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Gérard Cousin Prod présente
Lionheart

Mon père...  

Mon père a fait trois erreurs dans sa vie... Et je suis l'une d'elles à n'en pas douter! Bien souvent, je le maudis pour ma venue au monde mais au final, cela ne change rien: Il faut avancer, il faut continuer et vivre...  

Ou plutôt survivre dans ce "wild wild space" que sont les CUS (Cosmic United States), une union de planètes mais qui est une sorte d'ouest sauvage spatial, de "Far-Space", où les colons affrontent les natifs aidés en ça par la cavalerie, où les bandits et autres pillards s'en donnent à coeur joie dans cette multitude de systèmes loin de tout et surtout, loin de la Terre où siège le gouvernement de Washington, la capitale fédérale des USA et des CUS. Comment je connais si bien les bandits et leurs méthodes? Très simple: J'en suis moi-même une!  

Vous semblez étonné? Pourquoi?  

Vous avez cru que j'allais ressembler à Lord Korrigan ou quoi? Non, ce n'est pas mon style!  

Et mon histoire est très différente de la sienne...  

 

-1865- Les boulets de canon fusent, faisant exploser les batiments, pulvérisant les canons et autres armes censées défendre Richmond contre les troupes de l'Union. La vérité n'est pas dure à comprendre: La ville va tomber. La guerre civile qui embrase depuis quatre ans les USA sur Terre et les CUS va trouver une conclusion en cette nuit du 2 avril 1865. Les habitants tentent de fuir, sachant l'horrible sort que leur réserveront les "Yankees", les soldats de la Confédération Sudiste sous les ordres d'officiers à moitié fous leur ordonnent de défendre la ville mais la vérité, c'est qu'il n'existe plus ni Confédération, ni Sud, ils ont été balayés, détruits par leur propre arrogance et celle de leur président Jefferson Davis. Arrivant avec fracas chez lui, un capitaine Sudiste cherche sa jeune épouse, enceinte.  

-"Helen! Nous devons partir!" hurle-t-il.  

En voyant arriver son époux Léonard, elle baisse le Colt qu'elle tient fébrilement à deux mains, en larmes.  

-"Je croyais... Je croyais que c'était l'un de ces Yankees..."  

Son époux va l'enlacer.  

-"Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer...  

Mais il nous faut partir, immédiatement!"  

Helen hoche la tête et suit son mari.  

C'est un chaos indescriptible dans la ville: Pilonnée par les canons Nordistes, des unités de cavalerie ont pénètré les défenses des soldats Confédérés et commencent à se répandre en ville. Léonard et Helen tentent de rejoindre les docks, là où se trouvent les vaisseaux stéllaires de la Confédération.  

-"Les soldats ne nous laisseront pas passer!" s'exclame Helen. Son mari ne répond pas, le sachant pertinement. Mais c'est là-bas que se trouve "son" vaisseau et pour rien dans cette galaxie, il ne le laissera tomber aux mains des "Yankees"...  

Ou aux mains de ce qui reste de la Confédération...  

En arrivant vers les murailles de métal entourant les docks, ils découvrent aussi de nombreux soldats, la garde rapprochée du président Davis.  

-"Reste-là, Helen! Je vais m'en occuper!"  

Léonard s'approche du portail mais à peine les soldats l'ont vu qu'ils ouvrent le feu! Comme au ralenti, le capitaine vise, tire et tue, ses victimes ne pouvant riposter car il est trop "rapide"...  

Et lorsque le dernier garde tombe au sol, mort, il fait tournoyer son Colt avant de le remettre dans son holster accroché à sa cuisse droite. Il fait signe à son épouse de le rejoindre. Ensemble, ils pénètrent sur les docks et filent vers un vaisseau majestueux, faisant ressembler les autres à de vulgaires machines à vapeur mal dégrossies. Léonard fait monter son épouse à bord pendant qu'il se charge des derniers préparatifs avant le décollage. Une unité de soldats Confédérés, entourant le président Davis, arrivent et sur l'ordre de leur dirigeant, ouvrent le feu sur le vaisseau et sur Léonard! Ce dernier riposte de manière efficace et expéditive...  

-"Sale traitre!" hurle Davis à l'intention de Léonard.  

A couvert, le capitaine secoue la tête tout en rechargeant:  

-"Jefferson! Vous n'avez cessé de me répéter que mes inventions n'étaient que des gadgets sans réelles utilités..."  

Tout ce qu'il a comme réponse, ce sont des tirs et des balles qui ricochent...  

Tout en tirant, Léonard retire les amarres maintenant au sol son vaisseau. Il jette un dernier regard sur Richmond, la ville est la proie des flammes, des cris proviennent de partout, des tirs et au milieu des flammes et de la fumée, il entraperçoit la silhouette d'un "Colosse", ces armures mécaniques à vapeur, semant mort et destruction.  

-"Mon Dieu... Qu'est-je fait?" murmure-t-il avant de monter à bord du vaisseau, de fermer les portes d'accés et de démarrer les réacteurs. De nombreux soldats Confédérés se précipitent vers le vaisseau, espérant s'accrocher, monter à bord alors que le "Colosse" pulvérise de son poing un batiment avant de tirer avec le canon placé sur son bras en direction des docks! Léonard réussit à éviter le boulet, esquive les tirs et commence à monter dans la stratosphère, laissant derrière lui Richmond et la Confédération. Une fois dans l'espace, il va voir si Helen va bien: Elle est térrifiée, elle est sous le choc mais elle va bien.  

-"Et maintenant?" demande-t-elle.  

Son époux dépose un baiser sur le front de la jeune femme.  

-"Repose-toi, je me charge du reste..."  

Il retourne au poste de pilotage et envoie toute la puissance dans les réacteurs: Le "Lionheart" s'enfonce dans l'immensité de l'espace et jamais plus on ne le revit...  

*******LIONHEART*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=6r2-oIn_1GY  

 

UN FILM D'ALESSANDRA GIRA  

 

AVEC:  

 

EMMA ADAMS - JAMES WILLIAMSON - JEFF PANCHO  

 

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-1892- New Heaven n'a de paradis que le nom: C'est un caillou aride, ressemblant au désert du Nevada sur Terre mais recouvrant l'intégralité de cette planète. De nombreuses villes ont fleuri car si l'élevage est impossible ici à cause de la chaleur et de la temperature étouffante, le sous-sol regorge de richesses: Or, charbon, fer, il y a tout cela et bien plus encore. Alors il est logique que nombre de pauvres hères soient venus ici, rêvant de fortune mais se retrouvant bloqués, misérables voir devenus fous suite à la "fièvre de l'or"... Ou les deux réunis.  

Trois personnes, portant des "cache-poussière", marchent dans la rue principale de Ellwood, la plus grande ville de cet hémisphère. Mais sur le panneau à l'entrée de la ville, quelqu'un a peint un "H" devant le nom de la ville, devenant ainsi "Hellwood". Et lorsqu'on voit la fange de cette foutue ville, on se dit que c'est bien vu: Bordels où l'on trouve de tout, que ce soit des Humaines, dont certaines n'ont pas atteint la puberté encore, des extraterrestres mais aussi quelques "automates". La ville est gangrénée pas la violence, entre prospecteurs bien sur mais aussi avec ces pistoleros venus des quatre coins du Far-Space pour mettre la main sur de l'or ou des minerais précieux.  

-"Pour un putain de cloaque puant, c'est un putain de cloaque puant!" déclare Big Joe (Jeff Pancho), un barbu à l'air pas jouasse et qui pourtant en a vu pas mal, sa main droite déjà posée sur la crosse de son Colt, prêt à dégainer "au cas où".  

Lenessaria Lyon (Emma Adams), suivie de ses comparses, se dirige vers l'un des bordels. A l'intérieur, la musique du piano mécanique est assourdissante, les rires, les chants et les cris des donzelles rajoutent à tout ce bruit déjà sordide. A peine le trio est entré qu'un vieux barbu ressemblant à un prospecteur leur fait signe de le rejoindre à sa table.  

-"Venez, venez!" déclare le vieillard aux trois nouveaux venus. Il congédie sans ménagement une automate qu'il avait sur les genoux car l'affaire est "importante". Len s'assied en face de lui, imitée par Big Joe et par Ono (Priscilla Huang).  

-"Qu'avez-vous à nous dire, papy?" déclare Len.  

Le vieux prospecteur se penche vers son interlocutrice, puis parle tout bas:  

-"Je pense avoir une piste pour...  

Pour ce que vous cherchez depuis si longtemps!"  

Big Joe jette un oeil à Len, tous deux semblent satisfaits, seule Ono reste de marbre.  

-"Et bien dites nous ce que vous savez..."  

Le vieillard fait mine de se racler la gorge, semblant assoiffé tout d'un coup. Len claque du doigt et fait venir l'une des serveuses, qui n'est autre que l'une des "filles" de l'établissement.  

-"Qu'est-ce que je peux faire pour toi, ma belle?" demande la prostituée à Len, avec un grand sourire en découvrant la grande beauté et les traits fins de la jeune femme au cache poussière.  

-"Servez à mon "ami" ici présent ce qu'il veut..."  

Une fois la commande passée, et où ils sont de nouveau que quatre autour de la table, le vieillard, après une rasade de mauvais whisky de contrebande, décide de cracher le morceau:  

-"Voila: J'ai entendu parler de vous! Mais j'ai aussi entendu parler du fait que vous cherchiez les épaves un peu partout dans le Far-Space!"  

Len reste impassible, fixant le prospecteur famélique dans les yeux, le fusillant de ses sublimes yeux bleus. Le vieux baisse les yeux avant de continuer son explication:  

-"Y'a quelques mois, j'étais dans le nord, à chercher de l'or. Et en cherchant, en m'aventurant dans des grottes, j'ai trouvé une épave d'un vaisseau stellaire!" Len demande ce qu'il y avait dans l'épave mais le prospecteur n'en sait rien: Impossible de pénètrer dans l'épave!  

-"Donnez-nous les coordonnées."  

Le vieux secoue la tête:  

-"D'abord, donnez-moi ce qui était convenu!"  

Len fait signe à Ono de sortir de sa sacoche l'objet en question: Une bouteille de "Georgia Moon", un alcool de contrebande artisanal fabriqué par un groupe de "rednecks" complétement frappés du Kentucky, ayant trop consommé de cette mixture infame qu'ils appellent "Georgia Moon", du whisky pour eux, un poison mortel pour toutes personnes normalement constituées. Le vieux, pourtant, en pleure presque en voyant la bouteille. Il la débouche, s'en envoie une rasade et déclare finalement:  

-"Par la vérole! Jamais je n'aurais pensé reboire un jour de ce whisky de chez moi!"  

Il commence à pleurer, comprenant que jamais, probablement, il ne reverrait la Terre, ni son Kentucky natal. Len décide de parler affaire:  

-"Maintenant, dites-moi pour les coordonnées!"  

Le vieux s'essuie les yeux et lui dit qu'il leur suffit d'aller voir le "Collecteur" de Ellwood et de donner comme mot de passe: "Georgia Moon". Len, Big Joe et Ono se lèvent, saluent le porspecteur et quittent le bordel, laissant le vieil homme à sa tristesse et à sa nostalgie de son pays natal...  

 

Len, Big Joe et Ono sont certes à la recherche d'épaves de vaisseaux, mais ils sont surtout des "bandits", recherchés sur nombre de planètes des CUS. Lenessaria Lyon, mais que tout le monde appelle simplement Len, est connue dans tout le Far-Space: Sa beauté est légendaire, nombre de récits racontent comment la belle et sauvage Len Lyon a pillé des banques, des trains, a gagné des duels...  

Il y a beaucoup de délires et d'absurdités dans ces romans à deux sous mais un point, au moins est vrai: Len est une superbe femme, à la beauté quasi-irrélle, tout comme son regard d'un sublime bleu azur. Mais si elle est célèbre, c'est avant tout pour ses méfaits: C'est une criminelle et une excellente criminelle! Sa rapidité avec un revolver est connue par tout le monde. Et bien souvent, elle est considérée comme le pistolero le plus rapide de la Galaxie. Un terme, pourtant, qu'elle a toujours réfuté...  

Celui qui est connu sous le sobriquet de "Big Joe" se nomme en réalité Joseph Bouche et il est Français. Pistolero émérite, bien qu'un brin "bourrin", c'est surtout un ami de longue date de Len...  

Et un bandit aimant tremper dans des affaires louches. Pour rien au monde, il ne laisserait tomber son amie Len, et la réciproque est vraie aussi. Enfin, dans leur petit groupe, on trouve Ono: Ses traits, androgynes, font que l'on ne sait pas si on est en face d'un très beau jeune homme ou d'une très belle jeune femme, son visage est "fin" et sa beauté étrange rend difficile, voir impossible, la détermination de son "genre". Ses cheveux blonds, presque rasés et ses lunettes rondes et noires rajoutent au côté singulier de cette personne. Ses vétements, sous son cache poussières sont d'une matière belle et richement décorée mais contribuent à laisser perplexe quand à son genre tant ils sont neutres. C'est une forme de vie extraterrestre en vérité, rencontrée par des explorateurs des secteurs non-revendiqués et qui, longtemps après, a croisé la route de Len et de Big Joe pour au final, ne plus les quitter. Selon Ono, son peuple se nomme les "Letaan" et n'aurait guère envie de croiser les Humains. D'ailleurs, nul Humain n'a rencontré d'autres "Letaan" excepté Ono. Selon ce qu'il a expliqué à ses amis Len et Big Joe, son peuple sont des êtres n'ayant ni "genre", ni les émotions Humaines. Ils ne recherchent ni la puissance, ni la fortune. Ono est fasciné par la vie auprès des Humains et au sein de cette étrange Galaxie. Leur longévité semble très importante, même si Ono n'a guère été loquace sur le sujet, son peuple n'utilise pas d'arme non-plus, mais uniquement une sorte d'art-martial étrange. Néanmoins, Ono s'est fait à l'utilisation de revolvers mais uniquement dans des cas "sérieux".  

 

Tous les trois se dirigent vers le batiment du "Collecteur": Sur les planètes coloniales des CUS, ce sont eux qui tiennent des registres sur tout: Nombre de nouveaux colons, de vaisseaux qui se sont posés, événements sur la planète, décès, bref, un peu tout. Len et ses compagnons pénètrent dans le batiment et une sorte de machine à vapeur se met en marche, les pistons montent et descendent alors qu'une sorte de tête montée sur un long cou téléscopique, faisant penser à un serpent mécanique, vient à la rencontre du trio.  

-"Bienvenue à Ellwood, fleurons de New Heaven!"  

La voix mécanique connait quelques ratés par moments comme si certaines pièces étaient trop usées pour faire le son correctement.  

-"Georgia Moon"!" déclare Len.  

La machine-automate emet des bruits bizarres, ses ressorts mécaniques bougeant, la vapeur sortant plus dru avant que la tête ne réponde et fournisse les coordonnées voulues. Bien que "normalement", les "Collecteurs" ne servent pas à ça, beaucoup de gens, et surtout les bandits et autres pistoleros du Far-Space, les utilisent comme des "boîtes aux lettres mortes", pour s'echanger des informations entre personnes car il est impossible pour les autorités de consulter les blocs mémoriels des "Collecteurs": Il faudrait les retirer et ainsi "perdre" toutes les données récoltées, quelqu'elles soient.  

Moins d'une demi-heure plus tard, Len, Big Joe et Ono quittaient Ellwood en direction du nord, pour rejoindre les coordonnées fournies par le vieux prospecteur...  

Alors qu'ils s'éloignent de la ville, un homme au visage sacrément abimé les fixe avant de cracher et de sortir un communicateur...  

 

Après des heures à cheval, ils arrivent dans une petite "mesa" et dans le canyon, des habitations sont taillées dans la roche, formant un paysages étrange, presque irréel. Abandonnées depuis des siècles probablement, partant en morceaux par endroits, ces habitations sont étonnantes. Len et ses compagnons mettent pied à terre, pour contempler ces lieux. Big Joe déclare finalement:  

-"Vous avez entendu parler de cette volonté de déporter ces putains de peaux-rouges de la Terre? On devrait les mettre ici, ils ne seraient pas dépaysés!"  

Len ne porte guère d'intéret aux délires du Français, pénétrant dans l'une des demeures de pierre, rejointe par Ono avec une torche. Big Joe, quand à lui, reste dehors, avec les chevaux pour faire le guet. Len et Ono pénètrent dans différentes demeures, trouvant nombre de squelettes humains, dont certains portent des lambeaux de l'uniforme des CUS ainsi que leur sabre de cavalerie, prouvant que ce lieu a connu un énième massacre perpétré par l'armée, pour "pacifier" ce maudit caillou qu'est New Heaven. Finalement, au fond de l'une de ces demeures, un mur est éventré et des marches grossiérement taillées s'enfoncent dans les profondeurs. Len et Ono s'engagent dans cet étroit escalier et débouchent finalement dans une vaste salle, au coeur de la "mesa", dont une partie s'est effondrée et donne sur le ciel. Et, au milieu de restes de roches effondrées, on y trouve bien un vaisseau, comme le vieux prospecteur l'affirmait. Len s'approche de l'épave. Mais après un rapide mais minutieux coup d'oeil, elle se rend compte que non, ce n'est pas le vaisseau qu'elle recherche.  

-"Ce n'est pas le "Lionheart"..."  

Si Len Lyon est connue comme une criminelle recherchée sur nombre de planètes, ces dernières années, elle s'est mise en tête de retrouver le "Lionheart", le vaisseau conçu par son père, le Capitaine Léonard Lyon de la Confédération Sudiste. Véritable "génie", ce Léonard Lyon a doté le Sud de nombre d'inventions qui auraient pu faire basculer cette guerre civile en faveur la Confédération. Mais le président Jefferson Davis pensait, à tort, que les inventions de Lyon ne pouvaient vraiment pas faire la différence dans cette guerre, une guerre "d'hommes". L'Union réussit, plus tard, à mettre la main sur des inventions du capitaine Lyon et les ont "adaptées", "copiées" et ce sont ces machines, ces robots et ces armes de destructions massives à la pointe de la technologie qui ont finalement fait la différence et qui ont permis la défaite de la Confédération Sudiste...  

Alors que la guerre semblait perdue et la Confédération était en train de s'effondrer, le capitaine Lyon utilisa de faux ordres, créés par l'une de ses machines, pour faire charger tout le trésor de la Confédération à bord de son vaisseau, le "Lionheart". Puis il quitta la Terre, avec son épouse enceinte, et jamais plus on ne revit ce vaisseau, ni ce trésor...  

Elevée par sa mère sur une planète coloniale, Len n'a que peu de souvenir de son père: Un jour, alors qu'elle n'était qu'une petite fille, il a quitté la maison et n'est plus jamais revenu. Tout ce qu'il a laissé à sa fille fut un carnet dans lequel il avait noté différentes choses et notament un mot, griffonné sur la première page d'une main tremblante: "Qu'importe la route que tu suivras, tu es mon enfant et le resteras. Et même si je doute que nous nous recontrions un jour, sache que tu fais partie des "Lyon". Nous sommes courageux et dangereux comme des lions et nos coeurs sont aussi ceux de ce noble animal. Ne renonce jamais, bats-toi et tu triompheras... Toujours."  

A chaque fois, Len ne peut s'empecher de ricaner en se disant que "niveau courage", son père n'a jamais été au top vu qu'il a préféré fuir et laisser sa femme et et sa fille seules...  

Mais Len n'a jamais oublié cette "légende" concernant le vaisseau de son père, rempli d'or. Une légende colportée aux quatre coins de la galaxie. Et si beaucoup recherchent le "Lionheart", nul ne l'a jamais trouvé...  

Voila pourquoi, Len continue de chercher ce vaisseau inlassablement et cet or. Même si à y regarder de plus près, c'est presque plus son père qu'elle recherche, ou des indices pouvant mener à découvrir ce qui lui est advenu...  

 

Alors que Len et Ono regardent de plus près l'épave, Big Joe les rejoint en courant:  

-"Faut que vous montiez, les filles!"  

Ono lève la main:  

-"Je ne suis pas une "fille"!"  

Le barbu s'en cogne, c'est pas le moment de tergiverser:  

-"On a de la compagnie!"  

Len sort son Colt, elle attrape un autre revolver et le jette à Ono et tout les trois remontent vers l'habitation en ruine. Sur les hauteurs, des pistoleros s'affairent, se mettent à couvert, prêts à ouvrir le feu.  

-"Ces enfants de putains se préparent! Ils vont nous coincés comme des rats!" braille Big Joe.  

Une silhouette à cheval s'approche des modestes demeures. Alors qu'il est non-loin, Len distingue enfin les traits du cavalier, elle a des sueurs froides et du mal à respirer. Elle préfère ne plus regarder dehors et se blottit contre le mur, les yeux fermés.  

-"Lenessaria! Ma très chère Lenessaria! Cela faisait longtemps, non?" demande une voix mécanique d'automate.  

Ono regarde le nouveau venu, qui a arrêté son cheval à quelques encablures de la demeure en ruine. Tiré à quatre épingles, impeccable dans ses vétements sur mesure, son visage et ses mains montrent toutefois la vérité: Ce n'est pas un Humain, non, c'est une sorte de "robot", un "automate" plutôt. Il descend de cheval et s'approche d'un pas mécanique vers l'entrée. Big Joe sort de son couvert et pointe son fusil à canon scié sur lui:  

-"Raynes! Fait encore un putain de pas et je te bute!"  

Saturnus Raynes (James Williamson) s'arrête, tourne la tête vers le Français et déclare:  

-"Tu peux toujours essayer, Joseph, mais je pense que ce sera toi qui te feras "buter"!"  

Big Joe crache par terre de dépit, sachant pertinement que si Saturnus voulait le tuer, il n'aurait aucune difficulté à le faire...  

-"Lenessaria... Je t'ai cherchée partout. Et j'ai mis du temps à te retrouver. Des années! J'aimerais te voir maintenant. Viens ici." déclare le pistolero mécanique. Len serre son Colt si fort que les articulations de ses mains blanchissent. Finalement, elle se lève et fait face à Saturnus au travers de la fentre de pierre de l'habitation en ruine.  

-"Je n'ai rien à te dire, Saturnus!" dit-elle d'un ton plein de mépris.  

L'automate déclare:  

-"Tu es encore plus belle que dans mon souvenir."  

Le vent souffle dans la mesa et entre les demeures détruites par le temps. C'est Saturnus qui finalement met un terme au silence:  

-"Viens avec moi! Cherchons ensemble le "Lionheart"! C'était notre rêve!"  

Len n'en peut plus:  

-"Tu n'as pas de "rêve", tu es un vulgaire automate! Tu n'as pas de morale, pas de sentiment! Et..."  

Saturnus bouge étrangement la tête:  

-"Tais-toi! Tu le sais pourtant, rien ne nous séparera jamais! Rien!"  

Len le fixe de ses magnifiques yeux bleus:  

-"Rien? Pas même la mort?"  

Saturnus semble se calmer:  

-"Si tel est ton choix..."  

D'un mouvement ultra-rapide, il attrape son Colt, vise et tire sur Len...  

Mais dans un mouvement tout aussi rapide, Len s'est déjà mise à couvert! Big Joe ouvre le feu, Ono fait de même alors que Saturnus donne l'ordre à ses hommes de tirer aussi! Les coups de feu semblent être des coups de tonnerre en se répercutant sur les parois rocheuses. Saturnus retourne se mettre derrière ses hommes, à couvert, rejoint par une jeune femme blonde, Carmilla (Jewel Desplat).  

-"Tout va bien, Saturnus? Tu n'es pas abimé ou blessé?" s'inquiète-t-elle sincérement. L'automate tourne sa tête vers elle et déclare de sa voix étrange et mécanique:  

-"Non, ne t'inquiète pas, ma chérie!"  

Len, Ono et Big Joe se défendent vaillament mais face à un tel nombre de pistoleros, c'est presque perdu d'avance! Ono voit une forme oblogue s'approcher et le signale à ses camarade d'infortune et c'est Len qui hurle:  

-"Une barge! Saturnus nous envoie ses maudits pirates!"  

En effet, à bord de ce véhicule volant, les hommes vétus de peaux, ressemblant à des Navajos, ce sont en vérité des Ani'iihi, des "pirates" arraisonnant habituellement les navires dans le Far-Space.  

Soudain, certains sautent de la barge et atterrissent dans les ruines, armés d'un couteau dans l'une de leurs mains, un tomahawk dans l'autre! Len, d'un mouvement rapide de hanche, vise et fait exploser le crane du premier à mettre le pied au sol! Pendant que Big Joe continue de riposter face aux pistoleros sur les hauteurs, Ono lâche son revolver et préfère se battre au corps à corps avec les Ani'iihi grâce à ses capacités martiales des plus étranges. Len abat le plus d'adversaires possible lorsqu'un colosse Navajo saute de la barge, quelqu'un que Big Joe et elle ne connaissent que trop bien...  

Náál'ah (Igor Polin), "Le Boucher" dans leur langue, fait tournoyer son tomahawk en regardant Len.  

Cette dernière est loin d'être impressionnée.  

-"Toujours aussi arrogante, "ligaii"!" déclare-t-il, un rictus de mépris sur le visage.  

Len le fixe et esquisse un sourire:  

-"Et toi, tu es toujours un putain d'esclave de Saturnus!"  

A ces mots, Náál'ah fonce sur Len en hurlant, abattant son arme en direction de la jeune femme mais cette dernière l'évite avec maestria, tente de pointer son Colt vers le pirate Navajo mais ce dernier, d'un habile coup de pieds, lui fait lâche son revolver. Désarmée, pourtant, Len continue à esquiver, elle roule au sol, attrape un sabre de cavalerie rouillé tenu par la main squelettique d'un soldat tombé il y a des décénies et se bat au sabre contre le tomahawk du pirate! D'une parade bien sentie, Len blesse son adversaire, pivote et lui décoche une gauche en pleine machoire! Comprenant qu'ils ne vont pas tenir longtemps, Len indique la barge à Ono et à Big Joe. Ce dernier continue à défourailler sec, truffant de plombs tous ceux qui s'approchent de lui.  

-"Ono! Tu penses que tu peux atteindre la barge?" hurle Len.  

L'extraterrestre hoche affirmativement la tête, s'agrippe sur les roches saillantes, s'accroche, bondit avec une grace féline sur un mur presque en ruine, puis saute en direction de racines sortant de la pierre et enfin, s'accoche à la barge et grimpe sans difficulté. A bord, elle évite les coups des pirates, riposte, en envoie par dessus-bord et une fois ceci fait, elle va aux commandes et fait descendre le véhicule, Len et Big Joe tirent en se dirigeant vers le véhicule, montent à bord et l'extraterrestre met les gaz, les réacteurs crachent des flammes et les voila déjà haut dans le ciel, s'éloignant de la mesa.  

En regardant cela, Saturnus reste sans réaction. Carmilla craint qu'il ne soit furieux mais non, ce n'est visiblement pas le cas.  

-"Nous les retrouverons, ne t'en fait pas!" déclare-t-elle, comme pour le rassurer. A ces mots, le pistolero automate tourne la tête vers sa compagne et déclare de sa voix mécanique:  

-"Mais je ne m'en fait aucunement."  

 

Après avoir abandonné la barge, Len, Ono et Big Joe ont embarqué dans le premier train spatial pour quitter New-Heaven. Dans le calme de l'espace, et pendant que Big Joe roupille, Ono ne peut s'empecher de venir vers Len.  

-"Excusez-moi, Len, mais qui est ce Saturnus Raynes?"  

La jeune femme fixe Ono avant de répondre:  

-"C'est une longue histoire..."  

L'extraterrestre hausse les épaules:  

-"Le trajet risque de durer un moment."  

Après un court silence, Len décide de tout expliquer à Ono, une personne dont elle est proche et qui s'est montrée d'une loyauté sans faille depuis plusieurs années.  

-"Lorsque j'étais petite-fille, avant que mon père ne nous abandonne, ma mère et moi, il reçut une proposition de la fameuse agence de détective, la "Pinkerton"..."  

L'agence faisait régner la Loi dans le Far-Space, sur demande du gouvernement. Mais les gangs de pistoleros, les bandits les plus dangereux semaient la mort dans les rangs de l'agence. Allan Pinkerton, dont les agents avaient espionné les Confédérés durant la guerre civile, savait que le capitaine Léonard Lyon était un génie de la mécanique et une idée germa dans l'esprit du fondateur de l'agence: Créer l'agent "parfait", l'agent le plus rapide du Far-Space, un agent "automate".  

-"Et mon père a accepté, trouvant le "challenge" intéréssant. Certains ont dit que Pinkerton l'y a contraint mais j'en doute." ajoute Len.  

C'est ainsi qu'il créa un automate complétement autonome, capable de se mouvoir, de parler, de se battre mais surtout de tirer, tirer plus vite que quiconque dans cette Galaxie. Il fut baptisé "Saturnus" par le capitaine Lyon en référence au dieu mythologique Saturne, roi des dieux. Cela faisait référence au fait que son automate était l'automate le plus avancé, le plus "humain" presque, le roi de tous les automates. L'Agence Pinkerton fut ravie de Saturnus, l'agent mécanique, le tireur le plus rapide du Far-Space.  

-"Mais les choses ne restèrent pas longtemps au beau fixe..." murmure Len en regardant les étoiles à travers la vitre du wagon.  

Saturnus devint "instable", refusant d'obéir aux ordres. Et rapidement, cela dégénéra: Nombre d'agents furent dépêchés pour le mettre hors d'état de nuire mais les exigences qu'Allan Pinkerton avait demandées pour l'automate à Léonard Lyon rendirent sa désactivation impossible: C'est certes une machine "mécanique" mais il connait l'anatomie humaine, sait où frapper, où viser pour mettre hors d'état de nuire ses adversaires, ou les tuer.  

-"Et cela s'est retourné contre l'agence." explique Len.  

Si certains pistoleros ont essayé, pour la gloire, d'abattre Saturnus en duel, tous y ont laissé la vie.  

-"Saturnus s'est toujours plu à déclarer à ceux qui ont voulu l'affronter en duel: "Si tu veux m'affronter en duel, ce sera ton dernier duel." Et croyez-moi, Ono, c'était tout sauf de la fanfaronnerie..." déclare Len en fixant l'extraterrestre dans les yeux. Certains ont décidé de rejoindre Saturnus, sachant qu'il y avait des dollars à voler, des filles à trousser et des gens à tuer. Et ce fut le cas: Saturnus Raynes se retrouva à la tête d'un gang de salopards qui arpentaient le Far-Space, semant la mort et la destruction derrière eux. L'Agence Pinkerton tenta un piège au gang Raynes, à Wichita, au Kansas, sur Terre. Une centaine d'agents se sont regroupés pour éliminer Saturnus et ses sbires. Mais la folie meurtrière de l'automate fut sans limite: Les agents furent tués, démembrés, la ville fut mise à sac, ses habitants massacrés, les femmes et les enfants furent violentés sans la moindre pitié ou compassion: Saturnus tenait à montrer ce qu'il en coûtait de s'attaquer à lui.  

Ono hoche la tête:  

-"Vous parlez du "Massacre de Wichita" en 1874, c'est ça?"  

Len hoche affirmativement la tête, sans dire un mot.  

-"Outre sa folie et les massacres que faisait son gang, Saturnus avait une obsession: Retrouver son créateur, c'est à dire mon père." continue la jeune femme.  

Dans leur modeste maison sur la colonie New-Kannapolis, où Len vivait avec sa mère Helen, elles eurent une visite bien singulière: Celle de Saturnus et de ses hommes. Même si c'était les pires ordures de la galaxie, pas un seul d'entre eux ne passa le petit portail de bois devant la maison et pas un ne s'approcha de la mère et de la fille, à l'exception de Saturnus. L'automate fit preuve de belles manières, d'un esprit charmant et loin, très loin du monstre sanguinaire qu'il était en vérité.  

-"Dès qu'il s'est mis à parler, j'ai été fascinée, complétement subjuguée. Je devais avoir 14 ou 15 ans, je m'ennuyait sur New-Kannapolis et arriva Saturnus...  

Contre toute attente, j'ai décidé de le suivre..." raconte Len. La jeune fille rejoint ainsi le gang, appris à tirer, à se battre, avec comme professeurs la pire racaille du Far-Space. Pas un seul d'entre eux n'eut le moindre geste déplacé envers la jouvencelle car tous craignaient Saturnus plus que tout. Le pistolero automate et Len se rapprochèrent, beaucoup.  

-"Je devins sa "compagne"...  

Et le pire, c'est qu'à l'époque, j'en étais fière." dit Len, visiblement génée par ces révélations.  

Ono, toujours impassible, demande:  

-"Mais, c'est une machine avec des rouages, ce n'est rien de plus que ce train en somme. Et puis vous, les Humains, vous avez de l'intimité pour procréer, non? Pourquoi avoir de l'intimité avec un automate?"  

Len sourit et répond:  

-"C'est un peu plus complexe que ça! Je n'avais jamais connu aucun homme et à bien des égards, si on enlève le fait qu'il est une machine détraquée et sanguinaire, Saturnus était l'homme "parfait"...  

Même s'il nétait pas un homme." tente de justifier la jeune femme. Le gang continua de sévir, de voyager, Saturnus s'étant mis en tête de retrouver le "Lionheart", pour avoir une piste pour retrouver le capitaine Lyon, pour le Trésor de la Confédération qu'il aurait volé en quittant la Terre.  

-"Trouver le "Lionheart" nous menera au plus grand des trésors..." affirmait sans cesse le pistolero automate.  

Len étant l'amante de Saturnus, il était plus proche d'elle que de quiconque. Mais alors que les années passaient, il devint plus dangereux, y compris pour ses hommes et même avec sa "bien-aimée" comme il se plaisait à appeler Len. Sur le terrain, il tuait sans même de raison. Dans leur vaisseau, "l'Orcus", Saturnus délaissait volontiers Len pour se consacrer à d'étranges besognes dans son laboratoire.  

-"Après qu'il ait tué plusieurs de ses hommes sans raison, j'étais terrifiée: J'avais beau être la plus rapide avec un Colt, je n'avais aucune chance face à lui. Alors j'ai décidé de fuir, loin, le plus loin possible de Saturnus..." déclare Len.  

Avec l'aide de l'un des pistoleros du gang, Big Joe, elle réussit à fuir et à se mettre hors de portée de son ex-amant. En y réfléchissant, Len s'est mis en tête de trouver le "Lionheart" et de récupérer le trésor pour elle, et pour son comparse Big Joe, un allié "fiable" et "sur".  

-"Plusieurs fois, Saturnus me retrouva...  

La dernière avant aujourd'hui fut la plus dure..."  

Dans une petite ville, sur une planète dont elle a oublié le nom, Len et Big Joe croisèrent la route de Saturnus. Ce dernier se montra comme fou: Il accusa le Français de lui avoir volé sa compagne, de l'avoir "souillée". Et il proposa une chose: Un duel! Entre lui et Joe. Len savait le résultat et refusa, s'interposa. -"Alors c'est toi, ma bien-aimée que je vais affronter en duel...  

Si bien sur, tu en as le courage..." déclara le pistolero automate. Len hésita. Pour la faire se décider, il tua une petite fille, assurant qu'il tuerait tout ce maudit village si elle refusait. L'arrivée d'agents de la Pinkerton le traquant permis à Len et à Big Joe de fuir, encore...  

Len se tait, baissant la tête, toujours assise dans le train spatial.  

-"Vous savez, Ono, ce qui est le pire dans tout cela, c'est que j'aimais profondément Saturnus...  

Et même si maintenant, je le méprise plus que tout, j'ai peur de toujours avoir des sentiments pour lui malgré tout ça..."  

Ono penche la tête sur le côté et déclare:  

-"Vous, les Humains, vous êtes vraiment des êtres bien étranges en plus d'être compliqués."  

Len relève la tête et esquisse un sourire triste: Oui, les Humains sont au combien compliqués, encore plus lorsqu'il est question de "sentiments"...  

 

A bord de "l'Orcus", Saturnus contemple l'espace, assis sur le luxueux lit de la cabine du capitaine. Langouresement étendue à ses côtés, à demi-nue, Carmilla pose sa tête sur le métal froid qui constitue le torse de l'automate.  

-"Qu'allons nous faire? Continuer à chercher le "Lionheart" pour le trésor? Ou..."  

La jeune femme blonde se tait. C'est son amant mécanique qui continue de sa voix étrange et métallique:  

-"...nous allons poursuivre Lenessaria? Chercher le "Lionheart" nous fera croiser sa route, à n'en pas douter."  

Carmilla hoche la tête avant de demander:  

-"Et si elle trouve le trésor avant nous?"  

Saturnus émet un son étrange, qui se veut être un rire probablement, que la jeune femme n'a jamais entendu jusque là.  

-"Lenessaria est un amour mais elle est d'une stupidité affligeante."  

Son amante relève la tête sans comprendre alors que l'automate continue:  

-"Le "trésor" à bord du "Lionheart" n'est pas du tout ce qu'elle croit. L'or ou les dollars, on en trouve partout mais ce qu'il y a bord du vaisseau de mon créateur est unique."  

Saturnus "sait" qui est vraiment Léonard Lyon et d'où il vient. Tout comme il sait pour la "Horde Mécanique"...  

Et lorsqu'il aura trouvé le "Lionheart", il pourra enfin accéder à tout ça. Saturnus se lève du lit et enfile sa chemise, sous le regard énamouré de Carmilla. -"Et que faisons-nous alors?" demande-t-elle.  

L'automate se tourne dans sa direction et déclare:  

-"As-tu entendu parler d'un mercenaire "plus machine qu'homme" appeler Zeus?"  

La jeune femme en a vaguement entendu parler mais sans plus.  

-"Il est le seul a posséder ce qu'il nous manque pour trouver le "Lionheart"..."  

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Spin-off de la franchise "Lord Korrigan", voici "Lionheart", un fantastique "space-western-steampunk" réalisé par Alessandra Gira, premier volet d'une nouvelle trilogie! Au générique de ce film on trouve Emma Adams, James Williamson, Jeff Pancho, Jewel Desplat, Priscilla Huang et Igor Polin entre autres! La musique est l'oeuvre de Grant Lennon! Plongez dans le Far-Space aux côtés de Len, Big Joe et Ono pour découvrir la vérité autour du "Lionheart", le nouveau film de science-fiction de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (1 commentaire)
une série A de science-fiction de Alessandra Gira

James Williamson

Emma Adams

Jeff Pancho

Jewel Desplat
Avec la participation exceptionnelle de Igor Polin, Priscilla Huang
Musique par Grant Lennon
Sorti le 17 janvier 2043 (Semaine 1985)
Entrées : 24 338 170
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