putain il fait froid cette nuit, quelle idée j'ai eu de sortir aussi...  

enfin restons positifs, je vais peut-être bien me marrer . Espérons que Ça va pas prendre une plombe pour me garer, la tient là-bas une place cool, au moins là j'aurais pas des griffures de portière revenant.  

Je check mon GSM, une heure du mat, la salle doit commencer à être chaude. Je check dans le rétro voir si je n'ai rien entre les dents et que j'ai pas trop de mort mais ça va nickel...  

je suis paré au combat, une grande inspiration ce parti pourra affronter la file d'attente dans ce grand froid. C'est un mauvais moment à passer mais si je rentre à l'intérieur avec mon pull je me meurs dessus, doit faire 1000° là-dedans, vu le prix des boissons et vu à quel point je suis radin dans trois heures, je suis mort sur la piste de déshydratation sauf si je sers une belette rapidement ce soir.  

putain quel file de malade , je tétone vraiment comme une chienne, c'est vraiment trop froid, je souffle ça fais de la vapeur comme quand on était gosse dans la cour de récré ; néanmoins de ce temps-là aujourd'hui je me retrouve la seule dans une file d'attente de merde parce que je suis en chien, mes testicules vont éclaté si je sers pas ce soir, moi qui déteste cet endroit plein de bruit et je m'y retrouve encore. Comment dit on trouvera pas l'amour de sa vie en boîte de nuit, moi je préfère laisser mon cœur l'entrée du club, je compte juste m'égarer dans les eaux du flirte ou placé un peu de finesse sur la banquette arrière de ma caisse .  

Encore une trentaine de personnes devant moi pour entrer dans 5 ou 6 minutes ça devrait être plier.  

Un pardon ? Si je cherche rien ? mec, moi ça dépends, des échantillons gratuits ? 10 € les trois ? Si tu m'en met quatre, je te les prends mais si tu m'en donnes cinq jeux les prends aussi… j'irai même jusqu'à dire que t'est le mec le plus cool de la soirée. Quatre, il y a pas mal.  

Il faut que je fasse gaffe à ne pas me faire cramer par le videur, ce serait moche d'être venu jusqu'ici pour me taper au final une branlette au commissariat. Je cache deux de ses bonbons dans ma gorge, les deux autres je la glisse dans la micro poche de mon jean, vous savez la poche que dans la poche, celle qui est longue et étroite, le videur aura beau me tâter il captera que dalle.  

Pardon ? Si je suis tout seul ? En entrant, mais pas en sortant je l'espère… merci  

maintenant, que les Golgothes qui garde l'entrée sont passés , plus qu'à payer l'entrée, c'est combien ? Vous les vendez vachement cher vos bracelets en carton merci.  

J'avance dans ce couloir noir, sombre et la musique se fait de plus en plus assourdissante, ça et j'arrive dans la salle principale des lasers musique et grosses basses commencent à captiver tous les sens. Bon je faire un petit tour de salle comme à mon habitude voir ci-après une belette captivante et un peu seul, le genre qui a l'œil je m'égarerai dans l'emprise des passions…  

excuse moi j'ai pas fait exprès…  

pas grave mec, comme ça ma chemise baptisée…  

Il m'a renversé sa bière dessus ce con, je ne frottais un peu sur la piste comme ça, elle séchera. Les gens sont vraiment motivés, vivement que les bonbons fassent effet…  

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Sandy (la fille croisée dans le parking a 5h45): Julia Carter  

Thomas (le héro de l'histoire): Mathias Wauthier  

Un film dans la plus pure tradition du film d'auteurs sentimentaux lents et introspectifs, on vit la soirée en boîte de nuit d'un jeune nomme qui sort seul dans le but d'avoir du plaisir et de s'oublier dans le moment présent sans toutefois réellement y parvenir qu'a quelques rares instants, où le plaisir prend le dessus sur ses pensées. Sandy parviendra t'elle a pénétrer sa bulle mentale ?