square de la ville, un gobelet Starbuck's à la main et la tête en arrière. À côté de lui, un cadavre de sandwich au pastrami attirait le regard de quelques oiseaux. Ses pensées vagabondaient au gré du vent. Il pensa à son petit boulot, en parallèle de ses études de médecine à l'Université de Chicago. Le gérant du Stan's Market lui donnerait une avance sur sa paye dès le soir-même et Jason avait déjà des projets pour la soirée. Son téléphone vibra. Ouvrir les yeux fut un exercice périlleux tant la luminosité était vive. Un texto de Daryl. Son meilleur pote lui confirmait qu'il organisait une soirée chez ses parents qui lui avaient laissé la baraque pendant leur stage de golf. La nuit s'annonçait mémorable. Alors qu'il allait reposer son téléphone, il vit l'heure déjà avancée. Avait-il dormi ? Il se releva brusquement, poussant négligemment la mèche qui cachait ses yeux. Au loin, il aperçut deux jeunes lycéennes qui l'observaient du coin de l’œil. Jason sourit. Il savait qu'il plaisait et il ne se gênait pas pour en profiter.  

 

Le reste de la journée fut agréable et le garçon travailla avec enthousiasme, plaisantant avec la clientèle plutôt âgée de l'épicerie. Connu pour être l'un des joueurs vedette de l'équipe de baseball de la ville, le jeune homme bénéficiait réellement d'un certain statut au sein de la petite communauté de la ville de Woodstock. Son père, haut magistrat à Chicago, était fier de sa progéniture et de l'avenir qu'il se dessinait. Jason se dirigeait vers une brillante carrière de neurochirurgien et ses professeurs n'avaient d'yeux que pour lui. Ainsi, l'étudiant avait accumulé une confiance colossale et rien ne l'effrayait. Il comptait profiter du monde qui l'entourait jusqu'à son dernier souffle. Il avait compris que la vie était une chance et qu'elle souriait aux audacieux.  

 

L'heure de rentrer arriva bien vite et Jason bondit sur son vélo. Chez n'importe quel garçon de son âge, un tel moyen de transport aurait été ringard. Mais Jason pédalait avec un mélange d'énergie et de désinvolture qui le rendait irrésistible.  

 

Daryl lui envoya un quatrième message en près de vingt minutes. Jason n'était pas prêt et il voulait, une fois encore, être au centre de toutes les attentions pour la soirée de son ami. À force d'hésiter sur sa tenue, il finit par se rendre dans la chambre de son père et il lui "emprunta" un costume Armani à quatre mille dollars. Depuis quelques mois, le jeune homme voulait changer d'image. De "popular teenager", il voulait devenir un vrai "working man", du moins en apparence. Car ses préoccupations n'avaient pas tellement évolué depuis son adolescence : baseball, soirées et filles.  

- T'es moche, on dirait un serveur.  

Jason se retourna et aperçut son petit frère Dennis (Wayne Charest) qui l'observait, vêtu d'un simple pyjama Snoopy, sur le seuil de la porte de la chambre.  

- Dégage, merdeux.  

- J'vais l'dire !  

- Ouais ouais, vas-y...  

Et voyant que le gosse allait effectivement descendre se plaindre auprès de ses parents, Jason le rattrapa. À cinq minutes de partir, ce n'était certainement pas le moment de contrarier sa mère, juge d'application des peines.  

- Woh woh, une seconde, moustique. Viens voir.  

Le petit frère hésita une seconde puis fit demi-tour. Lui aussi avait une admiration sans borne pour Jason, peut-être plus que quiconque.  

- Viens me faire un câlin, Dennis. Je vais rentrer tard.  

 

À peine avait-il garé la Dodge de son père dans la rue que Jason fut frappé par la musique qui sortait de la maison de Daryl. Les basses surpuissantes faisaient vibrer les vitres de la voiture et le jeune homme prédit l'arrivée prochaine et massive des forces de l'ordre. Comme d'habitude. Il entra dans la maison. Il y régnait une activité surhumaine avec des jeunes gens qui dansaient, buvaient ou hurlaient. Jason fut abasourdi comme à chaque fois. Comment un pauvre type comme Daryl pouvait-il connaître autant de monde ?  

 

Jason sursauta. Encore une fois, il ne sut s'il s'était endormi. Il était allongé sur la pelouse du jardin des parents de Daryl et profitait de la douceur de la nuit. Il sortit son Nokia de la poche du costume, après avoir remarqué l'énorme tâche d'alcool sur son pantalon, et regarda l'heure. Bientôt cinq heures du matin. Il tourna la tête de tous les côtés et se rendit compte qu'il ne restait pas grand monde. La musique sa faisait encore entendre un peu en sourdine et quelques courageux avait osé se jeter dans la piscine. Jason adorait cette ambiance de fin de soirée, quand tout le monde est au bout du rouleau mais que personne ne veut réellement pas partir, comme si on était les derniers survivants d'un monde en perdition.  

Il se redressa et leva les yeux. En face de lui, une jeune femme (Joanna Armstrong) le fixait intensément, assise sur une chaise de jardin en plastique blanc. Jason lui rendit son regard, elle ne se décontenança pas et le lui soutint. Le garçon se sentit un peu mal à l'aise comme si, pour une fois, c'était lui la proie. Mais la sensation n'était pas désagréable et il recouvra vite ses esprits. Il se leva et, avec une concentration extrême afin de ne pas tituber, vint s'asseoir à côté de l'inconnue.  

- Bonsoir... ou bonjour. J'm'appelle...  

- Je sais très bien qui tu es. Qui ne le sait pas ? La starlette de la ville...  

Jason eut un mouvement de recul devant les sarcasmes de la fille. Mais il y avait quelque chose d'irrésistiblement pétillant dans son regard qui lui interdit de se mettre en colère.  

- Très bien. Je ne suis pas dans un état convenable pour te sortir mon CV. On gagne du temps.  

La jeune femme sourit avec déjà plus de bienveillance. Elle sembla hésiter un peu et un long silence s'installa.  

- Je m'appelle Cassy.  

- Salut Cassy.  

Peut-être était-ce la lumière du soleil qui pointait à l'horizon, la guitare mélancolique de John Fahey qui résonnait dans la maison ou bien le visage angélique de Cassy, mais le cœur de Jason décolla littéralement de la Terre.  

 

Les jours passèrent et les deux jeunes gens se revirent un peu. Jason envoya un texto le plus neutre possible et Cassy passa "par hasard" à l'épicerie. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le comprendre, ils devinrent inséparables et terriblement amoureux. Les plus observateurs avaient remarqué à quel point Jason sautillait sur sa bicyclette quand il descendait Van Buren Street pour retrouver Cassy au square. Là, au milieu des enfants qui jouaient, les deux tourtereaux parlaient de tout et de rien, paraissant certainement totalement stupides aux yeux des gamins qui les observaient en cachette.  

- Tu viens chez moi, ce soir ? Mes parents et mon p'tit frère sont chez mes cousins de New York.  

Cassy se redressa brusquement avec un regard dur.  

- Mais tu ne penses qu'à ça ! C'est pas vrai !  

Jason baissa les yeux. Comme tout bon mâle, les roucoulades n'étaient qu'un moyen de passer aux choses sérieuses. Il avait été très pressant ces derniers temps et il comprit qu'il devrait faire profil bas à ce sujet.  

- De toutes façons, je suis à l'association ce soir. Jerry veut mettre en place un gala pour récolter des fonds pour le Darfour.  

Jason leva les yeux au ciel. Ce Jerry et cette association humanitaire était une lubie qui prenait un peu trop de temps dans les journées de Cassy, à son goût. Le ton de la jeune fille se radoucit.  

- Puisque tu n'as rien à faire, tu pourrais me rejoindre ? Ils ont toujours besoin de bonne volonté !  

Jason était prêt à tout pour plaire à sa copine. Et s'il pouvait trouver une opportunité pour casser la gueule à Jerry, il ne la manquerait pas.  

 

Il hésita un peu. Et s'il laissait tout tomber ? L'humanitaire, les SDF et les conneries de ce genre, c'était pas son truc. Il finit par pousser la porte. Au milieu de la petite pièce enfumée, Jason repéra immédiatement Cassy qui lui faisait de grands signes. Les autres membres de l'association semblaient débarquer des années 70. Jason faillit hurler de rire. Ces hippies étaient ringards. Pourtant, au milieu de tous, un homme attira son attention. Celui-ci (Carl M.) leva la tête et s'approcha du nouveau venu.  

- Hey ! Tu dois être Jason ! Je suis Jerry...  

Jason s'était attendu à un jeune idiot avec des dreadlocks et de la marijuana dans la poche. Pourtant, c'était un type d'une trentaine d'années en costard qui l'accueillait. Il dénotait au milieu des autres.  

- Cassy m'a appris que tu étais médecin et...  

- Pas tout à fait, je ne suis qu'étudiant.  

- Ok, ok. Quoiqu'il en soit, je suis très heureux de voir quelqu'un avec tes compétences nous rejoindre. Tu fais quoi cet été ? On aurait besoin d'un coup de main. Rien de bien méchant, juste accompagner quelques vieux en fin de vie, leur redonner un peu le moral.  

Jason resta bouche bée. Il était tombé dans un traquenard. Jerry savait très ce qu'il faisait et si Cassy ne les dévisageait pas, Jason serait déjà parti en courant. Son cerveau fonctionnait à plein régime. En acceptant, il marquerait des points bienvenus avec la jeune femme. Et c'était vrai que s'il validait son année, il serait tranquille jusqu'en septembre. Il avait suffisamment d'argent de côté (merci aussi papa-maman) pour envisager de laisser tomber le Stan's Market.  

- Ouais bien sûr, pas de soucis !  

Il l'avait dit. Et pire encore, il dut signer un formulaire stipulant qu'il acceptait d'être au service de l'association pendant la durée de l'été.  

Et plus tard, dans le lit de sa chambre, Cassy lui avoua qu'elle avait fait de même. Dès le soir-même, Jason reconnut qu'il avait pris la bonne décision.  

 

L'année avança avec douceur. Les beaux jours firent définitivement leur retour et le mois de juin marqua la fin des examens. Jason savait qu'il avait été performant. Il en était d'autant plus heureux qu'il réussissait à être présent pour Cassy, qui le lui rendait bien. Rien ne semblait devoir gâcher ce ciel sans nuage quand Dennis lui apporta le téléphone dans sa chambre. Jason reconnut immédiatement la voix de Jerry. Celui-ci n'était pas souvent présent à l'association et il semblait plutôt gérer tout un réseau de bénévoles qu'organiser des actions locales.  

- Jason, je viens d'avoir accès à tes résultats.  

Le jeune homme sursauta. Comment avait-il fait ? Lui-même ne les avait pas encore eus. À n'en pas douter, Jerry avait ses entrées à l'Université. L'homme enchaîna.  

- Même si tu ne seras diplômé que l'année prochaine, il semble que tes compétences n'ait pas grand chose à envier à un médecin déjà installé.  

- Ce n'est pas vrai, mais je vous remercie.  

- Et comme je te l'avais dit, on a besoin de types comme toi. Urgemment. Tu vas partir en mission cet été. En Afrique.  

Le cœur de Jason s'arrêta pendant une seconde. Avant de s'emballer au triple galop.  

- Vous plaisantez ?  

- Absolument pas. La crise au Darfour a entrainé une grande vague de migration vers le Tchad. Les soins médicaux ne sont plus suffisants sur place et l'état d'alerte médical a été déclenché. Toutes les ONG sont sur le coup, nous y compris.  

Les mots se mélangeaient dans l'esprit de Jason. Tchad, Darfour, crise... Cela ne lui évoquait rien hormis le charabia lointain des journalistes de la télé.  

- Je... Je ne peux pas...  

- Je vais t'envoyer tes billets d'avion par mail. Tu seras évidemment logé et nourri, tu n'auras aucun frais sur place.  

Jason sentit sa tête qui tournait. Il chercha à s'accrocher mentalement pour ne pas perdre pied.  

- Je... écoutez, vous faites erreur. Je ne suis pas la personne qui... Je ne vais pas...  

- Tu as signé, Jason. J'ai le papier sous les yeux.  

- J'avais signé pour donner un peu de mon temps, vous aviez évoqué des p'tits vieux !  

- Nos besoins changent tous les jours. L'urgence est le Tchad, désormais.  

Le jeune étudiant se ressaisit.  

- Je refuse. Je n'irai nulle part.  

La voix de Jerry se durcit également et bien davantage.  

- C'est fâcheux, Jason. Très fâcheux. J'ai déjà avancé des frais considérables pour cette mission, notamment les billets d'avion. J'ai dû puiser dans les dons de bénévoles. On ne peut pas faire marche arrière. Le contrat que tu as signé prévoyait cette perspective. Et j'ajoute que je serais obligé de porter l'affaire devant un tribunal si tu ne tenais pas ta parole. J'ai ta signature. Et avec les dommages et intérêts... Bref, j'te fais pas un dessin.  

 

Jason avait raccroché depuis presque cinq minutes et il ne bougeait toujours pas. Dennis, plutôt amusé par son grand frère qui jouait drôlement bien à la statue, sentit une pointe d'angoisse se manifester.  

 

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La chaleur était étouffante et humide. En sortant de l'avion, Jason eut l'impression d'être dans sa salle de bain, après une douche bien chaude. Le tiers-monde vu de ses propres yeux correspondait à la vision qu'il en avait, en plus grand, plus bruyant et plus nauséabond. Il se força à ne pas se lamenter et avança dans la file de passagers qui franchissait une douane peu zélée. Un taxi, réglé par avance, le fit traverser N'Djaména. Jason eut du mal à croire qu'il s'agissait de la capitale du pays. Malgré quelques immeubles bas et modernes, des hôtels pour la plupart, le garçon ressentit de plein fouet la pauvreté de la ville. La voiture s'enfonça dans un ghetto où des cabanes en tôles étaient rangées à perte de vue. Le véhicule stoppa devant un grand bâtiment blanc d'architecture occidentale.  

 

Jason entra et débarqua immédiatement dans une grande salle qui occupait la quasi intégralité du rez-de-chaussée. Une centaine de lits de camp étaient alignés de chaque côté. Mais ce qui frappa davantage l'américain fut le bruit. Des cris, des râles de douleur, des pleurs de bébés, des hurlements...  

- Faut pas rester au milieu ! Allez !  

Jason sursauta et fut bousculé par une femme (Béatrice Bouma) qui s'exprimait en anglais avec un accent africain très prononcé. Elle portait une grande blouse blanche.  

- Bonjour, je suis Jason Riggs et j'ai été envoyé par...  

- Ah. Je vois. Vous allez à l'étage pour y poser vos valises dans la première chambre que vous trouverez et vous revenez fissa fissa.  

 

Jason fut très vite de retour, alors que la nuit venait de tomber. La grande salle était déjà plus calme et l'infirmière lui fit un signe de la main.  

- Je m'appelle Arafa. Désolée pour tout à l'heure, mais on n'a pas une minute à soi, ici. Suis-moi, je vais te montrer où tu devras être.  

L'étudiant fut surpris qu'on ne lui demandât pas ses connaissances et son expérience. Et il n'osa pas avouer qu'il n'avait jamais réellement soigné qui que ce soit. La traversée de la grande salle lui apprit au moins que le personnel médical était très peu fourni.  

- Voila. Tu vas gérer toute cette zone. Ce sont, pour la plupart, des plaies profondes mais on peut encore en tirer quelque chose. Ne lésine pas sur les antibiotiques, on vient d'en recevoir des cartons. En revanche, tu peux oublier les anesthésiants. Notre stock de morphine est dévalisé par les trafiquants du coin dès qu'on s'en procure.  

Et, presque aussitôt, Arafa disparut. Jason se retrouva au milieu d'une vingtaine de lits occupés par des hommes qui le fixaient avec espoir et douleur. Les plaies rouges contrastaient avec leur peau noire. Jason se précipita contre un mur et y vomit ses tripes.  

Les heures passèrent et l'américain se força à enchainer les actes médicaux, le cerveau complètement déconnecté. Il savait qu'il ne travaillait pas bien, la faute au manque de moyen, d'hygiène, de personnel et surtout d'expérience. Il ne s'était exercé que sur des mannequins qui ne hurlaient pas quand on les manipulait et qui ne cherchait pas à s'enfuir, à vous insulter dans une langue inconnue ou à vous frapper.  

 

Les gestes devinrent mécaniques, déshumanisés mais plus précis. Une main lui frappa l'épaule et Jason se retourna. Arafa lui souriait.  

- T'es là depuis une quinzaine d'heures. Va te reposer un peu.  

Sans un mot, Jason se dirigea vers le grand escalier qui conduisait à l'étage supérieur, suivi par l'infirmière. En passant devant une cloison basse, il se pencha et lança un regard interrogatif. Quelques lits portaient des vieillards, des femmes ou des enfants. Ils étaient tous très calmes. D'une voix basse, Arafa expliqua.  

- Ceux-là, ils sont en zone de transit.  

- C'est à dire ?  

- C'est à dire qu'on peut plus rien pour eux. On les laisse mourir.  

Malgré sa fatigue nerveuse qui le dévorait, l'esprit de Jason fut électrifié. Il ne put quitter ces personnes des yeux. Et son regard croisa celui d'un jeune enfant (Damien Leblanc) qui attendait sagement sur son lit, un masque à oxygène sur le visage. Sa respiration sifflante et difficile parvint aux oreilles de Jason qui préféra s'enfuir.  

 

Le soir-même, lorsque Cassy chercha à se connecter par webcam avec lui, la jeune femme se plaqua la main sur sa bouche. Le Jason fringant et confiant qu'elle avait quitté la veille avait laissé place à un garçon au teint cadavérique et au regard absent. Elle s'attendit à ce qu'il éclate en sanglots, mais il restait inerte, totalement dénué de réactions.  

 

 

 

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Les Flims Plalstique présentent  

"Un Autre Monde"  

 

Un film de Sheinaz El Ramani (Dangerous Method)  

Sur une musique de personne, on a oublié...  

 

Avec  

Alex McBrain (Zero : Princes of The Universe) dans le rôle de Jason  

Béatrice Bouma (Gospel for Mickey Leigh) dans le rôle d' Arafa  

Joanna Armstrong (Une danse sans Francisco) dans le rôle de Cassy  

Carl M. (Vol à haut risque) dans le rôle de Jerry  

Wayne Charest (Seuls) dans le rôle d' Dennis  

et  

Damien Leblanc (Théodore) dans le rôle de l'enfant  

Scénario :
une série A dramatique de Sheinaz El Ramani

Alex McBrain

Béatrice Bouma

Carl M.

Joanna Armstrong
Avec la participation exceptionnelle de Damien Leblanc, Wayne Charest
Sorti le 18 avril 2037 (Semaine 1685)
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