ICELAND presents  

Prototype: Sigdis  

BO: https://www.youtube.com/watch?v=nNgM1IDqVSU  

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Le concours III, lire "iii" pour Inventeurs Ingénieux de l'Illinois est le tremplin rêvé pour n'importe quel geek qui se respecte. Charlie l'avait bien compris. Lui qui depuis 30 ans n'avait cessé d'apprendre et de comprendre la robotique, la physique, la mécanique et j'en passe. Il avait finalement était embauché dans une compagnie d'électronique et science. Il ne savait pas vraiment ce qu'il foutait dans cette boite mais il était payé à chercher et à trouver quelque chose, du moment que ça rapporte. Il y bossait depuis bientôt 6 ans et n'avait pas trouvé grand chose hormis peut-être une ou deux souris. Mais sa patronne Judith l'aimait bien. Cette millionnaire voulait surtout la gloire liée à une quelconque découverte, du moment qu'elle pouvait mettre son nom dessus et le breveter et l'exporter et le vendre. Bref, vous voyez le tableau. Grosso modo, il était seul à travailler, sur ce qu'il voulait, et recevait des rares visites de sa patronne, le pressant tout de même de trouver quelque chose et du facteur-livreur (qui préférait qu'on l'appelle le coursier, aller comprendre). Ce dernier répondait au doux nom de Sam. Mais ne vous-y méprenait pas, lui, c'est un vrai ivrogne.  

[...]  

*Entré fracassante dans le bureau*  

- Judith ?  

- Vous ! Ecoutez moi bien maintenant ! Vous allez vous sortir les doigts du ... et me créer quelque chose vite et bien sinon c'est dehors ! Et vous avez intérêt à ce que ça rapporte gros !  

- Mais, mais, ça va pas ?  

- Vous vivez dans une cave ou quoi?  

*En prononçant ces mots, elle regarda autour de lui, et regretta aussi tôt d'avoir même osé poser la question tellement son laboratoire semblait transpirer lui-même d'autant de sédentarité*  

- ...  

- Je viens de perdre quasiment tout ce que j'avais à cause d'une sombre histoire d'évasion fiscale... Apparemment le "fisc" n'a vraiment pas d'humour... Bref, je vous passe les détails. Vous êtes mon dernier ressort ! Il est strcitement HORS DE QUESTION, vous m'entendez? HORS ! DE ! QUESTION ! Que je me retrouve pauvre.  

- Mais je ne peux rien trouver en si peu de temps !  

- Vous travaillez ici depuis 6 ans ! Vous avez un moins sinon croyez moi je vous fait un procès pour escroquerie et feignantise ou n'importe quel motif qui vous fera saigner de l'argent vous et tous ceux que vous avez pu rencontrer dans votre vie !  

*Elle se retourne, prend la porte et la claque violemment*  

Charlie, sous le choc, retourna à ses occupations pensant que la tempête allait passer et continua sur son projet d'ouvre-huître lumineux qui fait aussi mp3.  

[...]  

Charlie était assis sur son bureau en train de siroter une grnadine en plein été quand soudain il vu arriver Sam qui tenait dans les mains un courrier confidentiel qui lui était adressé. Il le prit, l'ouvrit devant Sam qui attendit sa signature... Il était viré !  

- Mec, sois cool, signe ma feuille !  

- ...  

- Eh oh ! Y'a quelqu'un?  

- Je viens de me faire virer !  

- Oh merde, désolé... Tu veux bien me signer mon bon de livraison quand même?  

*Charlie lui lança un regard noir*  

- S'il te plait, dit Sam en souriant, très gêné...  

*Charlie se leva et commença à arpenter les couloirs de l'entreprise en direction du bureau de Judith*  

Sans prendre le temps de frapper à la porte, Charlie déboula dans le bureau de sa nouvelle ex patronne afin de protester. Mais celle-ci rétorqua qu'il avait été prévenu il y a un mois de son préavis et qu'il ne l'avait pas prise au sérieux. Elle en revanche ne plaisantait jamais avec le business et avait décidé faute de trouvaille onéreuse, de le virer ! Charlie compris alors que son temps été compté. Il n'avait que la nuit pour débarrasser le planché, lui dont il était attendu qu'il doive quitter les lieux avant le lendemain 8h. Son travail, il devait l'admettre il s'en fichait royalement, en revanche, le matériel mis à sa disposition valait des fortunes et pouvait lui permettre de réaliser de grandes choses ! Il s'en voulait d'avoir négligé tout son travail depuis tout ce temps. Mais son esprit avait tilté, il allait devoir rattraper 6 années en seulement quelques heures et faire exploser son génie et son talent.  

[...]  

Le lendemain matin, autour des 6 heures du matin, alors qu'il avait passé la nuit à traficoter toutes ses machines et chercher parmi toutes ses inventions... Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait oublié d"arrêter le mélange innovant de gomme de latex et de plusieurs agents chimiques nouveaux... Alors plongé dans un sommeil semi-profond, il rêvait de gloire et de fortune, lui aussi. Son bureau, plus en bordel que jamais; et alors qu'il se voyait sur la scène des III en trin de recevoir son prix, il entendait une voix lui dire "eh oh" mais impossible de quitter son rêve jusqu'à ce qu'il sente son doigt se lever et toucher de l'eau... Soudain, dans son rêve, la salle de remise de prix commença à se remplir d'eau et il paniqua... Se réveillant en sursaut avec une immense envie de faire pipi, il se releva, ne vis personne autour de lui, et courra aux toilettes se soulager. De retour à son bureau, il regarda l'heure. Il lui restait officiellement seulement 2 heures pour plier bagage, ranger et quitter ce monde qu'il aimait tant au final. Et surtout, il n'avait rien réussi à créer. Mais c'est là qu'il avait tout faux et cette fameuse petite voix allait le lui rappeler... Sam arrivait vers lui comme tous les jours autour de 7h et il fut choqué de voir l'état du bureau de Charlie et surtout de voir tous les tubes fracassés au sol, avec plein de liquides mélangés ensemble... Ils discutèrent un peu et expliquant la situation, Sam lui proposa de l'aider à ranger. Chacun d'un côté de la pièce ils rangeaient de manière à rendre les lieux propres afin d'éviter toutes raisons d'un procès.  

Charlie rangeait les fioles étalées au sol quand soudain, il entendit à nouveau cette petite voix, presque inaudible. il demande à Sam s'il l'entendait lui aussi et ce dernier n'hésita pas à lui lancer un carton dans la figure, prétextant qu'il avait mieux à faire que de lui tendre des canulars surtout à cette heure. Mais Charlie de son coté du bureau, entendait la voix de plus en plus clairement... Et soudain, en ramassant un journal au sol, il sentit un pincement et jeta la journal au sol. Immédiatement il remarqua une forme s'en échapper mais rester bloquer en dessous. En seulement l'espace de quelques secondes, alors qu'il cru à la présence d'une souris, ses yeux ne trompaient pas... Alors que Sam s'approchait de lui, il prit la chose dans la main, la mit dans sa poche et fit mine de rien face à Sam.  

- Ça va mec ?  

- Ouais ouais super.  

- Euh mec, toute la ville a du entendre ton hurlement, tu as trouvé quelque chose ?  

- Hein, quoi ? Non non c'est rien t'inquiète pas ! Par contre, je vais de voir y aller.  

- Hein, mais mec, on a pas finit de ranger !  

- Ouais non mais j'expliquerai tout à Judith, là je peux vraiment pas rester, au pire tu ranges pour moi, enfin non, enfin c'est pas grave t'inquiète. Judith est cool elle comprendra, dit il en ricanant sans trop y croire.  

Charlie quitta alors précipitamment le bureau et fila aux toilettes un étage plus bas, regarda sous tous les blocs q'ils étaient libres, et s'enferma dans un d'eux. Il sortit la chose de sa poche, et s'exclama d'un "Oh putain de merde !" qu'il du immédiatement restreindre afin de rester le plus discret possible. De son côté, Sam avait vu clair dans le jeu de Charlie et avait contacté Judith afin de progresser dans sa carrière. Un job contre des informations. On ne peut vraiment se fier à personne de nos jours, encore moins au facteur du coin  

*Gros plan sur Sam qui précise, sourire au lèvres: "COURSIER svp !"*  

L'alarme retentit alors dans tout le bâtiment et Charlie du se dépêcher de sortir avant qu'ils ne bloquent les issues. Il n'osait pas rentrer chez lui au cas où on irait l'y chercher, du coup il monta dans le premier bus et s'arrêta ai hasard à un arrêt puis pris un vélo qui trainait là et roula plusieurs kilomètres et finalement trouva un café dans lequel trouver refuge. Un endroit plutôt désert. Devant lui, se tenait une toute petite femme aux cheveux roses. Ils se regardaient dans les yeux, sans rien dire. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche, la petite fille se mit à déblatérer une multitude de choses, comme ci elle n'avait jamais parlé de toute sa vie. Ce qui était sûrement vrai vu qu'elle venait de voir le jour en quelque sorte.  

- Je m'appelle Sigdis. Tu es mon créateur? Je suis une héroïne de bande dessinée. Tu ne me connais sûrement pas mais lors de ma préparation accidentelle, ne t'inquiète pas, je l'ai compris en attendant 3 heures que tu sortes de ton rêve de nigaud qui avait l'air de te satisfaire au plus haut point... En gros, comme t'as l'air futé mais franchement limité et que le temps que je me barre de cette table et que j'arrive au bout, avec ma petite taille il se sera passé 2 minutes, fuir n'est pas une solution. Laisse moi donc t'expliquer le soucis. Tu es un chimiste nul mais t'as eu de la chance ce coup ci. Le mélange du journal jeté au sol, et des agents chimiques, mixés à la gomme, à la poussière, aux crottes d'acariens qui jonchaient ton laboratoire et au latex, le résultat d'une fermentation trop longue, m'a donné vie. Alors là, je te vois venir, tu es en train de te dire OMG JE REVE mais non c'est bien la réalité si tu veux je peux te repincer, sans soucis. En attendant moi je suis super futée, du moins mon créateur papier a voulu que je le sois. Ca fait 50 piges que j'attends de pouvoir en placer une, ce con me faisait toujours dire des conneries. Je déteste qu'on me remplisse la bulle, ok? OKAY ?  

- Oui oui, bien-sur !  

- Je m'appelle Charlie !  

- Ouais je me doute, c'est marqué sur ton badge, d'ailleurs si t'as l'air de fuir, le mieux c'est d'éviter d'avoir l'air d'être tout ce qu'ils cherchent. Genre laisse tomber la blouse et le badge éventuellement ça aide.  

Alors qu'elle prononçait ses judicieux conseils, et qu'il s'exécutait, son téléphone se mit à sonner. C'était Sam qui l'appelait. Il décrocha. Ce dernier lui demandait où il se trouvait et semblait faire durer l conversation, en vain. Charlie l'envoya balader sans trop comprendre pourquoi il insistait tant. Puis son téléphone se mit à sonner de nouveau. Cette fois, c'était Judith. Il décrocha et celle ci avait l'air particulièrement calme et compréhensive. Elle prenait son temps, et l'encourageait à revenir, lui promettant son poste et une belle compensation financière sur ses futures mais surtout récentes découvertes. Soudain, il comprit... Elle essayait de trianguler son appel afin de le retrouver et Sam était dans le coup. Ils savaient qu'il détenait quelque chose de spécial. Ils le voulaient. Il raccrocha et désactiva son téléphone immédiatement. Il venait de créer Sigdis et tout le monde voulait s'en accaparer. Mais il hésitait entre la vendre ou la donner et essayer de la sauver d'une existence pitoyable. Il faut dire qu'elle avait du mal à se taire voire donnait son avis sur tout et rien sans jamais s'arrêter de parler. C'était très agaçant. Il venait de créer la vie, sans avoir comment et se retrouvait maintenant poursuivi par des cupides ! Il s'était définitivement glissé dans de beaux draps !  

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ICELAND présente  

PROTOTYPE: SIGDIS  

réalisé par:  

Gabriel APOLLON  

sur une musique de:  

Amaury KOSTAL  

avec:  

Blake YORN dans le rôle de Charlie.  

SIGDIS dans le rôle de Sigdis.  

Todd WILKINSON dans le rôle de Sam.  

Alaska RONSON dans le rôle de Judith.  

En salles le 07 juin 2042.