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Dark Feather Production présente
New Balance

Matthew Fox rentrait chez lui après une dure journée de travail. Le jeune chef de projet en aéronautique pénétra dans son appartement, jeta sa mallette dans un coin tout en allumant la lumière. Il se dirigea vers la cuisine et se servit un verre de vin rouge, un vin français qu’il se faisait livrer chez lui. Puis il s’installa dans son canapé et alluma la télé, pianotant sur la télécommande le numéro d’une chaine d’info en continue, son petit rituel du soir. Le présentateur parlait déjà, annonçant encore sa litanie de mauvaises nouvelles, de faits divers sordides ce qui faisaient enrager Matthew. L’Homme est vraiment la pire espèce de la planète pensa-t-il, lui qui ne s’était jamais battu de sa vie et mettait un point d’honneur à ne blesser personne. Pourtant face à un criminel, un violeur, Matthew doutait de son comportement. La violence entraîne la violence pensait-il et la société actuelle était clairement ultra violente, à bien des niveaux d’ailleurs. Le présentateur annonça qu’un crime horrible avait été commis sur une jeune américaine et que les images à venir pouvaient être choquantes. Matthew se redressa sur son canapé alors que des images de caméra de surveillance remplacèrent l’image presque trop propre du journaliste. Matthew put y voir une jeune femme apparaitre, suivie rapidement par deux hommes. Rapidement, les deux hommes s’abattirent sur la jeune femme par derrière, ne lui laissant aucune chance. Elle tomba au sol alors que les deux hommes s’acharnaient à la frapper puis à lui arracher ses vêtements. Les images disparurent alors, redonnant la place au présentateur qui expliqua rapidement que la jeune femme avait été rouée de coups, violée, puis battue à mort par les deux agresseurs, nouvel acte d’horreur envers une femme qui avait une nouvelle fois soulevé un vent de colère en Inde mais les deux agresseurs, dont les visages apparaissaient pourtant nettement sur les images diffusées, restaient introuvables.  

 

Une rage sourde commença à gronder dans les entrailles de Matthew. Mais comment pouvait-on s’en prendre comme ça à une femme et restait calme devant de telles atrocités, de telles injustices. Les deux agresseurs méritaient la pire des sanctions pensa-t-il intérieurement alors que ses doigts se resserraient autour de son verre de vin. Il ferma les yeux, voulut chasser ces images de sa tête mais le visage des deux agresseurs étaient comme gravés en lui. Il sentit alors comme une vibration dans l’air. Il ouvrit les yeux. Il ne se trouvait plus chez lui. Il regarda incrédule autour de lui. Il lui sembla se trouver dans une maison inhabitée, des senteurs d’épices venaient lui chatouiller les narines. Il crût distinguer des paroles dans une langue inconnue pour lui. Rêvait-il ? Il marcha lentement, guidait par ces paroles, ouvrit une porte et déboucha dans une cour intérieure où deux hommes discutaient. Il reconnut immédiatement le premier, il s’agissait d’un des agresseurs qu’il avait vu à la télé quelques minutes auparavant. Ce dernier remarqua aussitôt Matthew et se dirigea vers lui en lui aboyant dessus. Le temps que Matthew réalisa, l'homme était déjà sur lui, sortant un vieux couteau. Il eut le réflexe d'abattre ses main sur l'avant bras de son agresseur mais trop tard, la lame déchirait déjà ses vêtements et pénétrait ses chairs. Matthew allait hurler de douleur mais il réalisa qu'il ne ressentit rien. Il baissa les yeux vers son ventre, s'attendant à voir apparaître une tâche de sang sur sa chemise blanche mais rien ne vint. Il ressentit en revanche une puissance inconnue dans ses mains, ses bras. Serrant toujours l'avant bras de son agresseur, il fit ressortir la lame sans aucune difficulté alors que son agresseur tentait de maintenir de toutes ses forces la lame. Richard n'eut aucune difficulté à retourner la lame, qui se planta net dans l'aine de l'agresseur. Richard vit cet homme tomber au sol, posant ses mains sur sa blessure qui saignait abondamment. Le deuxième homme qui avait assisté à ce retournement de situation éclair se saisit d'une vieille bar de fer rouillée, bien décidé à venger son ami. Il en eut pas le temps. D'un geste vif et précis, Richard lança le couteau qui atteignit le deuxième homme en plein cœur. Il s'effondra aussitôt à son tour. Richard releva alors sa chemise. Rien. Pas une seule trace. Il se frotta les yeux, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer. Lorsqu'il les rouvrit, il était assis dans son salon, son verre à la main, le présentateur toujours plongé dans sa litanie sordide. Richard se leva et alla chercher la bouteille de vin pour en lire l'étiquette. Bien puissant ce vin pensa-t-il, s'imaginant s'être assoupi un instant. Richard passa le reste de la soirée tranquillement puis se coucha.  

 

Le lendemain matin, Richard partit au travail, s'acheta le journal à la sortie du métro puis un café à emporter au Starbucks. Il commença à parcourir le journal, tout en marchant sur le trottoir, portant par moment à ses lèvres le café bien chaud. Soudain, ses yeux se posèrent sur un article, ses pas ralentirent alors qu'il fronçait les sourcils. Richard finit par s'arrêter au milieu du trottoir, laissant échapper son gobelet qui s'écrasa au sol. L'article qu'il lisait expliquait que les deux agresseurs de la jeune américaine en Inde avait été retrouvés tués à l'arme blanche. Richard se remit en route au pas de course, son journal replié sous le bras, pris de panique. Il atteignit son bureau et s'y enferma afin de relire plus calmement l'article. Il le lut plusieurs fois. Les deux agresseurs avaient bien été tués à l'arme blanche par un inconnu. Des milliers de questions fusèrent dans son esprit. Avait-il rêvé l'assassinat de ces hommes? L'avait-il lui même commis? Ces questions en elles-même n'avaient aucun sens. Il chercha d'autres informations sur le net, mais rien de plus précis n'apparut sur l'écran de son ordinateur. Il n'eut pas le temps de cogiter plus qu'on vint le chercher pour sa réunion matinale.  

La salle de réunion se situait en étage, équipée d'une grande baie vitrée donnant sur une petite ruelle. Alors que l'ensemble des collaborateurs entraient au fur et à mesure dans la salle, l'un d'eux les interpella, désignant de la main la ruelle. Plusieurs personnes d'approchèrent dont Richard. Ils purent alors distinguer un adolescent se faire agresser par deux autres hommes, en voulant semble-t-il à son porte feuille. Ils étaient hélas trop loin pour intervenir. Richard, les mains à plat contre la baie vitrée, bouillonnait devant cette nouvelle injustice. A deux contre un contre un ado. Il crut sentir la baie vibrer sous ses mains et soudain il se sentit projeté et il se retrouva dans la ruelle. Les deux agresseurs se redressèrent, lâchant l'adolescent qui en profita pour fuir.  

 

tu sors d'où toi? tu veux qu'on s'occupe toi lâcha l'un d'eux  

 

Cette phrase sortit Richard de sa torpeur et de son incrédulité. Se souvenant de la nuit dernière, il se dirigea vers les deux racailles auxquelles il mit une raclée avec une facilité déconcertante. Une fois les deux hommes au sol, gémissant, Richard tourna la tête vers son bureau. Il distingua vaguement l'ensemble de ses collaborateurs et surtout, il se vit lui aussi, prostré contre la baie vitrée.  

 

" Richard! Richard! Oh tu es avec nous?  

 

Richard revint à lui, secouant la tête, se redressant.  

 

" Tu as vu ça? Ce mec qui est sorti de nul part, qui a massacré les deux racailles puis qui est reparti comme il est arrivé."  

 

" Oui oui, j'ai vu ça, truc de fou hein " répondit Richard, tentant de cacher son malaise.  

 

" Excusez moi, je ne me sens pas bien, je crois que je vais rentrer" ajouta-t-il sans laisser le temps à ses collègues de répondre.  

 

Il passa par les toilettes pour se passer de l'eau fraîche sur le visage puis quitta le bâtiment.  

 

July et Jim étaient arrivés depuis quelques minutes dans le quartier. On avait à nouveau signalé l'apparition d'un homme qui avait secouru un adolescent victime d'une agression, homme qui s'était ensuite évaporé. Ce genre d'événements s'était répété ces derniers jours et les services secrets américains étaient sur les dents. Ils avaient déjà pu découvrir que les personnes qui étaient intervenus avaient les témoins des agressions, témoins en direct ou via des vidéos. Arrivés sur la scène de l'agression, Jim et son équipière identifièrent rapidement les potentiels témoins. L'immeuble en face disposait de grandes baies vitrées, de bureaux. Ils s'étaient donc mis en surveillance devant l'entrée du bâtiment et ils repérèrent rapidement un homme qui en sortait et qui semblait bien agité. Ils entreprirent de le suivre lentement. L'homme semblait guère à l'aise, regardant derrière lui régulièrement. Jim hésitait à intervenir, certes il ressemblait à la description qu'on lui avait donné mais était-ce vraiment la bonne personne? Il croisa le regard de July qui hocha la tête. Il accéléra alors et se plaça devant l'homme en question.  

 

Richard marchait depuis un petit moment lorsqu'il vit une berline se mettre en travers de sa marche. Il vit une jeune femme descendre du véhicule, femme qui lui présenta un badge, lui demandant de monter dans la voiture. Richard regarda autour de lui, inquiet, puis se résigna à prendre place à l'arrière, suivie par la jeune femme. A peine fut-il assis qu'il sentit une piqûre dans son cou, la jeune femme avait été diaboliquement rapide et il s'endormit.  

 

Quand Richard se réveilla, il ne sût pas combien de temps il était resté endormi. Il se redressa sur un canapé, s'étirant, regardant autour de lui. Il remarqua une jeune femme, une ado même assise sur un autre canapé.  

 

" Vous ronflez." lui dit-elle pour l'accueillir.  

 

Richard s'excusa ce qui la fit éclater de rire, un rire cristallin qui le rassura presque.  

 

"Qu'est ce qu'on fait ici" demanda-t-il d'une voix pas encore bien réveillée  

 

"Moi je suis là parce qu'il m'arrive des choses étranges en ce moment, je me télétransporte précisa-t-elle  

 

"Vous aussi?" demanda Richard.  

 

La jeune fille n'eut pas le temps de répondre que des personnes pénétrèrent dans la pièce, leur demandant de s'asseoir. Richard reconnut les deux agents qui l'avaient emmenés. On leur expliqua le pourquoi de leur présence ici. Les phénomènes de téléportation observés récemment pour intervenir afin de secourir des personnes agressées ou apporter une certaine justice. Les agents rajoutèrent que rien ne leur était reproché mais qu'ils voulaient comprendre et qu'ils allaient donc faire une sorte d'expérience. Les agents allumèrent alors une télévision, des images captées par un drône firent leur apparition. On y voyait des soldats menaçant un village. Il sembla à Richard que cela se passait en Afrique.  

 

"Regardez bien ces images et n'oubliez pas, vous êtes deux"  

 

Richard et l'adolescente échangèrent un regard inquiet puis ils se rappelèrent tous deux leur sentiment de puissance et d’invincibilité lors de leurs "voyages" respectifs. Ils tournèrent simultanément leur visage vers l'écran.  

 

Jim contemplait la scène avec attention. Si jamais ce que ses patrons pressentaient se confirmait, alors les services secrets pourraient disposer d'une arme effroyable. Peut-être l'établissement d'un nouvel équilibre entre les différences forces en présence. Jim crut alors percevoir des vibrations dans la pièce. Ils étaient partis....  

 

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Dark Feather Productions vous propose leur nouveau film de Science Fiction. Bienvenu dans un monde où des personnes lambda sont soudainement capables de se téléporter afin de rendre justice ou sauver des personnes en périls. Pourquoi eux, dans quel but, quelles seront leurs destinées une fois aux mains des services secrets? Vous le saurez en regardant New Balance.  

 

La réalisation de ce film a été confiée à Lewis Sagittarius (Jacques 1er du Sahara) et la musique est l'oeuvre de Morena Rasmuson (Libertera, Le Comptable et l'Anneau).  

 

Casting :  

Richard : Ronald Knight (Gros Nounours)  

L'adolescente : Gwendolyn Alanson (Ocean)  

Jim : Gary Coates ( Amour Impossible)  

July : Brenda Staite ( Projet Oracle)  

 

 

 

 

 

 

Scénario : (2 commentaires)
une série B de science-fiction de Lewis Sagittarius

Ronald Knight

Gwendolyn Alanson

Gary Coates

Brenda Staite
Musique par Morena Rasmuson
Sorti le 13 octobre 2040 (Semaine 1867)
Entrées : 22 195 178
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