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DIVIK Production présente
Sherlock Holmes : Le dernier Coup

BO : https://www.youtube.com/watch?v=Ao4DbGvw3es  

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Inspiré très librement des personnages de Sir Arthur Conan Doyle  

Avec :  

Igor Berbatov : Sherlock Holmes  

Lars Aaroldsen : Docteur Watson  

Brume : Irène Adler  

Marc Mesnil : Professeur Moriarty  

Salome Hanson : Madame Hudson  

Hugh Carlson : Inspecteur Lestrade  

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Le train arrive en gare et lâche son petit sifflement habituel alors que les trois cheminées laissent s'échapper de gros nuages de fumée blanche. La porte s'ouvre et le cliqueti des engrenages voient les petits escabeau se déplier entre le quai et les wagons. Un homme vétû d'un long dufelcoat noir et d'un chapeau haut de forme évasé apparaît à la porte un petit sourire sur ses lèvres.  

"- Bonjour Londres, content de te revoir"  

 

https://www.youtube.com/watch?v=Ao4DbGvw3es  

 

Il se dirige vers l'extérieur de la gare là où les taxis connus pour leur structure en cuivre, attendent les passagers pour desservir les quatres coins de Londres. Il se rend vers la première voiture monte à l'intérieur sur un des fauteuil arrières. Le chauffeur se retourne vers lui.  

"- Retour de vacances monsieur ?  

- Si on veut.  

- Je vous aurai pas déjà vu quelque part vous ?  

- Probable.  

- Où c'est qu'il va ?  

- 221 B Baker Street"  

Le petit taxi se remet en route, sa carcasse de cuivre bouge au rythme des pétarades du conduit d'échappement. Le passager arrière regarde par la fenêtre ce qu'est devenu la ville, le Royal Opera House, Big Ben, le Parlement, rien n'a réellement changé depuis son départ. Tout est resté drappé dans la fumée des industries, la pauvreté des bas quartiers, l'athmosphère ouvrière. Après une demi heure de trajet le petit véhicule se stoppe devant une résidence classique londonienne. Le chauffeur fait signe à son passager qu'il est arrivé à destination. Ce dernier lui adresse un hauchement de tête, lui tend la monnaie et descend, les pieds dans un mélange de pavés, boues, et flaques. Il entre dans la bâtisse. Une vieille femme vient à sa rencontre (Salome Hanson).  

"- Oh mon petit vous voilà enfin !  

- Bonjour Madame Hudson, je suis content de vous revoir.  

- Depuis que vous êtes partis son état s'est dégradé, il ne veut plus voir personne  

- Je ne vois pas ce qu'il y a d'anormal à cela  

- Vous prendrez bien du thé docteur ?  

- Avec plaisir".  

Alors que Madame Hudson prépare le thé, le Docteur Watson redécouvre avec plaisir les pièces, la tapisserie, le parquet de la résidence. Ils se dirigent vers le deuxième étage. Mme Hudson frappe à la porte un, "Oui" étranglé s'échappe de l'intérieur.  

"- Monsieur Holmes vous avez de la visite !  

- Homme, une trentaine d'année, le pas lourd, une discrétion apte à faire fuire la moindre proie, un léger handicape qui fait que notre homme boite, un délicieux parfum qui cache l'odeur du sang, de la terre. Un ancien soldat ... faites le sortir je ne prend plus d'affaire de ce genre.  

- Monsieur Holmes ! "  

Sherlock se lève alors, les yeux rouges, la barbes bien touffue et se retourne vers la porte, quittant la fenêtre du regard.  

"- Oh Watson. Content de vous savoir en vie et en un seul morceau. Comment était vos vacances en Europe ?  

- Mes vacances ? Sherlock ...  

- Médecin de guerre ce n'est pas ce qu'il y a de plus risqué. Bon ravis de vous avoir vu mais j'ai à faire.  

- Sherlock ... Je sais que vous n'avez rien à faire. Ce soir vous sortez.  

- Avec qui donc ?  

- Moi  

- A la bonne heure."  

 

Sherlock et Watson se retrouve dans un des restaurants du centre de Londres, un de ceux qui mêle nutrition et plaisir avec un casino dans une des aîles de l'édifice. Le repas est assez silencieux les deux hommes se regardent tout en s'évitant. Finalement Sherlock se tente de briser la glace.  

"- Merveilleux vin, en France il est indéniable que vous avez dû en goûter des tout aussi bons  

- Sherlock ... la seule boisson que j'ai bû dans les tranchées était de l'eau, qui avec de la chance était parfois potable.  

- Hmm. Bien triste histoire. Réconfortez vous en vous disant que vous avez défendu la couronne.  

- Mais au fait comment se fait il que vous ne soyez pas parti au front ?  

- Voyez ça avec Mycroft. En parlant de lui, il m'a convie à ses bureaux demain matin. Il est sans aucun doute affaire d'une ... mission qu'il voudrait nous confier. Voyons voir si vous êtes toujours apte à m'accompagner Watson. Trosième table à dix heures, petit homme.  

- Sherlock ...  

- Tutu, troisième table, dix heures, petit homme.  

- Bon voyons voir ... La cinquentaine, plutôt de la haute société au vue de ses habits, et de ce restaurant, des lunettes épaisses et des mains abîmées par le travail. Certainement un nouveau riche qui aurait fait fortune en montant dans la hierarchies.  

- Hmm ça me semble convenable. Demain 11h devant la porte, un taxi nous attendra. Soyez là.  

Sherlock se dirige alors vers la sortie du restaurant, laissant Watson seul à sa table.  

 

Le lendemain à 11h, Watsonn et Sherlock emprunte le taxi qui les attendait comme convenu. Le trajet se déroule dans la même ambiance que le repas de la veille : le calme. Chacun des deux hommes semble perdu dans ses pensés. L'un dans ses souvenirs pénible de guerre, l'autre dans sa fierté et mélancholie habituelle. Les deux hommes finirent par arriver devant une grande bâtisse, propre, frappé sur son entrée du sceau royale. Un homme se tient déjà devant les portes. Il vient les rejoindre à la sortie de la voiture.  

"- Sherlock Holmes, cela faisait longtemps que l'on ne vous avez pas vu !  

- Et vous Inspecteur cela fait longtemps que vous n'avez pas résolu d'affaire."  

Cette petit pic laisse Lestrade sans voix, un peu dépité. Serlock et Watson entre sans lui à l'intérieur où Mycroft, frère de Sherlock Holmes les accueille. Il les invite à entrer dans le petit salon et commence à sortir des papiers d'un porte document pour les poser sur la table basse aux yeux des deux comparses.  

"- Sherlock, Watson vous allez reprendre du service"  

Mycroft place sur la table deux photographies.  

"- Comme vous le savez français et allemands vont se rendre à Versailles d'ici peu afin de signer un traité de paix entre les nations européennes et scéller le sort de ce qui fut le IIe Reich. Tous laisse à penser que cette personne, le Professeur Moriarty (il désigne du doigt la photo d'un homme assez âgé, barbe blanche, moitié du visage masquée par un alliage de bronze et zinc) fera tout ce qui est possible pour compromettre cette signature. Du harcèlement à l'assassinat de masse. Par ailleurs nous pensons que cette femme (il désigne la photo d'une jolie jeune femme, cheveux ébènes, visage fin) pourrait être un de ses relais, une espionne en quelque sorte, qui obtient des informations de part et d'autres et cherchent à raviver les flammes de la guerre."  

Watson intrigué demande à Mycroft :  

"- Que pouvons nous y faire ?  

- Une telle intelligence ne pourra être battu que par une intelligence tel que celle de mon frère secondée de la votre Docteur  

- En voilà un joli compliment merci Mycroft."  

Sherlock se lève ramasse les papiers, photos et le porte document et presse Watson de le suivre.  

"- Cher frère nous te tiendrons au courant de m.. notre réussite  

- Sherlock, quoi que tu fasses, il faut que ce soit son dernier coup."  

Il aquiesce d'un petit hauchement de tête, un petit sourire aux lèvres.  

 

Sherlock passe la nuit qui suit à étudier les documents avec l'aide de Watson, toutefois l'ambiance reste froide entre les deux hommes. Après une petite heure de sommeile, le reveil sonne et invite les deux compagnons à prendre la route de la guare pour se rendre à Paris, premier lieu d'investigation pour leur affaire. Ils entrent dans le train, que le Docteur Watson n'avait quitté que depuis deux jours. Un peu triste de quitter si vite sa ville pour retourner en France, il soupire.  

Les deux hommes rejoignent leur place dans le train et tentent de rattraper leur nuit de sommeil perdue. Watson s'endort rapidement. Néanmoins il cauchemarde, ce retour en France lui rappelle les horreurs de la guerre, les plaies qu'il a du soignée, les hommes qu'il a dû amputer, les hommes qu'il a vu agoniser suite aux gaz toxiques. Il sursaute brusquement en criant et empoignant Holmes par son col. Holmes le repousse un peu surpris et réveillé en sursaut par le cri.  

"- Pupilles dilatées, cris au réveil, veines apparentes, Watson vous avez un cauchemard voilà tout, pas besoin de crier de la sorte et de me menacer.  

- Sherlock quand allez vous arrêter ! Vous n'avez rien vu de ce que j'ai vu pendant une année ! Ce n'est pas votre sois disante intelligence qui peut comprendre ça ! Vous ne pensez qu'à vous votre fierté, votre petite personne, pas une seule fois depuis que je suis rentré vous ne m'avez demandé comment j'allais ! Holmes vous détruisez tous ce que vous construisez, vous êtes dangereux pour les autres et pour vous mêmes. S'il est un monstre qu'il aurait fallu abattre c'est vous !  

- Sortez Watson.  

- Pardon ? Sherlock avez vous écouté ce que je viens de vous dire ?  

- Sortez Watson, disparaissez, personne n'aime être avec les monstres vous avez raison. Maintenant sortez de ce wagon. Je ne veux plus vous voir. Je prendrai le dirigeable à vapeur seul."  

Watson le regard encore rempli de repproches, se retourne et claque la porte du wagon. Sherlock le regarde s'en aller et lâche un petit sourire nerveux.  

Suite à ce départ Sherlock entrepend de retravailler les dossiers de sa mission. Alors qu'il commence à sortir certains fichiers sur ses genoux une femme entre dans la cabine en activant le système à vapeur d'ouverture extérieure normalement réservée au personnel. Elle enlève un de ses gants et tend sa main vers Sherlock. Il lève la tête de ses feuilles un peu surpris.  

"- Madame ? Que puis-je pour vous ?  

- Je crois avoir vu votre sois disant ami quitter la cabine, je me suis dit qu'il aurait été triste pour un homme tel que vous der rester seul pendant ce trajet."  

Sherlock la dévisage légèrement suspicieux, son visage lui rappelle quelqu'un mais il n'arrive plus à se souvenir. Un souvenir, un détail oublié, chose inhabituelle chez lui, provoque en lui une désagréable sensation. Il se tourne vers la jeune femme et dit et avec un large sourire forcé à peine dissimulé :  

"- Mais je vous en prie, asseyez vous, vous serez toujours de meilleure compagnie. Mais à qui ai-je l'honneur ?  

- Vous le découvrirez bien assez tôt, Sherlock ... Holmes" conclut-elle avec un regard aguicheur.

Scénario : (2 commentaires)
une série A policier (Tendance Steampunk/ Uchronie - Pas une adaptation) de Jill Collins

Igor Berbatov

Brume

Lars Aaroldsen

Salome Hanson
Avec la participation exceptionnelle de Marc Mesnil, Hugh Carlson
Sorti le 08 janvier 2039 (Semaine 1775)
Entrées : 24 164 224
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