Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Zero Degree Ent. présente
Ce charmant Mr Penicus

 

Film Français de 1935 édité dans la collection "Jeunes tronches pour vieilles bobines"  

 

 

Durée: 1h25  

 

Avec dans les rôles principaux:  

 

Amédée Pénicus: Michel Couscous  

Jeanne Gloriet: Lou Budd ( Louise Budain de son vrai nom)  

L'inspecteur Salomon Berckowitz: Duckas Jezek  

Suzanne Beauduvet: Melany Morgan ( Mélanie Morgand de son vrai nom )  

 

Réalisé Polly Broughton (Pauline Bouton), ce film a disparu de la circulation durant l'occupation, une copie a cependant été retrouvée en 1974 dans le grenier de l'ancien conservateur de la cinémathèque de France et restaurée par l'équipe Zero Degree Ent.  

 

-----------------------------------------------------------  

 

Une tête baissée dans une costume sombre, tiré à quatre épingles. A chacun de ses pas, des petits claquements secs résonnent dans le silence de cette fin de journée d’hiver. La nuit tombe si vite en cette période de l’année. Une petite mallette au bout de son bras, un bras comme figé dans un angle d’une soixantaine de degrés, qui ne se balance pas, parfaitement aligné avec le reste du corps. Un corps également immobile. On pourrait croire que seules les jambes de cet homme sont en mouvement.  

La mince silhouette ( Michel Couscous ) rase les murs ternes de Paris, fuit la lumière des réverbères, cherche à se faire discret. Tout en humilité. Le petit homme ne dévie de son chemin que pour éviter les flaques d’eau. Pas question de souiller une de ces élégantes chaussures de cuir brun.  

Arrivé à un carrefour il s’arrête pourtant. Une vieille dame essaie de traverser, hésitante tant ces damnées automobiles peuvent débouler sans crier gare et la renverser. L’homme la prend par le bras et l’accompagne de l’autre côté de la rue. La vieille dame le remercie chaleureusement. Voilà un homme fort urbain.  

« Ah, ce charmant Amédée, toujours prêt à rendre service ! On en fait plus des comme ça ! » dit la boulangère, en regardant à travers la vitrine de la boulangerie, un petit sourire d’admiration au coin des lèvres.  

Salomon Berckowitz ( Duckas Jezek ), inspecteur en chef de son état, continue également d’observer le petit homme, qui retraverse la rue dans l’autre sens et part vaquer à ses occupations. Le fameux Amédée s’arrête un instant, sort une petite blague à tabac à priser de sa poche. Pose un peu de poudre de tabac sur le dos de sa main, et en aspire une partie avec une narine, puis avec l’autre. Et il s’enfonce dans la nuit.  

« Il n’a pas un physique très agréable, mais est d’une gentillesse et d’une serviabilité à toute épreuve. Pas plus tard que la semaine dernière, il a rapporté le portefeuille qu’une de mes clientes avait fait tomber par terre devant la boulangerie. D’autres aurait gardé l’argent. Pas lui. »  

« Il fait quoi dans la vie ? » demande Salomon, faisant mine de s’intéresser à la conversation de la boulangère.  

« Il est professeur de musique ou quelque-chose comme ça, de violon ou de piano, je ne sais plus trop ! »  

Salomon n’aurait pas pu travailler dans une boulangerie. En être rendu à s’intéresser à des choses aussi futiles, à la vie des pauvres célibataires du quartier, qu’elle tristesse. Il tend quelques pièces à la commerçante, récupère son pain au lait et quitte la boulangerie. L’appartement où a eu lieu la disparition n’est qu’à quelques rues de la boulangerie.  

 

 

 

Il a à peine finit de manger son en-cas, ôté d’un geste de la main les quelques miettes accrochées à son costume, qu’il frappe à la porte de l’appartement.  

C’est une jeune femme en tenue de servante qui vient lui ouvrir.  

« Bonjour, je suis Mr Bercowitz, police Parisienne »  

« Oui, Monsieur et Madame Georget vous attendent » et la servante le fait entrer.  

L’appartement est cossu, ces gens sont de toute évidence de la bonne bourgeoisie Parisienne.  

Le détective entre dans le salon, où l’attendent les parents de la disparue, assis sur un canapé sytle renaissance du plus bel effet. Les meubles semblent tous d’époque. Et tel le Maître des lieux, un magnifique piano quart-de-queue trône au milieu de la pièce.  

Les Georget ont la mine grave. Madame Georget peine à retenir ses larmes. Voilà près de deux jours que leur fille de 23 ans Sybiline a disparu. Elle a quitté le domicile familial le matin pour se rendre à son travail, où elle a passé la journée. Mais n’est pas rentrée depuis. « Vous pensez qu’elle a pu passer chez une amie, ou un membre de votre famille ? »  

« Ne dites-pas de bétise, elle nous aurait prévenu et serait déjà de retour. Non, je sens qu’il est arrivé un malheur ! » Et la mère craque enfin, et le visage dans les mains, pleure à chaudes larmes.  

« Je peux voir sa chambre ? »  

« Bien entendu, Valentine va vous y conduire ! »  

Rien de particulier dans la chambre de la jeune fille.  

En revenant dans le salon, Salomon Berckowitz commence soudain à se sentir mal. Des bouffées de chaleur envahissent son corps. Comme si la température de la pièce été montée de plusieurs degrés. Il sort en tremblant un mouchoir de sa poche pour éponger la transpiration commençant à perler sur son front, mais laisse tomber le carré de tissu. Il cherche sans succès un meuble ou l’accoudoir d’une chaise pour pouvoir s’appuyer, il se sent défaillir. Et soudain, devant ses yeux, le piano prend feu. Des flammes rouges entourent l’instrument. Bizarrement, les flammes ne semblent pas attaquer les autres meubles de la pièce, et les Georget n’ont aucune réaction devant le spectacle.  

Cet "Incendie" ne dure que quelques longues secondes, et les flammes disparaissent aussi soudainement qu’elles étaient apparues. L’inspecteur sent ses jambes ne plus pouvoir supporter son corps. Il a juste le temps de s’approcher d’une chaise, et s’affaler lourdement dedans.  

Les Georget le regardent les yeux écarquillés.  

« Excusez-moi, je ne me sens pas très bien ! »  

« Vous voulez quelque-chose, un verre d’eau ? Valentine servez à Mr l’inspecteur un remontant ! »  

« Non, non, je vous remercie, ça va aller. J’ai assez de renseignements pour l’instant. Je vous recontacte dès que nous avons la moindre information sur votre fille. D’ici là, ne vous inquiétez pas, les disparitions de jeunes filles de 23 ans pendant quelques jours sont assez fréquentes. Il est probable qu’elle revienne rapidement au bras d’un amoureux. »  

« On voit que vous ne connaissez pas notre chère fille, la musique est sa seule passion ! ». Se sentant un peu mieux, l’inspecteur Salomon Bercowitz se lève de sa chaise et quitte l’appartement.  

 

 

 

Trois petits coups à la porte, tels le picotement discret d’un pivert.  

Suzanne Beauduvet ( Melany Morgan ) ouvre la porte, un sourire éclaire son visage. Le meilleur ( le seul bon ? ) moment de la journée pour cette jeune célibataire, son cours de piano.  

« Entrez ? Mr Pénicus ! »  

Sans dire un mot, la tête baissée, comme s’il y avait quelque honte pour quelqu’un comme lui à visiter une demoiselle en cette fin de journée, Amédée Pénicus pénètre dans l’appartement.  

Oh, rien de luxueux ni de faste comme chez les Georget pense le petit homme. L’ensemble est modeste, seul le piano droit, datant vraisemblablement de plusieurs décennies, dépareille avec la simplicité des lieux.  

« Désirez-vous un café avant que nous ne commencions ? »  

Amédée fait un non de la tête, il est ici pour travailler, pas pour la bagatelle !  

« Montrez-moi les exercices que je vous ai donné la fois précédente. » demande-t-il de sa voix aux intonations aigues.  

Suzanne s’installe sur le vieux tabouret, pose ses deux mains sur le clavier, et commence ses montées de gammes chromatiques. Rien de bien compliqué.  

« Bien, » acquiesce le petit homme, « passons au "Prélude opus 28 n°4 de Chopin" à présent !»  

L’expression sur le visage de Suzanne change un peu. On peut la sentir plus nerveuse que jusqu’à présent.  

Elle entame le morceau. Les notes s’enchainent, et soudain, une fausse note vient casser la lente mélodie. Elle s’arrête.  

« Excusez-moi ! »  

« Reprenez, reprenez »  

Suzanne reprend le morceau depuis le départ, et réitère la même fausse note au même passage.  

« Reprenez, reprenez ! »  

Troisième tentative, même erreur. On devine un début d’irritation sur le visage d’Amédée Pénicus.  

Les tentatives s’enchaînent, avec toujours les mêmes fausse notes au même endroit. Suzanne devine son professeur de plus en plus exaspéré, ce qui ajoute à son stress et amplifie les fausses notes.  

« Bon, attendez ! » Le petit homme sort une blague à tabac de sa poche, met une pincée de poudre de tabac sur le dos de sa main, et au moment où il va pour renifler, Suzanne reprend le morceau. Et fait une nouvelle fausse note. Cela a pour effet de surprendre Pénicus, qui renverse sur le sol la moitié du contenu de sa tabatière.  

« Oh, je suis désolée ! » s’écrie Suzanne et elle se penche pour ramasser le tabac. Mais Amédée fait le même mouvement et leurs têtes se heurtent violemment.  

Pénicus se redresse, comme empli de fureur intérieure : « je vous ai déjà dit que je ne supportais pas que l’on me touche ! »  

Suzanne balbutie quelques mots d’excuse, qui visiblement n’atteignent pas le cerveau de son professeur.  

« A présent concentrez-vous et reprenez, lentement ! »  

Suzanne prend une bouffée de respiration, et se forçant à être concentrée reprend le morceau de Chopin. Cette fois-çi sans erreur.  

Mais dans son dos, Amédée ne semble pas être redescendu en tension. Il marmonne « je voulais attendre, pourtant je voulais attendre, lui laisser une chance et attendre.. » comme une bouillie inintelligible sortant à voix basse de sa bouche.  

Et soudain comme un déclic, alors que Suzanne continue tant bien que mal à interpréter son morceau, il fouille dans la poche de son manteau, et en sort un petit flacon et un mouchoir.  

La jeune fille, concentrée sur sa partition, ne le voit pas faire lorsqu’il ouvre la bouteille et verse un peu de liquide transparent sur le mouchoir. Du chloroforme.  

Le petit homme vient se positionner juste derrière Suzanne, et d’un geste adroit, lui plaque le mouchoir sur le visage. Il ne faut que quelques secondes à la jeune femme pour sombrer dans le coma.  

 

 

« Bon, Berckowitz, vous en êtes où avec ces disparitions ? »  

La voix du commissaire principal est sévère, ce n’est pas moins que la huitième disparition de jeune fille sur Paris depuis 6 mois, est toujours pas la moindre piste.  

« Encore une victime est je vous enlève l’affaire, vous qui êtes si doués d’habitude, on dirait que vous patinez dans la choucroute, ou que vous vieillissez ! »  

Salomon Bercowitz ne dit rien. Il commence à avoir une idée légèrement moins floue du portrait du kidnappeur, mais ne peut pas avouer à son patron que c’est grâce à une vision. S’il lui explique ce qu’il a ressenti chez les Georget, c’est direct à la case retraite, dans le meilleur des cas, sinon, c’est la maison de repos !  

« Je suis sur un début de piste, j’ai remarqué que certaines des disparues avaient un piano chez elles, Je me demande si le kidnappeur n’est pas lié au milieu musical, c’est une théorie que je vais creuser »  

« Vous allez questionner les facteurs de piano, les accordeurs, les professeurs, les musiciens d’orchestre ? Il y en a plus d’une centaine sur Paris, bon courage ! Essayez plutôt sur nos profils habituels, les tueurs et les violeurs, vous gagnerez du temps au lieu de partir sur des hypothèses aussi farfelues. Ce n’est pas une aiguille dans une botte de foin dont on parle, c’est de la vie de jeunes Parisiennes ! Le temps presse ! »  

Et le commissaire principal sort d’un pas rapide du bureau de Bercowitz en claquant la porte.  

La situation est en train de se tendre, il va vraiment falloir que notre inspecteur trouve des indices sérieux.  

Soudain, un de ses collègues passe la tête par l’encadrement de la porte :  

« Une logeuse nous signale la disparition d’une de ses locataires depuis deux jours, rue des filles-du-calvaire ! »  

« Quel nom prédestiné ! » pense intérieurement Salomon…  

 

 

Le brouillard se dissipe lentement.  

Suzanne ouvre péniblement les yeux. L’air semble lourd, à la fois chaud et poussiéreux.  

Elle est dans une cave. Des toiles d’araignée parsemées un peu partout au plafond. Derrière elle, un grondement sourd emplit la pièce, mêlé à des vibrations. Suzanne sait ce que c’est. Une chaudière.  

La jeune femme est attachée par les poignets et les chevilles sur une sorte de longue table métallique. Il ne lui faut que peu de temps pour imaginer ce qui risque de lui arriver.  

Ne pas céder à la panique.  

Elle lève la tête, jette un œil alentour. Un ou deux pneus, une vieille lampe de chevet, une malle devant dater de plus d’un siècle, des livres éparpillés de-çi-de-là, de vieux outils, dont pour certains on ne peut deviner l’utilité, un ensemble d’objets hétéroclites. Il règne un même bazar que dans des milliers d’autres caves. Son regard se pose pourtant sur une étagère qui contrairement aux autres objets disposés un peu partout est particulièrement bien rangée, comme si un soin spécial lui avait été apporté. Plusieurs bocaux de verre sont parfaitement alignés sur l’étagère, mais apparemment, ce ne sont pas des confitures. Suzanne peut apercevoir une sorte de poudre grisâtre à l’intérieur.  

Mais ce qui la trouble le plus, est que sur chaque bocal est collé une étiquette, sur laquelle est marqué un nom. Lucienne Bonin, Emilienne Lecrouzet, Amélie Podefer, Sybiline Georget... En tout huit bocaux. Mais Suzanne est soudain prise de panique, à côté de ces huit flacons de verre méticuleusement alignés, un neuvième, vide celui-çi, sur lequel est inscrit "Suzanne Beauduvet"  

La jeune femme se met à remuer frénétiquement pour tenter de défaire ses liens lorsque la porte de la cave s’ouvre.  

 

 

 

« Cela fait 2 jours que je n’ai pas vue Mademoiselle Beauduvet. Avec toutes ces disparitions, j’ai pensé qu’il fallait vous appeler !» La logeuse de Suzanne a l’air inquiet, même si Salomon Berckowitz se demande si le motif de son inquiétude est plus le risque d’avoir un loyer impayé, que réellement la disparition de sa locataire.  

« Vous pouvez m’ouvrir, s’il vous plait ? » demande l’inspecteur.  

La logeuse s’exécute. L’appartement semble parfaitement en ordre. Pas de trace de lutte, pas de meuble renversé. Salomon est remarque tout de suite le vieux piano droit dans le salon, ses doutes commencent à paraitre de plus en plus fondés.  

 

Amédée Pénicus pénètre dans la cave, trainant par le bras une jeune femme, qui doit à peu près avoir l’âge de Suzanne. Elle a les mains liées dans le dos et un bâillon sur la bouche. Il l’assoit sur une chaise qui trainait là, et à l’aide d’une grosse corde commence à l’attacher.  

Plus discrètement, Suzanne continue de tirer sur ses liens et soudain, miracle, le lien qui retenait un de ses poignets cède. Prudemment, elle remet sa main le long du corps afin qu’Amédée Pénicus ne s’en aperçoive pas.  

De sa voix fluette, le professeur de piano se tourne vers Suzanne.  

« Ma chère Mademoiselle Beauduvet, permettez-moi de vous présenter une consœur, à qui je donne également des cours, Jeanne Gloriet. J’ai tenu à ce que mademoiselle Gloriet soit présente ici, car je trouve vraiment dommage d’être seul à admirer ma petite "cérémonie". Vous aurez la chance de mourir devant un public , bien maigre je vous l’avoue, mais de qualité !  

Et ne vous méprenez-pas, lorsque je vous aurait fait pénétrer dans ma chaudière, le tour de mademoiselle Gloriet suivra quelques jours plus tard, lorsque j’aurai trouvé une nouvelle spectatrice. »  

Amédée Pénicus tourne un peu le bouton de la chaudière pour remonter la température.  

« Mais trêve de bavardage, dites au revoir à ce monde, le monde de la musique, lui, ne vous regrettera pas ! » Et le petit homme s’approche de la table, visiblement sur roulettes, pour faire entrer Suzanne dans la chaudière.  

 

« Pouvez-vous me laisser seul ? »  

La logeuse acquiesce et quitte l’appartement : « Vous fermerez bien et me redescendrez les clés si vous voulez bien ! » dit-elle en partant.  

Salomon Berckowitz reste un moment silencieux, observant attentivement l’environnement tout autour de lui. Son attention se porte enfin sur un vieux tapis. Il s’agenouille, et gratte avec son ongle les fibres, dans lesquelles il récupère une petite poudre. Il l’approche de son nez, du tabac à priser. Peu de chance que ce soit cette jeune femme qui prise ainsi du tabac, et apparemment, elle ne reçoit pas d’"amants".  

Une petite lueur éclaire l’esprit de l’inspecteur lorsqu’un nouveau malaise s’empare soudainement de lui.  

 

Amédée Pénicus s’apprête à saisir la table roulante sur laquelle est attachée Suzanne, lorsque d'un geste d’une force dont elle ne se serait pas crue capable, la jeune femme parvient à projeter en arrière le petit homme, qui vient s’écraser sur l’étagère, faisant voler en éclats les bocaux posés là.  

 

Une vague de froid envahit l’esprit de Salomon Berckowitz, il commence à tituber. Il voit alors le piano commencer à subir des sortes de vibrations, et doucement, de la neige commence à tomber tout autour, jusqu’à recouvrir l'instrument d’un blanc manteau.  

 

Les bocaux éclatent de toutes parts, et les cendres des victimes qu’ils contenaient se répandent dans l’air tel un nuage de poussière. Amédée Pénicus se relève et se précipite sur Suzanne, mais la jeune femme parvient une nouvelle fois à le repousser avec sa main libre et cette fois, la tête du professeur de piano vient heurter le bord de la chaudière et il s’évanouit.  

 

Peu à peu, les flocons de neige disparaissent autour du piano, et Salomon recouvre doucement ses esprits. Mais il en est certain à présent, quelque chose est arrivé. Et son instinct lui dit qu’il doit essayer de retrouver ce fameux petit professeur de musique, adepte du tabac à priser.  

 

Pénicus assommé, Suzanne parvient à libérer sa seconde main, puis ses chevilles. Elle descend de la table métallique et entreprend de délier les liens de Jeanne Gloriet. Jeanne parait en état de choc car elle bouge à peine lorsque Suzanne finit de la détacher.  

« Vite, nous devons quitter cet endroit avant que ce fou ne se réveille ! » Et Suzanne attrape Jeanne par le bras et l’entraîne à l’extérieur de la cave. Arrivé au rez-de chaussée, dans la cuisine, Suzanne se précipite sur la porte qui mène vers l’extérieur. Elle ne peut voir dans son dos le petit sourire de Jeanne qui saisit discrètement une poëlle. « Mon Amédée, comme la vie est exaltante avec toi ! » pense-t-elle.  

 

 

 

Scénario : (1 commentaire)
une série B thriller de Polly Broughton

Michel Couscous

Lou Budd

Duckas Jezek

Melany Morgan
Musique par Erwin Bregman
Sorti le 20 août 2044 (Semaine 2068)
Entrées : 22 413 484
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=25272