France 1995, Giovanni Paoli (Geoffrey Huntley) est en attente de son jugement pour le meurtre d'un magistrat appartenant au barreau de Chalon-sur- Saône, 4 ans plus tôt. Il se réclame du mouvement indépendantiste corse et réclame un référendum pour que la Corse devienne un pays indépendant de la France. Giovanni Paoli est plutôt quelqu'un de nerveux de nature et très impulsif.  

Giovanni Paoli doit être jugé aux assises de la même ville ou il a assassiné le magistrat. C'est pour cette raison que son jugement se déroulera à huit clos et sous haute sécurité.  

Le jour tant attendu est arrivé. Giovanni Paoli arrive au tribunal de Chalon-sur-Saône escorté par des policiers en armes et rentre dans le tribunal avant que les portes de celui-ci ne se referment pour la première journée d'audience.  

Pendant ce temps dans les égouts de la ville, d'étranges personnages avancent vêtus de noir et apparemment armés. En réalité, il s'agit du commando chargé d'extrader Giovanni Paoli de son jugement. Il est composé de la soeur du jugé, Helena Paoli (Margot Grusin), de sa femme Caterina Bartoli (Oria Batt) et de son beau-frère Gianluigi Mattei (Chuck Henriksen).  

Tout ce petit monde avance prudemment dans les égouts juste avant de pénétrer dans la cour du palais de justice grâce à une trappe qui permet de descendre dans les égouts.  

Une fois les portiques de sécurité franchis et les agents de sécurité neutralisés, le commando pénètre dans la salle d'audience en tuant les policiers chargé de la surveillance de Giovanni Paoli dans un échange de tir rapide.  

Ils le libèrent, lui donnent une arme et se retranchent dans la salle d’audience en prenant toutes les personnes présentes en otage. C'est là que tout va basculer.  

En effet, de longues heures de négociation pour libérer les otages vont avoir lieu sans succès étant donné que les revendications des corses ne seront pas prises en compte.  

Cela va donner lieu au premier assaut du GIPN pour libérer les otages de la salle d’audience sans succès. Les indépendantistes corses se sont bien retranchés et sont très bien équipés.(AK47, grenades, gilets pare-balles, casques...)  

Une fois le premier assaut passé et comme les revendications corses ne sont pas prise en compte, ceux ci commencent à s'impatienter et décident de tuer certains otages pour faire accélérer les négociations.  

Les négociations vont encore échouer car personne ne veut céder dans la police et en politique pour ces gens là. Cela va conduire au deuxième assaut sur les positions corses. Cette fois-ci, c'est un assaut coordonné du GIPN et de l'armée de terre qui a lieu.  

Les militaires ont fait positionner un blindé à l'entrée du tribunal pour que les hommes du GIPN et les militaires à pied puissent s'abriter derrière le blindé tout en continuant leur avancée dans le tribunal.  

Cette fois-ci, les corses doivent abandonner la salle d’audience en prenant quelques otages avec eux et se retrancher dans les bureaux situés derrière la salle d’audience. La plupart des otages de ce fait sont libérés même si on doit déplorer la mort de 5 d'entre eux et d'un membre du GIPN dans l'échange soutenu de tirs qui a eu lieu pour les libérer...  

Cette fois-ci, les indépendantistes corses sont coincés, n'ont plus d'issue. Tout le bâtiment est encerclé. Le GIPN et l'armée de terre s’apprêtent à donner l'assaut final pour libérer les derniers otages. Comment cette affaire se finira t'elle ?