L’homme marche en pleine jungle, on peut voir des bêtes non identifiées s’approcher de lui. Elles possèdent une couleur bleutée sur la peau, à la corpulence d’un lézard, elles ont des petits crocs, des charognards visiblement qui attaquent en groupe.  

Le brun, armé d’un blaster se contente de leur mettre des coups de crosse dans les gencives, le groupe de bestioles part en courant en criant.  

Il porte un équipement digne d’un éclaireur et un casque audio où il écoute joyeusement cette musique.  

(https://www.youtube.com/watch?v=cE6wxDqdOV0)  

Il imite, tout en marchant les gestuelles d’un chef d’orchestre comme s’il possédait une baguette pour diriger la troupe.  

Son brassard se met à briller, comme pour annoncer une nouvelle, il clique dessus et il voit apparaître une image d’une femme.  

« Que faites-vous Lieutenant ?! Nous vous attendons à la ville ! Arrêtez-donc de vous balader ! »  

Il se gratte le menton quelques secondes, avant de rebrousser chemin avec toujours sa même fougue.  

Quelques minutes passent à travers cette jungle, au bout de celle-ci, se dresse un mur gigantesque, une porte s’ouvre devant lui.  

Il retourne dans la ville où on peut imaginer une grande richesse.  

Des fontaines d’eau recouverte d’or. Des routes impeccables, d’ailleurs qui servent aux piétons ou aux transports électriques.  

Car des voitures volantes sont surtout là, dans le ciel, suivant ces tracés.  

« Votre uniforme Lieutenant » Un bras venant bloquer la direction de l’homme, sortant de ses pensées, il enleva son casque audio.  

« Vous avez dit ? »  

« Votre uniforme. Nouvelle directive. »  

L’hologramme qui avait vu de cette femme, Commandante était un leurre. Une rébellion venait de naître ce matin même. Un nouveau gouvernement était en marche.  

Il regardait l’homme qui lui bloquait la route de haut en bas, haussa les épaules avant d’enlever tout d’abord sa veste d’éclaireur.  

« La richesse, le pouvoir, ça donne envie à tout le monde, je comprends. »  

Souriant faiblement, d’un air amusé. Il s’arrêta dans sa manœuvre de coopérer.  

Celui qui lui ordonnait l’ordre de se rendre, commença à s’agacer et pointait un fusil laser sur lui.  

« Je connais bien le protocole… » Tout en levant ses mains en l’air. « En cas de révolte, de punch… le gouvernement actuel risque de se faire juger rapidement, exécuté ou balancé dans la jungle sans rien.. »  

« Taisez-vous ! Et retirer votre équipement dans son intégralité ! »  

« Un petit détail vous échappe… ces armes que vous possédez… sont reliés à notre serveur. Une autorisation de la porter n’est pas nécessaire… mais pour tirer… il faut être reconnu dans la base de données en tant que soldat… »  

Il agrandit son sourire, puis il baissa ses mains pour se jeter sur l’homme.  

Cependant sa théorie fut veine. En effet, son bourreau tira sur sa jambe.  

Le Lieutenant tombe au sol en grimaçant fortement, serrant les poings, puis le tireur lui mit un coup sur la tête.  

Sa vision s’arrêta…  

Il se réveilla dans une cellule, menotté à son lit.  

Il tenta de bouger mais rien à faire, les liens était fortement serré.  

Une femme arriva devant sa cellule, l’observa avant d’enclencher le dialogue.  

« Notre milice nous a fait part de votre petit discours à l’entrée de la ville. Sachez, que le serveur a été soigneusement changé par nos soins. Il répond à nous maintenant. »  

Le prisonnier regardait cette brune, avec une colère noire.  

« Mais vous avez une chance, vous êtes le meilleur éclaireur de la ville. Pour subvenir à nos besoins énergétiques, pour les avancées de la science… on a besoin que vous fassiez votre job. Pour trouver des points d’eau dehors, pour tuer des bêtes pour les étudier. »  

La cellule s’ouvre, l’interlocutrice entra dans celle-ci, sortant de sa poche de pantalon de costume une télécommande.  

Elle appuie sur une touche, puis instantanément, dans un tout petit espace du bras droit de l’homme se mit à briller d’une couleur verte.  

« Qu’es que c’est ce bordel ?! »  

« Ca s’appelle, un capteur de mouvement. Une sécurité pour nous. Vous sortez en équipe, vous revenez en équipe. Vous tentez de vous échapper, vous explosez. Vous tentez de gueuler, vous explosez. De plus… ne faites pas non plus des expéditions très lointaines de la ville, dans un rayon de 5km tout va bien pour vous, au-dessus, le capteur se met à bouillonner, si bien qu’il finit par exploser. »  

Il se mit à soupirer longuement, visiblement face à son destin d’obéir, pour une hiérarchie qu’il ne souhaite pas.  

Quelques jours passent, le prisonnier fait appeler le gardien pour lui dire de transmettre l’information, qu’il se résigne à faire ses missions dehors.  

En fin de matinée, le voici dehors, accompagnée d’une équipe de la milice rebelle. Où le chef du groupe, tient fermement d’une main la fameuse télécommande.  

« Vous avez un casque audio ? »  

« Négatif, pas besoin de musique pour bosser. » Souriant très sadiquement un des hommes.  

Ils s’avancèrent, dans la faune et flore. Moins guilleret que d’habitude, l’éclaireur fait néanmoins son travail.  

Un point d’eau se retrouve devant eux, une aubaine pour le groupe et dans un futur proche la ville.  

Il faudrait bien entendu une équipe de nettoyage, de protection pour les ouvriers qui feraient les travaux de canalisations et d’extraction de cette magnifique ressource.  

Au bord de la rivière, le Lieutenant se mit à genoux, pour prendre un peu de terre humide.  

« Pas de conneries. Sinon boum. »  

Il hoche de la tête, il regardait cette terre mais en second plan. Effectivement, il regardait surtout le reflet de l’eau pour voir où était et comment positionner ses camarades de l’expédition.  

« Un peu de musique, ne me ferait pas de mal. Je pense, que je peux trouver une piste pour de l’or. »  

Le chef du groupe semblait perplexe, se penchant pour regarder le contenu de la poignée de terre humide que disposait l’éclaireur.  

D’un seul coup, celui-ci en profita pour prendre la tête du meneur d’hommes. Avec détermination et force pour l’entraîner avec lui dans l’eau.  

Le reste de la milice, ne tiraient pas, de peur de toucher leur chef plutôt que l’éclaireur.  

Ils se contentaient de crier, de demander du renfort par deck.  

Sous l’eau, le temps s’arrêta pendant quelques secondes, les deux protagonistes commençaient à se battre.  

John (Le lieutenant), savait que le chef n’allait pas toucher à la télécommande car il n’était pas suicidaire.  

Il lui mit plusieurs coups dans le ventre, réussit à prendre un poignard qui était logé dans l’équipement du milicien.  

L’assassinat, clairement sur place, l’eau devenait rouge de sang. La vision était très difficile, les spectateurs se demandaient qui avait gagné.  

John prit la télécommande sur lui, dans une poche de pantalon. Choppa le fusil laser de sa victime, sortit la tête de l’eau, tirant immédiatement sur le reste du groupe.  

Ils tombèrent au sol, tous morts sauf un qui rampait… gravement blessé, rallant.  

L’éclaireur s’avança, lui tirant une balle dans la tête pour en finir. Il posa un regard sur son bras droit, qui était toujours vert.  

« La cavalerie ne va pas tarder à arriver »  

Il se mit à courir, s’enfonçant dans la jungle sans pour autant ne pas oublier qu’il ne faut pas qu’il s’éloigne trop loin de la ville sinon il exploserait.  

Il se mit à former un exode, celui de survivre, à l’extérieur de la ville.  

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Le premier Volet d’une série de 3 films… le deuxième prochainement : La Vengeance.  

Une réalisation de Derek Greenaway, musique de Gina Dessau.  

Au premier rôle masculin Pavel Hubbard (John)  

Au premier rôle féminin Tea Frith (La femme de la milice rebelle)