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Gérard Cousin Prod présente
Sélection Naturelle

Dans les modestes faubourgs de la capitale de la Confédération d'Europe du Nord, un homme d'un certain âge gare sa skycar devant un building décrépi, un bâtiment qui a subi les affres du temps à n'en pas douter. Il se penche dans son véhicule, attrape son attaché-case puis ferme la porte avant de se diriger vers l'entrée de l'immeuble où il vit. Alors qu'il scanne sa main pour ouvrir la porte du bâtiment, il entend des pas venir derrière lui. Il se tourne et voit des "Zehf", ces voyous complétement drogués et aux implants cybernétiques saillants.  

-"Eh, papy!" lance l'un d'eux.  

L'homme d'un certain âge secoue la tête: Le quartier devient complétement pourri...  

Sans se préocuper d'eux, il pénètre dans l'immeuble et tente de refermer la porte mais l'un des voyous s'interpose et l'en empêche.  

-"J'ai pas de crédit, si c'est ce que vous voulez! Sinon, ça fait longtemps que je ne vivrais plus ici!" s'insurge l'homme.  

Les "Zehf" sortent des armes et, celui qui semble être le "chef" de ce petit groupe lance au vieil homme, avec un grand sourire:  

-"C'est pas ton fric qu'on veut..."  

*******SÉLECTION NATURELLE*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=pf83RwqFSek  

 

UN FILM DE PRISCILLA HUANG  

 

AVEC:  

 

NEELAM COUSIN - CAMILLA HOROWITZ  

 

************************************************  

-Paris, 2999- Paris, cette ville tentaculaire et terrible, un univers de violence, de stupre et de crasse. Paris, jadis capitale de la France s'est étendu de manière incroyable, gigantesque, tel un monstre dévorant tout ce qui l'entoure, encore et encore jusqu'à en crever, vomissant et déversant le surplus tout autour de sa gueule béante. John La Rocca (Neelam Cousin) est né dans cette foutue ville, dans le 119e arrondissement, il y a passé toute sa vie et il n'a aucun doute: Il crevera ici...  

En attendant ce jour funeste mais au combien inéluctable, il bosse comme "privé", alternative moins cher que la Police Nationale pour la protection ou les enquètes. Les "Cuirs" comme ils sont nommés dans les rues: Les flics de cette foutue ville sont reconnaissables à leurs longs manteaux de cuir noir, raison de leur surnom. Les gens préfèrent éviter d'avoir à faire avec eux, plus dangereux et plus violents que bien des malfrats. Car au moins, les malfrats, n'ont pas le soutien sans faille de l'Etat et des institutions de la Confédération, les malfrats n'ont pas "carte blanche" pour maintenir un semblant d'ordre...  

John connait bien les "Cuirs" vu qu'il a été l'un d'eux pendant pas mal d'années...  

Qu'est-ce qui l'a fait changer pour se reconvertir en détective privé? Il n'en sait trop rien...  

Peut-être le fait d'avoir "racketté" le mec de trop, d'avoir battu le mec de trop, d'avoir tué le mec de trop?  

Il n'en a aucune idée et il ne se pose guère la question. Car la réponse, elle, n'a aucune importance de toute manière. Il marche sur les trottoirs couverts d'immondices, noirs de monde où immigrés, drogués en manque, dégénérés de toutes sortes et d'aliens se croisent, le tout avec un aspect de ruche des plus gerbant. John ne jette pas un regard aux putes et autres michetons en train de se faire couillonner par les "macs" des filles et des jeunes gars faisant la retape. Pourquoi regarder ça? C'est son putain de quotidien depuis qu'il est né. Aucun intérêt...  

 

Il arrive devant l'immeuble où il a son bureau, et où il vit aussi, un modeste deux pièces qu'il loue à prix d'or. Lorsqu'il arrive devant la porte, il entend deux personnes discuter. Deux voix féminines. Il ouvre la porte et voit Silas (Camilla Horowitz), son assistante et "équipière" artificielle, en pleine discution avec une fille blonde, plutôt mignonne mais ayant pleuré visiblement y'a pas longtemps. Silas est ravie de voir John arriver enfin.  

-"Johnny, mademoiselle Karina Constantin voudrait nous embaucher. J'ai commencé la discussion mais elle semble vouloir s'entretenir avec vous..."  

John enlève son imper et juste avant de s'asseoir, il ajoute à l'intention de Silas: -"Ne m'appelez pas "Johnny"!"  

Il salue la jeune blonde et lui demande ce qu'il peut faire pour elle. Karina (Priscilla Huang) lui explique que son père a disparu depuis plusieurs jours et qu'elle est très inquiète:  

-"C'est la seule famille qu'il me reste...  

Et il est tout sauf aventureux..."  

Ce n'est pas un joueur, il n'est pas recherché par les "Cuirs", il se tient loin de tous les soucis...  

Sa fille ne comprend vraiment pas ce qui a pu lui arriver...  

-"J'avais pensé aller voir la police mais... Mais les crédits qu'ils demandent, je ne les ai pas..." ajoute-t-elle, comme pour se justifier. John hoche la tête: Quand on voit le visage d'ange de la jeune femme, il sait que les "Cuirs" n'auraient pas demandé que des crédits...  

-"Donnez toutes les informations à Silas, qu'elle les enregistre et je me mettrais en quête de votre paternel disparu..."  

Karina a un sourire triste:  

-"Merci, monsieur"  

John la regarde, impressionné par ses traits fins et si charmants...  

-"Ne vous en faites pas, je retrouverais votre père..." ajoute John en fixant Karina.  

Une fois la cliente partie, Silas ne peut s'empecher de dire à son "patron", et "partenaire", dans bien des sens du terme, que les probabilités de retrouver le père de Karina sont proches de zéro...  

-"Johnny, vous connaissez ce dicton..."  

Le privé se verse un verre de Xantir en hochant la tête: Disparaitre dans cette ville, on appelle ça "Avoir rencontré le Monstre". Car lorsqu'on se perd dans cette ville, que l'on disparait dans les recoins de ce lieu maudit, tentaculaire et monstrueux, on est "dévoré" et jamais plus on ne retrouve rien de vous...  

John s'enfile son verre avant de dire à Silas:  

-"Je vous l'ai déjà répété: Ne m'appelez pas "Johnny"!"  

L'être artificiel regarde le privé avec un sourire en coin.  

 

John et Silas inspectent l'appartement du père de Karina et ne découvrent rien de vraiment probant: Son père est un homme visiblement "tranquille"...  

-"Johnny, venez voir ça..." déclare Silas de sa voix suave habituelle. Utilisant la réalité augmenté de ses doigts, l'être artificiel montre différentes factures d'un hopital, situé dans le 97e arrondissement. John se dit que c'est peut-être une piste... Est-il "malade"? Gravement malade?  

Autre découverte: Le père de Karina possède une skycar, un ancien modèle plus côté depuis des lustres...  

Silas télécharge toutes les données du véhicule depuis le terminal de l'appartement.  

-"Vous pouvez savoir où se trouve cette skycar?" demande John.  

Le véhicule se trouve non-loin, dans un centre commercial abandonné, visiblement le fief d'un gang de "Zehf"...  

 

John sort son arme à double barillet, engage quelques balles thermiques dans le chargeur, se doutant que la confrontation risque de ne pas être très "amicale"...  

Silas sort son arme elle aussi, une arme plus petite, faite pour une main délicate de femme...  

Ce qui amuse toujours autant le "privé".  

-"Silas... Si vous le souhaitez, avec votre force et la solidité de vos bras, vous pourriez tirer à une main avec une mitrailleuse lourde de l'Armée! Pourquoi une arme si "féminine"?"  

L'être artificiel lui vote son oeillade la plus charmante et lui assure:  

-"Je suis ultra-féminine...  

Donc, c'est complétement raccord, n'est-ce pas Johnny?"  

Le privé sourit en commençant à s'approcher du centre commercial abandonné, suivi comme son ombre de Silas...  

Un jeune, bardé d'implants et un peu trop d'Alendhir, une drogue de synthèse faisant des ravages aux quatre coins du globe, de Paris à Tokyosaka, bosse à mettre en pièce une skycar assez vétuste mais dont le Zehf pense pouvoir tirer quelques crédits pour se payer sa prochaine dose, probablement...  

Silas confirme que le véhicule qui est démonté est celui de monsieur Constantin, le père de Karina...  

-"Eh, petit!" déclare John, prêt à réagir et à tirer en cas de "danger". Le voyou se retourne et en voyant John et Silas, décide de foutre le camp! Tous deux se lancent à sa poursuite, dans l'immensité de ce centre commercial abandonné. Rapidement, d'autres Zehf se déploient pour tenter d'éliminer les deux nouveaux venus. John et Silas ont à peine le temps de se mettre à couvert que les balles fusent de partout! Loin de s'en laisser compter, le privé ouvre le feu à son tour, imité par son équipière artificielle. Le carnage est intense mais très court en fait. John se relève, flingue en pogne, prêt à tirer. Ils rejoignent le magasin éventré d'où les tirs sont venus, découvrent plusieurs voyous fuyant devant leur avancée. Ils les prennent en chasse! John réussit à en coincer un dans une zone du centre commercial aux baies vitrées détruites et remplacées par des planches de bois de récup'.  

Le privé pointe son arme sur le mec qui est coincé dans cette souricière.  

-"T'es coincé! Maintenant, tu vas me répondre bien gentiment: Où tu as trouvé la caisse que tu bricolais?"  

Le Zehf, nerveux mais toujours arrogant crache en direction de John.  

-"Et tu vas faire quoi, enfoiré? Me tuer? Tu seras pas plus avancé!"  

Le privé conçoit que c'est vrai: Il vise le genou du voyou et tire! La rotule et les os autour explosent, dans une gerbe de sang et de morceaux d'os détruits par la balle thermique! Le voyou tombe au sol, hurle de douleur, tente de s'agripper pour se relever pendant que John vient vers lui. En s'accroupissant, il lui dit:  

-"Ta vie ne vaut rien et à dire vrai, je m'en fout. Te tuer ne me dérangera pas du tout...  

Alors, maintenant, mets toi à table!"  

Le voyou, voyant la détermination du type qui lui fait face, décide de cracher le morceau: La skycar, ils l'ont récupérée en guise de paiement, en plus de pas mal de crédits...  

-"En paiement de quoi?" demande John.  

Après un silence, le gus répond:  

-"On nous a filé du "matos" pour se shooter et des crédits après avoir enlevé le proprio et l'avoir livré. On a même pu garder la caisse..."  

Silas rejoint le privé vers le voyou.  

-"Vous l'avez livré où ce gars? Et à qui?" demande John, pointant son arme sur le crane du mec à terre et pissant le sang. De ses doigts ensanglantés, il allume son CommTech gréffé à son bras droit et envoie les coordonnés à Silas.  

-"Je sais pas ce qu'ils voulaient à ce gars! Je vous le jure! Et ceux qui nous ont filé le matos, c'était des "artificiels"! J'en sais pas plus!"  

Silas confirme réception des données. John se relève et tourne les talons, demandant à son équipière des précisions sur l'endroit où le père de Karina a été "livré".  

-"Johnny, attendez. Avant de vous rejoindre, j'ai découvert ceci."  

Elle montre une poche de Zetamine, une drogue de synthèse ultra-puissante, utilisée pour soulager les malades en phase terminale. John n'est pas étonné, surtout après ce qu'a dit le voyou. Silas, répousse ses cheveux de manière très féminine, avant d'ajouter avec un sourire:  

-"Johnny, mes capteurs ont analysé le contenu de cette poche...  

Et c'est de la Zetamine "pure"..."  

Son interlocuteur est étonné, très étonné!  

Car la Zetamine n'est jamais "pure", cela tuerait les consomateurs. Et même les hopitaux n'ont pas accés à un tel produit. Tout en marchant, le privé demande à Silas de vérifier si des stocks de Zétamine ont été déclarés "volés".  

-"Non, Johnny, aucune déclaration de vol de cette substance durant ces 48 derniers mois."  

Vu que c'est une substance instable moléculairement parlant, elle ne se conserve pas bien du tout. Et en quelques mois, ce n'est plus qu'une sorte de liquide transparent et sans aucune propriété...  

 

Dans un night club, John regarde l'orchestre jouant un standard aux accents "Jazzy", où le saxophoniste se lâche. Dans l'ambiance feutrée du club, Silas est à son aise, ravie de partager ce moment avec John. Equipiers, amis, amants, voila le lien qui unit John et Silas. Et bien qu'une IA ne peut avoir de "sentiments", il est à la fois étonnant et fascinant de voir le comportement de Silas vis-à-vis de John: Charmeuse, attirante et mettant en avant son extrême féminité, elle adore "flirter" avec le privé, aime être avec lui... Ou en tout cas, apprécie de l'assister et de l'aider. Comme elle apprécie l'agacer en l'appelant "Johnny". Tout en discutant de tout et de rien avec John, entouré des notes feutrés du saxo, Silas fait de multiples vérifications, des calculs, connecté au réseau publique du bar.  

-"L'adresse n'est qu'un entrepot désafecté, appartenant à la ville."  

Cela ne va pas mener loin...  

John ne peut s'empecher de penser que cette Zetamine pure, ce serait le meilleur moyen d'à la fois "payer" des "Zehf" pour un enlévement mais aussi pour les tuer sans avoir à se soucier des "corps"...  

Car ce genre de voyous, ça grave dans l'indifférence générale à tous les coins de rues. C'est des paumés, sans famille ou en rupture familial, leurs amis ce sont les mecs et les nanas de leur groupe ou gang, bref, tout le monde sait que c'est la défonce pour ces malheureux, alors trouver un Zehf mort d'une OD, tout le monde s'en fout et personne ne s'en offusque...  

Il a soudain une idée:  

-"Silas, voulez-vous vérifiez si sur les différents arrondissements, y'a des marginaux, des Zehf et tous les mecs et les nanas sans famille, ont été retrouvés morts par overdose."  

L'être artificiel est "amusé": Bien sur qu'il y doit y en avoir des milliers mais elle obtempère...  

-"C'est... étrange!" déclare-t-elle.  

John aimerait savoir pourquoi.  

-"Dans certains arrondissements, les plus "chauds", il y a eu des pics de morts par overdose dans les milieux les plus défavorisés. Les rapports de la Police Nationale ont fait état de probables nouvelles drogues de synthèses de piètre qualité ayant conduit à ces morts. Aucune enquète n'a pourtant été ouverte." Connaissant les "Cuirs", John se doute que la mort de parias sans le moindre crédits, ça n'a pas dû les émmouvoir. Mais il est étonnant qu' aucune enquète n'ait été ouverte car le gouvernement déteste que l'ordre apparent soit troublé. Et il aime bien que ses "porte-flingues" que sont les "Cuirs" agissent et fassent disparaitre toutes traces de problèmes...  

Le privé est pensif alors qu'un slow emplit les lieux. Silas tend sa délicate main artificielle à John.  

-"Et si nous dansions, Johnny?"  

Le privé n'en a pas une féroce envie. Mais Silas est...  

Elle semble en avoir envie. Et vu tout ce qu'ils partagent, une petite danse, ce n'est pas grand chose. Il se lève et ensemble vont danser sur la piste, entourés d'autres couples, des couples "mixtes" Humains et Aliens, Artificiels et Humains, Humains et Humains, etc...  

-"Contente, Silas?" demande le privé.  

Son équipière artificielle sourit et assure que c'est "amusant". Mais elle perd son sourire et fixe un point dans la salle, près du bar. Cela ne dure qu'une fraction de seconde mais John l'a noté.  

-"Un problème?" demande le privé.  

Silas, de sa voix calme et posée, répond:  

-"Deux hommes semblent nous fixer."  

John s'en amuse:  

-"Peut-être vous trouvent-t-ils sublime?"  

L'être artificiel reconnait que c'est une possibilité.  

-"Mais alors pourquoi vous fixez, "vous"?"  

Après quelques pas de danse, John ajoute sur le ton de la plaisanterie:  

-"Car ils me trouvent chanceux de vous avoir entre mes bras et sont un brin jaloux?"  

Silas sourit:  

-"Oui, probablement..."  

 

John et Silas marchent à la lumière des réverbères et des néons pour rejoindre leur bureau. L'assistante de privé déclare:  

-"Les deux hommes du club nous suivent..."  

Tout en marchant, John vérifie que son arme est prête à être utilisée. Et il a Silas pour le couvrir...  

Ils tournent vers une ruelle, pour tenter de semer leurs poursuivants mais les deux types leur collent le train...  

-"Silas, vous etes prête? On va discuter avec ces gentlemen..."  

L'être artificiel sourit, ravie qu'elle est d'assister son "patron"...  

Ils lèvent le pied, leurs poursuivants sont presque sur eux.  

John se retourne:  

-"Messieurs... Venez vous présenter au moins."  

D'abord surpris, les deux gars rejoignent Silas et le privé. Mais, alors qu'ils sont tout proche du duo d'enquéteurs, ils sortent des armes! Silas réagit plus vite mais l'un des poursuivants lui tire dessus, l'être artificiel titube et tombe au sol, désactivé! John s'apprete à ouvrir le feu mais l'autre le plaque au mur, appuyant le canon de son arme sous son menton.  

-"La Rocca, t'es un putain de sac à merde et personne ne va te regretter!"  

Le privé le fixe du regard et articule:  

-"De quoi tu parles?"  

Le gus ricane:  

-"Cette enquète, tu aurais pas dû l'accepter..."  

Il s'apprête à tirer mais Silas tire en direction de celui qui s'apprête à tuer John. Ce dernier fonce sur l'autre, le frappe! Mais après, il riposte! Après une courte lutte, l'assaillant préfère fuir, suivi comme son ombre par le privé! Leur course éperdue les mène jusque sur les quais de la Seine, égout à ciel ouvert puant et radioactif, où se déverse toute la saloperie de cette foutue ville...  

Tomber là dedans, c'est une mort lente et douloureuse assurée... John réussit à plaquer le gars et le frappe pour qu'il parle:  

-"Qui vous envoie? Qu'est-ce que c'est que cette enquête?" Son interlocuteur se dégage de l'étreinte, se relève et reprend sa course mais, comprenant qu'il ne peut échapper au privé, il bifurque et fonce vers le bord du quai...  

-"Non!" hurle La Rocca mais l'homme qu'il poursuivait a préféré se jeter dans la Seine...  

Il retourne là où il a laissé Silas, qui commence à peine à retrouver un semblant de mobilité. John l'aide à se relever, comprenant que leurs assaillants ont utilisé une de ses armes prohibées, capables de désactiver temporairement, voir définitivement, les êtres artificiels...  

Silas n'a pas récupéré tous ses capteurs mais ses premières analyses affirment que l'assaillant qu'elle a tué n'a pas d'identité et n'est pas répertorié dans aucune base de donnée...  

-"Et l'autre? Vous en avez tiré quelque chose?" demande-t-elle d'une voix neutre.  

Le privé hausse les épaules:  

-"Rien, avant qu'il ne se balance dans la Seine..."  

Silas est étonnée:  

-"Vous l'avez balancé dedans?"  

Son patron secoue la tête:  

-"Non, il s'y est jeté tout seul! C'est dire si préférer ça plutôt que de parler et de trahir ses employeurs..."  

L'être artificiel marche avec difficulté, aidé par John.  

-"Que faisons-nous? On continue l'enquête?"  

Le privé fait quelques pas, soutenant toujours Silas avant de secouer la tête:  

-"Vous me connaissez, je n'abandonne pas une affaire! Donc on va continuer." Son équipière artificielle reconnait bien là "son" privé.  

-"On va risquer la mort, Johnny!"  

Il sourit et ajoute:  

-"Qu'importe...  

Et je vous l'ai déjà dit: Ne m'appelez pas "Johnny"!"  

 

Dans son bureau de verre, un femme d'un certain çage écoute les comptes rendus des drônes chargés de surveiller ses hommes de mains... Et qui ont échoué à éliminer ce maudit privé.  

Sa société a mis des années et des centaines de millions de crédits à mettre au point une technologie révolutionnaire permettant de "traiter" les pires maladies, y compris tous les cancers. Cette technologie permet de prodiguer des traitements à tous les hommes et femmes les plus riches et les plus importants du globe. Mais ces traitements néccessitent de la matière première "saine" et compatible génétiquement, celle d'hommes et de femmes, des miséreux, des pauvres, des gens sans importance en somme...  

Lorsque les hopitaux repèrent certaines caractéristiques précises lors de contrôles médicaux, l'info revient vers sa société pour une correspondance avec un riche "client", malade et en attente de traitement. Une fois enlevé, le malheureux est conduit ici, son corps est mis en pièces, ses tissus, organes, os, tout devient un liquide utilisé dans le traitement des riches et puissants de ce monde. Car c'est ça, la "sélection naturelle", le fort dévore le faible pour vivre et survivre, le riche est soigné, vit et survit grace aux meurtres des pauvres...  

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A la fois film d'action, polar noir et film de science-fiction, voici "Sélection Naturelle", le nouveau film réalisé par Priscilla Huang! Au générique, on trouve Neelam Cousin et Camilla Horowitz entre autres! La musique, aux sonoritées "Jazzy" est l'oeuvre de Brittani Reyes! "Sélection Naturelle", le nouveau film d'action/Polar/SF de Gérard Cousin Prod!

Scénario :
une série Z d'action (Polar/SF) de Priscilla Huang

Neelam Cousin

Camilla Horowitz
Musique par Brittani Reyes
Sorti le 21 août 2043 (Semaine 2016)
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