Sylvie, la petite trentaine d'années et modèle de photos nues, gagne plutôt bien sa vie. Elle organise des séances avec plusieurs photographes en même temps et arrive ainsi à bien remplir son agenda et son compte bancaire.  

Mais après une rupture sentimentale, son âge commençant avancer, elle se dit qu'elle n'a pas vraiment construit sa vie jusqu'ici. Elles sent vides à l'intérieur, triste, un peu à part, entre les gens qu'il admire juste pour son physique et ceux qui la méprisent parce qu'elle pose nue, elle se sent affreusement seule et elle broie quotidiennement du noir.  

Elle va voir son médecin pour qu'il lui prescrive une énième dose antidépresseur mais en discutant avec lui, elle se rend compte qu'elle est surmenée par le travail et qu'elle devrait peut-être faire un break pour se retrouver.Si il est vrai qu'elles voyagent souvent, c'est à chaque fois pour rencontrer des photographes, elle s'est pas vraiment confronté à la vraie vie à l'étranger. Comme elle a les moyens de le faire,  

elle se dit qu'en faisant un voyage en solitaire sac à dos en bandoulière, elle pourrait faire des rencontres, en apprendre plus sur elle et sur les cultures qu'elles croisent, même si au fond elle manque de motivation.  

Le médecin l'incite à prendre son courage à deux mains aller acheter un billet d'avion sans assurance annulation afin qu'elle s'oblige à y aller.  

Elle le fit finalement, son choix se porte sur le Maroc pays plein de couleurs et de saveurs mais dont elle n'avait vu que Marrakech pour le boulot. Elle organise son voyage réserve nuit d'hôtel et se dit que le reste du voyage ce fera à l'aventure comme de toute façon ses finances sont bonnes contrairement son moral et qu'elle n'a pas vraiment d'attache, c'est l'occasion. quand elle aura des enfants , si un jour elle en a, il sera trop tard .  

1 mois plus tard, la voilà partie sur les routes c'était un peu stressant début pour elle, mais l'aventure, la découverte, se laisser allé au hasard des rencontres est plutôt enrichissant, ça lui évite de penser à ces problèmes.  

Les semaines passent, elle descend jusque Dakhla admirer les surfeurs et s'y essayer sans trop de réussites. Petit à petit, l'idée de descendre jusque la Mauritanie pays inconnu pour l'européenne qu'elle est, collerait bien à l'envie d'aventure qu'elle s'est fixée en partant. La Mauritanie, elle n'y a jamais mit les pieds, ce pays est tellement pauvre que poser pour des photographes mauritaniens aurait aucun intérêt.  

Elle traverse donc la frontière à bord d'un grand taxi, un genre de vieille Mercedes des années 80, mais qui a le mérite d'être pas trop cher et pratique. Il se dirige vers Nouakchott, la capitale du pays, peu à peu le taxi se vide des passagers qu'il a embarqué au départ car là-bas les taxis ça se partage c'est la tradition. Ne voulant pas trop perdre de temps à attendre de nouveaux passagers, elle décide de payer le chauffeur de taxi afin que chacune des places de son taxi lui soit allouée, ainsi elle ne perd pas de temps dans une voiture transformée en fournaise sous ce soleil écrasant.  

Tel ne fut pas sa surprise, quand le taxi s'arrêta en plein désert devant un attroupement d'hommes armés voilés comme des Touaregs,qui leurs intimes de sortir de la voiture.  

Le chauffeur de taxi discute avec eux un long moment en arabe, langue que Sylvie ne connaît pas et finalement le taxi repart en laissant Sylvie aux mains de ces hommes.  

Elle commence à avoir peur, que me veulent-ils ? Ils sont armés, veulent-ils une tâche occidentale ? Font-ils partie de ces Djihadistes qui enlève des occidentaux pour faire pression sur les états?  

Dans tous les cas Sylvie fut obligé de les suivre dans leurs vieilles jeeps Willis, Sylvie pleure, tétanisée par la situation.  

Elle arrive dans une bourgade où la pauvreté criante et est détenue dans une cave qui faute d'être lumineuse est au moins un peu fraîche comparée au cagnard extérieur.  

Évidemment tous ces bagages ont été confisqués, pas de téléphone ni ordinateur ni passeport rien. Cependant lui apporte des repas qui fautent d'être copieux ne sont pas mauvais même si un morceau de viande n'aurait pas été de trop pour l'agrémenter.  

Une semaine plus tard, elle est à nouveau déplacée et se retrouve sur une grande place d'une ville qu'elle ne connaît pas avec d'autres femmes et enfants noirs est mis à nu tout comme elle.  

Bien que ne parlant pas arabe, elle semble comprendre que les hommes marchandes en regardant ces femmes et ces enfants sous les coutures.  

Pour Sylvie, l'esclavage censé être aboli depuis bien longtemps et pourtant toutes ses femmes noir vendues, ce n'est certainement pas pour demander une rançon un gouvernement mais bien pour être une femme esclave.  

Pour Sylvie évidemment le doute est toujours là, par qui va-t-elle être achetée ? Le vieux fermier pour être esclave sexuel ? Un groupe terroriste ? Elle se dit bien que son sort de blanches occidentales risque de relativement lui offrir un autre destin que ses compères noir qui sont là, nue au eu de tous.  

Un homme plutôt bien habillé, semble être intéressé et enchéri plus que les gens du cru qui son reconnaissable par leur tenue négligée et leurs couleurs de peau plus sombre.  

Sylvie se retrouve nouveau déplacée, mais cette fois vers un petit aéroport où elle embarque dans un petit avion privé, elle s'étonne dans un premier temps que les contrôleurs laissent passer mais l'homme bien habillé leur a donné un bakchich et tout c'est bien passé pour lui, malgré le fait qu'il soit bâillonné sous une Bourqua , pour elle impossible d'appeler a l'aide .