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Production Breizh présente
La Marquise de Sévigné

Fille de Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, et de Marie de Coulanges (1603-1633), son épouse, elle naît à l'hôtel Coulanges, domicile de ses grands-parents maternels, Philippe Ier de Coulanges (1565-1636) et Marie née de Bèze (1576-1634), au n° 1 bis de la place Royale (actuellement entre le 1 bis place des Vosges et le 11 bis, rue de Birague) en plein cœur de la capitale2, où demeurent alors ses parents. Baptisée le lendemain, 6 février à l'église Saint-Paul de Paris, son extrait de naissance révélé qu'elle a pour parrain Charles Le Normand3, seigneur de Beaumont, « maître de camp d'un vieux régiment, gouverneur de La Fère et premier maître d'hôtel du Roi » et pour marraine sa grand-mère « dame Marie de Bèze, femme de messire Philippe de Coulanges, conseiller du Roi en ses conseils d'État et privé. »4, On donne à l'enfant le prénom de sa grand-mère (et marraine), Marie.  

 

Celse-Bénigne de Rabutin de Chantal est tué en 1627 au siège de La Rochelle, sous les ordres du marquis de Toiras5, laissant Marie de Coulanges veuve et la petite Marie orpheline de père à l'âge d'un an. Six ans plus tard, elle perd aussi sa mère.  

 

Marie de Rabutin de Chantal vit néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d’abord auprès de ses grands-parents maternels, qui l'élèvent jusqu'à sa onzième année, puis, après la mort de Philippe de Coulanges, en 1636, chez l'aîné de ses oncles maternels, Philippe II de Coulanges (1595-1659). Celui-ci est le père de Philippe-Emmanuel Coulanges (1633-1716), futur « chansonnier », jeune cousin germain inséparable de Marie de Rabutin. Il épousera en 1659 Marie-Angélique du Gué de Bagnols (1641-1723), également connue comme épistolière de renom sous son nom de femme mariée Marie-Angélique de Coulanges.  

 

Un autre oncle, frère benjamin de sa mère, l'abbé Christophe de Coulanges (v. 1607-1687), dit « le Bien bon », sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens. La future Madame de Sévigné doit à sa solide éducation, en partie guidée par l'oncle Christophe, une connaissance parfaite de l’italien et assez bonne du latin et de l'espagnol.  

 

Quant à sa grand-mère paternelle, Jeanne Frémyot, baronne de Chantal (1572-1641), veuve en 1610, elle avait pris le voile et fondé l'ordre de la Visitation et un grand nombre de couvents tant en France que dans les pays limitrophes (Lorraine et Barrois) sous la direction spirituelle de l'évêque de Genève François de Sales. Elle mourut de la variole6 en 1641, après un entretien avec la reine Anne d'Autriche.  

 

Le 28 février 1687, Roger de Bussy-Rabutin écrivait : « J'ai cherché nos Rabutin, je les ai trouvés fort bons et fort anciens ». Deux ans plus tôt, le 22 juillet 1685, la marquise avait écrit à son cousin Bussy : « Ce commencement de maison me plaît fort. On n'en voit point la source et la première personne qui se présente est un fort seigneur, il y a plus de 500 ans, des plus considérables de son pays, dont nous découvrons la trace jusqu'à nous. Il y a peu de gens qui peuvent trouver une si belle tête. ». Madame de Sévigné évoquait Mayeul de Rabutin, qui possédait au xiie siècle en Charolais le premier fief connu des Rabutin, ainsi que le fief de Montessus, situé à proximité7.  

 

Sa devise était : « Le froid me chasse » avec pour emblème « l'hirondelle »

Scénario : (1 commentaire)
une série Z historique de Jodie Mendel

Leonard Batson

Miranda Connors
Sorti le 24 mars 2051 (Semaine 2412)
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