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Gérard Cousin Prod présente
Fahrenheit

-"On enchaine avec un tube, voici les Buggles avec, vous l'avez deviné chers auditeurs, "Video Killed the Radio Star"!"  

Alors que la chanson emplit la ruelle depuis la fenètre ouverte, un homme aux cheveux longs, portant une barbe, des lunettes noires et un teddy sale, marche calmement sous la pluie, les mains dans les poches. Plus loin dans la ruelle, descend quelques marches, où il entend des hurlements de douleurs, le plus calmement du monde, il arrive devant la porte d'une sorte de cave, la fracasse d'un coup de pied, suit un couloir dans ce qui semble être l'arrière boutique d'une sex shop et découvre un type d'une cinquantaine d'années en train de violer un ado, le tout filmé par un autre type l'exortant à faire "hurler" l'adolescent. L'arrivée impromptue du barbu ne leur plait guère. Le caméraman s'approche de lui, le barbu sort sa main gauche et attrappe la gorge du type: Une odeur écoeurante de chairs brulées emplit les lieux. Le barbu serre encore, plus fort, toujours plus fort, la peau du visage du caméraman se craquelle, brûle et tout son corps se transforme en torche! Il le lache enfin et se tourne face au violeur. Le barbu fait signe à l'ado de se barrer.  

-"Et préviens les flics, le coroner va avoir du boulot!"  

Il ramasse ses affaire et file, laissant seul les deux hommes.  

Le type d'une cinquantaine d'années hurle:  

-"J'ai rien fait! Laisse moi partir!"  

Cela amuse beaucoup le barbu.  

Mais le violeur continue:  

-"Tu es quoi pour avoir cramé Raymond comme tu l'as fait?" Le barbu, un rictus de joie sur le visage lui décoche une droite à la machoire, le poing brulant littéralement la joue du type! Il hurle de douleur, ce qui ne semble pas émouvoir le moins du monde l'homme au teddy.  

-"Je suis le châtiment des impies et le protecteur des égarés!" hurle-t-il en frappant le type dont la peau commence à s'enflammer sous les coups.  

-"J'ai été établi comme sentinelle sur la maison d'Israël, celui qui punit les méchants et protège les faibles. Et ainsi, je sauverai mon Ame..."  

Lorsque la police arrive sur les lieux, elle ne trouve que deux cadavres carbonisés, brûlés comme si toutes les flammes de l'Enfer s'étaient abattues sur eux...  

Et ce ne sont pas les premiers: Depuis des mois, c'est comme ça...  

*******FAHRENHEIT*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=ClQcUyhoxTg  

 

UN FILM DE DEAN FRICKS  

 

AVEC:  

 

GRAHAM CANNON - EVALENA SWEET  

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-1981, New-York- Cette ville est de plus en plus pourrie. Un vrai cancer à ciel ouvert. C'est ce que pense l'inspectrice Tracy Adams (Evalena Sweet) de la brigade criminelle en regardant le légiste et ses collègues faire des relevés sur les corps carbonisés de ce gourbit, à l'arrière d'un sex-shop miteux. Deux macchabés de plus à mettre sur le compte de ce taré qui semble utiliser un lance-flamme ou plus simplement, s'amuse à faire cramer ses victimes "vivantes". Le labo est sur les dents et sur les victimes précédentes, car oui cela fait des mois que ça dure, ils ont cherché un combustible, un activateur, bref tout ce qui pourrait expliquer ces cadavres complétement carbonisés. Et à ce jour, rien, ils n'ont absolument rien trouvé.  

La jeune femme tient un mouchoir devant sa bouche tant l'odeur de chair brûlées emplit la pièce. Mais en voyant ce qui se faisait ici, des tournages clandestins et pédos, mieux vaut peut-être sentir de la chair brûlée que du sang et du foutre.  

Elle se penche et murmure:  

-"Qu'est-ce qui a pu vous faire ça..."  

 

Dans son modeste bureau, elle regarde le rapport du légiste: Comme les autres, aucune trace, rien pour faire avancer l'enquête. Il faut bien avouer que les types se faisant rectifier de cette manière, c'est pas des enfants de choeur, on trouve dans la trainée de cadavres brûlés que ce type laisse derrière lui des dealers, des proxénètes, des pédophiles, des voleurs, des tarés de tueurs, des mecs du milieu, etc...  

L'ado délivré a fourni une vague description du type venu à son secours: Un grand costaud, barbu, aux cheveux longs et portant un teddy frappé d'un "F". La description de ce "vigilante", faute d'un meilleur terme, Tracy l'a déjà. Et ça ne l'a jamais mené bien loin.  

-"Cet homme... Il l'a touché et il a brulé, comme ça! Je... Je sais pas, c'est pas possible..." a déclaré l'adolescent qui a été sauvé.  

Même si les événements dans cette cave, avant l'arrivée du "vigilante" mais aussi "après" risque de le hanter jusqu'à la fin de ses jours. Tracy n'avait rien pu tirer de plus de lui. Elle a une certaine pression sur ses épaules: Ses supérieurs veulent lui retirer l'enquète, certains de ses collègues affirment sans rire qu'il faudrait remettre une médaille à ce type pour faire ce que personne n'ose plus faire...  

Le soucis, c'est que ce ne sont pas seulement les plus "fachos" de ses collègues qui pensent ça. Car voir au quotidien cette foutue ville dévorer ses habitants, l'arrivée de nouvelles drogues comme ce foutu "crack" et une violence qui semble atteindre des sommets, nombres de gens, et de flics, pensent que au final, ce que fait "Fahrenheit" n'est pas si mal...  

Oui, entre eux, les gens du NYPD appellent ce type "Fahrenheit": Lorsque les premiers cadavres furent retrouvés, un jeune flic de Brooklyn, pour plaisanter, avait fait référence à ce justicier sous le sobriquet de "Mister Fahrenheit" comme dans la chanson "Don't Stop Me Now" de Queen, où Freddie Mercury chante "I'm burnin' through the sky yeah. Two hundred degrees. That's why they call me Mister Fahrenheit"  

Si rapidement le "mister" a été laissé de côté, tout le monde dans les services appelle ce justicier comme cela...  

Et en plus, avec le "F" sur sa veste, ça colle parfaitement.  

 

Fahrenheit (Graham Cannon) marche sous la pluie battante, mains dans les poches, sur Times Square. Il s'imprègne de ce lieu, regarde la déchéance, la décadence qui le submerge partout où ses yeux se posent. Lorsqu'il voit tout ça, il comprend son rôle, sa mission.  

-"Tu viens, chéri?"  

Il s'arrête et regarde la fille qui vient de lui demander ça: Elle doit à peine avoir 18 ans mais son regard prouve non-seulement qu'elle a vu nombre de choses qu'elle n'aurait pas du voir, qu'elle est raide défoncée et qu'elle est une épave anorexique et squelettique. Fahrenheit sort un billet de dix dollars de sa poche et le tend à la pute. Elle lui fait signe de la suivre mais sa seule réaction, c'est de lui fourrer le bifton dans le décolleté.  

-"Renonce à cette vie, part, tu peux encore être sauvée..."  

Les mots sont lourds mais le ton de sa voix est pourtant chaleureux. Devant l'absence de réaction de la jeune protituée, il décide de reprendre sa route.  

Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu'il ne s'en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton Ame.  

Il s'arrête devant un vendeur ambulant, commande un hot dog, paye et continue sa route. Entre deux bouchées, tout en repensant à ces mots issus de la Bible, le justicier conclut:  

-"Amen!"  

 

Deux policiers, en planque pour chopper quelques "négros" vendeur de came, baffrent comme des porcs durant leur planque, ce qui explique leur embonpoint à l'un, comme à l'autre.  

-"T'as vu ce type?" demande l'un.  

L'autre arrête de regarder amoureusement son sandwich pour porter son attention sur le type.  

-"Ce clodo barbu, là?"  

Son collègue confirme.  

-"Ouais et après? Tu as vu le quartier? Faudrait limite tout rasé tellement c'est pourris, habitants comprit!"  

Non, ce n'est pas ce que son équipier veut dire: Il trouve qu'il ressemble à la description de ce gars, ce Fahrenheit, ce mec qui crame des gens...  

Toujours pas convaincu, l'homme posé derrière le volant ajoute:  

-"Et s'il pouvait cramer notre cible, ce serait pas plus mal si tu veux mon avis..."  

 

Fahrenheit pénètre dans le squat, toujours aussi calme, les mains dans les poches. Il cherche quelqu'un, un proxénète. Sa rencontre avec cette jeune prostituée lui a montré la voie, son "but", sa "mission" pour cette nuit...  

Juan Perez, c'est un nom que nombre de flics connaissent: Réfugié Cubain, c'est surtout un mec qui vit sur le pain de fesses, met sur le trottoir des gosses et des gamines, en évitant les problèmes tant ses avocats sont redoutables. Il n'hésite pas non-plus à pointer du doigt le racisme des autorités à son encontre. Tout cela, Fahrenheit le sait, il l'a vu en songe...  

Ou il l'a lu dans les journaux...  

Ou il l'a imaginé...  

Ou...  

Non, qu'importe!  

Tout cela, Perez ne pourra l'utiliser face à lui car lui, ne répond pas aux règles des hommes, il a été établi comme sentinelle sur la maison d'Israël, celui qui punit les méchants et protège les faibles...  

Et nul homme ne peut s'opposer à la volonté du Seigneur!  

D'un coup de pieds, il pénètre dans le cloaque où Perez, et ce qui semble être sa "famille", vit. Avant qu'ils n'aient pu réagir, Fahrenheit enflamme l'air ambiant: Les personnes présentes respirent et inhalent les flammes, se transformant en torche de l'intérieur, leurs cris sont étouffés par la liquéfaction intérieur de leurs organes à cause de la chaleur extrême...  

D'autres squateurs débarquent mais sans la moindre pitié, le barbu utilise ses pouvoirs pour les faire brûler tels les pêcheurs qu'ils sont. Mais ce n'est pas suffisant: Il décide de poser ses mains sur les murs qui s'enflamment à leur tour! -"Si le sacrificateur, qui est retourné dans la maison, voit que la plaie ne s'est pas étendue, après que la maison a été recrépie, il déclarera la maison pure, car la plaie est guérie..." murmure Fahrenheit en continuant son chemin, et son massacre impitoyable, dans les couloirs envahis par les flammes. Les cris d'hommes, de femmes et d'enfants se mêlent dans un maelstrom de douleurs et de terreur...  

 

Tracy conduit comme une dingue pour rejoindre le squat, là où ses deux abrutis de collègues planqués. C'est lorsque le bâtiment a pris feu qu'ils ont prévenu le central ces deux cons! Mais surtout, ils ont expliqué qu'ils auraient vu "Fahrenheit"!  

Sans trop savoir pourquoi, la jeune flic pense qu'il s'agit là d'une occasion unique pour mettre la main sur ce taré pyromane, qu'importe comment il s'y prend! Ses deux collègues, un paquet de flics du central et les pompiers entourent l'immeuble lorsqu'elle gare sa voiture et en descend en trombe.  

-"Vous l'avez-vous vu sortir?" demande-t-elle à la volée. Devant leur négation, elle sort son arme et fonce dans le batiment en flammes, sans écouter les pompiers qui tentent de l'en empecher. La chaleur est horrible, Tracy a du mal à avancer...  

Et comprend la stupidité de son acte: Tout ce qu'elle va faire, c'est crever ici, elle ne va pas arrêter ce taré, qui doit déjà être loin, et c'est tout...  

Les fumées l'empêchent de respirer convenablement...  

Et elle tombe au sol, toussant, ne pouvant se relever.  

-"Chienne de vie..." se pense-t-elle.  

Pourtant, elle relève les yeux et voit la silhouette de Fahrenheit dans le couloir en feu. Il a les mains dans les poches, la regardant tousser et cracher ses poumons. La tête de Tracy est lourde et finalement, elle tombe au sol, inanimée...  

 

Elle ouvre les yeux, prend une grande bouffée d'oxygène en regarndant le ciel étoilé. Tracy ne comprend pas: Son dernier souvenir, c'était dans ce couloir dévoré par les flammes et maintenant, elle semble être sur un toit, il fait frais et quelques gouttes de pluie tombe du ciel. La jeune flic se relève un peu et regarde le brasier à quelques batiments de là. Puis elle tourne la tête et voit Fahrenheit, les mains toujours dans les poches, le dos appuyé à un mur. Dans ses lunettes noires se reflètent le brasier...  

-"Tu es réveillée? C'est bien. Je vais pourvoir te laisser maintenant."  

Le ton de sa voix est chaleureux, doux et calme, pour le plus grand étonnement de Tracy. Elle constate qu'elle a toujours son arme dans sa main et la pointe vers le "criminel".  

-"Pas un pas de plus! Je vous arrête!"  

Il se retourne vers elle, étonné.  

-"Pourquoi m'arrêter? Je n'ai rien fait de mal, je lutte contre le Mal, je le consume, le détruit pour protéger les innocents..."  

Tracy, en entendant tout cela, se dit qu'il est complétement "fou", une sorte de fou mystique ou un truc du genre...  

Il s'approche d'elle et vient appuyer le canon de l'arme de service de Tracy contre son coeur.  

-"Si tu me tues ou m'arrêtes, demain une innocente va se faire violée...  

Un gamin va être foutu sur le trottoir par un proxo pour du "crack"..."  

Elle aimerait voir les yeux de ce "mec avec des pouvoirs" mais ses lunettes noires l'en empêchent.  

-"C'est une menace?"  

Fahrenheit esquisse un sourire.  

-"Non, un simple constat. Je suis la dernière ligne de défense de cette fosse d'aisance qu'est cette ville. Après moi, c'est l'Enfer...  

Lorsqu'une victime innocente sera retrouvée, tu te rendras sur les lieux en te disant que c'est ta faute. Elle ne serait pas morte ou "brisée" si moi, j'avais été là...  

Pourras-tu vivre avec cela sur la conscience?"  

Tracy, sans trop savoir pourquoi, baisse son arme. Son interlocuteur lui assure qu'il n'est pas un criminel: Il ne fait que ce pourquoi il a été choisi! Il se tourne et repart en marchant, tournant désormais le dos à Tracy. Cette dernière essaye de se souvenir de ses cours de catéchisme et déclare finalement en hurlant:  

-"Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Jean 3:4"  

Fahrenheit s'arrête et se retourne de nouveau en hochant la tête. Il fait un sourire à Tracy et conclut:  

-"Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui, et devant toi non plus, ô roi, je n'ai rien fait de mauvais... Daniel 6:22"  

Il reprend sa marche et disparait dans les brumes de la nuit, laissant une Tracy complétement désemparée et ne comprenant pas vraiment ce qui vient de se produire...  

 

Les jours suivants furent compliqués pour la jeune femme: Elle a dû répondre à nombre de questions concernant "Fahrenheit", affiner le portrait robot, expliquer comment elle s'est retrouvée sur un toit à deux rues de là...  

De retour chez elle, Tracy est épuisée par tout cela. Cette rencontre avec l'homme le plus recherché de la ville l'a profondément marqué: En effet, en sa présence, au coeur des délires mystico-religieux de ce demi-clochard, elle a "cru" en lui et en son discours...  

Bien sur, ça, elle ne l'a pas mentionné à ses supérieurs et collègues! Elle a beau pas être la plus ancienne flic de la ville, ce qu'elle a vu, au quotidien dans cette foutue "Grosse Pomme" pourrie, lui donne envie de "croire" en ce pyromane ou à ce "super-héros" digne des comics que son petit frère collectionnait lorsqu'ils étaient enfants. Elle a envie de croire que sa présence va sauver cette ville et ses habitants...  

Car elle, comme ses collègues, en sont incapables! Les lois, les règles, seuls les criminels semblent les utiliser pour se protéger. Alors que nul ne semble pouvoir se protéger de Fahrenheit...  

Et même si une partie d'elle même le rejette, Tracy se dit que c'est peut-être une bonne chose que nul ne puisse se protéger de lui...  

 

Tracy suit de loin les "exploits" de Fahrenheit: Il continue à brûler les criminels, à sauver des gens...  

Et à la lecture des articles de journaux, ou les rapports de police que certains de ses collègues lui font passer, la jeune femme est de plus en plus fascinée par cet étrange personnage... En parallèle, elle s'est procurée une Bible, cherchant des réponses concernant les délires de l'homme au teddy sale. Et c'est loin d'être concluant...  

 

Fahrenheit déchaine la violence "divine" contre les pêcheurs et les méchants, faisant de chacune de leurs morts des holocaustes visant à protéger les innoncents et les pures...  

Le barbu au teddy regarde le monde qui l'entoure: Un monde de vice et de stupre, un monde où l'argent et les "idoles" ont remplacé la crainte du Seigneur... Mais lui, il est là pour leur rappeler les mots d'Ezekiel, sa promesse.  

-"À mon tour d'agir avec fureur, je n'aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas."  

Car il est la sentinelle de la maison d'Israël, c'est son but, son rôle et ses pouvoirs en sont la manifestation la plus impressionnante...  

 

Tracy est endormie sur son bureau, dans son appartement. Elle a piqué du nez sur la Bible posée devant elle, tellement elle est "passionnée". Au travers de la vitre, Fahrenheit la regarde. Depuis des semaines, il passe la voir, sans qu'elle ne s'en doute ou ne le sache. Il ne comprend pas trop pourquoi il fait cela: Elle est flic et le "traque" comme ses collègues...  

Ou plutôt elle devrait le traquer...  

Elle pourrait l'arrêter et le remttre à la justice...  

Pourtant, elle ne le fait pas. Lorsqu'il l'a sauvée, c'était parce qu'elle était innocente. Mais s'il revient souvent l'observer, c'est parce qu'il ne peut l'enlever de son esprit...  

La jeune femme ouvre les yeux et semble apercevoir une ombre sur le balcon. Fahrenheit disparait dans l'ombre mais Tracy ouvre et va se le balcon.  

-"Non... Ne partez pas!"  

Le barbu au teddy sale et aux lunettes noires revient dans le lumière. Tous deux se font face sans bouger, sans rien dire.  

-"Je... Je pense comprendre ce que vous faites..." dit Tracy.  

Devant le manque de réaction de son interlocuteur, elle ajoute:  

-"Vous faites ce que vous pensez "juste"..."  

Fahrenheit sourit: Non, il ne fait pas ce qu'il "pense" juste, il ne fait que ce qui est "juste".  

-"Je ne décide en rien..."  

Tracy s'approche:  

-"Est-ce Dieu qui vous demande de m'observer, nuit après nuit?"  

Il ne sait que répondre...  

Elle s'approche et lui dit qu'elle commence à comprendre, à le comprendre...  

Et malgré l'horreur de ses actes, elle n'arrive pas à lui en vouloir réellement...  

-"C'est peut-être la seule solution..."  

L'homme ne bouge pas, fixe Tracy du regard. Elle s'approche de lui et se met sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Mais Fahrenheit a un léger mouvement de recul.  

-"Je ne suis pas l'homme que vous imaginez...  

Et je crains que je ne le serai jamais."  

Mais cela n'arrête pas la jeune femme et elle l'embrasse.  

-"Je crois en vous, je crois en votre combat...  

Que ce que vous faites est "juste"..."  

Il l'embrasse à son tour.  

 

Pourtant, alors que Tracy est encore endormie dans son lit suite à plusieurs étreintes passionnées avec Fahrenheit, ce dernier est déjà reparti dans son croisade ultra-violente.  

-"Pitié... J'ai un petit garçon! Je vous jure que je ne dealerai plus!" implore une femme au visage ravagé par la came de mauvaise qualité, pleurant, exortant son bourreau de l'épargner. Mais le barbu au teddy secoue la tête:  

-"C'est par le feu que l'Éternel exerce ses jugements, C'est par son glaive qu'il châtie toute chair. Et ceux que tuera l'Éternel seront en grand nombre."  

Il abat son poing sur le visage de la malheureuse qui s'enflamme au contact de la peau de son bourreau...  

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Plongé dans un univers violent, sombre et décadent pour "Fahrenheit", le nouveau film de Dean Fricks! Au générique de cette série Z fantastique et film noir à la fois, on trouve Graham Cannon et Evalena Sweet entre autres! La musique originale est l'oeuvre de Brittani Reyes, le tout agrémenté de morceaux de Queen, d'Iron Maiden, de Yello, de Blondie, de Boston et beaucoup d'autres! "Fahrenheit", le nouveau film Fantastique de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (1 commentaire)
une série Z fantastique (Film Noir) de Dean Fricks

Graham Cannon

Evalena Sweet
Musique par Brittani Reyes
Sorti le 28 janvier 2045 (Semaine 2091)
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