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Imperator : L'Envol de l'Aigle

Le grand Royaume d'Altesya, jadis florissant et jouissant d'un pouvoir et d'un respect inégalé, a désormais sombré dans le chaos de la Révolution: Ce qui semblait n'être, à la base, qu'une simple révolte comme le royaume en avait déjà connue, fut en vérité une lame de fond si forte qu'elle ne laissa rien sur son passage si ce n'est des morts par milliers, exécutés à l'aide du diabolique et moderne instrument qu'est la Guillotine: Nobles ou paysans, riches comme pauvres tous étaient égaux face au couperet de cette terrible machine qui n'épargna ni la Reine, ni le Roi. Et comme si ce chaos généralisé à l'intérieur de ce qui fut le royaume ne suffisait pas, à l'extérieur, les armées de royaumes rivaux, sous couvert de mettre un terme aux massacres de la Révolution Altesyenne, envahissaient les provinces avec pour but d'avancer jusqu'à Caroh, capitale d'Altesya et de la faire tomber. Des armées de citoyens furent levées pour contrer cette menace extérieure mais aussi ce qui reste des anciennes armées royales ayant juré fidélité à la Nouvelle République. Et parmi tous ces soldats, on trouve un jeune lieutenant dont l'ambition et le destin vont changer à jamais le destin d'Altesya et de tout le monde connu...  

 

-An III du nouveau calendrier d'Altesya-  

-"Vos ordres, capitaine?"  

Le lieutenant Nathanael Benetti (Neelam Cousin) fait face à son supérieur, ce dernier n'était guère enclin à lui répondre, préférant attendre. A ses yeux, jamais les troupes Albioniques ne tenteront de passer: Trop peu nombreuses, mal organisées et surtout attendant les renforts promis par le Roi Ferdinand Excelsior, empereur des territoires par delà la rivière Korrin et frère de la défunte Reine d'Altesya, morte guillotinée. Devant l'impatience de son jeune lieutenant, le capitaine finit par dire:  

-"Passez en revue une nouvelle fois l'artillerie et nos troupes."  

D'un signe de la main, il congédie Nathanael. Le jeune homme obéit aux ordres de son supérieur, allant voir l'artillerie en question: D'immenses armures de métal dotées de puissants moteurs à vapeur, accrochés au dos de ces armures, permet non seulement aux soldats de les utiliser de la manière la plus simple du monde une fois harnachés à l'intérieur, sans être un véritable Hercule. Mais surtout, cela permet d'attaquer et aussi de défendre n'importe quel point précis, empechant l'avancée des troupes adverses, quelqu'elles soient. Sauf, si comme les armées du Roi d'Albion, les troupes adverses disposent d'armures de combat similaires. Auquel cas, ça sera une bataille totale à l'issue bien incertaine...  

 

Ses subalternes le saluent, ce qui est toujours un peu étrange pour lui: Modeste nobliaux de province, issu d'une école militaire, rien n'avait pourtant préparé Nathanael à ce qu'il vit actuellement: Une guerre totale et meurtrière face à des armées d'invasion. En plein combat, il n'a pas le temps de cogiter, il "agit" mais ces moments d'attente, ces moments où il a tout loisir de penser et de réfléchir, c'est dans ces moment-là qu'il se demande ce qu'il fait là, à risquer sa vie non pas pour son pays mais pour la gloire de la Convention et de la citoyenne Junon de Karster, même si elle a tu la particule dès que la Révolution commença vraiment, présidente de la Convention et véritable maitresse d'Altesya désormais.  

Pour beaucoup, elle n'est qu'une louve sanguinaire, orchestrant le chaos et faisant tout pour maintenir son pouvoir sur la Nouvelle République. Soutenue et encouragée par son Ame damnée, le sinistre et décadent Anthony de Léon, Junon est la "nouvelle reine" depuis qu'elle a fait exécuter l'ancienne...  

Nathanael a embrassé les idées de la Révolution sans le moindre état d'âme: La royauté et ses dérives ont mis Altesya dans une situation catastrophique...  

Mais le jeune homme s'intérroge sur la manière dont tout cela a été fait: Jamais le pays n'a été autant menacé, jamais il n'a été si proche de s'effondrer pour de bon tant Altesya compte d'ennemis à l'intérieur comme à l'extérieur...  

 

Des cris sortent Nathanael de sa rêverie: L'un des hommes de troupe hurle que les armées d'Albion avancent! Le lieutenant attrape une lunette et regarde à l'horizion: Ce qu'il y voit est effectivement terrifiant...  

Des dizaines d'armures de combat, des milliers d'hommes et une cavalerie des plus impressionnante.  

-"Tout le monde à son poste! Exécution!" hurle Nathanael, comprenant qu'il va vite falloir se préparer pour encaisser le choc que va être l'arrivée de ces troupes adverses. Il retourne voir son capitaine pour lui indiquer l'avancée Albionique.  

Ce qui semble agacer l'officier:  

-"Benetti, vous me faites perdre mon temps! Les services de renseignements de la Convention nous assurent que ces troupes ne feront rien sans leurs renforts!" Il se tait avant de conclure:  

-"A moins bien sur que vous pensiez que la Convention se trompe auquel cas, vous aussi êtes un ennemi de la nation..."  

Le jeune homme encaisse sans broncher.  

-"Oui, capitaine, vous avez raison. Veuillez m'excusez."  

Son supérieur lui indique de sortir. Une fois au dehors, pourtant, Nathanael sait qu'il n'y a pas d'erreur possible et que si les hommes ne sont pas prêts, les troupes d'Albion perforeront leurs lignes...  

-"Ordre à tous les hommes de se préparer: L'ennemi est à nos portes! Exécution!" déclare Nathanael.  

Ses subalternes obtempèrent mais le capitaine, lui, est furieux:  

-"A quoi jouez-vous, Benetti?"  

Le jeune lieutenant sourit:  

-"Je ne joue pas, j'agis! Et ce n'est pas votre cas!"  

Il s'éloigne pour se préparer lui aussi mais son supérieur lui lance:  

-"Je vous ferais perdre la tête! Lorsque je dirais à notre hierarchie comment vous vous êtes comporté, vous serez guillotiné!"  

Nathanael hausse les épaules:  

-"Capitaine, comme je vois les choses, si je finis sur l'échafaud, c'est que j'aurais survécu à cette nuit et contribué à remporter une victoire inespérée...  

Regardez dans la lunette et vous verrez que j'ai plus de chance de mourir ce soir que de voir la guillotine..."  

 

Moins d'une heure après, l'attaque massive des armées du Roi Gelduin III d'Albion (Alec Lederman) débute dans le fracas des tirs des canons...  

Les troupes Altesyennes subissent de lourdes pertes malgré les armures de combat qui dévastent les rangs de la cavalerie adverse mais sur le champ de bataille, les gigantesques armures de combat Albioniques font la loi, mettant en pièces l'armée Révolutionnaire...  

Nathanael a beau donner ses ordres, le capitaine étant introuvable et il est le plus gradé de ceux qui restent, il comprend rapidement que cette bataille est perdue...  

Il regarde avec sa lunette le flanc droit de l'armée d'Albion: Peu protégée, les officiers d'Albion doivent penser que nul ne serait assez fou pour attaquer ce flan tenu par les armures de combat...  

-"Trouvez-moi un cheval! Vite!" hurle-t-il.  

L'un des soldats ne comprend pas: Sur le champ de bataille, c'est fini!  

-"Vous allez juste vous faire tuer, mon lieutenant!"  

Nathanael grimpe sur le cheval et s'élance à travers les lignes pour rejoindre le combat...  

Les armures de combat des deux armées tirent à l'aide des canons montés sur les bras des armures, la cavalerie mene charge sur charge et les hommes de troupes d'Altesya commencent à reculer devant l'avancée de l'ennemi. Le jeune homme constate tout cela, menant son cheval au galop près des armures de combat de l'armée Révolutionnaire.  

-"Tu as conscience que c'est stupide et dingue ce que tu es en train de faire?" se dit-il intérieurement.  

Mais il sait que s'il arrive à mener les armures de combat restantes et la cavalerie sur ce flan droit des troupes d'Albion, il va semer le chaos dans leur ordre de bataille. Et probablement provoquer la panique...  

Et la panique d'une armée précède toujours de peu la retraite et la déroute! Il mène son cheval au galop lorsqu'il entend le tir d'un canon...  

Et peu de temps après, si peu qu'il ne peut réagir, il est propulsé lourdement au sol, recouvert du sang de son cheval...  

Et peut-être aussi du sien mais qu'importe! Il voit une armure de combat d'Altesya inerte, son pilote devant être mort. Nathanael espère que le moteur et le reste de l'armure vont fonctionner. Car sans ça, difficile de mener une attaque d'envergure et de mener ce qui reste d'armures et de cavalerie! Il ouvre l'armure et découvre le corps sans vie du pilote. Un brouhaha immense emplit le champ de bataille: Il se retourne et découvre que la cavalerie d'Albion charge en direction des dernières armures Révolutionnaires en état de marche...  

Là où Nathanael se trouve!  

Il accélère le mouvement, sort le corps du pilote, s'harnache du mieux qu'il le peut, voyant déferler dans sa direction la cavalerie adverse, soutenue par les tirs nourris de leurs armures de combat...  

Harnaché, il tente tant bien que mal de mettre en route le moteur, sans grand succès...  

Les sabots des chevaux font vibrer le sol tant ils sont nombreux, arrivant sur lui...  

Il tente, encore et encore de mettre en marche le moteur, la cavalerie adverse est presque sur lui lorsqu'enfin, le moteur de l'armure démarre: Il ferme le bouclier avant du monstre de métal alors que la cavalerie va le frapper de plein fouet! Il place les deux bras de l'armure devant lui et actionne les gachettes: La cavalerie est sur lui lorsque les tirs des canons de bras se déclenchent et pulvérisent à bout portant tout se qui se trouve devant lui! La désorganisation est totale dans les troupes adverses mais Nathanael n'en a pas fini: Utilisant les bras de son armure, il frappe violemment hommes et chevaux qui passent à sa portée! Il met en marche le haut parleur de l'armure.  

-"Soldats! Suivez-moi! En formation derrière moi!"  

Les rares armures encore valides se rangent derrière celle de Nathanael, tout comme le reste de cavalerie et la troupe, prêtes à un dernier assaut, guère plus...  

L'armure du jeune lieutenant se met en marche, en direction du flan droit, ce qui ne maqnue pas d'amuser le Duc de Kentworth, haut-officier d'Albion et général en chef de l'armée devant perforer les lignes d'Altesya.  

-"Je ne sais pas qui est le "stratége" qui est aux commandes de cette armure mais attaquer notre flan droit est absolument suicidaire!"  

Il rit de la stupidité de cet officier ou plutôt de ce simple soldat, un homme ayant un minimum de connaissances militaires saurait que c'est fini: Ce qui reste de l'armée qu'il mène sera balayé par les armures de combat du Roi d'Albion! Ce n'est pas sans raison si le flan est peu protégé: Personne de sensé n'attaquera par là!  

-"Vos ordres? Doit-on détruire cette armure et son occupant?"  

Le Duc ricane et secoue la tête:  

-"Laissez... Quel tort pourrait-il nous causer? Il sera mort dès que lui et ses hommes atteindront notre flan droit..."  

Pourtant, Nathanael est sur de lui: Cela peu marcher! S'il a réussi à removiter ce qui reste de l'armée Révolutionnaire, les sentir prêts à lui faire confiance, prêts à mourir sous ses ordres, cela revitalise et ragaillardit le jeune homme, le remotive! Arrivé en vu du flan, les hautes parleurs résonnent:  

-"Soldats, chargez entre les armures! Nos cibles sont la cavalerie adverse et les troupes!"  

Son armure crache une énorme fumée noire en s'élançant entre les armures adverses, suivie des soldats de l'armée Révolutionnaire: Les troupes d'Albion n'en reviennent pas! Les armures tirent sur les troupes Altesyennes menées par Nathanael mais déjà au contact de la cavalerie et des troupes d'Albion, c'est dans leurs propres rangs qu'ils font un carnage!  

-"Mais dites leurs de cesser de tirer sur nos hommes!" hurle le Duc de Kentworth.  

L'attaque conjointe de la cavalerie, des troupes restantes et des armures en état de fonctionnement met en déroute la cavalerie et les soldats d'Albion: Pris en tenaille, la retraite est inévitable. Et lorsque le jour se lève, Nathanael bien que blessé et épuisé regarde son triomphe, son premier: Celui d'avoir remporté une bataille déjà perdue, chose que peu de soldats peuvent de vanter d'avoir fait...  

 

Si les armées révolutionnaires Altesyenne ont remporté quelques beaux succès, celui de Nathanael enflamme les esprits, fait vibrer d'un élan patriotique toute la République, du plus haut niveau de l'état au peuple. De retour à Caroh, la capitale de la Nouvelle République, Nathanael constate que sa victoire l'a précédé: Ses supérieurs le regardent soit d'un oeil admiratif, soit d'un oeil plein de mépris, ceux-la pensant surement qu'eux aussi aurait pu réussir ça ou juste qu'il a été "chanceux". Mais surtout, le jeune homme se retrouve pris dans la mondanité propre à la capitale Altesyenne où les nouveaux dirigeants menent grand train comme la noblesse qu'ils ont mis à bas...  

Ils font aujourd'hui ce qu'ils reprochaient à la Noblesse d'hier sans la moindre honte...  

Engoncé dans son uniforme impeccable, Nathanael regarde la foule qui l'entoure, dans cette réception fastueuse donnée par la Convention pour fêter ce "nouveau triomphe".  

-"Pour beaucoup, il était impossible de renverser la royauté...  

Pourtant, nous l'avons fait!" s'emporte Junon de Karster (Julianne Frayor) devant des invités convaincus.  

-"Les chiens à couronnes à nos portes assuraient qu'ils balayeraient notre misérable armée...  

Pourtant, c'est nous qui volons de victoire en victoire!"  

Elle regarde les invités, passe rapidement sur la plupart mais s'arrête en voyant Nathanael, esquisse un sourire et reprend sa diatribe, ce genre de discours qui fait sa légende.  

-"Cette chère Junon semble vous apprécier, jeune homme..."  

Nathanael se retourne et voit un homme d'un certain âge, aux cheveux et à la barbe blanche. Ses vétements trahissent sa haute condition et le bruit de pistons à vapeur s'échappant de sa jambe prouve qu'il est invalide probablement. Nathanael le salue avec déférence, même s'il ne sait pas vraiment à qui il a affaire. Comme s'il lisait dans les pensées du jeune soldat, Louis-Sylvain de Alderand (Aymeric Santer) décide de se présenter. Nathanael, comme tout le monde en Altesya, connait Alderand, cet homme d'église versé dans l'intrigue, déjà bien avant la Révolution mais qui depuis, a pris une toute autre envergure... Il fait jouer les rouages mécaniques de sa jambe et vient se poster à côté du lieutenant.  

-"Vous sentez vous à l'aise ici, avec nous, dans la haute société républicaine?"  

Nathanael ne saurait le dire: La dernière fois qu'il est venu à Caroh, il n'avait que quelques sous en poche, ses vétements usés jusqu'à la corde et nul ne s'intéressait au misérable soldat qu'il était. Et là, cette simple victoire change tout, Hier, il n'était personne, aujourd'hui, il est célèbre dans toute la République...  

-"Ce n'était peut-être qu'un coup de chance, vous savez..." murmure le jeune homme à son interlocuteur.  

Alderand sourit, appréciant la franchise de ce jeune Benetti.  

-"Mon jeune ami, la chance, ça n'existe pas. On apprend pas à un aigle à chasser, c'est en lui. Mais ce noble animal ne montre cette facette de lui que lorsque c'est absolument nécessaire."  

Nathanael ne voit pas le rapport avec l'aigle mais son interlocuteur lui assure que sa stratégie a été vue par beaucoup de profanes comme un aigle fondant sur sa proie.  

-"Mon cher, certains vous surnomment déjà comme cela à Caroh. Que cela vous plaise ou nom, faites le votre, utilisez-le."  

Il ajoute, un sourire malicieux sur le visage:  

-"Et plusieurs grands conquérants du passé avaient l'aigle pour emblème..."  

Junon, acompagnée de son amant et bras droit Anthony de Léon (Alex McBrain), vient vers les deux hommes.  

-"Louis, je vois que vous avez fait connaissance avec l'Aigle de nos armées."  

Nathanael s'incline face à Junon.  

Elle l'attrape par le bras et l'attire à l'écart.  

-"Je dois avouer que j'ai été très surprise par les rapports sur votre victoire...  

Tout comme par les manquements dont vous avez fait preuve vis-à-vis de votre supérieur..."  

Nathanael garde son calme, même s'il connait que trop bien les "méthodes" de la présidente de la Convention et de son "plaisir" malsain à voir des gens guillotinés...  

-"C'est la vérité. Mais si je n'avais rien fait et suivi les ordres, nous aurions perdu et les troupes d'Albion aux portes de la capitale."  

Junon, séductrice, lui sourit de manière sans équivoque:  

-"C'est exactement ce que je me suis dit lorsque j'ai signé l'acte d'exécution de votre capitaine."  

Ils font quelques pas en silence avant que la présidente n'ajoute:  

-"Et j'avais aussi cela en tête lorsque j'ai signé l'acte vous promulgant officielement capitaine."  

Il la remercie avant qu'elle ne s'en aille vers d'autres personnes, suivie de d'Anthony, fusillant du regard le tout nouveau capitaine.  

-"Je vais vous donnez un conseil, mon jeune ami: Ne tentez pas de vous rapprocher trop de Junon..." ajoute Alderand.  

Nathanael a toujours été conscient de son charme auprès des femmes, même si pour l'heure, ses succès sont au niveau de ses succès militaire: Parfois extraordinaires mais peu nombreux.  

-"Pourquoi me dite-vous cela? Vous souciez-vous de mon coeur?"  

L'ancien homme d'église s'amuse de cette réponse:  

-"Non, je me soucie plus de votre tête qui, au contraire de votre coeur, pourrait rencontrer le couperet de la guillotine..."  

Nathanael ne voit pas pourquoi sa tête risquerait quoi que ce soit, Junon semble l'apprécier.  

-"Junon, oui, mais Anthony mille fois non. Nous parlons d'un homme qui s'est fait faire des sous-vétements tannés dans la peau de l'une de ses conquètes. Il est fou de Junon, et fou tout court, je doute qu'il voit d'un bon oeil le fait qu'elle vous apprécie, ne serait-ce qu'un minimum..."  

Le jeune capitaine secoue la tête: Pourquoi est-il dans la Convention? Altesya n'a pas déjà assez subit le diktat de dirigeant fou et déconnecté de la réalité?  

-"Je vais vous dire un secret: Plus les choses changent, plus en définitive, elles restent les mêmes. La Révolution n'est pas, et n'a jamais, eu pour but de libérer qui que ce soit de l'oppression ou pour apporter la liberté et l'égalité, supprimant privilèges et possessions. Non, voyez-vous, ce n'était qu'un changement de propriétaire."  

Il se tait et s'amuse de la comparaison qu'il s'apprête à faire:  

-"Imaginons qu'Altesya soit une taverne. Le propriétaire est un homme horrible avec les clients, ses tarifs sont exorbitants, coupant son alcool à l'eau et à d'autres substances peu ragoutantes. Les clients veulent du changement et la liberté de choisir leur alcool. Un homme arrive, utilise ces arguments pour avoir le soutien des clients, il tue le propriétaire et prend sa place. Et que fait-il? Il est encore plus horrible avec les clients, ses tarifs sont encore plus exorbitants, coupant son alcool à l'eau et à d'autres substances peu ragoutantes...  

Mais désormais il y a deux alcools différents à la carte! Nul ne peux plus se plaindre car le nouveau taulier et encore plus dangereux et violent que l'ancien, alors tous les clients baissent les yeux et acceptent ce nouvel état de fait sous le fallacieux prétexte qu'ils voulaient le "choix" et la "liberté", on les leur a "donnés"..."  

Le jeune homme fixe de ses yeux bleus Alderand avant de conclure: -"Pourquoi personne ne vient récupérer cette taverne et enfin, la sauver des griffes de cet homme peu scrupuleux?"  

L'ancien écclésiatique conclut:  

-"Car il faudrait être exceptionnellement doué pour tenter une telle chose et convaincre le peuple que cette fois, ce sera différent...  

Ou exceptionnellement fou..."  

Désormais seul, ne se sentant pas très à l'aise à cette réception, l'attention de Nathanael est attiré par un attroupement de plusieurs personnes non-loin. Et au centre de cet attroupement, une jeune femme, peut-être la plus belle que le jeune homme ait vue de sa vie. On dirait une sculpture antique ayant pris vie tant ses traits sont fins, que son corps semble sublime, corps que l'on peut aisaiment imaginer malgré sa robe et ses toilettes exquises, la teinte de sa peau légérement halée...  

Mais plus que sa beauté, c'est ce qu'elle dégage qui est fascinant, obsédant. Si le premier mouvement de Nathanael, c'est de foncer, comme sur un champ de bataille, il y renonce, peu rompu à l'art des combats dans les salons de velours. Alors qu'il s'en va, son regard croise celui de cette beauté inconnue. Et son furtif et léger hochement de tête lui fait comprendre qu'elle l'a repéré dans cette foule. Pour se jouer de lui s'il allait la rejoindre? Ou pour une autre raison?  

 

Bien que ses blessures soient guéries depuis plusieurs semaines, Nathanael est toujours dans la capitale, se montrant au côté de Junon comme le "héros de guerre", certains s'imaginent des choses concernant la présidente et ce jeune capitaine...  

Et ils n'ont pas tort: Junon a su se montrer si entreprenante et si séductrice que Nathanael n'a pu que succomber. Voila à quoi l'a conduit sa conduite héroïque sur le champ de bataille, d'être le "favoris" de la femme la plus puissante d'Altesya...  

A dire vrai, ce n'était pas vraiment là ce qu'il espérait! Si sa relation avec Junon est plus que satisfaisante tant elle est belle et attentionnée à son égard, le jeune capitaine ne peut s'empecher de repenser à cette belle inconnue qu'il cherche à chaque réception. Il a bien pensé en parler à Alderand mais il a préféré y renoncer, craignant que Anthony de Léon n'en ait vent et utilise cela pour convaincre Junon de lui faire "perdre la tête" une bonne fois pour toutes!  

Ces réceptions fastueuses, dignes de l'Ancien Régime, mettent mal à l'aise le jeune homme d'ailleurs: Plus le temps passe, plus il se dit que Alderand avait tout résumé lors de leur première rencontre "Plus les choses changent, plus en définitive, elles restent les mêmes". Sauf que cette fois, lui, modeste nobliaux de province, est du bon côté du manche...  

-"Nathanael? Tu pourrais un peu être attentif..." murmure Junon, souriant pour faire bonne figure.  

-"Ne t'inquiète pas pour ça: Tu vois, je souris..."  

La présidente de la Convention préfère ne pas répondre tant parfois, il l'agace! Elle apprécie pourtant sa compagnie et leurs étreintes bien sur, mais parfois, elle sent qu'il n'a que mépris pour ce qu'elle fait, les ordres qu'elle donne et sa manière de diriger la République d'Altesya...  

Prenant l'air sur l'un des balcons de ce qui fut le Palais Royal sous l'Ancien Régime, Nathanael regarde à l'horizon, sachant qu'à des mille de là, la guerre continue, que les soldats tombent face aux armées étrangères, que les Rois Gelduin d'Albion et Ferdinand Excelsior ne cesseront cette guerre contre Altesya que lorsqu'ils auront envahi le pays pour mieux se le partager, "soumettant" le peuple d'Altesya à un asservissement total. Et il a beau réfléchir, à tenter de trouver une solution, il n'y en a aucune et la Convention dirigée par Junon sera broyée, décimée sans pouvoir protéger le pays...  

-"Puis-je?"  

Il se retourne, surpris, faisant face à celle qu'il a entre-apercue il y a des semaines de cela mais qu'il n'avait pas revue depuis. Angélique Rose de Tascher (Gaia Williams) s'approche, s'inclinant avec une déférence amusée:  

-"Je fais enfin la rencontre du plus célèbre soldat de Caroh. C'est un honneur..."  

Nathanael secoue la tête:  

-"Je n'ai eu qu'une victoire!"  

Angélique vient à ses côtés et conclut:  

-"Mais quelle victoire, à ce que l'on dit!"  

Le capitaine aimerait enfin connaitre celle qui obsède ses pensées depuis un petit moment déjà.  

-"Vous semblez me connaitre, je pense que nous avons déjà dû nous... croiser!" La jeune femme le toise du regard, amusée:  

-"Je pense que vous vous en souvenez aussi, de ce regard échangé."  

Sur le ton de la confidence, elle assure qu'elle aurait apprécié qu'il vienne la rejoindre et "peut-être", qu'il fasse fuir les fadasses invités qui l'entouraient.  

-"Je pensais que vous n'aviez pas envie de devoir discuter et être courtoise avec un vulgaire soldat."  

Angélique reconnait que ce n'est pas faux.  

-"Mais parfois, un vulgaire soldat peu avoir plus d'intéret qu'un Roi car lui, au moins, à des choses à raconter, des choses vécues pas celles qu'on lui a déjà racontées une première fois..."  

Elle se présente et Nathanael a déjà entendu ce nom: Issue d'une noble et très ancienne famille d'Altesya, Angélique serait née dans une lointaine ile par delà les océans, colonie d'Altesya. Mariée très jeune à un vicomte, devenu général peu avant la Révolution, elle fut arrêtée avec son époux et fut condamnée à mort car "noble". Son époux fut guillotiné mais elle réussit à passer entre les mailles du filet, grâce à diverses connaissances et amis. Depuis, elle est devenue une personalité en vue et appréciée dans les salons, par sa grande beauté, sa conversation délicieuse et par ses manières de l'Ancien Régime qui donnent l'illusion à tous ces parvenus "révolutionnaires" qu'ils ont réussi en intégrant ce monde qui, officiellement, les répugne.  

A dire vrai, qu'importe pour Nathanael qu'elle soit noble ou une roturière, il est subjugué par son charme, par sa présence, l'odeur que dégage sa peau...  

Ils restent là, sans parler, regardant l'horizon, zebré, au loin, de plusieurs éclairs.  

-"La tempête arrive..." murmure Angélique.  

Nathanael hoche la tête, mais loin d'imaginer à quel point c'était vrai...  

 

-"D'après nos informations, le Roi d'Albion est décidé à prendre la ville-forteresse de Felas."  

Les membres de la Convention écoutent la présidente, sachant pertinemment ce que tout cela signifie: Si Felas tombe, rien n'empêchera l'avancée aérienne d'Albion...  

Felas est une ville-forteresse dotée de puissants canons de charge: Ces monstrueux engins marchant à la vapeur crachent des obus explosifs, protégeant le ciel d'Altesya des invasions de la flotte d'Albion. Mais si la ville tombe...  

-"Nous devons envoyer toutes les troupes possible vers Felas! C'est essentiel!" maugréer un homme à l'aspect maladif, cloué dans un fauteuil roulant.  

-"Et que feront nous face à nos ennemis intérieur, ici à Caroh?" s'emporte Anthony de Léon.  

Junon et le reste du Comité savent qu'il ne faudrait pas grand chose pour qu'un coup d'état ait lieu.  

-"Anthony, Felas est une priorité: Car si la ville tombe dans les mains d'Albion, nos ennemis politiques seront le cadet de nos soucis!" conclut la présidente.  

Son ton est sans équivoque pour son ex-amant, ce dernier comprend qu'il ne doit pas insister.  

-"Et qui sera à la tête de l'armée chargée de rejoindre Felas?"  

Pour Junon, c'est évident: L'un des généraux actuellement sur Caroh, comme le général Malder. En quittant la réunion, Anthony ne peut s'empêcher de demander:  

-"Et ton capitaine, tu vas aussi l'imposer à Malder?"  

La présidente s'arrête et pousse Anthony contre le mur:  

-"J'imposerais ce que je veux à qui je veux! Et je sauverais cette République qu'elle le veuille ou non! Nathanael est une chance pour Altesya, tu n'aurais aucun mal à t'en appercevoir si tu n'étais pas aveuglé par la jalousie!"  

Il la repousse sans ménagement:  

-"Et toi, si tu n'était pas aveuglée par tes sentiments, tu verrais que ce Benetti n'est rien de plus qu'un opportuniste qui se sert de toi, se sert de ce que la République et la Révolution lui offrent pour sa gloire personnelle!"  

Junon hausse les épaules.  

-"N'est-ce pas notre cas à tous?"  

 

La ville-forteresse de Felas est somptueuse, ses immenses murailles sur lesquelles trônent les canons à charge donne une impréssion de gigantisme. C'est ce que ressent Nathanael en pénètrant dans Felas avec l'armée composée de fantassins et d'armures de combat. Le général ne lui adresse pour ainsi dire pas la parole et nombre d'officiers l'évitent: Certains car leurs affinités politique sont les ennemis de Junon et de ses alliés, d'autres car ils le prennent pour un homme qui n'est que "pistonné", au grade probablement usurpé...  

Mais les hommes de troupe, eux, aiment Nathanael, "l'Aigle" comme nombre de gens du peuple le surnomme déjà. La ville-forteresse a déjà subit des attaques mais de faibles envergures pour le moment. Mais tout le monde à Felas sait que ce n'est plus qu'une question d'heures voir de jours avant qu'Albion ne lance un énorme offensive... Ou carrément assiège la cité!  

 

Averti par ses subalternes, Nathanael monte sur les remparts et découvre l'armada gigantesque, volant entre les nuages: La flotte de navires volants d'Albion est au grande complet, il constate par la lunette que certains navires-volants battent pavillon Royal, emblème de la défunte royauté d'Altesya, d'autres navires encore portent les couleurs de royaumes et de cités libres ayant décidé que la Révolution Altesyenne n'a que trop durée...  

En voyant l'armada, Nathanael fait une prière muette, car il est conscient que sa vie risque de toucher à sa fin dans pas longtemps. Ceci fait, il se tourne vers ses hommes:  

-"Faites sonner l'alerte, tous les hommes en position sur les canons à charge mais aussi que les pilotes soient dans leurs armures de combat. Et faites prévenir les officiers que la bataille est sur le point de commencer."  

La tempète semble suivre l'armada et lorsque les premières gouttes de pluie s'abattent sur Felas, tous comprennent que l'assaut ne va plus tarder, tant les navires sont de plus en plus gros dans le ciel...  

Nathanael est à la tête des unités d'artillerie.  

-"Nous ne leur laisserons pas le soin de tirer les premiers!" hurle-t-il.  

La pluie battante fouette son visage lorsqu'il donne l'ordre de tirer: Les énormes canons de charge tirent dans un fracas étourdissant, leurs projectiles pulvérisant certains navires qui tombent des cieux en flammes. Mais les navires d'Albion se mettent en position de tir: Ils ne tirent pas aux canons mais à l'aide d'un étrange appareil lançant des éclairs! Les tirs électriques brulent non-seulement tout ce qu'ils touchent mais la pluie et l'eau augmentent leurs portées destructrices!  

-"A couvert!" hurle le capitaine Benetti à ses hommes juste avant que les tirs électriques ne touchent les remparts et ne fasse un carnage dans les rangs des soldats!  

Le général donne l'ordre aux armures de combat d'intervenir: Postés sur les murailles, les pilotes et leurs armures font ronronner les moteurs et à l'ordre du général, s'élancent dans les cieux pour rejoindre les navires de l'armada! Tirant des canons montés sur leurs bras, les armures tentent de faire cesser les tirs électriques...  

Mais certains, avant même de rejoindre les navires, prennent les tirs électriques de plein fouet ce qui a pour effet de pulvériser les pilotes et leurs armures!  

Des navires d'Albion deversent soldats et armures de combat sur les murailles, avec pour objectif de détruire les canons de charge encore en état de fonctionner. Nathanael donne ordre de tirer, encore et encore mais à chaque navire détruit, il a l'impression que deux prennent sa place! C'est une véritable tempête qui s'abat désormais sur Felas alors que la bataille a d'ores et déjà commencé!  

Entouré d'hommes de troupe, Nathanael tente de bloquer l'avancée des envahisseurs et sourtout, pour éviter que les canons de charge, qui ne cessent de cracher leurs projectiles contre la flotte, ne soient détruits. Les tirs électriques font des ravages dans les rangs Altesyens mais le jeune capitaine et ses hommes tiennent! En voyant les tirs électriques qui embrasent le ciel, Nathanael comprend pourquoi ils n'ont pas attaqué "avant": Ils attendaient ce maudit orage, pour maximiser les effets de leurs tirs sur les défenseurs de Felas! A moins que la raison soit toute autre...  

Sans ces tirs, même avec des canons de charge détruits, les armures de combat et les hommes de troupes auraient eu beau jeu de repousser les envahisseurs! Mais là...  

Tout en se battant, il ne peut s'empecher de voir les tirs provenant des navires, constatant que leurs coques, bien que "mouillée" restent intactes, tout en voyant qu'après chaque éclair illuminant le ciel, ils tiraient...  

Après avoir repoussé un premier assaut, il demande à ses troupes de tenir. Il retrouve le général Malder pour lui soumettre son idée. Malder n'aime pas Nathanael mais il est pragmatique: C'est une bataille, c'est pour la République et donc, écouter ce capitaine qui a une idée est la chose la plus sensée.  

-"Et si cette idée se concrétise, quel en sera le résultat?"  

Le jeune capitaine fixe son supérieur dans les yeux:  

-"La destruction quasi-totale de leur flotte!"  

Plusieurs officiers présents secouent la tête, pensant que Nathanael est dingue mais pas Malder.  

-"Très bien capitaine, expliquez-nous votre plan!"  

 

Nathanael donne ses dernières consignes aux hommes qui vont mettre en place le plan.  

-"Le premier groupe, va prendre d'assaut le HMS Albion."  

Bien qu'il ne dispose pas de canons électriques, ce navire dirige l'armada. Une fois pris, les officiers du Roi et leurs soldats se focaliseront pour le reprendre, au détriment du reste...  

-"Monter à bord des différentes cibles, piéger les générateurs et quitter le bord le plus vite possible avec vos armures de combat. Nous n'aurons plus qu'à attendre qu'ils tirent!"  

Richard Milan (Graham Cannon), un jeune lieutenant qui s'est porté volontaire pour cette mission, demande:  

-"Et que se passera-t-il?"  

Nathanael ne répond pas, se contentant de sourire.  

 

-"Capitaine, vous êtes sur de vous?" demande la général à Nathanael. Ce dernier lui indique les cibles: Les vaisseaux de l'armada sont "protégés" des éclairs par ces navires dotés de générateurs, "absorbant" les éclairs ou les attirant, tout en aidant à "diriger" tel un catalyseur, de manière précise les tirs électriques des canons. Sans ses générateurs-catalyseurs, les tirs feraient autant de dégats à leur flotte voir la détruiraient complétement en un seul tir.  

-"Vous êtes prêt à mettre la vie de nos hommes en jeu?"  

Le capitaine assure que sans ça, Felas est perdu.  

C'est la dernière chance de victoire...  

 

Le petit groupe de soldats qui a abordé le HMS Albion n'a pas eu grand mal à prendre le controle du batiment, personne n'aurait imaginé un abordage. Sitôt le "Albion" sous contrôle, il est mené au coeur des autres navires, se postant de telle manière qu'il peut ouvrir le feu sur ses alliés à l'aide de ses canons traditionnels. Cela provoque la panique des envahisseurs! Des dizaines d'armures de combat de la République abordent les navires, pour masquer ceux qui sont chargés de détruire les générateurs. Les tirs sur la ville-forteresse venant de l'armada cessent, les hommes de troupes et les armures de combat au sol et sur les murailles continuent à se battre contre les envahisseurs. Nathanael suit son plan de loin, depuis les murailles alors que la tempête fait toujours rage. Nathanael a le coeur qui bat la chamade: Et s'il s'était trompé?  

Mais il n'a pas le temps de trop penser: Une unité d'armures de combat d'Albion a perçé les défenses et tirent au canon dans cette section des murailles où les officiers Républicains se trouvent! Le rempart, déjà fortement fragilisé par les tirs électriques, part en morceaux, emportant avec eux les derniers canons à charge encore en fonction, détruisant les batiments de la ville, le jeune capitaine réagit vite, le général est mis en pièces par un tir, Nathanael dirige les soldats encore en vie dans ce secteur pour contrer les armures de combat, même si c'est illusoire de croire qu'il pourra faire quoi que ce soit...  

Mis à part gagner du temps! Tout en se battant, il garde un oeil pour voir si les armures de combat ont quitté les générateurs... Le HMS Albion explose, piègés par le commando, les navires de guerre dotés de canons électriques s'apprètent à tirer pour détruire les derniers remparts de Felas...  

L'ordre est donnée: Les générateurs explosent, le ciel s'embrase, les éclairs forment une véritable toile d'araignée dans le ciel, percutant les coques, les navires brulent avant de s'écraser au sol, sur la ville, dans l'océan entourant les remparts nord!  

Cette réaction en chaine fait que les derniers navires non-touchés, battent en retraite, au sol et sur les murailles, les soldats de la République sont ragaillardis et attaquent, menés par Nathanael!  

Lorsque les nuages se dissipent sur Felas, c'est sur une ville hurlant sa joie d'avoir triomphé, des habitants reconnaissants car conscients de ce qu'aurait été leur vie sous le joug d'Albion, des soldats fiers de porter haut les couleurs et le drapeau de la République...  

Et Nathanael, lui, il avait encore une fois triomphé, mené les armées pétries des idées de la Révolution à la victoire.  

Alors qu'il est face à une foule criant ses louanges, Nathanael comprend qu'il faudra plus que çà pour calmer les ardeurs du Roi d'Albion, de ses alliés et des traitres à la nation que sont les exilés royalistes. Car jamais ils n'arrêteront leur guerre contre la République d'Altesya! Le jeune homme repense à ce que Alderand lui a dit et n'est pas dupe: Il faudra bien plus que Junon ou la Convention pour sortir Altesya de la situation actuelle. Mais la question est: Veulent-ils que les choses s'arrangent?  

Il n'en est pas convaincu.  

 

Si Nathanael est ravi de rejoindre la capitale, et retrouver Angélique plus que Junon, il est loin de se douter que les ennemis politique de sa maitresse et de la Convention s'apprêtent à frapper les dirigeants de la République et tous ceux qui leurs sont liés, espérant les faires finir sur la guillotine...  

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Premier volet d'une trilogie mixant action, fantasy et steampunk tout en étant très librement inspirée de l'épopée Napoléonienne, voici "Imperator : L'Envol de l'Aigle", le nouveau film réalisé par Andréa-Lise Hater! On trouve au générique de ce film Neelam Cousin, Gaia Williams, Julianne Frayor, Alex McBrain, Aymeric Santer et Alec Lederman entre autres! La musique est l'oeuvre de Renee Dessau! Depuis les cendres d'une révolution au plus haut niveau de l'état, suivez l'ascension d'un jeune soldat dont le destin va s'avérer extraordinaire dans "Imperator : L'Envol de l'Aigle", le nouveau film de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'action (Fantasy/Steampunk) de Andréa-Lise Hater

Neelam Cousin

Gaia Williams

Alex McBrain

Julianne Frayor
Avec la participation exceptionnelle de Aymeric Santer, Alec Lederman
Musique par Renee Dessau
Sorti le 08 décembre 2046 (Semaine 2188)
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