Sous la houlette du Studio divine Mouvize, Conor McClean et Jenny Quinlan sont partis à la recherche du réalisateur le plus déjanté du cinéma. John Waters. Le film rend hommage à celle qui a donné son nom au studio, la grande Divine. Retour en arrière de 40 ans, et sur une cinématographie des plus controversées et des plus atypiques où tout était permis. Le pop-Trash.

Le premier acte se fait en 1966 avec le film « Roman Candles » en 1966, puis en 1968 avec « Eat Your Makeup » le 1er film du studio en etait la traduction française, mais avec une histoire qui n'avait rien à voir, pour cause, ces 2 films n’ont jamais été commercialisés. Vous en découvrirez quelques images inédites. Le premier film du duo sort sur les écrans le 10 avril 1970 et s’intitule « The Diane Linkletter Story ». La patronne du studio Divine Mouvize est née 2 ans et 2 jours plus tard. C’est « Mondo Trasho » en 1969 ou ils commencent à faire parler d’eux, suivi de « Multiple Maniacs » 1 an après. Ces films sont plus virulents que le fameux « C’est arrivé près de chez vous ». Mais c’est avec « Pink Flamingos » sorti le 17 mars 1972, ou c’est la consécration qui les attendent. Celle-ci restera toutefois discrète, car ils ne seront pas connus du grand public. Le film est projeté uniquement à minuit dans les cinémas. Suivront « Female trouble » en 1974. Le film sortira 10 ans plus tard en France, puis de « Polyester » 1er film en odorama. (Une carte vous sera remise à l'entrée pour l'utiliser pendant l'extrait en question). Leur dernière production est « Hairspray » en 1986, 1er film du duo tout public, dont un remake sort très prochainement. Ce film marquera un virage, car c’est à partir de ce moment là, qu’une partie du grand public commence à s’intéresser à eux.

Vous découvrirez les bandes annonces de ces films, les réactions du public de l’époque face à ces œuvres. John Waters vous parlera des anecdotes de tournage, et analysera l’évolution de ses films dans le temps, en passant du cinéma underground, à celui de films de consommation courante. Les confessions du réalisateur sur sa relation avec Divine depuis leur enfance jusqu’à son décès le 7 mars 1988 d’une crise cardiaque à Los-Angeles. Et découvrir l’identité de cette comédienne hors pair qu’est Divine…

Les chroniqueurs : Jenny Quinlan et Conor McClean. Sequence peu ordinaire, ils seront grimés comme les stars. Jenny Quinlan en John Waters et Conor McClean en Divine.

Remerciements à John Waters pour sa contribution au film.

Durée : 1h40