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Les Films du Corbeau présente
Jacques Ier du Sahara

OU COMMENT FONDER UN EMPIRE QUI NE DEMANDAIT RIEN A PERSONNE  

 

 

D’après une histoire vraie  

 

Long Island, Etats-Unis - 1919  

 

Augustine (Logan Mandown) était assise au bureau de son boudoir. Par delà la grande baie vitrée, elle pouvait admirer le jardin à la française dont son époux avait orné la propriété. Après avoir reposé la lettre que lui avait adressée sa tante du Havre, elle fronça les sourcils en découvrant la lettre suivante qui attendait sur la coupelle en argent. Son nom était bien écrit dessus, mais elle n’était pas timbrée. Et Augustine reconnu sans doute possible l’écriture hachurée et grandiloquente de son grandiloquent de mari. Pourquoi lui écrivait-il alors qu’il ne lui suffisait que de traverser le manoir pour venir la trouver ?  

Elle ne s’étonna pas plus loin, Jacques n’étant pas à une fanfaronnerie près, et décacheta l’enveloppe. Mais le mot, très court, lui glaça le sang.  

Deux seules phrases, non signées.  

« Madame, je vous informe que j’ai pris la décision de violer notre fille cet après-midi. Je vous conseille de ne pas vous opposer à mes projets. »  

Venant d’un autre homme, Augustine aurait pensé à une plaisanterie, ou au pire se serait demandée quelle mouche était responsable de ce coup de folie. Mais elle ne connaissait que trop son époux pour ne pas prendre l’avertissement à la légère. Depuis plusieurs semaines, il la maudissait de ne lui avoir donné qu’une fille, de n’avoir personne pour reprendre le flambeau de son « Empire »… Elle pensait qu’il allait trouver un moyen d’éloigner son épouse (elle n’attendait qu’une excuse pour un divorce juteux) pour s’en trouver une autre. Mais sa propre fille !  

Augustine, après avoir ouvert son tiroir et récupéré un objet dont elle redoutait l’usage, courut jusqu’à la nurserie où Jacqueline (Lou Muller) faisait la lecture avec sa tutrice canadienne. Elle repoussa la tutrice hors de la pièce en l’invitant à faire appeler la police, puis lui referma la porte au nez sans plus d’explications. Augustine verrouilla la porte. Jacqueline, petite fille d’à peine 10 ans, ne savait pas ce qui se passait mais elle prit peur et vint se pelotonner dans la robe de sa mère. Puis elles attendirent.  

Inquiète, la tutrice préféra s’en référer au majordome qui, plutôt qu’appeler les secours, prévint le maître de maison. Il ne fallut que quinze minutes avant que Jacques Lebaudy (Héfaistos Czinka) arrive à la nurserie et tambourine à la porte.  

Rien n’y faisait, Augustine ne voulait pas comprendre que seule Jacqueline avait la pureté de sang nécessaire pour lui offrir l’héritier qu’il espérait. Jacques commençait à voir rouge, et ses éclats dans ces cas-là étaient dantesques. Il congédia le personnel qui s’était regroupé autour de lui, de plus en plus inquiet, et s’escrima à allumer un feu aux pieds de la porte de la nurserie pour enfumer les deux retranchées. Le majordome tenta bien de s’interposer, mais Jacques le claqua. Augustine hurlait des menaces, Jacqueline pleurait, terrorisée. Impatient, Jacques força la porte à coup de pied quand le feu la rendit plus friable. Augustine l’attendait juste derrière, tendant vers lui le canon de son revolver. Le regard de l’époux était furibond, l’épouse y reconnut sa folie. Elle tira. Jacques Lebaudy s’affala, une balle plantée en plein milieu du front.  

Ainsi mourut le premier et unique Empereur du Sahara.  

 

 

** JACQUES Ier DU SAHARA ou Comment fonder un empire qui ne demandait rien à personne **  

 

 

--- Voix-off : « Je n’ai jamais vraiment réussi à savoir si sa démesure tenait de la folie ou du génie. Peut-être mon maître était-il simplement en retard sur son temps… »  

Paris en 1903. Dans une rue bourgeoise, sur le trottoir qui longe un immeuble art-déco de grand standing, les passants s’arrêtaient pour écouter les éclats de voix qui résonnaient dans le couloir ouvert menant à la cour intérieure.  

--- Voix-off : « Après tout, peut-être était-il la réincarnation d’un conquérant Wisigoth qui posa pied le premier sur une nouvelle terre à conquérir. »  

La caméra entre dans le couloir, qu’il longe jusqu’à la loge de la concierge. Un homme tentait d’en forcer la porte, et on devinait par la vitre trouble qu’une femme s’appuyait de l’autre côté pour en empêcher l’ouverture. L’homme était Jacques Lebaudy, un peu moins grisonnant que dans la première scène, que l’on reconnaissait par son teint rouge et ses yeux arrondis par la fureur.  

--- Voix-off : « Je ne pourrai pas vous dire pourquoi j’ai suivi cet homme constamment exalté dans ses aventures. Tout y était insensé, il était évident que l’entreprise n’était qu’une folie pure. Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir de l’admiration pour lui, qui avait les moyens d’assouvir le moindre de ses fantasmes les plus abracadabrants. »  

Jacques jurait en tentant d’ouvrir la porte, insultant la rombière qui se tenait derrière. Elle parvint à pousser le verrou et s’éloigna à l’intérieur de sa loge. Jacques en profita pour donner un grand coup de ses deux poings dans la vitre qui éclata en morceaux, tailladant ses poignets qui saignèrent aussitôt.  

Au même moment, un homme plutôt jeune (Weston Hatcher) arriva en courant et retint Jacques qui s’apprêtait à bondir à l’intérieur de la loge.  

--- Voix-off : « Me voici justement, Léonard Paturel. Le secrétaire particulier de Jacques Lebaudy, à la tête de l’empire Lebaudy, sucres et immobilier. Et c’est ce matin-là que tout a commencé. »  

Léonard tentait de contenir Jacques dont la fureur était à son zénith. Au même moment, la concierge (Olivia Fallon), échevelée et le teint aussi rougeaud que Lebaudy, réapparut à la porte de sa loge, un seau entre les mains. Elle en vida son contenu au visage de Jacques, qui hurla.  

« Au meurtre ! A l’assassinat !  

- Calmez-vous Jacques ! », tenta de le calmer Léonard.  

« On m’attaque à l’eau de Javel ! C’est un attentat !  

- Mais non voyons, ce n’est que de l’eau savonneuse… »  

La rombière rentra dans le ballet des hurlements.  

« Cette fois c’est trop ! Il est complètement fada, votre patron ! On ne m’a jamais traitée comme ça, jamais !  

- Mais que vous a-t-il fait ? », interrogea le secrétaire.  

« Il s’est mis en colère, m’a injuriée et presque frappée parce que je refuse de m’occuper de son colis ! »  

Elle désignait une malle posée sur le pavé de la cour intérieure, empaquetée dans une toile de jute. Léonard s’approcha du colis et lut l’adresse du destinataire, écrite maladroitement à la peinture à même la jute : « Président Emile Loubet, Palais de l’Elysée ». Mais il recula aussitôt, repoussé par l’odeur pestilentielle qui provenait de la malle. Une odeur de merde…  

« Mais… Monsieur, qu’est-ce que c’est que ce colis ? »  

Jacques, trempé, se redressa de toute sa hauteur et dit avec fierté.  

« Cinquante kilos de merde de chiens, que je me suis fait livrer pour M. Loubet. Parce que c’est tout ce qu’il mérite ! »  

Léonard leva les yeux au ciel. Son maître ne décolérait décidément pas et avait pris le Président de la République pour cible de sa rancœur. Car son gouvernement avait décidé de nationaliser les lignes de chemins de fer transsahariennes, alors que Lebaudy travaillait depuis plusieurs années à installer sa nouvelle société de transport dans le Sud de l’Algérie. Lebaudy avait pris la décision gouvernementale comme une attaque personnelle.  

Et Léonard découvrit bientôt que ce n’était que le début : « la tentative d’homicide à la Javel », comme Lebaudy l’appelait dorénavant, était la goutte qui faisait déborder le vase. C’était toute la France qui lui en voulait visiblement, et l’industriel ne comptait plus perdre son temps avec cette « Nation de petits ». Il avait d’autres projets et envoya un télégramme pour qu’on fasse aussitôt apprêter son voilier au port de Fécamp. Léonard eut beau l’interroger, mais Jacques était secret et voulait entretenir le mystère. Il offrit à Léonard de quitter ses services maintenant, ou de le suivre aveuglément. C’est à ce moment-là que Léonard eut dû faire un choix plus judicieux…  

 

 

Augustine n’en revenait pas d’être là, sous le soleil de l’Atlantique. Elle avança jusqu’à la proue de la goélette qui l’avait amenée depuis les îles Canaries, et regardait les côtes africaines se rapprocher. Toute cette histoire était insensée… Son amant, Jacques, lui avait écrit depuis l’Afrique pour lui dire de la rejoindre. Il l’épouserait et la couronnerait Impératrice à ses côtés. Impératrice ! Elle, une petite comédienne parisienne ! Impératrice de quoi ? D’où ? Elle n’en savait rien, mais rêvait déjà d’oasis ombragés, de bassins emplis de nénuphars, de jolis Nubiens la ventilant à l’aide de palmes végétales, de tables chargées de fruits inconnus… Peut-être même apprivoiserait-elle un léopard qu’elle garderait en laisse !  

La goélette approchait de la côte et Augustine scruta le rivage, à la recherche du port où ils allaient accoster, mais ne voyait rien qu’une plage vide avec un ponton de bois fabriqué à la va-vite. Cinq ou six hommes attendaient les bras ballants, lorgnant l’approche du bateau. Une tente avait été montée quelques mètres plus loin sur le sable. Cela ne ressemblait pas à l’accueil en fanfare qu’elle avait imaginé…  

La goélette accosta et livra son unique passagère. Sur le ponton, Léonard Paturel s’avança pour accueillir Augustine. Il était accompagné de quatre marins patibulaires, dont l’un d’entre eux, un colosse (Konrad Hamilton), dévisageait la jeune femme avec un regard désabusé. Léonard prit la main d’Augustine.  

« Avez-vous fait bon voyage ?  

- Il fait une chaleur d’ours. Mais… où sommes-nous ?  

- Sur une plage de Mauritanie.  

- Jacquot n’est pas là ?  

- Si, si, il arrive. Je vous avoue que je suis surpris que vous ayez accepté de venir. Je dois vous prévenir que M. Lebaudy est un peu…  

- Ma douce ! »  

Jacques Lebaudy était sorti de sa tente et approchait de sa maîtresse, protégé du soleil par une ombrelle. Il se pencha pour lui faire un baisemain. C’était une première ! D’habitude, il se contentait de lui pincer les fesses en lui léchouillant la joue…  

« Bienvenue à Polis, le port de commerce de votre nouvel empire, ma Reine ! Qu’en pensez-vous ? »  

Il désignait la plage vide.  

« Eh bien… euh…  

- Quel potentiel, n’est-ce pas ? Imaginez l’étendue des docks, et le chemin tout tracé vers les plus grands ports du monde ! Avez-vous apporté la cargaison que je vous ai demandée ?  

- Vos bouts de bois ? Oui, ils sont là… »  

Augustine se tourna vers la caisse que le marin baraqué descendait sur son dos de la goélette.  

« Bien, bien ! », se félicita Jacques. « L’empereur avait triste mine sans son trône. Paulin nous montera ça vite fait », dit-il en déposant une tape affectueuse sur le dos du marin, qui lui renvoya un regard de mépris. Ce que Jacques ne sembla pas remarquer. « Mais hâtons-nous. Nous avons encore une heure de trajet avant d’arriver à Troja.  

- Troja ?  

- Oui, c’est ainsi que j’ai dénommé notre capitale. »  

Ils montèrent plusieurs chameaux, ce qui était une autre grande nouveauté pour Augustine, tout à fait incapable de garder un port de reine sur un tel animal. Ils s’enfoncèrent dans le désert qui longeait la côte. Augustine étouffait sous le tissu de sa robe longue. Léonard voulut approcher sa monture de la sienne pour lui parler, la prévenir de ce à quoi elle devait s’attendre. Mais Jacques ne la quittait pas, et ne cessait de parler. Il passa l’heure de trajet à lui conter ses projets de grandeur pour leur nouvel empire.  

Au bout d’une heure, il stoppa son chameau et celui de sa compagne.  

« Ma dulcinée, derrière cette dune nous attend Troja. C’est un moment solennel. Je vous demande d’ouvrir vos chakras et de faire preuve d’imagination. »  

Paulin ricana dans sa barbe. Les chameaux escaladèrent la dune et arrivée au sommet, Augustine contempla l’étendue de son royaume. Au creux de la dune, trois tentes avaient été installées les unes auprès des autres. C’était tout… Dans l’une d’elle, ouverte sur le désert, s’était installé un groupe de Sahariens enturbannés.  

« Ma chère, contemplez l’Empire du Sahara. Votre empire… »  

 

 

Dans son bureau de Santa Cruz de Tenerife, sur l’île centrale de l’archipel des Canaries, Tallien de Cabarrus (Bob Peck) souffrait de la chaleur. Il rêvassait d’un retour sur le continent qu’il espérait proche quand on lui annonça la visite de Santiago Carlos Verdez, le diplomate espagnol. Quand celui-ci (Dylan Romarov) pénétra dans son bureau, le consul français perçut tout de suite son rictus de mécontentement. C’était un enquiquineur. Et il se doutait à peu près de ce qui l’amenait ici.  

« Monsieur le Consul, quel est ce compatriote des vôtres qui joue les grands seigneurs ?  

- Vous voulez parler de M. Lebaudy, j’imagine ?  

- On en parle même dans la chambre du Roi d’Espagne ! Et on me diligente ici. Je ne comprends pas à quoi rime cette mascarade. Pouvez-vous l’expliquer ? »  

Bien difficilement, en réalité ! Le sujet commençait à faire également des remous à l’Assemblée nationale, en France. Un énergumène, parmi les plus grosses fortunes de France, avait dépêché des missives aux quatre coins de l’Europe pour annoncer la création d’un Empire dans une région que Lebaudy lui-même considérait libre de droit, entre le Sud du Maroc et le Nord du Protectorat mauritanien. Et il exprimait son intention d’en édicter lui-même les règles et une Constitution à sa convenance. Il se faisait même dénommer Jacques Ier, empereur du Sahara !  

Si la nouvelle avait bien fait rire dans un premier temps, elle commençait aujourd’hui à échauffer les esprits des autorités espagnoles et françaises. Même la couronne anglaise avait réagit à cette agitation en envoyant son ambassadeur au chevet du Président français. A Londres, on ne plaisantait pas avec les histoires de colonisation !  

Verdez se rapprocha du Consul.  

« Est-il fou ? Est-il dangereux ?  

- Pour être honnête, je ne suis pas encore sûr de la réponse. Mais je suis en contact avec un de ses proches. Bientôt, il devra revenir ici, car d’après mes sources, il manque de main d’œuvre. Nous verrons bien à cette occasion de quel bois il est fait… »  

 

 

Augustine ne savait plus si elle devait rire ou pleurer. Sous sa tente, revêtue de la robe de mariage que lui avait préparé son amant, elle était avachie sur des coussins, protégée du sable par un tapis persan. Elle était autant accablée par la chaleur que par la situation grotesque. Jacques sortit de derrière un paravent chinois revêtu d’un habit d’apparat militaire qui lui donnait un air napoléonien… Lui qui n’avait jamais servi dans aucune armée !  

Léonard pénétra dans la tente. Il semblait s’excuser silencieusement en regardant Augustine, mais il s’adressa à Jacques qui se regardait dans une psyché qu’il s’était fait apporter de Paris.  

« M. Lebaudy, la cérémonie est…  

- Tut-tut-tut…  

- Pardon… Sire, la cérémonie est prête. »  

Jacques sourit, satisfait, et sorti de la tente. Léonard s’approcha d’Augustine.  

« Comment vous sentez-vous ?  

- Je ne comprends rien Léonard. C’est une farce ?  

- J’ai bien peur que non.  

- Mais… Pourquoi le laissez-vous faire ? Comment ces hommes peuvent accepter de jouer un jeu si grotesque ?  

- J’échoue complètement à lui faire entendre raison. Quant aux marins, ils sont si grassement payés qu’ils n’ont aucune intention d’arrêter la comédie. Il n’y a que de ce Saharien dont je n’arrive pas à comprendre l’intérêt dans cette histoire. Nous l’avons rencontré à notre arrivée dans la région, et M. Lebaudy s’est entiché de lui. Mais je ne sais pas ce que cherchent cet homme et ses comparses…  

- Il me fait peur.  

- Moi aussi, il m’inquiète. Mais je communique avec le consul français aux Canaries. J’ai bon espoir qu’il arrive à faire bientôt cesser cette mascarade. »  

Léonard lui tendit la main. En attendant, il était temps de rejoindre l’autre tente. Paulin y avait installé le trône qu’il avait fabriqué avec le bois d’Augustine. Sur ce trône reposaient une couronne dont les pierres ne paraissaient pas chiquées et un sceptre de bois tapissé de feuilles d’or. Les marins étaient regroupés dans un coin de la tente. Les Sahariens de l’autre. Celui dont avait parlé Léonard et Augustine (James Williamson) était assis sur un coussin et fumait sa pipe en regardant débuter la cérémonie. Il semblait trouver cela très amusant.  

Paulin prit la place qui lui avait été désignée, aux côtés du trône, et récita le petit texte qu’on lui avait confié.  

« De par le Nord, de par le Sud, de par l’Ouest et de par l’Est, reconnaissez un nouveau souverain dans le monde. Longue vie à Jacques Ier, empereur du Sahara ! »  

A ces mots, Jacques s’avança vers le trône, se coiffa lui-même de la couronne et saisit le sceptre. Puis il se tourna vers la mince assemblée et posa quelques instants. Personne ne semblait savoir quoi dire ou quoi faire pendant ce temps-là. Puis Jacques tendit la main vers Augustine pour qu’elle le rejoigne…  

 

 

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Un film de Lewis SAGITTARIUS  

Sur un scénario original du Corbeau, librement inspiré de l’histoire vraie de Jacques Lebaudy  

 

Avec  

Héfaistos CZINKA - Jacques Lebaudy  

Logan MANDOWN - Augustine Lebaudy  

Weston HATCHER - Léonard Paturel  

James WILLIAMSON - le Saharien  

Bob PECK - Tallien de Cabarrus  

Konrad HAMILTON - Paulin  

Dylan ROMAROV - Santiago Carlos Verdez  

Lou MULLER - Jacqueline Lebaudy  

et avec la participation amicable d’Olivia FALLON - la concierge  

 

Sur une musique de Freddy LILLARD  

Scénario : (1 commentaire)
une superproduction historique de Lewis Sagittarius

Héfaistos Czinka

Logan Mandown

Weston Hatcher

Lou Muller
Avec la participation exceptionnelle de Olivia Fallon, Konrad Hamilton, Dylan Romarov, Bob Peck, James Williamson
Musique par Freddy Lillard
Sorti le 18 mars 2039 (Semaine 1785)
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