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Gérard Cousin Prod présente
Darkness from the Abyss

La pluie ne faiblit pas alors que le duo s'enfonce dans ce qui semble être la ville de Marentheim, une ville reconnue pour être un joyau du Royaume de l'Ouest. Mais les deux cavaliers ne sont guère convaincus par ce qu'ils voient: Les portes de la ville sont ouvertes, les rues jonchées de cadavres, aussi bien d'hommes, de femmes et d'enfants que d'animaux. Certaines maisons sont barricadées, d'autres encore, semblent avoir subit les assauts de pillards. A la vision cauchemardesque de cette ville s'ajoute celle de ces habitants, parodie horrible et pathétique de la vie Humaine tant les corps scrofuleux et leurs visages de bêtes semblent être le résultat abject de fornications qui le furent tout autant. Ravagés par la maladie et la folie, ces êtres n'ont plus grand chose d'humain...  

Plus les deux cavaliers s'enfoncent dans les rues de cette cité, plus l'effroi qu'elle leur procure les met mal à l'aise... Certains de ces "êtres" ferment juste leurs portes et leurs fenetres alors que le duo avance, d'autres sortent, révélant un peu plus leurs visages et leurs traits bestiaux rongés par la vermine, tenant des armes de fortune rouillées à l'aspect macabre. Ils sont une dizaine à se tenir dans la rue, posant leurs regards animal sur les deux voyageurs. Le chevalier descend de sa monture et sort son épée, sa compagne d'infortune, portant un bandeau devant les yeux car aveugle, reste sur la sienne. Le chevalier déclare d'une voix forte:  

-"Ecartez-vous! Laissez-nous traverser votre ville, nous ne vous cherchons pas querelle!"  

L'aspect immonde de ses malheureux rajoute à l'horreur de cette ville. Dans un coin, un carosse qui semble vermoulu, abimé, ravagé comme le reste de cette cité, est arrêté. Le chevalier a la désagréable impression que quelqu'un les observe derrière les rideaux en lambeaux du véhicule. Mais il reporte son attention sur les hommes armés: Le chevalier est bien décidé à éliminer quiquonque tentera de les attaquer, sa compagne de voyage et lui. Les êtres ne sont pas décidés à les laisser passer...  

-"Suffit! Rentrez chez vous!"  

Les rideaux du carosse s'écartent et laisse apparaitre un homme portant une perruque abimée, au visage maquillé de blanc de césure, ses joues sont excessivement fardées de rouge, comme pour masquer l'état guère enviable de sa face visiblement ravagée par quelque maladie inconnue. Les êtres scrofuleux obéissent et rentrent docilement chez eux. Le chevalier va remercier l'homme dans le carrosse.  

-"Merci monseigneur pour votre aide."  

L'homme au visage maquillé secoue la main:  

-"Baliverne, jeune homme! Mais les rues ne sont pas sures pour des voyageurs égarés. Venez avec moi, au chateau, vous etes mes invités!"  

Le chevalier se tourne vers sa compagne de voyage, cette dernière hoche affirmativement la tête.  

-"Monseigneur, nous acceptons cette invitation avec grand plaisir!"  

Le seigneur de ces lieux en est ravi! Il donne ordre à son cocher de rentrer au chateau, les deux cavaliers suivent le carosse abimé. Alors qu'ils s'approchent, le chevalier lève les yeux et voit le gigantesque et sinitre chateau de Marentheim... *******DARKNESS FROM THE ABYSS*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=sCoX5dViQPY  

 

UN FILM DE KATRINA DEBNEY  

 

AVEC:  

 

GRAHAM CANNON - GAIA WILLIAMS - MATTHEW SORENSEN - EVALENA SWEET  

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Le Chevalier Elias Hartstein (Graham Cannon) regarde la ville en contrebas depuis les murailles du chateau. Il ne comprend pas ce qui a pu arriver à cette ville, comment elle a pu sombrer comme cela. Au loin, il voit des étendues désertiques et marécageuses, jonchées de ruines de cités de jadis. Cela étonne le Chevalier car jamais il n'avait entendu dire mot sur de quelquonque marécages entourant Marentheim...  

Des bruits de pas résonnent derrière lui, il se retourne et voit son hote, le marquis Von Marenth (Matthew Sorensen), seigneur de ces lieux, accompagné de ce qui semble être des domestiques, en aussi triste état que les malheureux habitants de la ville.  

-"Qu'est-il arrivé à votre ville, monseigneur?" demande le jeune homme. Le marquis a un rictus, dévoilant ses dents gatées et pourries.  

-"La peste!"  

Le Chevalier a vu les ravages de la peste lors de la Guerre de Succession Impériale et cela n'avait rien en commun avec le mal qui semble s'être abattu sur Marentheim. Mais il décide de ne pas continuer à parler de cela. Il suit le marquis dans la salle de banquet où Soeur Wiegel (Gaia Williams), la compagne de voyage du jeune homme, est assise, attendant déjà. Le marquis, le Chevalier et la jeune religieuse sont les trois seuls convives attablés. Des domestiques possédant le même aspect abject que celui des villageois armés sont les seuls autres personnes présentes dans l'immense salle de banquet.  

-"Comment un chevalier tel que vous ayez pour unique compagne de voyage une religieuse de l'Ecclésiastie?"  

Le Chevalier n'a pas envie de s'expliquer sur le sujet mais c'est la jeune femme qui le fait: Le couvent de la Miséricorde, où elle est religieuse, a mandé le Chevalier pour la protéger dans son voyage vers la Cité Sacrée de Keinst, pour y effectuer un pélerinage. Le marquis regarde la jeune femme et déclare:  

-"Vous etes bien loin de la route de Keinst...  

Vous seriez-vous perdus?  

A moins que ce ne soit le destin qui vous ait conduit ici?"  

Le silence devient pesant dans la salle mais le marquis sourit et dévoile ses dents en triste état:  

-"Qu'importe! Grace aux dieux, vous etes là, vous une Soeur de la Miséricorde, alors que Marentheim a tant besoin de quelqu'un tel que vous..."  

Durant le reste du repas, des banalités sont échangées mais rien d'autres.  

 

Le Chevalier se sent mal, comme si ces lieux maudits avaient une résonnance particulière en lui, sans trop savoir pourquoi...  

Il n'arrive pas à trouver le sommeil, assailli par les visions du passé...  

Marchant difficilement dans la brume qui recouvre les lieux, des hommes et des femmes parcourent le champs de bataille, dépouillant les cadavres tels d'immondes charognards, achevant impitoyablement les malheureux survivants pour mieux les dépouiller de leurs maigres possessions. Les restes de son armure couvert de son propre sang ou de celui des autres, alliés ou adversaires, le Chevalier est au sol, entre les restes démembrés, les cadavres décapités, les membres tranchés rester dans le boue, sous cette pluie battante et interminable. Il tourne la tête et voit autour de lui le champs de bataille, d'une immensité terrifiante, résultat de la politique de seigneurs et de rois abjects, qui eux sont bien au chaud dans leurs lointains royaumes et seigneuries, laissant des hommes se battre jusqu'à la mort pour leur gloire et leurs intérets. Le chevalier sait qu'il ne se relèvera plus. Il attend donc la mort paisiblement, comme une délivrance, entouré du corps de ses alliés ou de ses victimes...  

Les pillards hurlent en voyant, avides de dérober les reliquats de l'armure ou des armes du jeune chevalier. Ils s'approchent de lui, prêt à accomplir leur sinitre besogne lorsque ils sont pris de douleurs, les yeux de leurs orbites se liquéfient, par tous les pores de leur peau, leur sang s'échappe, par tous leurs orifices, leur peau se craquelle, leur corps entier se liquéfie, pourrit sur place et bientot, ils ne sont plus que des amas de chairs informes et putréfiées, tombant lourdement au sol.  

-"Ton destin n'est pas de mourir ici, preux chevalier..."  

Il entrouvre les yeux et voit une jeune femme aux traits fins. Elle passe la main sur la joue ensanglantée du chevalier avant de rajouter:  

-"De ta vie ou de ta mort dépend tellement plus..."  

Son beau visage se flétrit, pourrit, rongé par la vermine, révelant un rictus hideux, murmurant dans une langue inconnue où le seul mot intelligible pour le chevalier est "l'Abîme"...  

Il se réveilla et découvrit qu'il était dans un hopital de fortune, ses plaies avaient été pansées, ses blessures soignées... Il ne comprenait pas. Et dans sa tête résonnait toujours le rire machiavélique de cette femme et ce mot: "l'Abîme"...  

 

Le Chevalier n'arrive toujours pas à trouver le sommeil, repensant à tout cela. Cette sensation, ce trouble qui l'envahit ici, à Marentheim, est le même que lorsqu'il repense à cette expérience. Et le frisson qui le parcourt aussi...  

Il se lève et déambule dans les couloirs vides du chateau. En tendant l'oreille, il semble déceler une litanie, comme des voix venant des profondeurs du chateau. Si au début, il craint de croiser un domestique, il se rend vite compte que le chateau est vide, comme abandonné. Il dévale les marches, s'enfonçant dans les profondeurs du chateau, uniquement armé d'une torche, prise sur un mur. D'ailleurs en la prenant, il se brule légèrement à la main. A mesure qu'il descend, la litanie devient plus audible, plus distincte à défaut d'être compréhensible. Le coeur du Chevalier bat la chamade à mesure qu'il descent les degrés de l'escalier de pierre, les litanies et les murmure deviennent plus forts à mesure qu'il descend. Arrivé dans un long corridor, le Chevalier est assailli par les chants impies et des murmures le faisant frissonner. Il arrive en vue d'une immense salle, au centre de laquelle on voit un idole informe, terrifiante, horrible, ne ressemblant à rien de connu. Devant l'idole, plusieurs villageois, etres abjects s'il en est, trancher la gorge de l'une des leurs qui est nue et à genoux devant l'idole, son sang giclant sur l'horreur de pierre. Les dizaines de personnes présentes saluent cette mort de nouveaux chants, plus terrifiants encore. Le corps de la malheureuse victime est empalé sur une broche est mise à "rotir" au dessus d'un immense atre. Le Chevalier est horrifié en constanant aussi que autour de l'idole impie, des tables attendent, le couvert est déjà disposé dessus, attendant que les convives viennent s'attabler et déguster la malheureuse sacrifiée...  

Le Chevalier voit parmi les personnes présentes le Marquis. Ce dernier tourne la tête en direction du Chevalier, ce dernier se sent piègé car découvert. Mais le Marquis au visage ravagé n'a pour seule réaction qu'un petit sourire en direction du jeune homme avant de reporter son attention vers l'idole comme ses coreligionnaires. Parmi les macabres convives de ce lieu, le Chevalier voit un visage qui ne lui est pas inconnu, celui de la jeune femme qui l'a sauvé des pillards alors qu'il était à l'agonie. Sans trop savoir pourquoi, il la suit a travers des corridors étroits, gardés par des idoles de pierres terrifiantes et abjectes tant dans leurs formes torturées que dans leurs expressions. Finalement la jeune femme s'arrête et fait face au Chevalier. Elle s'approche de lui, vient contre lui comme une jeune mariée vient vers son époux et déclare:  

-"Accomplis ton destin, preux chevalier, et libère les ténèbres de leur geole, libère les de l'Abîme..."  

Elle l'embrasse, le Chevalier se laisse faire tant il est subjugué par cette femme. Après ce baiser, elle lui dit:  

-"Qui cherche ce qu'il ne doit, trouve ce qu'il ne veut..."  

Le Chevalier se réveille, dans sa chambre, au dehors, la pluie continue de tomber au dehors mais il fait jour. Il se lève, ne comprend pas: Alors tout ceci n'était qu'un horrible rêve? Un cauchemar? A ce moment précis, il voit sa main légérement brulée et comprend, avec répulsion, que non, tout ceci était bien réel...  

 

Il va voir Soeur Wiegel, pour lui parler de tout cela, ne sachant lui-même que penser de ce qu'il a vu dans les profondeurs du chateau. La religieuse n'est pas une "simple" religieuse, c'est une "Sainte Erudite", connaissant non-seulement les dogmes de l'Ecclésiastie, la Bible mais aussi et surtout, le contenu des Codex Noirs, recueils à l'origine inconnue mais qui contiennent des informations qui feraient basculer l'esprit de quiquonque les lirait, en dehors des "Saintes Erudites", formées depuis l'enfance à résister aux ténèbres. Il parle à la jeune femme de ce qui s'est passé au plus profond de la nuit, de l'abominable cérémonie et de la rencontre avec cette mystérieuse femme. Soeur Wiegel est troublée.  

-"Elias, vous etes sur qu'elle a parlé de l'Abîme? Et qu'elle a dit "Qui cherche ce qu'il ne..."  

La jeune aveugle tronque volontairement la phrase, comme si cela la répugnait de la prononcer. Le Chevalier affirme que oui.  

-"Qu'est-ce donc, ma soeur?"  

La jeune femme ne répond pas car il est question de vieilles et sordides légendes venues de la nuit des temps, disant ce qu'est l'Abîme...  

-"Cela expliquerait bien des choses..." reconnait néanmoins la jeune femme. Elle demande au Chevalier de la conduire sur le lieu de la cérémonie impie à laquelle il a assisté. Ce dernier accepte. Alors qu'ils passent par les remparts, le Chevalier jette un oeil en direction de la ville et, aussi étrange que cela lui paraisse, il a la nette impression que les marécages ont encore un peu rogné sur la ville. Ce qui est impossible en une seule nuit... Avec la religieuse, il redescend les mêmes marches que la nuit précédente, son coeur bat encore plus fort car cette fois, il sait à quoi s'attendre. Arrivé dans le corridor, il avance avec assurance et débouche, accompagné de la religieuse, dans l'immense salle...  

Qui est vide et poussièreuse, comme si nul ne l'avait utilisée depuis des temps immémoriaux. Et il n'y a pas non-plus l'horrible idole...  

-"Je ne comprends pas!" déclare le Chevalier, agitant sa torche pour trouver des reliquats de la cérémonie de la nuit précédente. Soeur Wiegel passe ses doigts contre les murs et découvre d'étranges inscriptions gravées, inscriptions qu'elle n'a aucun mal à traduire. Elle semble tétanisée en ces lieux et murmure au Chevalier:  

-"Elias! Quittons ce lieu, immédiatement."  

Il accepte et tous deux remontent vers leurs quartiers.  

 

Le Chevalier aimerait comprendre. La jeune religieuse lui dit de la suivre. Une fois dans la chambre de la jeune femme, elle lui explique:  

-"L'avénement du Voyageur s'approche..."  

L'Abîme est un lieu que beaucoup croyaient imaginaire. Un puits sans fond, ouvert sur les ténèbres. Et lorsque que le temps de l'avénement du "Voyageur" s'approchera, les ténèbres venus des profondeurs rongeront ce monde, le remodèleront à leur image, tel un cancer rongeait les chairs et les corps des hommes. Nul n'aurait imaginé que Marentheim soit proche de l'Abîme.  

-"Vous me dites qu'une partie de la ville semble etre engloutie par des marécages? Que les habitants semblent des parodies sordides d'Humains?"  

Le Chevalier affirme que oui. La religieuse reste sans répondre. Sous ses doigts, elle a reconnu d'anciens textes interdits, liés au culte abjecte du "Voyageur", une entité innommable et inimaginable pour les mortels. Si rien n'est fait pour endiguer cela, les ténèbres venus des profondeurs sortiront tel un reflux toujours plus violent, rongeant les Hommes de ses effluves putréfiées, corrompant tout ce qui vit. La phrase "Qui cherche ce qu'il ne doit, trouve ce qu'il ne veut", maxime lourde de sens que les fidèles repetent, symbolise aussi le fait que les Hommes viennent à cette abominable entité de leur plein gré, allant eux même vers leur propre déchéance et leur propre corruption, reniant la lumière pour les ténèbres...  

Le Chevalier demande:  

-"Y-a-t-il un moyen d'empecher une telle infamie?"  

La religieuse ne sait pas: Jamais elle n'aurait pensé connaitre une telle époque noire...  

 

Le Chevalier regarde avec anxiété les marais engloutir petit à petit Marentheim, il est à la fois fasciné et horrifié devant cela.  

-"Vous devriez rentrer, vous aller attraper la mort sous cette pluie..." déclare le Marquis. La seule présence de cet homme met mal à l'aise le Chevalier. Constatant cela, le seigneur de ces lieux rajoute:  

-"Vous nous avez quitté bien trop vite lors du repas l'autre soir..."  

Le jeune homme comprend à quoi il fait allusion, sa main descend vers le pommeau de son épée mais le Marquis, constatant cela, sourit et s'empresse d'ajouter:  

-"Voyons, noble chevalier, si nous avions la moindre intention belliqueuse à votre encontre, vous ne seriez pas là, devant moi, à cet instant précis."  

Il fait quelques pas et rajoute, avant de rentrer:  

-"Jamais je ne porterai la main sur celui qui va permettre l'avénement des ténèbres venues de l'Abîme..."  

Le Chevalier reste sous la pluie, horrifié par cette révélation...  

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Film d'horreur gothique et fantastique, voici "Darkness from the Abyss", le nouveau film réalisé par Katrina Debney! Au générique, on trouve Graham Cannon, Gaia Williams, Matthew Sorensen et Evalena Sweet entre autres! La musique est l'oeuvre de Gina Dessau! "Darkness from the Abyss", le nouveau film d'horreur de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série B d'horreur (Fantastique) de Katrina Debney

Graham Cannon

Gaia Williams

Matthew Sorensen

Evalena Sweet
Musique par Gina Dessau
Sorti le 28 août 2038 (Semaine 1756)
Entrées : 22 848 852
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