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Gérard Cousin Prod présente
La Jeune Fille, les Ténèbres et la Mort

L'espérance vient après le désespoir, comme la clarté après les ténèbres.  

 

*******LA JEUNE FILLE, LES TENEBRES ET LA MORT*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=YyknBTm_YyM  

 

UN FILM D'ALESSANDRA GIRA  

 

AVEC:  

 

EMMA ADAMS - GIUSEPPE LEDERMAN  

 

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Elle (Emma Adams) ne cessait de regarder la ville alors que le soleil se couche, observant le fourmillement incessant de la capitale, mais plus que jamais, cela ne provoque rien chez elle si ce n'est une indifférence non-feinte. A dire la vérité, cette jeune femme est lassée, lassée de vivre, ne trouvant rien qui la retient dans la situation actuelle où elle se trouve, dès lors, à quoi bon s'accrocher, tenir bon quand c'est une lutte perdue d'avance vers cette fin inéluctable qui se profile? Une fin menant vers la mort et les Ténèbres, pourquoi lutter, pourquoi se battre quand on a déjà perdu d'avance? Pourquoi? Elle quitte sa fenètre, fait quelques pas en direction de sa bibliothèque, cadeau de son époux qui l'a depuis délaissée pour d'autres bras et d'autres couches. Ils n'ont beau pas être mariés depuis longtemps, elle était sa "merveille", mais il s'est déjà lassée d'elle et est passé à autre chose, se moquant éperdument de ce qu'elle fait au jour le jour, n'étant que l'épouse dont on parle mais que l'on ne va jamais voir. Cette situation, elle la vit de plus en plus mal. Elle est décidée à en finir, non pas avec son mariage, non, mais avec cette cause perdue d'avance qu'est la vie. Il est inutile de vivre dans une maison vide, de se souvenir de quand cette maison était pleine de vie. C'est presque plus douloureux encore...  

 

L'orage gronde au dehors et les gouttes de pluies frappent désormais sans discontinuer contre les vitres. La jeune femme s'approche du bureau, ouvre un tiroir et en sort un pistolet. Elle le regarde, fascinée de constater qu'en vérité, un objet si petit peut anéantir une vie, comme s'il était si simple d'en finir... Les fenètres s'ouvrent et un homme (Giuseppe Lederman) est présent dans la pièce alors que des éclairs zèbrent le ciel.  

-"Qui? Qui etes vous?" balbutie-t-elle.  

L'homme esquisse un sourire:  

-"Ai-je vraiment besoin de me présenter? Au fond de toi, belle enfant, tu le sais parfaitement..."  

La jeune femme lâche l'arme au sol alors que le mystérieux visiteur s'approche d'elle, elle s'abandonne dans ses bras, fataliste, comprenant qu'elle n'a plus d'échappatoire. Il murmure:  

-"C'est bien. Tu as accepté les Ténèbres et donc ton sort. Tous n'ont pas ce courage...  

Certains pleurent, d'autres supplient sans se rendre compte que je ne leur offfre qu'une délivrance, un cadeau, un présent..."  

Elle le fixe de ses magnifiques yeux bleus sans répondre, ayant compris. Soudain, l'homme a un rictus malfaisant:  

-"Pourtant, belle enfant, ce ne sera pas indolore, tu vas souffrir, tu vas sentir ta vie t'échapper lentement, tout doucement et toi aussi, tu me supplieras d'en finir mais je n'en ferais rien, sache-le..."  

La jeune fille tente de se débattre, une vague de terreur l'envahissant mais l'étreinte des bras de l'homme sont un véritable étau.  

-"Tu as accepté les Ténèbres, tu as renoncé à la lumière et à la vie, tu es mienne désormais..."  

 

Il l'entraine dehors, dans les profondeurs, au coeur de tunnels macabrement décorés de sculptures plus vieilles que le temps lui-même, représentant des squelettes grimaçants, semblant soutenir toute la peine du monde sur leurs sinistres os de pierre. La jeune femme est de plus en plus terrifiée. Finalement, au bout d'un énième tunnel, ils débouchent dans une vaste salle, aux voutes gothiques, aux murs recouverts de lourdes étagères, elles-mêmes recouvertes de livres. Les étagères semblent parcourues de spasmes et, si on y regarde de plus près, on a presque l'impression d'y voir des visages déformés par la douleur, implorants, dans des suppliques muettes, de les libérer des ténèbres qui les ont engloutis, rongés, dévorés de l'Ame aux os...  

-"Te voici dans un lieu de démence, tu souhaitais ardement que tout s'arrête, que tout se termine? Je vais exaucer ton souhait. Tu te sens vide? Je remplirais ce vide. Et je t'entrainerais dans les Ténèbres les plus obscurs que tu puisses imaginer, belle enfant...  

Dans une folie macabre et horrible où tu regretteras amérement de t'être laissée aller dans mes bras!"  

Apeurée, terrifiée, la jeune fille ne comprend pas: Oui, elle trouve que sa vie est fade, sans intéret, elle se sent vide effectivement. Elle n'a plus gout à la vie. Et pourtant...  

Est-ce cela qu'elle souhaite? Remplir ce vide de mauvaise manière? Renoncer à se battre, chaque jour, pour rejoindre les Ténèbres?  

-"Regarde autour de toi, ces livres, autant de preuves du renoncement..."  

Il lui montre nombres de livres, nombres de vies qui viennent garnir les étagères, il lui explique que tout sera plus simple pour elle si elle ne luttait plus... -"Chaque livre est une vie, chaque vie était comme la tienne et vois ce que j'en fais!"  

Il attrape un livre au hasard et le jette dans les flammes: Une voix horrible emplit les lieux, implorant, suppliant que les tourments s'arrêtent et dont la seule réponse est le rire horrible de cet homme étrange et malfaisant. La jeune fille recule, se disant qu'elle n'a pas voulu cela, qu'elle pensait que c'était simple. Il s'approche d'elle, passe délicatement sa main dans les cheveux de la belle jeune fille.  

-"Tout est terminé, tu es venue à moi, désormais, tu es mienne..." ajoute-t-il.  

Pourtant, en voyant les livres, quelque chose apparait au plus profond de son coeur, sans trop savoir ce que c'est...  

-"Montrez-moi ces livres!" déclare-t-elle face au bel homme mystérieux.  

Il sourit et lui réplique:  

-"Choisis et tu verras que toutes ces vies ont été comme la tienne, et que comme toi, tous ont renoncé devant moi...  

Et tu comprendras l'inutilité de vouloir désormais m'échapper, il est trop tard..."  

 

Il l'entraine vers un bureau poussièreux, où nombres d'ouvrages pourrissent, renverse tout cela d'un bras rageur et commence à déposer les livres comme convenu, sous le regard terrifié de la jeune femme...  

En ouvrant le premier, elle est assaillie de formes étranges, scrofuleuses, des Ames damnées, maudites, des gens s'étant laissé entrainer dans les mêmes Ténèbres qu'elle, par le même Charon. Elle voit des drames se jouer sous ses yeux, des souffrances, des peines. Tout cela l'affecte comme si elle aussi avait vécu tout cela. Elle referme le volume, peinant à reprendre son souffle.  

-"Toute cette peine, tout ce désespoir..."  

Le jeune homme s'approche d'elle, approche son visage du sien:  

-"Tu vois, riches ou pauvres, heureux ou tristes, tous me reviennent de leur plein gré ou pas..."  

Il attrape le livre des mains de la jouvencelle et le jette dans les flammes: De nouveaux cris de souffrance emplissent les lieux mais cette fois, la jeune fille semble elle aussi affectée: Elle a l'impréssion de brûler de l'intérieur comme si elle était le livre! Comme si elle était l'Ame liée à lui! Son sinistre interlocuteur la regarde, jouissant de l'instant, savourant chaque instant. Il se penche vers sa victime et lui explique que tout cela n'est que le début des tourments qu'il va lui infliger:  

-"Tu m'as choisi! Tu es venue à moi! Désormais, tu es à moi!"  

Il la relève de force et la plaque contre le mur, la pièce semble se mouvoir, comme si elle était douée d'une vie propre: Des murs sortent des formes cylindiques, comme d'énormes serpents constricteurs, entourant les jambes, la taille de la jeune fille, elle tente de se débattre mais elle ne le peu, elle n'en a pas la force.  

-"Il serait plus simple de se laisser aller, tout serait plus simple..." assure son ravisseur.  

Au plus profond d'elle même pourtant, elle se dit que non, elle ne peut s'y résoudre, elle ne peut se laisser aller aux Ténèbres...  

L'étreinte se fait moins fort et les serpents muraux disparaissent petit à petit.  

 

L'homme lui attrape la main et l'entraine dans une pièce adjacente où une rivière de corps tordus et hurlants l'y attend. Ce "Styx" macabre impréssione vraiment la jeune femme. pourtant, toutes les démonstrations de son Charon, au lieu de la conforter dans sa décision première, celle de s'abandonner aux Ténèbres, l'amenuise, l'effiloche, disparais...  

-"Tu comprends?" insiste le mystérieux jeune homme.  

Elle hoche la tête:  

-"Oui, je comprends que malgré vos tours, vous ne pouvez rien sans que je ne le veuille, sans que je l'accepte réellement une bonne fois pour toutes!"  

Il perd patience:  

-"Ne joue pas pas à ça avec moi! L'affaire est entendue, il n'y a plus qu'à la finaliser!"  

Son ton, son regard, tout fait douter la jeune femme.  

 

Comme s'il lisait ses pensées, il l'entraine de nouveau devant le bureau où dans un ouvrage, il lui montre la dernière année qu'elle a vécue: Comme des souvenirs diffus, des flashback étranges où elle revoit son époux la délaisser, leur impossibilité d'avoir un enfant, la mort de ses proches, tout cela tournoie, virevolte comme dans un maelström, assaille la jeune fille de toutes parts, l'agresse, lui fait revivre peines, tristesse et désespoir. Alors qu'elle prend de plein fouet tout cela, son ravisseur la regarde en souriant, sachant parfaitement ce qu'elle voit, ce qu'elle ressent. L'homme se délecte de sa mine déconfite.  

-"Alors? Comprends-tu enfin que tout est perdu? Que ta vie n'est plus grand chose depuis bien longtemps? Je t'offre le moyen de te reposer, avec moi, de vraiment renoncer une bonne fois pour toute."  

Malgré sa mine, la jeune femme n'est pas vraiment du même avis: En voyant cet ouvrage, retraçant la dernière année de sa vie, un sentiment étrange, melant espoir et apréhension commence à naitre dans son esprit. Bien sur, ce ne sera jamais comme dans ses jeunes années, ce qu'elle a perdu, jamais elle ne le retrouvera, jamais elle ne ressentira de nouveau tout cela mais au final, tenir face à l'inéluctable est parfois plus important que d'abandonner.  

-"Les Ténèbres et la Mort sont certes inéluctables mais doit-on vraiment renoncer à la Vie? Ils viendront bien assez tôt m'enlacer..." murmure-t-elle.  

Son interlocuteur lui jette un regard méprisant avant de retrouver finalement son sourire:  

-"Belle enfant, tu crois pouvoir faire marche arrière? Non, c'est trop tard pour toi. Tu as déjà accepté les Ténèbres, c'est acté..."  

La jeune femme le fixe de ses sublimes yeux et esquisse un sourire qui trouble l'homme...  

-"En êtes vous sur?"  

Choisir la facilité est peut-être un raccourci séduisant mais il n'a d'intéret que si le raccourci mène en un lieu où on veut aller. Prendre un raccourci vers un endroit où on ne souhaite pas aller est ridicule et stupide, au contraire, il faut prendre la route la plus longue, la plus tortueuse vers cette destination maudite mais inéluctable.  

Devant le silence de la belle, l'homme a un air triomphant.  

-"As-tu enfin compris?" demande l'homme avec un sourire diabolique sur le visage.  

La jeune femme relève la tête et déclare d'un air de défi:  

-"Oui, j'ai enfin compris! J'ai compris mon erreur, j'ai compris ma bêtise!"  

Car contrairement à ce qu'imaginait son interlocuteur, tout cela lui a redonné petit à petit l'espoir, elle comprend qu'elle ne doit pas renoncer, ne pas baisser les bras, relever la tête et remplir ce vide elle-même, se "battre" pour ça et qu'importe si elle échoue!  

-"Je ne rejoindrais pas les Ténèbres de mon plein gré. Je renonce aux Ténèbres!"  

L'homme au visage si avenant perd ses manières et son calme, son visage devenant un masque des plus hideux, digne de la pire créature de cauchemar.  

-"Tu ne peux renoncer à ce que tu as déjà accepté!"  

 

Dans un éclair de lucidité, elle décide de fuir, quitter ce lieu maudit, cette antre de la Mort pour tenter, même dans un sursaut inutile de continuer à vivre, même pour peu de temps. Elle s'élance dans les macabres tunnels, poursuivie par l'homme vociférant, hurlant, qui tente tant bien que mal de la rejoindre pour la garder dans les Ténèbres, avec lui. Il pensait qu'il l'avait convaincue, qu'il lui avait fait accepter l'inévitable, qu'elle était déjà sienne...  

Mais non, visiblement car la jeune fille a compris: Il vit dans le passé, entouré de ces livres, se délectant de ce passé, se délectant de la Mort, de la souffrance qu'il fait subir et des échecs dont il est le témoin. Alors qu'elle est presque à la sortie, voyant déjà les nuages et le ciel.  

Elle se retourne et déclare à son abject poursuivant:  

-"Nos yeux, nos esprits et nos coeurs sont devenus ce qu'ils sont grâce au passé, à ceux que nous avons rencontrés, à ceux que nous avons perdus. Mais c'est vers l'avenir que nous devons nous tourner, radieux et serein, et qu'importe si cela ne sera que temporaire. Au moins, nous aurons vécu cela jusqu'au bout" Elle sort, la lumière du dehors emplit l'entrée du tunnel qui fait partir en poussière l'homme dans un cri déchirant.  

-"Tu... Tu ne peux renoncer aux Ténèbr..."  

Il ne finit pas sa phrase et est consumé de toutes parts.  

Le soleil se lêve, une nouvelle aube se lêve sur le restant de la vie de cette jeune femme. Elle esquisse un sourire et commence à marcher, comprenant que, pour une journée encore, elle a échappé à la Mort...  

Comme à chaque fois...  

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Huis-clos macabre, intriguant et déroutant, voici "La Jeune Fille, les Ténèbres et la Mort", le nouveau film de Alessandra Gira! Au générique de ce film, on trouve Emma Adams et Giuseppe Lederman entre autres! La musique est l'oeuvre de Amaury Kostal! Dans une danse macabre de ténèbres, de mort et de souffrance, suivez le cheminement d'une jeune femme prête à renoncer à la vie dans "La Jeune Fille, les Ténèbres et la Mort", le nouveau film d'horreur de Gérard Cousin Prod!

Scénario :
une série Z d'horreur (Gothique) de Alessandra Gira

Giuseppe Lederman

Emma Adams
Musique par Amaury Kostal
Sorti le 28 avril 2046 (Semaine 2156)
Entrées : 18 088 820
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