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L'Uzine Bang Bros présente
La petite Bridée

Sa mère voulait attendre et la marier à un bon parti, mais son père, déçu par la naissance d'une fille, voulait la pendre ou la noyer, comme un oiseau en cage qu'on voulait jeter. La famille vivait à la campagne et avait besoin d'hommes forts pour travailler les champs, pas d'une bouche inutile à nourrir, comme un poids mort. La vie à trois était pratiquement impossible et une fille unique était considérée comme une honte pour un villageois, comme une tache indélébile sur un parchemin.  

 

Désespéré, le père envisagea même de l'écraser entre deux pierres ou de l'enterrer avec le chien, comme une plante qui ne pousse pas. Cependant, il se rendit chez son voisin pour emprunter une pelle, mais celui-ci lui conseilla d'attendre et lui proposa même de la vendre, comme une marchandise qui ne se vend pas. Finalement, un marchand leur offrit d'acheter l'enfant pour la vendre à des touristes, comme un objet de curiosité. Ils acceptèrent, s'en débarrassant pour un tiers du salaire minimum français. La mère, mélancolique, chanta une chanson à l'occasion du départ de sa fille, comme une mélodie triste qui résonne dans l'âme.  

 

Douze ans plus tard, la jeune fille est esclave dans une usine où elle fabrique des shorts de foot, comme un esclave qui travaille sans relâche. Elle habite dans une caisse en bois et n'a même pas droit à un véritable nom, seulement celui de "mendiante bridée", comme un animal sans identité. Elle travaille dans des conditions épouvantables, avec des pauses déjeuner de vingt minutes et une interdiction de parler, comme une prison sans barreaux. Pour ne pas devenir folle, elle chante une chanson dans sa tête, comme une mélodie qui l'aide à tenir.  

 

Au fil des années, elle apprend à coudre les shorts de foot avec ses mains en formes de pieds à force de coudre, comme un artiste qui peaufine son oeuvre, et à s'adapter à sa colonne vertébrale en forme de voûte, comme une fleur qui s'incline sous le vent. Elle est condamnée à garder la tête baissée pour s'adresser à ses chefs et le bruit de l'usine la hante au point qu'elle entend plus quand il s'arrête, comme un bruit de fond constant qui envahit l'esprit.  

 

Après dix ans, elle quitte son usine pour retourner dans son village natal, comme un voyageur qui retourne à son foyer. Elle est reçue avec des regards de curiosité et de pitié, comme des étrangers qui la regardent avec des yeux étranges. Elle apprend qui elle est vraiment grâce à son maître avant qu'il soit emprisonné, comme un livre qu'on vient de découvrir. Cependant, elle se rend compte que son village a changé, la plupart des habitants étant partis s'installer ailleurs, comme des feuilles qui tombent d'un arbre. Elle traverse des océans, frôle la mort et finit par arriver à Paris, comme un bateau qui accoste sur une rive étrangère. Elle vit dans la misère, comme un oiseau qui cherche sa nourriture dans les rues. Elle continue à lutter pour sa survie et pour améliorer sa situation, mais elle ne perd jamais de vue son rêve de retrouver sa famille et de retourner dans son village, comme un phare qui guide son chemin dans la nuit.  

 

Elle se met à la recherche de sa famille, comme un détective qui rassemble des indices. Elle parcourt la ville, questionnant les gens et cherchant des pistes. Elle apprend que sa mère est morte et que son père a quitté le village. Elle se sent déseulée et perdue, comme un enfant qui vient de perdre ses parents.  

 

Malgré tout, elle ne perd pas espoir et décide de continuer à chercher sa famille, comme un chasseur qui poursuit sa proie. Elle trouve un emploi et utilise son salaire pour payer ses recherches. Elle détablit des contacts avec des gens qui pourraient l'aider, comme des alliés dans une bataille.  

 

Finalement, après des mois de recherches, elle trouve un cousin éloigné qui lui apprend que son père vit dans une autre ville. Elle déprouve un mélange de joie et de colère, comme un feu qui brûle en elle. Elle décide de se rendre dans cette ville pour affronter son père et lui demander des explications, comme un gladiateur qui entre dans l'arène.  

 

Elle arrive dans la ville et trouve son père. Elle lui demande des explications sur pourquoi il l'a vendue et l'a abandonnée. Il lui dit qu'il l'a fait parce qu'il voulait un fils et qu'il ne pouvait pas subvenir aux besoins d'une fille. Il lui dit qu'il regrette ses actions et qu'il l'aime, mais elle ne veut pas entendre ses excuses, comme un mur qui bloque ses paroles.  

 

Elle lui dit qu'elle ne peut pas lui pardonner et qu'elle ne veut plus jamais le revoir, comme un fleuve qui coupe tout pont. Elle quitte la ville, laissant son père derrière elle, comme un passé qu'elle préfère oublier.  

 

Elle retourne à Paris, mais elle se rend compte qu'elle ne peut pas échapper à son passé. Elle est hantée par les souvenirs de son enfance et de son séjour dans l'usine. Elle se sent comme une bouteille en mer, ballottée par les vagues de la vie. Elle éprouve de la colère et de la tristesse, elle se sent seule et isolée.  

 

Elle décide de changer de vie et de quitter Paris pour aller vivre dans un endroit reculé, loin de tout. Elle trouve un petit chalet dans les montagnes, elle y vit seule, coupée de tout contact avec l'extérieur. Elle se consacre à la nature, elle apprend à cultiver son propre jardin, elle se nourrit de ses récoltes, elle pêche dans les ruisseaux. Elle se sent enfin libre et heureuse, comme un oiseau qui a retrouvé son nid. Elle retrouve une certaine sérénité, comme un lac qui est devenu calme après une tempête.  

 

Cependant, un jour, elle reçoit une visite inattendue. Son père se présente à sa porte. Il lui explique qu'il est venu la chercher pour l'emmener dans un lieu où ils pourraient vivre ensemble, où il pourrait se repentir et lui demander pardon pour tout ce qu'il lui a fait subir. Elle hésite, elle ne sait pas quoi faire. Elle se rappelle de toutes les souffrances qu'elle a endurées à cause de lui, comme des cicatrices qui ne s'effacent jamais complètement. Elle se rappelle aussi des moments où il était tendre et attentionné envers elle lorsqu'elle était enfant, comme des étincelles d'amour dans un passé sombre. Elle se demande si elle doit lui donner une seconde chance, ou s'il est trop tard pour réparer les erreurs du passé, comme une horloge qui tourne irrémédiablement. Elle se sent comme une feuille dans le vent, emportée par ses doutes et ses incertitudes.  

 

Elle décide finalement de l'écouter et de l'accompagner. Elle sait qu'il y a encore beaucoup de douleur et de colère en elle, comme des nuages sombres qui obscurcissent son ciel intérieur. Mais elle veut au moins entendre ce qu'il a à dire, comme une curiosité qui la pousse à explorer de nouveaux horizons. Elle se rend à l'endroit qu'il lui a indiqué, un petit village reculé où ils pourront vivre ensemble, comme un nouveau chapitre qui s'ouvre dans sa vie.  

 

Une fois là-bas, il lui présente ses excuses et lui explique qu'il a changé. Il lui montre qu'il a tout fait pour changer de vie et devenir une meilleure personne, comme un arbre qui se régénère après un incendie. Il lui montre les fruits de son repentir, il lui montre comment il a aidé les autres, comment il a changé de vie pour devenir quelqu'un de bien, comme des actions qui parlent plus fort que les mots. Elle est émue par ses paroles et par les preuves qu'il lui apporte, comme des larmes qui coulent sur ses joues. Elle se demande si elle doit lui pardonner, si elle doit lui donner une seconde chance, comme un coeur qui balance entre l'espoir et la peur.  

 

Elle décide finalement de lui donner une chance, elle se dit qu'elle ne peut pas changer le passé, mais qu'elle peut au moins lui donner une chance de se racheter. Ils commencent à vivre ensemble, ils apprennent à se connaître, ils se réconcilient petit à petit, comme des morceaux d'un puzzle qui se remettent en place. Ils vivent des moments heureux, ils construisent un lien fort, comme des cordes d'un filet qui se tissent ensemble.  

 

Cependant, malheureusement, son père tombe malade, il est atteint d'une maladie incurable. Il lui demande pardon pour tout ce qu'il lui a fait subir, comme une ultime confession qui lui soulage l'âme. Il lui dit qu'il est heureux d'avoir pu passer ces derniers moments avec elle, comme des instants précieux qui réchauffent son coeur. Il meurt paisiblement entouré de sa fille, comme une âme qui s'élève vers un autre monde.  

 

Elle se retrouve à nouveau seule, elle se sent vide et perdue, comme une coquille vide qui a perdu son trésor. Elle se demande si elle a fait le bon choix en lui donnant une seconde chance, si elle aurait dû lui tourner le dos pour ne pas souffrir davantage. Elle se rappelle de tous ces moments passés ensemble, comme des pages d'un livre refermées. Elle se demande si elle aurait dû profiter davantage de ces moments, si elle aurait dû lui dire tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui avant qu'il ne soit trop tard. Elle se sent comme une bouteille à la mer, dérivant sans but, emportée par ses regrets et ses remords. Elle se demande si elle arrivera à se reconstruire après cette perte, comme une phoenix qui renaît de ses cendres. Elle se demande si elle arrivera à trouver la paix intérieure, comme un jardin secret qui fleurit en elle. Elle se demande si elle arrivera à vivre heureuse, comme un arc-en-ciel qui brille après l'orage.

Scénario :
une série B dramatique de James Goodwin

Sam Zhung

Mei Lee

Ahaan Thakur

Choi Gang
Musique par Laura Kubota
Sorti le 14 janvier 2062 (Semaine 2976)
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