Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

DIVIK Production présente
Darkest Hour

BO : https://www.youtube.com/watch?v=OLTAFOpZm7k  

__________________________________________________  

Film inspiré par le jeu Darkest Hour  

 

Avec :  

Matthew Sorensen : Caporal Pat Evive  

Matthias Evans : Private Arthur Aaron  

Marc Mesnil : Capitaine Franck Oldhgam  

Lars Aaroldsen : Private Ben Lazard  

Jeanne Haywood : Françoise  

__________________________________________________  

 

Omaha Beach, 7 Juin 1944 : Campement provisoire de l'Armée Américaine  

"Cette foutue plage, je te le dis, dans tous les livres elle sera la plage où tout a débuté, où tout témoignage devra débuter. Nous avons perdu beaucoup d'hommes, mais je suis toujours vivant, la mer est rouge de notre sang et la plage rouge de celui des allemands. On aime croire qu'on amène la Liberté, ça nous réchauffe. Pour l'instant aucun contact avec la population, juste du nazi. Je pense à vous"  

Le Caporale Evive (Matthew Sorensen) signe la lettre et la plie en quatre avant de vouloir la mettre dans sa poche. Un de ses soldats s'en empare alors et commence à la lire à haute voix.  

"- Cette foutue plage, je te le dis, dans tous les livres elle sera la plage où tout a débu ...  

- Rend moi ça ! Arthur rend la moi !  

- Alors on écrit à sa ptite môman pour la rassurer lui dire que son fifils n'est pas mort, hahaha  

- Allez donne la moi, tu ferais bien d'en faire autant. Au pays ils s'inquiètent et il y a de quoi, quand le nombre de morts leur parviendra tu seras content que ton père et ta mère sachent que tu es en vie  

- Ils n'en seront rien au pays" lâche le Capitaine Oldhgam. Il va s'assoir à côté du Caporal.  

"- Ils n'en seront rien pour la simple et bonne raison que le moral des civils est une arme aussi puissante qu'un fusil Caporal.  

- Je suppose que vous avez raison ... Comme toujours  

Evive commence alors à vouloir effacer la phrase où il souligne le nombre de victime. Le Capitain l'arrête :  

"- T'occupe, le bureau de la censure s'en chargera".  

 

Dans le campement les soldats se remettent du débarquement, certains soignent les bléssés, d'autres se reposent avant de reprendre leurs routes. Au coeur de la France face à l'Occupant.  

Alors que la nuit tombe, quelques bout-en-train imitent leurs supérieurs hierarchique au coin du feu. Dans la tente du QG des hommes s'activent. Le Caporal Evive les observe depuis son cailloux à quelques mêtres. Le Capitaine Oldhgam y entre. Evive se retourne vers la Mer et contemple l'étendue du désastre, des ombres et masses sombres flottent encore sur l'eau et d'autres sont venus s'échouer sur la plage, trop mutilés pour pouvoir être correctement innumé. Il reste là les yeux dans le vide. Ses camarades dorment, leur casque sur la tête. Il entend alors des bruits de pas dans son dos qui se rapprochent.  

"- Tu ne dors pas ?" lui demande Oldhgam  

"- J'y arrive pas  

- Il va falloir que tu te reposes, le QG nous a confié une mission un peu spéciale. Tu vas avoir besoin de toutes tes capacités dès demain à l'aube  

- Une mission particulière ? Hmmm Capitaine vous avez plus d'informations pour nous  

- Vous savez qu'en théorie nous n'avons le droit de rien divulguer mais je vais faire une entorse. Nous n'allons pas suivre le gros de troupes. Nous sommes détâchés en éclaireur demain pour baliser le terrain des troupes lors des deux prochaines semaines. Avec un peu de chance, un autre groupe prendra le relais ou alors avec encore plus de chance nous serons les premiers à bûter Hitler et entrer dans Berlin".  

Le Capitaine termine de donner ses informations à Evive. Celui commence à s'endormir, comme si cette petite discussion avait fait office d'Histoire du soir.  

Le soleil se lève sur la plage. Certains soldats sont éjà entrain d'empaqueter leurs affaires. Certaines tentes ont déjà disparu. Le Caporal Evive se réveille alors que les premières lueurs viennent chatouiller son visage. Il va réveiller ses camarades, Aaron et Lazard. Le Capitaine se dirige vers eux, prêt à partir sur les routes françaises.  

"- C'est l'heure. On doit partir, les autres nous suivrons d'ici 4 voir 5 heures. Je vous refait pas le topo, Evive a déjà ddû vous le faire. Allez hop en route. Les nazis n'ont qu'à bien se cacher".  

 

La petite compagnie d'une douzaine d'hommes se met en route. Les soldats jettent un dernier regard vers cette mer qui les a amené dans ce qui restera pour eux l'enfer français et européen. Fusil sur leur épaule, casque sur la tête, grenade à la ceinture, ils arpentent les petits sentiers. Après deux heures de marche, une petite ferme se laisse entrevoir entre les arbres. Le Capitaine leur fait signe de se rendre derrière le tas de bûche. Evive, Aaron et Lazard s'y dirige et font signe au capitaine que la voie est libre, aucun ennemi en visu, juste quelques cochons qui barbotent et un vieux couple de paysans qui ramasse des légumes. Le Capitaine se redresse et se dirige vers la bâtisse. Dans un français approximatif qu'il a appris grâce au petit livre de l'armée et quelques cours avant son arrivée il tente une phrase :  

"- Bonjour messieur les français, nous suis là pour aider vous"  

Les deux paysans le dévisagent et se retournent vers l'entréede la maison.  

"- Moi suis une Améric"  

RATATATATATATATATATATATATATATATATATATATATATA  

Un coup de mitraille se fait entendre, un allemand a surgis de la maison et viens de canarder le Capitaine. Il s'effondre. Le couple de paysan prend son corp et l'amène à l'intérieur. Un officier de la Wechmacht sort alors la tête avant de refermer la porte  

"- Bande de fils de pute !  

- Tais toi Aaron ! On est plus utile vivant que mort ! Putain mais où sont passés Charms, Uliel, Niel ?  

- Ils sont retournés à la plage, sans le capitaine il pense que la mission est terminée  

- Bon on devrait faire de même je pense les gars.  

- Lazard ! On a ordre de déminer au moins le premier village, on va pas s'arrêter à la première putain de ferme !"  

Lazard se tourne vers Evive et lui dit :  

"- Est ce qu'au moins quelqu'un a une carte ou sait où nous sommes ?  

- Merde ... c'est le Capitaine qui l'avait"  

La compagnie prend alors la décision de retourner à la plage afin de retenter sa chance, mieux préparée. Malheureusement leur méconnaissance du territoire fait qu'ils se perdent assez rapidement. Le caporal sans expérience dans la direction d'hommes doit vite apprendre à se maitriser en l'absence d'autre gradé à l'exeption de lui et du feu-Capitaine. Perdue dans la Campagne, seule, sans savoir où ils vont, la compagnie commence à desespérer.  

Après un jour de marche et de quelques heures de repos, ils sont toujours seuls perdus.  

Evive prend son casque et le balance au sol.  

"- Fait chier ! On les retrouvera pas !"  

Aaron ramasse le casque et le tend à Evive.  

"- Il y a un endroit où nous sommes sûres qu'ils vont : Berlin. J'ai une grossière carte de la France, et quand bien même certains français nous montreraient le chemin pour la plage notre armée en est déjà partie depuis un bout de temps.  

- Mais merde ! Une armée ça se voit à des kilomêtres ! On devrait déjà les avoir croisé.  

- Pour les croiser il faut que nous suivions la route vers Berlin."

Scénario : (3 commentaires)
une série A d'action (Historique - Explosion - Tirs- Trous d'obus - Pas l'originalité incarnée) de Nikolas Morcar

Matthew Sorensen

Jeanne Haywood

Matthias Evans
Avec la participation exceptionnelle de Marc Mesnil, Lars Aaroldsen
Sorti le 04 décembre 2038 (Semaine 1770)
Entrées : 19 556 271
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=24430