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Les Films du Corbeau présente
Vilaines bêtes !

*** Film participant au concours Au Théâtre ce Soir ***  

 

 

Le rideau s’ouvre sur le salon d’une maison cossue parisienne au début du XXème siècle. Canapé en velours, fauteuils en toile de Jouy, céramiques décoratives à motifs asiatiques, lampes aux abat-jours en verre de Murano, mobilier Second empire… Des plantes vertes dans tous les coins. Dans le fond de la scène, deux grandes fenêtres séparent le salon de la rue, voilées par des rideaux en velours épais. Côté jardin (gauche), une double-porte s’ouvre sur le hall d’entrée et l’étage. Côté cour (devinez…), deux portes vernies qui mènent à l’office pour l’une, au placard à balais pour l’autre.  

Mais quand on regarde bien, on remarque que le tapis persan est usé par endroits. Que les accoudoirs du canapé commencent à être élimés. Qu’un morceau de tapisserie se décolle dans un angle du mur. Qu’une plante verte tente de cacher l’emplacement jauni d’un tableau disparu…  

 

En-dehors de son aspect faussement luxueux donc, le salon est dans un triste état ce jour-là. Des restes d’un repas à deux sont répandus sur la table basse. Des bouteilles de champagne vides jonchent le sol. Des bougeoirs vomissent leurs restes de cire qui a dégouliné sur le buffet et sur le tapis.  

 

La porte de l’office s’ouvre sur une jeune femme en costume de soubrette qui rafistole son tablier. Elle a sa tête des mauvais jours. C’est CATHERINE (Nour Pendragon). Lorsqu’elle relève la tête, elle laisse échapper un « Ah ! » d’effroi en découvrant le fourbi, et fait aussitôt demi-tour pour retourner d’où elle venait.  

Quelques instants plus tard, elle repasse la tête par la porte et regarde le salon.  

 

CATHERINE (elle a l’accent des faubourgs parisiens)  

Ben non, y a pas ! J’ai pas la berlue… Ah le saligaud. J’comprends mieux le tintouin de cette nuit, que j’ai eu du mal à fermer l’œil… Ah, les vilaines bêtes…  

 

Elle commence à ranger le désordre avec lassitude. Sous un coussin du canapé, elle trouve une paire de gants qu’elle regarde un instant : ils sont d’un rouge criard, une couleur inhabituelle.  

Sur un guéridon, la sonnerie du lourd appareil téléphonique retentit. Catherine l’ignore un moment. Mais le volume des sonneries semble s’accroître.  

 

CATHERINE  

Voila, voila ! On n’est pas sourd.  

(elle décroche)  

Allez-y j’écoute… Oui Monsieur, z’êtes bien chez Monsieur Joliès… Non Monsieur n’est pas là… Oui, il est sorti, on ne peut rien vous cacher… Avec qui ? Avec lui-même, me semble bien. C’est déjà assez… Non j’peux pas vous dire. Monsieur n’a jamais d’heure… Vous dites ?... Vous avez rendez-vous avec lui tout à l’heure ici-même ? A la bonne heure, alors vous le verrez p‘t-être bien avant moi… Oui, je lui dirai que vous avez appelé… Vous dites ?... Votre nom ? Pourquoi que je vous le demanderais, vous me le direz quand je vous ouvrirai… Voilà c’est ça, à tout à l’heure.  

 

Elle reprend son rangement en maugréant. Râle carrément en découvrant les coulures de cire qui ont brulé le tapis. Remplit un plateau des restes du repas.  

A ce moment, on entend la porte d’entrer claquer. Un instant plus tard, MAXIME (Hugh Darby), le maître de maison, pénètre vivement dans le salon.  

 

MAXIME (radieux)  

Ah, Catherine ! C’est une belle journée !  

 

CATHERINE (râleuse)  

Peux pas dire…  

 

MAXIME  

Je me sens en pleine forme !  

 

CATHERINE  

Monsieur a bien de la chance…  

 

MAXIME  

Ah, Catherine ! Je suis amoureux !  

 

CATHERINE  

J’avais deviné, figurez-vous…  

 

MAXIME  

Ca se voit tant que ça ?  

 

CATHERINE  

Beaucoup moins, maintenant que j’ai effacé les traces… Si seulement Monsieur avait l’amour propre…  

 

MAXIME  

Mais non, Catherine. Vous n’y êtes pas ! Je viens de tomber amoureux ! Elle est sortie de l’officine, j’y entrais. Nous nous sommes bousculés. Elle a soulevé sa voilette pour s’excuser… et j’ai découvert le plus joli des visages ! Des yeux couleur de ciel, une bouche…  

 

CATHERINE  

…rose, des mains de nacre. Oui, je sais, Monsieur m’a déjà dit tout ça.  

 

MAXIME  

… Comment ? Vous la connaissez ?  

 

CATHERINE (moqueuse)  

Non, mais Monsieur a l’amour répétitif, si je puis me permettre.  

 

MAXIME  

Vous n’êtes pas romantique, Catherine.  

 

CATHERINE  

Je l’étais encore quand je suis arrivée chez Monsieur.  

 

MAXIME  

Eh bien ?  

 

CATHERINE  

Je ne le suis plus. J’en ai trop vu passer…  

 

MAXIME (amusé)  

Que voulez-vous ! J’ai le cœur trop grand.  

 

CATHERINE (railleuse)  

Monsieur et son cœur font mauvais ménage. L’un des deux va trop vite pour l’autre…  

 

MAXIME  

Vilaine bête, va… Dites Catherine, vous me rangerez ce fourbi vite fait ! C’est un vrai capharnaüm ici.  

(Catherine le foudroie du regard)  

J’ai grand espoir que ma belle du jour réponde à mon invitation. Si je m’y suis pris comme il faut, il se peut qu’elle sonne d’un instant à l’autre ! Ne donnons pas mauvaise impression…  

 

CATHERINE (elle sort la paire de gant de son tablier et les lui tend)  

Alors Monsieur ferait bien de s’y mettre et ranger les traces de ses amours perdues. Qui ont de grandes mains d’ailleurs, si je peux me permettre.  

 

MAXIME (il les jette sur le buffet, gêné)  

Oui, oui…  

(la cloche de la porte d’entrée sonne, il porte la main à son cœur et vacille)  

Ah mon Dieu ! C’est elle ! Elle est venue !  

 

CATHERINE  

La dame aux gants ?  

 

MAXIME  

Oui... Hein ? Non, non ! Pas la dame aux gants, l’autre !  

 

CATHERINE  

Ou alors l’autre rendez-vous de Monsieur ?  

 

MAXIME  

Quel autre rendez-vous ?  

 

CATHERINE (vite)  

Ce matin, ce gros appareil de malheur a sonné. Dedans, un Monsieur voulait parler à Monsieur, mais Monsieur était sorti. Alors le Monsieur m’a dit qu’il allait voir Monsieur de toute façon, puisque Monsieur avait rendez-vous avec Monsieur dans l’après-midi.  

 

MAXIME  

Oh Seigneur ! Je l’avais oublié, l’animal… C’est donc peut-être lui ? Mince alors, j’avais bien besoin de ça. Allez ouvrir, Catherine ! C’est un rendez-vous très important. J’essaie d’obtenir de cette vilaine bête des largesses pour mon théâtre. Alors faites au mieux ! Moi je monte me rafistoler.  

 

CATHERINE  

Oui, oui, faites donc ça. Vous me donnez le tournis…  

(Il sort. Catherine jette un œil sur le salon encore en bazard.)  

Oh, et puis hein ! Ca ira bien…  

 

Elle sort dans le hall d’entrée. Un instant plus tard entre un homme empressé, qui fouille le salon du regard. C’est HUBERT (Logan Hardy). Catherine le suit.  

 

HUBERT  

Où est Monsieur Joliès ? Maxime n’est pas là ?  

 

CATHERINE  

Monsieur sera à vous dans un moment.  

 

HUBERT (il semble impatient)  

Ah, bien bien…  

 

CATHERINE  

Monsieur veut-il un rafraichissement en attendant ?  

 

HUBERT (il se tient le ventre, comme s’il était malade)  

Oh non, rien du tout…  

 

CATHERINE  

Monsieur peut me le dire, maintenant.  

 

HUBERT  

De quoi donc ?  

 

CATHERINE  

Ben son nom !  

 

HUBERT  

Ah ! Très juste, très juste. Vous pouvez annoncer M. Hubert de Comtoise.  

 

CATHERINE  

Et allez hop, un Monsieur de Comtoise.  

 

Elle disparaît. Hubert tourne dans le salon, regarde les restes de la soirée qui trainent encore par-ci, par-là. Un rot lui monte à la gorge.  

Entre Maxime, souriant, suivi de Catherine.  

 

MAXIME  

Ah ! Mon cher Hubert.  

 

HUBERT  

Maxime !  

 

Il se précipite vers lui les bras ouverts, Maxime freine ses ardeurs en lui tendant la main. Hubert regarde Catherine, gêné.  

 

MAXIME  

Hum… Catherine, vous pouvez retourner à l’office. Vous nous apporterez du thé quand je vous sonnerai.  

 

CATHERINE  

Bien Monsieur.  

 

Elle sort. Aussitôt, Hubert saute sur Maxime et tombe avec lui sur le canapé. Il le couvre de baisers.  

 

HUBERT  

Oh, Maxime ! Maxime ! Cette nuit… Quelle nuit !  

 

MAXIME (gêné)  

Oui Hubert, c’était une nuit inoubliable. Mais par pitié, retenez-vous ! Ma soubrette peut nous surprendre à tout moment…  

 

HUBERT (il se force à s’éloigner de lui, mais son regard transpire l’amour transi)  

Ah Maxime ! Vous avez réveillé en moi un démon dont j’ignorais l’existence. Et qu’il était doux de lui céder ! Quand nous reverrons-nous ?  

 

MAXIME  

Eh bien… bientôt, bientôt !  

 

HUBERT  

Une date, Maxime. Une date ! Pas ce soir malheureusement, je sors mon épouse…  

 

MAXIME  

Hum… Que diriez-vous de nous revoir demain matin dans mon théâtre alors ? Nous pourrions en profiter pour reparler de notre petite affaire…  

 

HUBERT  

Au théâtre ? Bien, très bien. C’est sombre, il y a plein de recoins… pour notre petite affaire.  

 

MAXIME  

Oui… euh… enfin, je voulais parler de notre petite affaire concernant le théâtre ! Vous souvenez-vous de notre discussion avant que… euh…  

 

HUBERT  

Ah oui, cette petite affaire-là. Bien bien, nous verrons cela. Mais en attendant…  

 

Il se rapproche. Mais le carillon de la porte d’entrée l’interrompt.  

 

MAXIME  

(à la caméra) Misère ! Cette fois c’est elle ! Me voilà bien avec mon bougre !  

(à Hubert) Une visite ! Permettez…  

(Il se lève et tire la sonnette de l’office. Catherine apparaît avec le plateau de service à thé entre les mains.)  

Laissez cela, Catherine. On sonne à la porte, allez ouvrir. (à demi-mots) Faites patienter cette dame. Vous savez, la DAME !…  

 

Catherine acquiesce en clignant de l’œil et sort dans le hall d’entrée. Maxime tourne en rond, embarrassé.  

 

MAXIME  

Oh et puis zut ! Hubert, venez avec moi. Je vais vous montrer ma chambre.  

 

HUBERT (ravi)  

Votre chambre, Maxime ?  

 

MAXIME  

Oui, allez hop, ma chambre. Au Diable la retenue.  

 

Ils sortent en courant. Un instant après, une dame en robe bleue distinguée, le visage couvert d’un grand chapeau à plume et masqué par une voilette, entre précipitamment. C’est IRENE (Carrie Stewart). Elle lève les bras comme une tragédienne et traverse la pièce sans attendre pour aller se camoufler derrière une plante verte. Catherine la suit et la regarde, surprise.  

 

IRENE  

Non non ! Ne me regardez pas ! J’ai tellement honte ! Je ne devrais pas être là… D’ailleurs je ne comprends pas ce que je fais là… Vous n’auriez pas dû m’inviter…  

 

CATHERINE  

Vous inviter, Madame ?  

 

En entendant cette voix, Irène redresse sa voilette et découvre Catherine.  

 

IRENE  

Mais… vous n’êtes pas Monsieur Joliès ?  

 

CATHERINE  

Madame a l’œil…  

 

IRENE  

Annoncez-moi alors. Non ! Ne m’annoncez pas… Je ne devrais pas être là… Oh, que faire ?  

 

CATHERINE  

Vous asseoir peut-être ? Vous allez être mal.  

 

IRENE (s’asseoit et parle seule)  

Mon Dieu, mon Dieu, qu’est-ce que je fais ici… Mon mari… Oh, et puis je suis persuadée qu’il voit quelqu’un d’autre en ce moment. J’aurais tort de me gêner… Mais tout de même… Que dirait ma mère ?...  

(elle aperçoit la paire de gants rouges posée sur le buffet et s’exclame dans un grand élan dramatique)  

CIEL ! Mon mari !  

(et tombe presque inanimée sur le tapis).  

 

CATHERINE (qui ramasse les gants)  

Ca ? Oh ben je vous comprends, vue la taille on pourrait s’y tromper. Mais que Madame se rassure, ce sont des gants de dame.  

 

IRENE (rassurée)  

Ah ?... C’est étonnant. J’ai offert des gants de la même couleur à mon époux. Moi qui la croyais originale…  

(elle se rassoit sur le canapé et enlève son chapeau)  

Bon, et puis perdue pour perdue, allez-y. Annoncez-moi à Monsieur Joliès.  

 

CATHERINE  

Et qui dois-je annoncer ?  

 

IRENE  

Mme Irène de Comtoise.  

 

CATHERINE  

Bien Madame.  

(à la caméra)  

De Comtoise. J’ai déjà entendu ce nom-là, moi…  

 

Elle sort. Pendant ce temps, Irène regarde les gants de plus près. Elle hausse les épaules. Puis inspecte la pièce, voit les cadavres de bouteilles, les autres traces de fête.  

Maxime entre en terminant de reculotter sa chemise. Catherine s’apprête à entrer derrière lui, mais il la repousse.  

 

MAXIME (à Catherine)  

Non, vous, attendez dans l’entrée. Si Monsieur de Comtoise redescend, empêchez-le d’entrer.  

 

CATHERINE (tiltant et pointant Irène du doigt)  

De Comtoise ? Mais oui pardi !…  

(Maxime lui ferme la porte au nez et se retourne vers Irène)  

 

MAXIME  

Vous êtes venue ! Oh, je savais que vous viendriez.  

 

Il se précipite vers elle, mais elle fuit de l’autre côté du salon en reprenant sa pause de tragédienne.  

 

IRENE  

Non ! N’approchez pas. Je n’aurai pas dû. J’ignore ce que je fais ici.  

 

MAXIME  

Il n’y a aucun mal à me rendre visite.  

 

IRENE (qui se rapproche un petit peu)  

C’est que je suis une femme mariée…  

 

MAXIME  

Je ne sais même pas votre nom.  

 

IRENE (qui s’assoit sur l’accoudoir du canapé)  

Que dirait-on si l’on me voyait ici ?  

 

MAXIME  

Que vous êtes la plus belle des femmes...  

 

IRENE (qui se laisse glisser sur le canapé)  

Je serais une femme perdue…  

 

MAXIME (qui la prend dans ses bras)  

Alors je vous retrouverai.  

 

IRENE (qui rapproche son visage du sien)  

Je me sens toute chose… J’ai la gorge tellement sèche…  

 

MAXIME (qui se redresse brutalement, la laissant choir dans le fond du canapé)  

Vous avez soif ! Je manque à tous mes devoirs. Cath... Ah non, je ne peux pas l’appeler. Je reviens tout de suite, je vais vous chercher quelque chose à boire !  

 

Il disparaît par la porte de l’office. Irène reste surprise et de guingois sur le canapé. Elle se redresse, reforme sa coiffure. Puis hésite… Elle semble prendre une décision. Elle reprend son chapeau et sa voilette, puis prend la direction du hall d’entrée. Elle ouvre la porte, et découvre Catherine penchée sur le trou de la serrure, qui se redresse vivement.  

 

CATHERINE  

Madame cherche quelque chose ?  

 

IRENE  

Je… euh… Je voulais partir… Mais…  

 

CATHERINE (elle lui laisse le passage libre)  

Oui, peut-être que c’est plus prudent. Mais que Madame n’oublie pas son ombrelle, il s’est mis à pleuvoir.  

 

IRENE  

Ah ? Bon, dans ce cas… Peut-être que je vais attendre encore un moment…  

 

CATHERINE  

Vraiment ? Madame est sûre ?  

 

A ce moment, on entend la voix d’Hubert qui redescend de l’étage en appelant Maxime.  

 

IRENE  

Cette voix… cette voix… AH CIEL ! Mon mari !  

 

(Cette fois, elle s’évanouit carrément et s’étale sur le plancher.)  

 

HUBERT (off)  

Maxime ? Que faites-vous ?  

 

CATHERINE (ne sachant que faire)  

Ah ben ça ! Crénom de nom…  

 

Elle attrape Irène par les épaules et la tire derrière le canapé. Dès que le corps inerte a disparu, Hubert entre.  

 

HUBERT  

Mais où Diable est Maxime ?  

 

CATHERINE (essoufflée)  

Ca, c’est le Diable si je le sais, effectivement.  

 

HUBERT (apercevant les gants rouges sur le buffet)  

Ah, mes gants ! Je les ai cherchés toute la matinée…  

 

Maxime entre avec une bouteille de champagne alors que Catherine ouvre de grands yeux ronds en regardant Hubert récupérer ses gants. Maxime se fige d’effroi en découvrant Hubert. Il regarde Catherine, mais elle lui répond par ses yeux encore ébahis de sa découverte.  

 

HUBERT  

Ah, Maxime ! Je viens juste de retrouver mes gants.  

(Nouvel échange de regard entre Maxime et Catherine. Maxime est livide. )  

Oh du champagne, comme c’est gentil !  

 

MAXIME (qui cherche où est passée Irène)  

Si nous remontions… euh… discuter, Hubert ?  

 

HUBERT  

Nous avons le temps. Servez-moi un verre d’abord.  

 

La main d’Irène, qui reprend ses esprits, apparaît sur le dossier du canapé, dans le dos d’Hubert. Catherine attrape la pelle à suie de la cheminée et lui donne un grand coup sur la tête. Hubert et Maxime se retournent au bruit du « Dong ».  

 

CATHERINE  

Ce n’est rien… Juste une vilaine bête qui passait là…  

 

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Un film de Nikolas MORCAR  

Adapté pour le cinéma par le Corbeau, d’après la pièce de Timothy DARBY  

 

Avec  

Hugh DARBY - Maxime Joliès  

Nour PENDRAGON - Catherine  

Logan HARDY - Hubert de Comtoise  

Carrie STEWART - Irène de Comtoise  

 

Sur une musique d’Ezra NOYES  

Scénario : (3 commentaires)
une série B comique de Nikolas Morcar

Hugh Darby

Nour Pendragon

Logan Hardy

Carrie Stewart
Musique par Ezra Noyes
Sorti le 16 mai 2037 (Semaine 1689)
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