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Prod Final présente
Numéro final

Plusieurs semaines passent, nous retrouvons numéro 13, sur un lit de fortune, dans une cellule, prisonnier de son destin.  

 

Des bruits de pas, coupe ce silence qui abrite l'homme depuis des heures, des jours. L'animateur, au costard et à la gueule bien pendante est là devant lui.  

 

"Vouuus allez être libre, mon petit !"  

 

Numéro 13, se lève, semblant être d'une émotion vive de colère, serrant les barreaux de sa cellule de ses mains.  

 

"Je veux que vous me lâchez !"  

 

"Sinon quoi jeune homme ? Sinon, vous allez vous énervez ?! C'est exactement ce que le public souhaite, de l'émotion !"  

 

Les barreaux de la cellule se mettent à scintiller, le détenu regarde ceux-ci un instant, avant de recevoir une décharge électrique si intense, que son corps est propulsé en arrière et le voilà en train de tomber dans les vapes.  

 

"L'EXOOOOODE SHOOOW, SA DERNIÈRE SAISON, SA DERNIÈRE INNOVATION, et vous ne savez pas mes chers amis, qui, vous êtes très fidèles à suivre nos aventures de nos clones devenus humains.  

 

Nouuus leurs avons, concoctés quelque chose des plus palpitants. Eh oui mes amis, mes chers camarades, tout les gagnants depuis ces 13 saisons, sont réunis dans une salle enfermée. Voyons, ce qu'ils vont faire, voyons, comment ils vont réagir, avec... leurs nouvelles émotions !"  

 

L'homme se réveille, dans une nouvelle salle, cette-fois ci un peu plus grande que sa cellule. Il possède une tenue orange, comme les prisonniers, regardant autour de lui, voyant douze autres personnes se réveiller en train de se masser le crâne.  

 

"Hm..."  

 

L'éclairage est modeste, avec un néon qui n'est pas au point, si bien qu'il s'éteint et se rallume toutes les dix secondes. Procurant une gêne visuel mais aussi auditive.  

 

Il y a une porte, Numéro 13 se précipite sur celle-ci, la poussant, prenant même un élan pour essayer de l'enfoncer, rien ne bouge, elle est bien verrouillée et certainement blindée.  

 

"Mais qu'es que tu fou toi, le zigoto ?"  

 

Balance un homme, d'une corpulence plutôt bien en chair, regardant notre protagoniste se battre avec la porte.  

 

"Je tente, de nous sortir de cette merde ambiante, peut-être que toi tu t'en fou mais moi non."  

 

"Ils ont dû bien étudier leurs trucs, ils ne sont pas clonée de la dernière pluie."  

 

"Quoi, eux aussi sont clonées ?"  

 

"Le monde, est faux, de nos jours."  

 

Une femme, intervient, elle est belle, rousse, de formes généreuses, la Pretty Woman version 2.0.  

 

"Hum... mes chers intellectuels, sachez-que nous sommes fait comme des rats, la solution, est sûrement à répondre au problème qui nous ai fournit."  

 

Numéro 13, roule des yeux un moment, soupirant légèrement, il se retourne, voyant apparaître comme tout les autres présents, une arme, au milieu de la table.  

 

Tout le monde se tait, observe cette arme, puis les autres personnages.  

 

Numéro 13 se met à parler.  

 

"On se calme. Je sais à quoi vous pensez tous... et.."  

 

Un homme, d'une maigreur certaine, se jette sur l'arme et commence à pointer le revolver sur notre héros.  

 

"Héhé... c'est moi qui gère ici maintenant, tu la fermes ta grande gueule. Tu es le dernier gagnant, le chouchou du public à ce qui paraît, mais avec du plomb dans le crâne, tu seras bien mieux."  

 

Le potentiel bourreau, se met à se gratter le nez, les narines comme s'il était clairement en manque. Brandissant toujours son arme.  

 

"Si je le butes, je veux ma DOSE BORDEL ! JE VEUX MA PUTAIN DE DOSE !"  

 

Il se met à appuyer son doigt sur la détente, pour tuer numéro 13. L'arme détonne, mais c'est le toxico qui se retrouve avec une balle dans le crâne, l'arme était piégée.  

 

Un silence se fit encore présent.  

 

Les enfermés peuvent voir, qu'une horloge est présente. Il n'est plus 13H, comme affiché tout à l'heure, mais 12H.  

 

Numéro 13 se met à sourire faiblement.  

 

"Je vois, on est plus que 12..."  

 

La rouquine se remet à parler.  

 

"Bon... si j'ai bien pigée, le but, c'est qu'on crève tous. Moi ce que je propose... c'est qu'on survit tous. Au pire, on peut... je sais pas moi, essayé de cohabiter, ils seront bien forcés de nous donner à manger ou à boire, pour l'audience de leurs trucs. Si on fait rien, ils vont perdre de l'argent."  

 

Les heures passent, tout le monde attend, ne bouge pas d'un cil.. à part l'homme d'une corpulence plutôt grosse, qui se met à se pencher vivement, assis, faisant des allers et vient rapide, comme un gars qui commence à perdre la raison. Répétant sans cesse.  

 

"J'ai faim. J'ai faim. J'ai faim."  

 

"Va y... tais toi là putain !" Balance un mec, l'air tout à fait banal, d'une taille moyenne, d'un poids moyen, sans trop de muscles ni pas assez.  

 

"Ne t'énerves pas, ce n'est pas bon pour la viande." Balance l'homme qui se penche sans cesse. Souriant malicieusement.  

 

L'autre homme, ravale sa salive, soupirant longuement.  

 

Les heures passent et se ressemblent, si bien que le sommeil commence à gagner les participants de cette ultime saison.  

 

Une heure... deux heures... peut-être même plus dans cette ambiance, où le silence se fait sans arrêt couper par cette énergumène, qui semble perdre ses moyens et où son envie de manger est tellement importante, qu'il en perd la réflexion.  

 

 

Les hommes et femmes à bout de forces s'endorment, avec cette douce mélodie... "j'ai faim. J'ai faim".  

 

D'un seul coup, au milieu de la nuit, ou bien du jour, difficile d'avoir un repère temporel, Numéro 13 ouvre un oeil et voit l'homme gros, charnus en train de dévorer le nerveux, celui qui lui avait dit se taire plus tôt.  

 

Il se mit à se lever rapidement et à pousser le cannibale qui dévore sa victime en criant :  

 

"IL L'A MANGER, RÉVEILLEZ-VOUS !"  

 

L'horloge se met à changer encore d'heure. Il est 11H.  

 

Le sang dégouline de l'homme qui vient de rassasier sa faim, il gémit, crie, se débat face à Numéro 13.  

 

"Tu es fou ! Tu as mangé un homme ! Tu dois être jugé !"  

 

"Comment ça jugé, niquons le direct !" Balance un autre personnage au loin, choqué de la scène.  

 

Un marteau apparaît dans la main de Numéro 13. Surprit par cette apparition.  

 

"Qu'es que..."  

 

"Tu dois le juger, comme tu l'as dis bouffon !"  

 

"TAISEZ-VOUS. Bien... hum... je le juge.. coupable."  

 

D'un seul coup, l'homme au sol, ce cannibale, se prend un pic dans la tête, sortit des murs. Avant que le bruit du crâne qui affirme sa mort évidente, fait reculer ces pics, se rangeant automatiquement dans le mur.  

 

Numéro 13 se passe une main sur le visage, le marteau à disparu. Aussitôt que le coupable fit tué.  

 

"Eh bien..." Il se retourne, et voit apparaître l'heure. 10H.  

 

Un nouveau long silence se fit entendre dans la salle, les dix présents ne bougeant plus, Numéro 13 restant debout, les mains vides.  

 

Une lumière rouge apparaît sur ses mains, comme s'il était coupable de la mort du cannibale.  

 

Il se met à soupirer longuement avant de parler "Bien. Nous sommes des vainqueurs, des clones devenus hommes et nous devons montrer l'exemple, l'humanité. Je propose, comme la dit la rouquine, que nous soyons, ensemble pour survivre."  

 

Il lève sa main droite : "Je jure, solennellement de constituer la paix dans ces lieux."  

 

Les autres lèvent la main, dans un élan de compréhension générale.  

 

24H passe, l'horloge reste pourtant bloquée à 10H.  

 

La faim, la soif, la transpiration sont présents dans les lieux. L'émission semble bien en perdition vu le peu d'action qu'offre les participants, visiblement satisfait de cette "paix".  

 

D'un seul coup, les murs commencent à se rétrécir. De plus en plus, si bien que le danger est imminent pour tout le monde, le risque de se faire transformer en charpie.  

 

Toute la petite assemblée se réunit au centre, pour gagner un peu de temps. Les murs craquent, vibrent, se déplacent toujours vers eux.  

 

"ON VEUT LA PAIX, SPONSORS, VOTEZ LA PAIX !" S'exclame notre héros, voyant que la mort s'approche.  

 

Les murs continuent leurs déplacements, un ancien vainqueur tombe, se prenant les pieds dans du mobilier. Il se fait littéralement écraser.  

 

"AHHHH" L'horloge passe à 9H.  

 

Le plafond se met à chuter, comme si plus rien ne tenait debout. Créant des éboulements, des morts supplémentaires.  

 

L'horloge passe à 3H. Dans un nuage de fumée qui se dissipe au fur et à mesure, Numéro 13 regarde autour de lui, la rouquine est toujours vivante et un autre homme.  

 

Une lumière, visiblement plus naturelle est présente en hauteur, le plafond ayant créé un chemin, celui de la liberté.  

 

Il s'accroupit pour faire la courte échelle à la demoiselle, qui ne réfléchit pas longtemps pour saisir l'opportunité de partir.  

 

Elle s’agrippe, réussit, avant de tendre sa main à son compagnon de voyage qui l'a aidé auparavant.  

 

Il se fait transporter par la force de ses bras et ceux de la femme, arrivant en hauteur, sous ce faux plafond.  

 

L'autre homme les regardent, avec des yeux luisants, sachant qu'il est proche de la mort.  

 

"Allez-y... tuer les... Je vais vous retarder".  

 

Il les regarde encore une dernière fois. Avant de s’agenouiller, attendant que les murs arrivent contre lui.  

 

Le couple, se met à crapahuter en dehors de ces murs, de ce décors par le biais de ce plafond dévasté.  

 

Ils arrivent dans une salle de contrôle, où des ingénieurs sortent des blasters en guise de bienvenue.  

 

Ils lèvent leurs mains en l'air.  

 

Ils ne bougent plus. Un ingénieur s'avance d'eux, braquant toujours son arme, quand il s'apprête pour tirer mais d'un seul coup des bruits électriques se fit entendre.  

 

Tout ce beau monde, commencent à griller, ils crament, laissant en vue simplement leurs carcasses de clone, moitié androïde se détruisent. Les fils brûlants.  

 

Le couple reste en émois, regardant ce spectacle macabre. Puis une lumière blanche débarque dans la salle. Aveuglante, forte, la source de cette lumière étant indétectable.  

 

"LAAAAA FIIIIN DE L'EXXOOODE SHOOW. VOUS AVEZZZ DECOUVERT BIEN PLUS QUE VOTRE HUMANITE, MAAAIS VOTRE LIBERTE. VOUUUS ETES LE COUPLE MODERNE. CELUI QUI RECONSTRUIRA NOTRE TERRE. FEEEELIIICITATIONS."  

 

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D'un seul coup, nous voyons notre numéro 13, dans un costume bien affranchi, il possède des médailles accrochées à sa veste. La rouquine, sa rouquine, est proche de lui, la tête posée sur son épaule.  

 

Il est assis, dans un fauteuil chic, près d'un lit. Une belle chambre de gamin.  

 

"Aujourd'hui. Mon fils. L'histoire s'est forgée dans le sang, à nous de faire en sorte, que ces lieux, soient en paix."

Scénario : (2 commentaires)
une série A de science-fiction de Vivian Hand

Igor Berbatov

Princess Mirandella

Jeff Pancho

Salome Kordic
Avec la participation exceptionnelle de Adrien Glass, Sarah Mone
Musique par Grant Lennon
Sorti le 12 février 2044 (Semaine 2041)
Entrées : 18 248 952
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