Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Les Films du Corbeau présente
Moranges

1905  

 

« Puéril. Imbécile. Tout à fait impropre. »  

Le jeune garçon referma le livre sur la couverture duquel une plante géante, peinte de couleurs pastel, s’étalait et le reposa sur le rayon de la grande bibliothèque. Il saisit alors un livre dont l’illustration du grand voilier sur les mers déchainées avait toujours animé son imagination.  

« Aventurier. Extrapolateur. Trouve autre chose. »  

Cachant sa déception, Lucien (Nino Muller) reposa à nouveau le livre sur le rayonnage. Les autres ouvrages qui continuaient la rangée étaient tous composés d’aventures extraordinaires et de contes féériques. Le doigt de Lucien hésitait sur le dos de ces livres avec lesquels il se doutait qu’il n’obtiendrait pas plus de succès.  

« Prend l’escabeau mon garçon, et regarde sur la rangée du dessus. »  

Lucien s’exécuta, fébrilement. Il n’aimait pas monter sur l’escabeau qu’il trouvait trop haut et trop branlant. Sur la rangée supérieure, seuls des livres sans images, à la couverture sombre et sérieuse, défilaient devant ses yeux. Il hésitait tout autant.  

« A ta gauche. Non, à côté. Celui-là. »  

Il retira du rayonnage l’ouvrage épais qu’on lui indiquait. Sa couverture en cuir d’un brun sombre était gravée d’écritures dorées. Aucune image ne lui donnait d’idée de son contenu. Avec difficulté, il descendit de l’escabeau, le gros livre coincé sous le bras, et rejoignit la table où l’attendait, toujours aussi droite et serrée dans sa robe noire boutonnée jusqu’au menton, la grave Mme Sartène, sa préceptrice (Aline Siral). Sa bouche pincée lui donnait un air de constante insatisfaction et, tout au long de la leçon, elle n’émettait qu’un minimum strict de mouvements.  

Lucien s’attabla devant le livre, qu’elle lui fit ouvrir au hasard d’une page.  

« Ceci est très bien. Il t’inculquera des réalités tangibles, plutôt que de te laisser rêvasser à des élucubrations. Il raconte tout ce qui arrive aux enfants qui ne sont pas sages. Maintenant, commence par la première ligne. »  

Lucien s’était trompé, ce livre comportait bien des illustrations. En haut de chaque page, une bande de gravures noires montrait des formes humaines, et d’autres différentes, comme des animaux aux jambes tordues et aux longues cornes. Aucun de ces personnages n’avait l’air très content, et tous avaient des attitudes étranges.  

« Les… pur… ges… de… la… dame… na… ti…  

- La dam-na-tion. Recommence. »  

 

 

La grande horloge tiquait dans l’espace obscur de la salle à manger. Attablé autour de deux chandeliers qui n’éclairaient que le nécessaire de la vaste pièce, Lucien faisait face à son père (Weston Hatcher) et fourrageait tranquillement dans son assiette d’endives au jambon que leur avait préparées la cuisinière avant de se retirer. Les regards que jetait le jeune garçon vers son père restaient souvent sans réponse, celui-ci se contentant de picorer distraitement en promenant son regard dans le vide. La mort de son épouse, survenue une année auparavant après des longs mois de maladie, avait profondément changé Alphonse Daumergue. Peintre parisien de renom, à qui tout semblait sourire, il avait vu sa vie recouverte d’une coulée d’encre noire le jour où l’amour de sa vie s’était éteint. Depuis, sa joie de vivre s’était évanouie, et avec elle l’inspiration et l’envie de mondanités. Aussi avait-il acheté le domaine de Moranges, perdu dans le fin fond de la Dordogne, pour s’éloigner du monde en compagnie de son fils.  

Depuis près d’un mois maintenant, ils vivaient dans ce grand manoir, enfoncé dans une ravine au cœur de la forêt de Liorac. Malgré le relatif bon entretien de la maison, elle était restée vide depuis des années avant leur installation, et la végétation luxuriante du parc et de la forêt avait petit à petit encerclé la bâtisse au point d’en réduire l’ensoleillement. Le manoir de Moranges semblait dormir paisiblement dans son lit de vieilles pierres et de feuillages lorsque Lucien y avait posé le pied pour la première fois. La maison était grande et l’impressionnait. Il aimait en sillonner les couloirs et les nombreuses chambres, même si beaucoup de recoins sombres l’effrayaient encore. Lucien et son père y vivaient entourés d’une domesticité réduite à son strict minimum. Pauline, la femme de chambre peu causeuse, logeait dans une chambrette sous les toits. Marcelin, le jardinier, s’était installé dans l’appentis qui jouxtait la grange. Et Mme Sartène, la préceptrice de Lucien, restait isolée dans sa grande chambre du dernier étage. La cuisinière rentrait chez elle chaque soir, et on prévoyait d’engager des filles du village pour aider Pauline les jours de grand ménage. Le travail était succinct, le père de Lucien ne recevant jamais.  

Alphonse ne s’était occupé de rien. C’était Léonore, sa fille ainée, qui s’était chargée de tout, qui avait trouvé le domaine depuis Paris, engagé le personnel. Mais elle ne les avait pas encore rejoints, car elle poursuivait ses études de médecine à la capitale.  

Aussi Lucien faisait-il face à son père silencieux à chaque repas. Parfois, le père posait sur son fils un regard vaporeux accompagné d’un sourire triste, lui montrant qu’il avait tout de même conscience de sa présence, mais la plupart du temps, il gardait le silence et son regard posé sur le néant.  

« As-tu appris beaucoup de choses intéressantes aujourd’hui ?  

- Oui… Je sais pas bien. On a parlé de plein de choses en tout cas.  

- Tu es bien sage avec Mme Sartène ?  

- Oui papa.  

- Bien. C’est bien, mon fils. »  

 

 

Un ruisseau descendait de la colline forestière et l’eau s’accumulait dans une douve qui longeait une partie de la façade du manoir. Puis l’eau stagnante s’échappait par un nouveau cours d’eau qui glissait tranquillement jusqu’au village de Liorac. Ce matin-là, Lucien salissait ses chaussures d’hiver en faisant voler les feuilles mortes le long du ruisseau. Dans la maison, il s’ennuyait vite. Pauline se préoccupait peu du garçon. Mme Sartène n’était avec lui que pour les leçons, et passait le reste de son temps cloitrée dans sa chambre. Marcelin, lui, était un grand gars un peu bête et n’avait rien à raconter de bien intéressant.  

Le jardin et les abords du manoir, eux, étaient plus palpitants. Les arbres noueux et plein de mousses étaient criblés d’ornières où se cacher. Des rochers apparaissaient régulièrement, trouant la terre humide comme si un géant les avait posés là. Et il n’était pas rare que Lucien puisse surprendre des écureuils ou autres belettes. Quelques jours auparavant, il était tombé nez-à-nez avec une biche au fond du terrain, qui s’était échappée dès qu’il avait voulu s’en approcher.  

La trouvaille du jour n’était pas moins intéressante. Un lapin gigotait à ses pieds, la patte prisonnière d’un collet que Marcelin avait dû poser là. L’animal s’escrimait à s’échapper avec énergie, mais plus il tirait et plus le collet resserrait son étreinte, et du sang apparaissait sur le duvet de sa patte.  

« Eh bien, mon garçon ? »  

Lucien n’avait pas entendu Mme Sartène s’approcher. Elle s’avançait vers lui, les mains jointes sur sa robe épaisse, avec son air de femme de pasteur. Ils regardèrent un instant l’animal s’acharner en vain.  

« Il est blessé », constata la préceptrice.  

« Je peux couper le collet, et il pourra rentrer chez lui ?  

- Cela ne sert à rien. Il perd trop de sang. »  

Lucien n’avait pas l’impression que la blessure était si grave, mais Mme Sartène savait toutes les choses mieux que lui.  

« Je peux aller chercher Marcelin », proposa-t-il.  

« Et laisser cette pauvre bête souffrir ? Non, tu peux t’en occuper toi-même. Cela te fera une bonne leçon.  

- Qu’est-ce que je dois faire ?  

- Ramasse cette branche cassée. »  

Le jeune garçon souleva le bout de bois épais et revint vers l’animal.  

« Et maintenant ?  

- Frappe-le. »  

Lucien n’osait pas regarder sa préceptrice et lui dire qu’il n’avait pas envie de faire du mal au lapin. Il restait immobile.  

« Qu’attends-tu mon garçon ? Il faut abréger ses souffrances. Il agonise. Si tu ne fais rien, il va souffrir des heures pour rien. Rends-lui ce service. »  

Touché par le sort de l’animal, Lucien souleva le bout de bois et l’abattit maladroitement sur l’animal. Une nouvelle tâche de sang apparu sur le crâne de la pauvre bête, qui s’agita encore davantage. Lucien commençait à sangloter.  

« Tu l’as raté ! », le rabroua la femme sévère, dont le ton montait. « Reprends-toi et recommence ! Sois ferme. »  

Lucien saisit le bout de bois plus fermement et frappa une nouvelle fois. L’animal, étourdi, bougeait moins.  

« Encore ! »  

Lucien frappa.  

« Encore ! Plus fort ! »  

Il frappa. Puis encore. Et encore, encouragé par la voix animée de la préceptrice. Bientôt, il ne restait plus de l’animal qu’une charpie de chairs sanguinolentes. Le bâton de bois était aussi rougi de sang. Lucien le lâcha et pleura. Quand il se retourna, il se rendit compte que Mme Sartène avait déjà rejoint le manoir.  

 

 

Cet autre jour, Lucien déambulait dans les couloirs de l’étage en chantant une des rares comptines dont il se souvenait de sa nourrice parisienne. Aux leçons de Mme Sartène, on ne chantait pas de chansons, et Lucien avait déjà oublié la plupart de celles qu’il avait apprises auparavant. Il regardait les nombreux tableaux qui jonchaient les murs du manoir. C’étaient toutes des figures tantôt austères, tantôt amusantes, que le garçon ne connaissait pas. Pauline lui avait dit qu’elles étaient celles des familles qui avaient vécu à Moranges pendant plusieurs centaines d’années, et cela impressionnait l’enfant. Elle avait proposé à son père de les remiser dans le grenier et de les remplacer par des toiles du maître, mais celui-ci n’avait pas paru plus intéressé par cette question que par les autres.  

En tournant à l’angle d’un couloir, Lucien découvrit Mme Sartène à l’autre bout, qui lui tournait le dos. Elle était droite, comme toujours, les mains jointes sur sa robe, et regardait quelque chose en silence de l’autre côté de la vitre. Lucien la rejoignit. Son visage était aussi pâle, mais ses lèvres plus serrées que d’habitude. Il suivit son regard et découvrit une carriole qui entrait dans la cour du manoir. A côté du paysan qui la conduisait, une silhouette encapuchonnée cachait son visage aux regards. Une grande malle était posée derrière elle. Soudain, l’inconnue leva le visage vers la façade du manoir, et Lucien sentit un coup de fouet lui traverser les veines lorsqu’il reconnu sa grande sœur.  

 

Il avait plongé dans les bras de Léonore (Earinn Stone) aussitôt qu’elle avait posé un pied sur les marches du manoir, et le frère et la sœur s’étreignaient avec beaucoup de tendresse.  

« Papa ne t’avait pas dit que je venais ?  

- Non. Dis, tu restes pour toujours ?  

- Hélas non, mon cœur. Juste cette semaine. Après, il faut que je rentre à Paris pour terminer mes examens. Mais bientôt, je vous rejoindrai pour de bon, je te le promets. »  

Alphonse n’était pas descendu accueillir sa fille. Aussi, elle passa un moment, seule avec son petit frère dans le salon, avant de le rejoindre. Lucien était intarissable. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de parler pour de bon avec quelqu’un. Puis sa sœur l’invita à retourner à ses jeux pendant qu’elle allait voir leur père.  

 

Lucien ne savait pas à quoi s’occuper tant il était excité. Il lui tardait que sa sœur redescende. Maintenant qu’elle était à la maison, tout serait plus joyeux, et plus drôle. Il sursauta lorsqu’il découvrit Mme Sartène devant lui, qui le surplombait avec son air sévère. Il ne l’avait pas entendue arriver.  

« Eh bien mon garçon, que toutes ces sottises ne te fassent pas oublier tes leçons ! Il est grand temps de nous y remettre. »  

Lucien sentit sa gaieté fondre comme neige au soleil.  

« J’ai pas envie…  

- Ne sois pas ridicule. Nous avons une leçon importante à voir ensemble aujourd’hui », dit-elle en s’approchant d’une porte qu’elle déverrouilla avec la clef qu’elle avait sortit d’une poche de sa robe. « Suis-moi.  

- C’est la cave. Pauline, elle m’a dit que j’avais pas le droit d’aller dans la cave. Que c’est dangereux.  

- Fariboles. Allez mon garçon, ne me fais pas attendre. »  

Lucien la regardait avancer sur des marches en pierres, irrégulières, qui descendaient vers une obscurité complète. En bas des escaliers, Mme Sartène se retourna vers lui, le regard menaçant.  

« Hâte-toi mon garçon ! »  

 

Léonore trouva son père dans son atelier, qui était très sombre. Il était assis sur un fauteuil, les yeux plongés dans les flammes de la cheminée. Elle commença par ouvrir les volets de la verrière, qui inondèrent la pièce d’une lumière froide. Alphonse plissa les yeux et sembla enfin se rendre compte de sa présence.  

« Léonore ! Mon enfant, quelle joie… », dit-il mollement.  

Sa pâleur et sa tenue négligée impressionnèrent Léonore.  

« Papa, mais dans quel état es-tu ? C’était vraiment une erreur de te laisser venir t’enterrer ici. Il faut que tu te reprennes. »  

Ignorant ses remontrances, Alphonse la prit dans ses bras.  

« Que me vaut cette belle surprise, ma fille ?  

- Une surprise ? Lis-tu au moins les courriers que je t’envois ? »  

La réponse l’attendait sur une petite table près de la porte, où des dizaines de lettres attendaient d’être ouvertes. Devant le regard de reproche de sa fille, il s’excusa.  

« C’est que je n’ai vraiment pas envie d’avoir de nouvelles de Paris… Si j’avais su que certaines de ces lettres étaient les tiennes, évidemment… »  

Léonore était exaspérée.  

« Tu ne peux vraiment pas continuer comme ça. As-tu recommencé à peindre, au moins ?  

- Oui ! », dit-il en s’animant soudain. Il lui montra plusieurs toiles que Léonore ne connaissait pas, et qui décontenancèrent la jeune femme. Elles étaient vraiment très différentes de celles que son père peignait à Paris, même si elle pouvait y reconnaître son doigté. Celles-ci étaient sombres, dans des teintes obscures. Les visages y étaient torturés, pâles, les silhouettes confuses disparaissaient dans des fonds bruns ou noirs. L’une de ces toiles la saisit tant elle était plus précise que les autres. Elle représentait le visage d’une femme aux traits sévères, aux lèvres pincées et au regard dur.  

« Qui est-ce ?  

- Mme Sartène, la préceptrice. C’est elle qui m’a donné le courage de m’y remettre. »  

 

Mme Sartène avait allumé l’unique lumière de la vaste cave, une ampoule pendue à un fil depuis le plafond en pavés humides. C’est ce qui avait décidé Lucien à la suivre et à s’enfoncer dans cette cave dont le sol en terre battue était rendu humide par les infiltrations de la douve. La préceptrice se retourna vers le garçon. Son ton s’était étonnamment radouci.  

« Nous voici dont les fondements de Moranges, mon garçon. C’est ici qu’est recueillie toute l’histoire du domaine. Une histoire riche et intense, que j’ai très bien connue. Qu’il fait chaud ici ! »  

Lucien regarda Mme Sartène déboutonner le col de sa robe avec surprise, car lui était transi de froid. Il vit alors la peau flétrie de son cou apparaître, si blanche qu’elle contrastait avec ce décor obscur. Et il trembla en découvrant l’estafilade, une meurtrissure qui entaillait la gorge de la préceptrice dans presque toute sa longueur. Une rigole de sang épais en découlait et trempait le col de la robe. Mais Mme Sartène ne semblait pas s’en rendre compte. Son regard était animé d’une intensité nouvelle.  

« L’histoire de Moranges n’est pas finie, mon garçon. Il est temps que tu t’en empares et que tu en déroules le fil. »  

 

Léonore était très inquiète de l’état de son père. Il ne lui semblait pas avoir entièrement sa raison. Elle regardait une à une les enveloppes des courriers qui s’empilaient sur la table, reconnaissait les siennes qui n’avaient pas été ouvertes. Puis elle en découvrit une qui lui était adressée, à elle. Elle l’ouvrit et lut :  

« Melle Daumergue,  

C’est avec grand embarras que je vous écris aujourd’hui pour m’excuser de mon absence. Je n’ai pas pu rejoindre le manoir de Moranges à la date convenue, car ma mère s’est trouvée bien mal et il m’a fallu rejoindre la Provence pour l’assister dans ses derniers jours. Je regrette de devoir renoncer au poste que vous m’aviez accordée, et espère que cette déconvenue ne portera pas longtemps préjudice à l’éducation de votre jeune frère.  

Bien à vous,  

Mme Sartène. »  

Léonore sentit son sang quitter son visage.  

« Papa, qui est cette femme qui donne ses leçons à Lucien ? »  

 

Lucien et Mme Sartène faisaient face au mur de pierre de la cave. Une large cavité y avait été aménagée pour y empiler des tonneaux de vin. Mais nulle trace de tonneaux. A leur place, plusieurs silhouettes silencieuses leur faisaient face. Des hommes, des femmes, des enfants, vêtus d’habits d’un autre temps. Leur visage était aussi pâle que la craie, jaunie comme un parchemin, et tous portaient une meurtrissure effroyable. Un homme avait le visage horriblement calciné par des brûlures profondes, une femme portait encore la trace bleuie et boursoufflée d’une corde autour de son cou, de la bouche d’une petite fille coulait une trainée de sang séché… Aucun ne semblait souffrir de ses blessures, et tous regardaient Lucien avec un regard calme et un léger sourire sur les lèvres.  

Contre toute attente, Lucien ne fut pas effrayé. Leurs plaies lui remontaient l’estomac, mais leur regard était électrisant. Quelque chose d’apaisant se dégageait d’eux, comme si toutes les souffrances de Lucien ne devaient le mener qu’à cet endroit, à cet instant, pour trouver un dénouement heureux.  

Mme Sartène leur souriait en s’adressant au garçon.  

« Je te présente les anciennes familles de Moranges, mon garçon. Que j’ai servi de mon mieux pendant de nombreuses années. C’est à ton tour d’accomplir ce qu’ils attendent de nous. Pour que Moranges retrouve toute la splendeur des siècles passés… »  

 

 

**********************  

 

Un film de Peter BLOCK  

Sur un scénario original du Corbeau  

 

Avec  

Nino MULLER - Lucien Daumergue  

Aline SIRAL - Mme Sartène  

Weston HATCHER - Alphonse Daumergue  

Earinn STONE - Léonore Daumergue  

 

Sur une musique d’Erwin BREGMAN  

Scénario : (2 commentaires)
une série B d'horreur de Peter Block

Nino Muller

Aline Siral

Weston Hatcher

Earinn Stone
Musique par Erwin Bregman
Sorti le 12 août 2039 (Semaine 1806)
Entrées : 19 336 297
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=24574